5G DANGER !

Publié par Résistance verte

Stop 5G, 5G danger, électrosmog,

 

URGENCE SANTÉ PAS 5G !

Dans le cadre de l'état d'urgence "sanitaire", le gouvernement a établi une ordonnance qui permet, pendant toute sa durée, l'installation d'antennes 5G sans aucune autorisation (ni de l'ANFR ni des mairies ni des régies ou syndic d'immeubles !). Dans le même temps, il a mis en place un Comité d'Analyse, de Recherche et d'Expertise (CARE) dont le principal objectif est d'élaborer des dispositifs de traçage numérique qui, on peut le craindre, survivront à l'urgence.

Les collectifs Stop Linky-5G

PÉTITION
https://urgencesantepas5g.wesign.it/fr

Affiche Stop 5G, A4 à imprimer et coller...

 

 

L’URGENCE C’EST LA SANTÉ,
LA SOLIDARITÉ, PAS LA 5G,
NI DE NOUS PISTER

Dans le cadre de l'état d'urgence "sanitaire", le gouvernement a établi une ordonnance qui permet, pendant toute sa durée, l'installation d'antennes 5G sans aucune autorisation (ni de l'ANFR ni des mairies ni des régies ou syndic d'immeubles !). Dans le même temps, il a mis en place un Comité d’Analyse, de Recherche et d’Expertise (CARE) dont le principal objectif est d'élaborer des dispositifs de traçage numérique qui, on peut le craindre, survivront à l'urgence.

Le gouvernement a décrété l’"état d’urgence sanitaire" le 22 mars, texte qui, a priori, aurait dû privilégier des mesures permettant enfin de lutter efficacement contre la pandémie de coronavirus : quarantaines pour ceux venant de pays ou zones à risque ; généralisation des tests ; doter soignants, malades et porteurs sains de masques ; investir massivement dans les lits, respirateurs et traitements ; mesures spécifiques pour les plus exposés (soignants, pensionnaires des EPHAD, prisonniers, migrants, travailleurs de l’alimentation, milieux populaires mal logés…). Pour ce faire, il aurait dû généraliser les réquisitions de cliniques privées, d’usines, prévoir une dotation exceptionnelle pour un système de santé publique exsangue suite aux restrictions budgétaires...

Au lieu de cela, cet "état d’urgence" sert surtout à imposer un dispositif répressif aveugle, des mesures défavorables aux salariés et d’autres qui n’ont rien à voir avec l’urgence sanitaire. Ainsi, il a promulgué très rapidement (seulement trois jours après !) une ordonnance le 25 mars qui, pour la pose des nouvelles antennes 5G, supprime toute obligation de contrôle par les mairies et l’Agence nationale des fréquences (ANFR, qui doit notamment veiller à la protection des écoles), permet l’accès sans autorisation préalable aux parties communes des immeubles et aux toits pendant toute la durée de l’état d’urgence sanitaire. C’est un cadeau fait à Orange, Bouygues, SFR et Free pour leur permettre de déployer très rapidement, et sans contestation citoyenne possible, leur réseau pour la 5G, donc avant son démarrage prévu en France à partir de juillet 2020.
https://www.robindestoits.org/Coronavirus-telephonie-mobile-et-ordonnances-communique-de-presse-Alerte-Phone-Gate-CRIIREM-Robin-des-Toits_a2888.html

Ce coup de force permet d’ignorer les garanties apportées par la loi Abeille du 9 février 2015, laquelle impose une concertation avant toute installation, pour garantir que soient protégées les personnes électro hypersensibles (EHS), ainsi que les enfants, face aux ondes électromagnétiques. Il est manifeste que ce gouvernement préfère la santé des intérêts privés, industriels et financiers, à celle de la population. Or, de nombreuses études scientifiques menées par des chercheurs de renommée internationale ont mis en évidence les effets non thermiques (non pris en compte par les normes officielles) des champs électromagnétiques sur le vivant (https://youtu.be/F0dq24AyZos). La 5G a précisément été conçue pour générer des pulsations très puissantes afin de pouvoir acheminer un volume de données colossal. Les conséquences gravissimes pour la santé s’accompagnent d’une baisse généralisée des défenses immunitaires. (https://www.stoplinky88.fr/wp-content/uploads/2020/03/Martin-Pall-MainzAccount3-FR.pdf) Si les autorités sanitaires des différents pays continuent de minorer l’ensemble de ces effets, la justice commence à les prendre en compte, comme la Cour d'Appel de Turin le 13 janvier 2020.
https://www.youtube.com/watch?v=Xma_0gS2idY

Dans le même souffle, le pouvoir a mis en place auprès d’E. Macron un Comité d’Analyse, de Recherche et d’Expertise (CARE) qui doit "réfléchir sur l’opportunité de mettre en place des mesures de suivi numérique en France". Or, d’après Médiapart, sur les cinq membres de ce conseil, quatre sont directement liés à des labos ou des fournisseurs de matériels. L’un d’eux promeut ainsi un robot pour réaliser des tests express, fabriqué par l’un de ses financeurs. Nul doute qu’ils sauront écouter les fournisseurs d’applications diverses. Pour notre santé et la défense de notre vie privée ?

Rien n’est moins sûr. Beaucoup de propositions d’applications pour smartphones utilisent nos données personnelles sans notre consentement (positionnement GPS pour connaître nos déplacements, nos fréquentations). L’attestation en ligne française nous rapproche du modèle chinois. Des drones et des caméras pourraient même mesurer notre température et les mettre en lien avec nos données de santé... Le Défenseur des droits demande le respect de la vie privée et la garantie du secret médical,
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006419288&cidTexte=LEGITEXT000006070721&dateTexte=19940730
La Quadrature du Net demande que le gouvernement "s’engage à faire immédiatement la transparence sur toutes les mesures de surveillance de la population mises en œuvre". Amnesty International et d’autres organisations dénoncent : "Les initiatives des Etats visant à contenir le virus ne doivent pas servir de prétexte à entrer dans une nouvelle ère de systèmes généralisés de surveillance numérique invasive."

On le sait bien, ces mesures prises "dans des circonstances exceptionnelles" pourront être intégrées dans la législation ordinaire comme cela s’est passé avec l’état d’urgence contre le terrorisme. C’est la "stratégie du choc" bien décrite par Naomi Klein : un état utilise une crise, renforcée par une mise en scène guerrière, pour imposer à la population des mesures prévues de longue date.
https://www.youtube.com/watch?v=5xLeUo9Pr9E

Par ailleurs, la promesse d’anonymisation de nos données est une fausse solution, particulièrement dans le domaine de la santé où quelques données médicales suffisent à retrouver n’importe quel patient.
https://uclouvain.be/fr/decouvrir/presse/actualites/donnees-privees-anonymes-uclouvain.html

En conséquence,

- Nous appelons, comme d’autres, à la mise en place de vraies mesures pour soigner efficacement et solidairement.

- Nous nous opposons à l’ordonnance du 25 mars 2020 qui va permettre l’installation massive d’antennes 5G sans aucun contrôle, et aux dispositifs qui prévoient notre pistage numérique en niant le secret médical et la protection de notre vie privée.

- Nous appelons à un rassemblement national à Lyon le 13 juin 2020,
https://linky-non-merci.info/appel-circ-2020/
et d’autres partout en France,
https://linky-non-merci.info/5G-pistage

pour s’opposer au déploiement des Linky, 5G et de la société de surveillance.

 

 

Débits mobiles encore plus puissants, objets connectés de plus en plus nombreux, voitures autonomes, télé-médecine ou "réalité augmentée",  la 5G engendrera un monde où nous serons toujours plus dépendants et sous contrôle de la technologie, dans un environnement plus toxique, une société du tout-connecté encore plus déshumanisée et déshumanisante, et pour des services bien loin d’être indispensables.

En 2025, 34 milliards de ces objets connectés pourraient  être  en fonction : autant de données personnelles transmises aux géants des télécommunications grâce au méga-débit de la 5G. 2020 est l’année annoncée pour l’arrivée de la 5G en France, il est donc temps d’agir et d’exiger l’arrêt du déploiement de la 5G.

La 5G va augmenter le brouillard électromagnétique, déjà beaucoup trop élevé, produit par les autres technologies polluantes (2, 3 et 4G, Bluetooth, Wi-Fi, TNT, Linky, Gazpar, compteurs d’eau communicants, etc.). Les normes officielles d’exposition aux ondes électromagnétiques  ne sont pas fixées pour la protection de la santé mais pour les profits des industriels. Elles ignorent les effets athermiques (ou biologiques) des ondes électromagnétiques artificielles sur le corps humain. Elles ne tiennent pas compte non plus de l’effet cumulatif des différentes sources de pollutions.

Des milliers d’études scientifiques indépendantes prouvent déjà la toxicité des ondes électro- magnétiques artificielles et leurs liens avec l’augmentation des risques de cancer, de diabète, de pathologies rénales, cardiaques et neurologiques. Les cas d’Électro-HyperSensibilité sont de plus en plus nombreux. La 5G s’appuiera sur de nouvelles fréquences, dont certaines appartiennent à la catégorie des ondes millimétriques, particulièrement nocives, fréquence utilisée par l'armée pour neutraliser les foules.

Les ondes millimétriques sont efficaces sur des distances plus courtes que les autres ondes utilisées par les technologies sans fil et ne traversent  pas bien les bâtiments ou les obstacles. Les ondes millimétriques ont tendance à être absorbées par les plantes et la pluie, des arbres seront coupés. La 5G nécessitera donc un réseau dense de petites antennes toutes les 10 ou 12 maisons en zone urbaine. Pour un monde du "tout connecté", la 5G couvrira la terre entière et son environnement spatial via les satellites. Aucun organisme vivant ne pourra donc échapper à ses effets.

Le déploiement de la 5G revient à mener des expériences sur les êtres humains et l’environnement, qui est  considéré comme un crime en vertu du droit international. La  5G est  conçue pour le développement  de technologies totalement superflues et purement  mercantiles. Des objets connectés de toutes sortes fourniront les renseignements les plus détaillés sur notre vie privée. Les industriels qualifient le big data ou les mégadonnées de nouveau minerai à exploiter car nos données personnelles sont la promesse de profits colossaux pour eux. En 2013, les objets connectés consommaient autant d’énergie que le Canada et la Finlande réunis.

Avec l’arrivée des compteurs communicants Linky  et  de la 5G, leur  nombre  grandira de façon exponentielle et incontrôlable, ainsi que la quantité des données collectées. De surcroît, les objets connectés ont une durée de fonctionnement inférieure à celle des autres objets, leur obsolescence est déjà programmée. La 5G et son réseau intelligent (smart grid), les compteurs communicants et l’Internet des Objets participent à la création de villes dites "intelligentes" (smart cities) où tout sera régi par l’Intelligence Artificielle (IA).

En intensifiant progressivement les intrusions de la technologie dans notre vie privée, ils rendent possible la mise en place d’une société de surveillance de masse, de contrôle et de répression.

Le 05 septembre 2019, 3491 scientifiques de 93 pays ont signé un appel demandant urgemment l’arrêt du déploiement de cette technologie.

 

 

MOBILISONS-NOUS, COMME LE FONT DÉJÀ NOS  VOISINS BELGES ET SUISSES

• Signons et partageons  la pétition 5G sur le site mesopinions.com : Nous exigeons l’arrêt
immédiat de toute expérimentation  !
• Boycottons les objets connectés,  utiliser les technologies à bon escient et refuser toute technologie superflue.
• Préférons une connexion filaire au Wi- Fi, un téléphone  fixe filaire plutôt qu’un téléphone
fixe sur socle ou DECT.
• Limitons autant que possible l’utilisation du téléphone  mobile qui doit rester uniquement un outil de communication.
• En parler et diffuser l’information autour de soi.
• Créons un collectif dans sa commune.
• Interpellons les professionnels de santé et les associations de défense de l’environnement.

Rejoignez-nous !

Stop Linky-5G Loire
Nous contacter : StopLinky5GLoire@protonmail.com

http://resistance-verte.over-blog.com/2019/06/5g-danger.html
https://www.facebook.com/groups/1345287015539705/

DIAPORAMA SUR LA 5G

https://www.robindestoits.org/attachment/2240621/

CONTRE-EXPERTISE SCIENTIFIQUE SUR LA 5G

 

 

Les inacceptables failles médico-scientifiques du rapport de l’Anses de Mars 2021 sur la 5G : une contre-expertise scientifique du groupe de recherche de l’ECERI, European Cancer and Environment Research Institute. (Extraits)

L’éviction totale par l’Anses des travaux scientifiques internationaux les plus connus concluant à la nocivité de l’exposition aux hyperfréquences jette un doute sur l’objectivité du rapport et de l’avis de l’Anses.
Il faut rappeler que l’article L32-1 II alinéa 1-12 bis du Code des postes et communications électroniques prescrit à l’Arcep de prendre dans des conditions objectives et transparentes les mesures raisonnables pour garantir « un niveau élevé de protection de l’environnement et de la santé de la population conjointement avec le Ministère de l’environnement ». Donc l’Arcep ne saurait, sans violer les missions qui lui sont spécialement confiées par le législateur, conduire sa politique générale et attribuer les fréquences en ignorant le principe de précaution et le devoir d’assurer un niveau élevé de protection de l’environnement et de la santé des populations.

Si elle ne procède pas à une revue systématique de littérature, omettant en particulier les publications scientifiques internationales documentant l’existence d’un risque accru découlant de l’exposition aux hyperfréquences dans le cadre de la 5G, l’Anses reconnaît cependant que l’hypothèse d’une innocuité du déploiement de la 5G ne repose sur aucune base scientifique. Qu’il s’agisse de la bande des 3,5 GHz ou de la bande des 26 GHz, les données scientifiques disponibles ne permettent ni de conclure ni même de présumer l’absence de risque sanitaire attaché au déploiement sans précédent d’un réseau 5G de grande envergure et de forte densité.
Au contraire, puisque des études scientifiques mettent en évidence les effets de l’exposition aux hyperfréquences sur le fonctionnement nerveux, organique et cellulaire du corps humain, le Principe de précaution implique un moratoire sur le déploiement de la 5G le temps que les études recommandées par l’Anses aboutissent. Il est rappelé que, du fait de leur double valeur supranationale et constitutionnelle, le principe de précaution et l’objectif de protection de la santé publique s’imposent au Législateur, au Gouvernement et à l’Arcep selon les missions qui lui sont spécialement confiées.

L’intégralité du rapport de l’ECERI
http://eceri-institute.org/fichiers/contreexpertise-anses-2021-290521_1622558919.pdf

 

 

RAPPORT 5G DE L’ANSES

Alerte Phonegate et Robin des toits dénoncent dans leur contre-expertise un positionnement ouvertement favorable au lobby des industriels et qui met en danger la santé publique !
 
Notre travail d’analyse, de recherche bibliographique et de remise en perspective des éléments scientifiques présentés, nous amènent à porter un regard critique circonstancié sur ce nouveau rapport de l’ANSES sur la 5G. Il est, selon nous, plus politique que scientifique !

Alors même que le déploiement de la 5G est déjà mis en œuvre, qu'un rapport paru en septembre sous l'égide de 4 ministères a permis l'attribution des fréquences par l'ARCEP aux opérateurs sans attendre le rapport de l'Anses, cette dernière propose en consultation publique, presqu'un an après,  son rapport sur les effets sanitaires de la 5G et les risques associés.

Pour comprendre pourquoi nous sommes en mesure de dénoncer la communication faussement rassurante autour de la sortie du rapport, nous vous proposons de prendre connaissance de nos commentaires et propositions au travers d’un document commun de contre-expertise de 48 pages qui sera remis à l'ANSES dans le cadre de la consultation publique qui se termine le 1er juin, dont les éléments de synthèse ci-dessous :


• Les différentes demandes de moratoire avant mise en place de la 5G, dont celle signée en 2017 par plus de 170 experts et médecins internationaux parmi lesquels le Pr Dominique Belpomme et le Dr Marc Arazi, justifiées déjà par le manque d'études scientifiques spécifiques à ces nouvelles fréquences, se trouvent totalement validés par ce rapport de l'ANSES. Toutefois, l'agence, si elle reconnaît tout du long des 241 pages le manque de données scientifiques, elle n'en tire pas les conclusions qui s'imposent. En agissant ainsi, l'ANSES, mais aussi l'ANFR associée aux travaux, font clairement et délibérément courir un risque potentiel sanitaire tant aux riverains d'antennes-relais qu'aux utilisateurs de téléphones portables, les reléguant au statut de cobayes. 
 
Nous rappelons la nécessité d'un moratoire à l'échelon national et européen.
 
• Il y a au travers de ce rapport la démonstration d'une totale disproportion entre les moyens alloués aux études scientifiques sur la 5G et les centaines de milliards dépensées par les industriels et les opérateurs pour commercialiser ces nouvelles fréquences. En France, nous constatons le même déséquilibre concernant de la vente des fréquences pour près de 3 milliards d'euros aux opérateurs avec, en face, à peine quelques centaines de milliers d'euros réaffectés par les pouvoirs publics à la protection des populations. Ceci est encore plus flagrant au niveau européen, au travers des financements de la Commission européenne.
 
Les moyens affectés par l’État aux études scientifiques indépendantes dédiées doivent être augmentés en lien avec les enjeux de santé publique.
 
• Le choix d'un alignement sans aucune réserve de l'ANSES sur les recommandations de l'ICNIRP correspond, selon nous, à une reprise en main politique de l'agence par les ministères de tutelle sous l'influence du lobby des industriels de la téléphonie mobile. Ainsi ce rapport marque une très notable inflexion par rapport à ses propres rapports antérieurs plutôt courageux de 2016 et 2019 (totalement absents ici) qui ont permis la révélation du scandale du Phonegate et d'ainsi mettre en évidence certains éléments de la surexposition des utilisateurs aux ondes de leurs téléphones portables du fait des graves manquements des normes ICNIRP en terme de protection de la santé des utilisateurs.

L'ANSES doit avoir l'indépendance nécessaire pour mener une étude critique sur les recommandations de l'ICNIRP et les conflits d'intérêts qui l'entourent.
 
• Une des conséquences fondamentales de cet alignement sur l'ICNIRP est de ne reconnaître que les effets thermiques des ondes. Laissant ainsi totalement de côté l'ensemble des études scientifiques indépendantes faisant état des effets non thermiques. Le fait qu'à ce stade il n'y ait  pas de consensus officiel ne veut pas dire que l'ANSES ne doive pas tenir compte de ces éventuels effets sanitaires.

L'ANSES, dans un contexte de doute scientifique, doit demander l'application du principe de précaution aux pouvoirs publics.
 
• Considérant les effets thermiques des ondes et leur consensus scientifique, l'ANSES, tournant le dos à ses propres recommandations (2016, 2019) concernant la mauvaise qualité de l'indicateur DAS (Débit d'absorption spécifique) pour mesurer l'exposition réelle des utilisateurs de téléphones portables, n'a jamais pris en compte dans ce rapport leur non application par les pouvoirs publics français et européens. L'agence se contentant de rappeler à de multiples reprises la nécessité d'être en dessous des valeurs limites réglementaires.

L'ANSES doit remettre en cohérence ce rapport avec ses précédentes recommandations et rendre compte des risques sanitaires au-delà des valeurs réglementaires.
 
• Encore plus préoccupant, l'ANSES nous indique qu'il n'existe quasiment aucune étude mesurant l'exposition locale et le niveau d'absorption aux ondes des nouveaux téléphones portables. Ceci est aussi le cas de l'ANFR qui n'a rien publié à ce jour concernant les mesures d'exposition aux téléphones portables 5G. D'ailleurs, aucune des deux agences n'évoquent l'impossibilité actuelle de mesurer avec précision les niveaux de DAS résultant de l'émission simultanée de plusieurs antennes de fréquences différentes incluses dans les nouveau téléphones portables 5G. Ceci est encore plus vrai pour la cohabitation à venir des indicateurs DAS et du Power density dans les Smartphones réellement 5G (24-26 GHz).

L'ANSES et l'ANFR doivent clarifier au plus vite ces points en toute transparence et mettre les pouvoirs publics devant leurs responsabilités.
 
• Concernant l’exposition dans les fréquences au-dessus des 24 GHz, ni l’ANFR ni l’ANSES n’ont tenu réellement compte des évolutions à venir concernant la nécessité d’augmenter de manière localisée (par exemple comme dans un stade, un bureau, une rue) le nombre de micro-antennes de proximité avec pour conséquence une surexposition des personnes mais aussi de tout le vivant. Ce rapport donne des niveaux d'exposition de la population une série d'informations qui ne correspondent pas à la réalité, dans le seul but de les sous-estimer et de rassurer pour permettre le déploiement de la 5G. Il n'aborde pas la question de l'Electrohypersensibilité, oubliant par là même son rapport de 2018.
 
• Il y a donc urgence à pouvoir mesurer ces nouvelles sources d’exposition qui se situent à la frontière entre sources proches et sources lointaines et pour lesquelles il n’est pas connu de méthode fiable.

• La lettre de saisine de l'ANSES (2019) n'a tenu aucun compte des possibles atteintes environnementales liées aux expositions générales à la 5G, et ce concernant les plantes, les insectes, et le vivant dans son ensemble. Et ce rapport ne dit quasiment rien à ce propos, comme il ne prend pas en compte les risques associés ou les cofacteurs potentialisant les effets délétères des radiofréquences sur l'homme et la nature ou les conséquences sur le réchauffement climatique.

L'ANSES, et à travers elle les pouvoirs publics, a la responsabilité de protéger la nature et prévenir des risques d'atteinte à la biodiversité et au climat.
 
• Les choix dans la sélection des articles ou études de la bibliographie et leurs interprétations par les membres du comité d'experts démontrent, selon nous, plutôt une démarche à caractère politique que scientifique et ce afin de permettre au gouvernement de continuer le développement de la 5G. En agissant ainsi, l'ANSES tourne le dos à la science. Elle a volontairement éliminé de sa démonstration tous les travaux scientifiques et médicaux qui montrent des effets des ondes millimétriques, soit sur la santé (traitements de la douleur, désordres cardiovasculaires, diabète, dermatite, ulcère gastrique, asthme bronchique, diplégie cérébrale infantile, cancer, etc.) soit sur son utilisation dans un cadre militaire en tant qu'armes non létales ou létales.

L'ANSES doit revoir l'intégralité de son travail sur les conséquences sanitaires des ondes de la 5G, afin de tenir compte à la fois de nos remarques, de celles du groupe de travail de l'ECERI et des diverses contributions qui ne manqueront pas de relever ces points.

En vue de la restitution du rapport définitif, nous demandons à l’ANSES de soumettre le travail final, lors d’un débat public contradictoire, à un groupe d’experts internationaux indépendants de tous conflit d’intérêt et reconnus pour leur compétence dans le domaine des ondes des radiofréquences. C’est à ce seul prix que peut se renouer une confiance sereine entre toutes les parties et, le plus important, avec le grand public.

https://www.phonegatealert.org/rapport-5g-de-lanses-alerte-phonegate-et-robin-des-toits-denoncent-dans-leur-contre-expertise-un-positionnement-ouvertement-favorable-au-lobby-des-industriels-et-qui-met-en-danger-la-sante

 

L’AMPLEUR DU PHÉNOMÈNE 5G NOUS SURPREND

Alors que la véritable 5G n’est même pas encore déployée, le Criirem constate une hausse impressionnante de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques.

Un an après les premières offres commerciales, la 5G, pour l’instant, fait un flop. D’ailleurs, y a-t-il vraiment de la 5G sur le territoire ? Les opérateurs pourraient presque être accusés de publicité mensongère : mises à part quelques zones expérimentales, ils ont surtout développé leur réseau 4G – même s’ils préfèrent parler de 4G+.

Une récente étude de l’Arcep (1) révèle d’ailleurs que, à moins d’avoir le bon opérateur et de se trouver au bon endroit (une zone dense ou très touristique), les gros malins qui ont dépensé l’équivalent d’un Smic pour s’équiper d’un ordiphone 5G n’ont pas un meilleur débit que les autres. Parfois, même, leur connexion est moins bonne que celle de ceux qui n’ont «que» la 4G.

Pour l’instant, les opérateurs se consacrent donc à la première étape, conformément au «New Deal Mobile» signé avec le gouvernement en 2018 : planter des pylônes partout, faire disparaître la moindre zone blanche (merci bien pour les EHS), densifier le réseau et donc épaissir le brouillard électromagnétique. Et pas qu’un peu. «On s’attendait à une augmentation, mais l’ampleur du phénomène nous surprend quand même», souffle Catherine Gouhier, présidente du Criirem (2).

JUSQU’À 20 VOLTS PAR MÈTRE

Certaines estimations évaluaient à 30% l’augmentation moyenne de l’exposition aux ondes électromagnétiques avec l’arrivée de la 5G. Celle-ci n’est pas encore sortie de ses starting-blocks, mais Catherine Gouhier estime que les niveaux d’exposition ont déjà augmenté d’environ… 50 % !

«Il y a une hausse générale, mais elle est encore plus marquée en milieu urbain», précise-t-elle. Les chiffres ont de quoi hérisser les cheveux sur la tête – quasiment au sens propre : «Avant, lorsqu’on faisait une mesure à 3 ou 4 volts par mètre, ça nous semblait déjà beaucoup. Aujourd’hui, on mesure régulièrement des expositions à 10 V/m, et jusqu’à 20 V/m !»

Bien sûr, les normes sont encore respectées puisqu’elles ne nous protègent que des effets immédiats, dits «thermiques» : les antennes ne nous crament pas encore la peau, il reste une petite marge. Mais pour rappel, le Conseil de l’Europe, qui a bien compris le problème, estime pour sa part qu’il ne faudrait pas dépasser… 1 V/m pour protéger la santé humaine sur le long terme.
https://assembly.coe.int/nw/xml/xref/xref-xml2html-fr.asp

«L’ANFR (3) ne semble pas s’en préoccuper du tout, s’inquiète Catherine Gouhier. Quand on fait des mesures sur des sites où l’on trouve des niveaux très élevés, on leur signale, mais on n’a pas de réponse.»
Que fait donc l’ANFR ? Peut-être que la mise à jour de sa carte Cartoradio, qui recense toutes les antennes relais du pays, lui prend tout son temps…
https://www.cartoradio.fr/#/

Nicolas Bérard, décembre 2021
https://lagedefaire-lejournal.fr

1 – Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse.
2 – Centre de Recherche et d’Information Indépendant sur les Rayonnements Électro-Magnétiques non-ionisants.
3 – Agence nationale des fréquences.

 

 

USAGE DOMESTIQUE,
LA PARTIE ÉMERGÉ DE L'ICEBERG 5G

Si on peut saluer les louables initiatives incitant les usagers particuliers à boycotter l’achat et l’usage des objets connectés en 5G, en stigmatisant avec légitimité l’impact de cette technologie sur l’environnement, la consommation énergétique, le pillage des ressources, les conditions de travail inhumaines dans les industries d’extraction minière, l’impact sanitaire de cette technologie (les antennes 5G faisceaux orientables ont des puissances d’émission jusqu’à 100 fois supérieures aux antennes 4G), il faut se rendre à l’évidence que l’on ne s’attaque qu’à la partie émergée de l’iceberg 5G.

Cette technologie, vantée par les opérateurs de la téléphonie mobile pour les prétendus avantages qu’elle va leur procurer versus les  technologies antérieures, ne convaincra que les gogos technophiles accros aux gadgets dernier cri, autant inutiles que toxiques, ou les candides convaincus par une publicité racoleuse et mensongère.

Renoncer à utiliser cette technologie pour le particulier représente bien sûr un geste important pour la planète et l’humanité, car la 5G peut symboliser un pas supplémentaire vers l’inhumanité. Mais est-ce encore une fois à ce particulier de porter tout le poids de la résistance et l’inacceptation de cette technologie mortifère ?

Les projections statistiques mettent en évidence que la part des usages domestiques pour l’utilisation de la 5G se situera dans une fourchette de 10 à 20% seulement.

Car, contrairement à la publicité commerciale et à la propagande officielle, c’est bien l’industrie, les militaires et les pouvoirs politiques qui vont profiter pleinement de cette technologie.

Si 70% du trafic de données en 4G étaient dus à la vidéo en ligne, pour la 5G, ce sont les systèmes de surveillance et de contrôle qui vont revendiquer ce chiffre.

Qui a besoin de recueillir ces données issues des équipements connectés de pistage et de contrôle ?
Qui a décidé de robotiser les chaines de production afin de remplacer l’humain par des machines connectées ?
Qui a décidé que chaque humain sera traçable et tracé par ses propres objets connectés via la 5G ?
Qui a décidé que les citoyens imposables vont financer le déploiement de la 5G afin de permettre aux dirigeants et aux militaires d’avoir une formidable infrastructure numérique, apte au contrôle absolu sur tout, et aux militaires d’avoir un formidable outil gratuit pour leurs opérations et applications ?

Appeler les usagers à boycotter les objets connectés en 5G n’empêchera pas l’avènement d’une société liberticide, dans laquelle le contrôle sera l’arme ultime du totalitarisme, par le biais de l’avènement d’une pensée unique, et d’une pseudo-science qui ne saurait convaincre que les ignorants ou les cerveaux débranchés.

Par ailleurs, si la 5G est toxique pour le vivant, la 4G est loin d’être exemplaire en matière de risque sanitaire, et son intérêt pour le particulier reste aussi très limité.

La 3G, 2 fois moins émissive que la 4G, suffit largement aux besoins d’Internet mobile en usage domestique.
Alors, d’accord pour boycotter l’achat et l’usage de ces objets connectés en 5G, mais d’accord aussi pour aller plus loin et s’attaquer à la source et à la racine de ce poison social et sociétal que sont la croyance et la confiance aveugles en la toute-puissance et l’inéluctabilité des avancées technologiques.

La technologie n’est pas la science, mais une de ses applications industrielles, actuellement dévoyée par l’ultralibéralisme.

Patrice Goyaud pour Robin des Toits (16 mai 2021)
https://www.robindestoits.org/Boycott-de-la-5G-pour-les-usages-domestiques_a3056.html

PÉTITION BOYCOTT 5G ET SON E-MONDE

Plus de 700 scientifiques ont signé une tribune appelant à un refus de la 5G pour des raisons écologiques et humaines.

https://www.unepetition.fr/boycott5g

TOUS SUSPECTS !

Panorama mondial de l'obsession sécuritaire, avec un constat glaçant : le totalitarisme numérique est pour demain. Dictature 3.0

https://www.arte.tv/fr/videos/083310-000-A/tous-surveilles-7-milliards-de-suspects/

https://youtu.be/9D3czKCXcQo

 

RÉBELLION CONTRE LA 5G

Tours : Extinction Rebellion contre la 5G devant les enseignes d'opérateurs mobiles.
Samedi après-midi, une dizaine de militants d'Extinction Rebellion ont ainsi mis en avant, dans cette action de théâtre engagé, leurs revendications contre "le déploiement de la 5G sans concertation et en force, malgré les études scientifiques très peu favorables à la 5G et les recommandations de la Convention citoyenne pour le Climat ".

Un vendeur, un badge "I love 5G" autour du cou, crie à la volée les offres promotionnelles  que l'enseigne de téléphonie mobile devant lequel il se trouve, rue Nationale à Tours, propose actuellement pour la 5G.

Et de prendre à partie les passants et les clients dans la queue sur les bienfaits de la 5G, des "énormes progrès " que cette nouvelle technologie va amener. Les arguments ne cessent d'être déballés quand une dame contre-argumente : "Et le taux de CO2, vous vous en souciez ? ", "Et les conséquences sur l'environnement ?

Un monsieur, lui aussi très inquiet et tournant en ridicule les soi-disant progrès liés à la 5G ("La télémédecine ? Je préfère les rapports humains et plus de médecins!"), coupe souvent le flux mercantile du soi-disant vendeur.

Chacun y va de son argument. La parole passe, les messages aussi.

Lors de trois actions successives devant les boutiques de Free, Orange et SFR, les militants ont notamment rappelé que "plus d'une centaine d'antennes 5G sont actives dans l'agglomération tourangelle" et ont demandé "un moratoire sur la 5G car nous ne nous sommes pas exprimés. Il faut un véritable débat démocratique prenant en compte les dangers de cette technologie."

Le 15/05/2021
https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/tours-extinction-rebellion-contre-la-5g-devant-les-enseignes-d-operateurs-mobiles

 

 S’OPPOSER À LA 5G ET À L’INFORMATIQUE DOMINANTE

 

 

Tandis que La Quadrature du Net vient de publier sa position commune sur la 5G, nous entamons la publication d’une série de points de vue plus personnels. Suite à sa participation à une journée d’action anti-5G le 19 septembre dernier, Félix Tréguer, membre du collectif, a réagi aux critiques qui s’étaient fait jour sur notre liste de discussion. Nous publions ici une version légèrement remaniée de ce texte partagé le le 24 septembre dernier.
https://www.laquadrature.net/2020/10/09/brisons-le-totem-de-la-5g/

Ma participation comme représentant de La Quadrature du Net à une journée de mobilisation contre la 5G à Lyon, samedi 19 septembre, a suscité des réactions nombreuses et pour le moins contrastées.
Parmi elles, des réactions assez hostiles, rageuses ou moqueuses, qui ont fait suite aux quelques éléments partagés sur les réseaux sociaux pour expliquer le sens ma participation. En prenant part à une table ronde et à un atelier organisés dans le cadre de cette journée, j’aurais donné – et La Quadrature du Net à travers moi – du crédit aux « obscurantistes », « dingos anti-ondes » et autres adeptes de la « fake science ». Or, s’il est vrai qu’on trouvait des textes relevant clairement de la désinformation scientifique sur certains des sites associés à cette journée, il serait trompeur et dangereux de la réduire à cela.

L’événement était organisé par plusieurs collectifs locaux (anti-5G, anti-Linky, anti-surinformatisation, écologistes) et couvrait les trois grandes catégories de critiques adressées à la 5G : aspects sanitaires, coût écologique et celle dont on parle beaucoup moins et pour laquelle nous étions justement invités, à savoir l’accentuation de la surveillance numérique. L’invitation à y intervenir m’a été faite par des gens du collectif stéphanois « Halte au contrôle numérique » qui ont pris une part active dans l’organisation de cette journée.

Nous nous sommes rencontrés l’hiver dernier dans le cadre d’une conférence organisée à Saint Étienne où j’étais venu parler de notre campagne Technopolice. Au sein de La Quadrature, on était plusieurs à avoir auparavant pu échanger avec des membres du collectif, et nous étions vraiment enthousiastes quant à leurs actions de terrain : chiffro-fêtes, projections et débats publics autours de documentaires, déambulations festives contre l’« atelier Google », travail d’information et de résistance au projet de capteurs sonores « intelligents » dans un quartier populaire du centre-ville de Saint Étienne, happening contre la réunion organisée (finalement annulée) par le député Jean-Michel Mis sur la reconnaissance faciale (où les participants étaient venus affublés d’un masque à son effigie). Bref, des militants aux parcours divers qui inventent des choses ensemble et obtiennent de belles victoires, et en qui l’on a spontanément confiance.

Alors certes, il y a dans la mouvance anti-Linky/anti-5G, des gens peu crédibles, en particulier parmi celles et ceux qui se mobilisent autour des risques associés aux champs électro-magnétiques (les « anti-ondes »). C’est regrettable, mais c’est un peu le problème inhérents aux espaces horizontaux dans des collectifs militants qui tâchent de s’ouvrir – un point de faiblesse classique des mouvements décentralisés comme l’est la mouvance anti-Linky (un autre exemple serait celui des Gilets Jaunes). Peut-on pour autant caricaturer l’ensemble du mouvement, voire même sa seule composante « anti-ondes », en le réduisant à ces gens-là ? Je ne crois pas.

Quand j’ai discuté de ma participation avec les autres membres de La Quadrature, le risque de s’associer à des groupes récusant les règles de la controverse scientifique et du débat de société a tout de suite été identifié. Mon avis, c’était qu’il fallait refuser cette caricature du mouvement dans son ensemble. Je trouvais vraiment dommage que, à quelques jours du lancement de la vente aux enchères des fréquences 5G, on s’interdise – au nom de la pureté militante et par peur des raccourcis, au prétexte qu’une des franges du mouvement serait « infréquentable » – d’exprimer notre solidarité. Alors même qu’on tombait d’accord au sein de La Quadrature sur la nécessité de nourrir nous aussi une critique de la 5G, je pensais qu’à partir de notre point de vue spécifique, nous pouvions revendiquer un objectif commun au sein d’une coalition ouverte et par nature hétérogène.

D’ailleurs, des alliances hétérogènes, La Quadrature en fait très régulièrement avec d’autres ONG inscrites dans notre champ, des partis politiques, des entreprises : on signe des lettres ouvertes écrites par d’autres malgré des nuances qui nous semblent parfois manquer, on assiste à des événements organisés par des gens que l’on n’apprécie guère, en rappelant souvent que notre participation ne vaut pas soutien (et avec comme ligne rouge de ne jamais laisser le moindre doute quant au fait que nous sommes un collectif anti-raciste, anti-sexiste, anti-homophobie, anti-transphobie, anti-fasciste…). Après tout, les âneries pseudo-scientifiques et les mensonges, on en entend également plein dans la bouche des promoteurs très en vue de la 5G sans que ça n’émeuve grand monde, et il y a là un regrettable deux poids, deux mesures.

Je ne veux vraiment pas m’attarder sur ce sujet, mais je trouve aussi qu’il y a quelque chose d’assez malsain dans l’agressivité opposée aux « anti-ondes ». Quand l’ANSES estime à 5% la part de personnes électro-sensibles, et quand bien même les scientifiques n’arrivent pas à établir de lien probant entre les ondes présentes dans notre environnement quotidien et ces symptômes, on ne peut pas, à mon sens, se moquer de la posture anti-ondes comme si « La Science » avait tranché ce débat une fois pour toutes. Certes, on ne doit pas nécessairement donner le bénéfice du doute aux anti-ondes, mais on sait aussi que la science n’est pour une grande part qu’une série de postulats que l’on n’a pas encore réussi à infirmer. On ne sait pas tout, et dès lors qu’il y a des choses non-élucidées sur des pathologies très largement observées, le doute scientifique et un sens élémentaire de l’empathie devraient nous inviter à une humilité compréhensive vis-à-vis de la souffrance de ces personnes, et à une écoute attentive lorsqu’elles expriment leur défiance vis-à-vis du fonctionnement des agences sanitaires et qu’elles documentent les conflits d’intérêt qui les entourent.

Mais bref. Je n’étais pas à Lyon pour ça. J’étais à Lyon pour dire que, depuis son positionnement spécifique, sans être d’accord sur tout ce qui s’était dit dans la journée, La Quadrature était solidaire de l’objectif affiché, à savoir faire obstacle au déploiement de la 5G. Avec nos raisons à nous, que j’ai personnellement résumé en ces termes sur les réseaux sociaux (ce qui, j’en conviens, n’était pas l’endroit adapté) :
•    Parce que, tout en constatant les affres de l’informatisation et l’échec global de nos luttes pour un Internet libre, on peut continuer à penser que le numérique pourrait avoir un visage bien différent, et que manifestement la #5G nous éloigne toujours plus de cet horizon …
•    Parce que, à les lire, le futur que les promoteurs zélés de la #5G nous préparent, c’est l’accélération de presque tout ce qui déraille déjà dans la société numérique : société « sans contact », automatisation, déshumanisation.
•    Parce que la #5G, toujours à lire les industriels qui planchent dessus, c’est notamment la fuite en avant programmée de la société de surveillance : vidéosurveillance et autre gadgets de la #Technopolice, #IoT spywares, etc.
•    Parce que les discours des défenseurs de la #5G contribuent dores et déjà à instituer le monde-machine qu’ils fantasment, à le banaliser, à le rendre incontournable et désirable, à orienter les investissements et la R&D. Que, hélas, leur science fiction transforme notre réalité.
•    Parce que la #5G est une technologie technocratique et coûteuse, qu’elle est imposée par « en haut » en raison d’intérêts économiques et politiques dans lesquels nous ne nous retrouvons pas. Et qu’en dépit de tout cela, le pouvoir a l’audace de la présenter comme incontestable.
Je voudrais revenir un instant sur « l’échec global de nos luttes » que j’évoquais. Je crois en effet que l’activisme numérique – celui des logiciels libres, des réseaux libres, de la lutte contre la surveillance et la censure d’Internet – doit, tout en gardant l’expertise technique et juridique qui a fait sa force, se renouveler et s’ouvrir. Cela passe notamment par le fait de sortir de notre zone de confort pour nous ouvrir aux questionnements technocritiques et écologistes, de nous livrer à des alliances nouvelles capables de faire grossir nos luttes, de les rendre plus populaires, plus disséminées, en expérimentant de nouveaux modes d’action. C’est en substance ce qu’on expliquait il y a trois ans dans notre « revue stratégique » et c’est bien ce qu’on essaie de faire à notre petite échelle, par exemple avec la campagne Technopolice. Or, c’est aussi cela que permet l’opposition à la 5G.
https://technopolice.fr/

Alors oui, on est d’accord : il n’y a rien d’intrinsèque ni même de très spécifique à la 5G dans les arguments évoqués ci-dessus. Ces problèmes, ce sont pour l’essentiel ceux du processus d’informatisation dans son ensemble, et ceux des technosciences en général. La 5G n’est qu’une couche de plus sur un substrat déjà bien moisi. Mais – et c’est là que je veux en venir – s’opposer à son déploiement, c’est aussi une manière de tenter de se ménager des marges de manœuvre dans nos luttes, en tâchant d’éviter que la situation ne s’empire. En conclusion de la contre-histoire d’Internet que j’ai publié l’an dernier, j’avais résumé les choses comme ça.

Près de quarante ans [après le début du processus d’informatisation], tandis que la « gouvernance par les données » sert de nouveau mode de gouvernement, que les protections juridiques associées à l’État de droit sont tendanciellement dépassées, la technologie informatique continue sa « marche en avant » au service du pouvoir. Un tel constat doit nous interroger : et si, en nous en tenant aujourd’hui à des approches éthiques, juridiques, technologiques ou organisationnelles pour tenter de corriger les pires aspects des technologies modernes, nous ne faisions qu’acter notre propre impuissance ? Cette  interrogation fait directement écho à Foucault, et à la question stratégique centrale évoquée dans ses écrits sur les liens entre pouvoir et « capacités » (où il mentionne expressément les capacités [technologiques] associées aux « techniques de communication ») : « Comment déconnecter la croissance des capacités et l’intensification des relations de pouvoir ? » (…).

Malgré les espoirs des premiers hackers et autres pionniers quant aux possibilités ouvertes par la micro-­informatique, ce découplage entre pouvoir et technologie se fait toujours grandement désirer. L’informatique prolifère désormais dans nos foyers, sur nos corps, et dans l’espace public urbain où notre capacité à nous rassembler a historiquement constitué une des modalités de contestation les plus efficaces. À l’heure où le Big Data et l’intelligence artificielle s’accompagnent d’une recentralisation phénoménale des capacités de calcul, un tel découplage entre pouvoir et informatique paraît moins probable que jamais. Et si l’on admet qu’il n’adviendra pas dans un futur proche, alors il est urgent d’articuler les stratégies classiques à un refus plus radical opposé à l’informatisation du monde.

Il se trouve que, dans notre société, le refus collectif d’une technologie, c’est presque de l’ordre du blasphème. Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, a beau dire « #Parlons5G », il est lui aussi très clair sur le fait que la 5G se fera (ou, pour le citer, que « la France ouvrira pourtant la voie à la 5G »). Ou l’art de la concision pour illustrer la profonde inanité de la « démocratie technique » que les institutions prétendent mettre en œuvre, que ce soit d’ailleurs sur la 5G, la reconnaissance faciale ou l’intelligence artificielle : des pseudo-consultations où le principal objectif pour le pouvoir est d’assurer « l’acceptabilité sociale » de ces technologies.

Cela fait plus de dix ans que je participe à La Quadrature du Net et je peux vous dire qu’on en a fait des débats, des rapports, des réponses à des consultations, des communiqués pour dénoncer ou proposer. On en a déposé beaucoup, des amendements et des recours pour tenter de promouvoir une informatique à échelle humaine, qui ne soit pas toute entière construite contre nos droits. Et même si je continue de penser que le travail que nous faisons est utile et nécessaire, nos quelques victoires ne changent rien au fait que l’on perd chaque jour du terrain ; que l’informatique dominante surveille, domine, automatise, déshumanise ; qu’elle est très coûteuse en ressources. Quant aux artisans de l’Internet décentralisé et émancipateur, ils tiennent bon, mais les politiques publiques les relèguent toujours plus loin aux marges de l’économie numérique.

La Quadrature est d’autant plus fondée à s’opposer aujourd’hui à la 5G que, depuis dix ans, une partie de notre action – souvent restée inaperçue il faut bien le dire – a porté sur les politiques du secteur télécom, notamment s’agissant du spectre radio-électrique. En mai 2011, nous revendiquions la libération de l’accès aux fréquences pour favoriser le développement de réseaux télécoms suivant la logique des biens communs – soit l’exact inverse des mises aux enchères prisées dans le secteur depuis les années 1990. L’année suivante, nous avions dénoncé la vente par l’État des fréquences dévolues à la 4G. Plus récemment, en lien avec le projet de recherche européen netCommons, La Quadrature s’est aussi battue aux côtés des opérateurs télécoms associatifs de la Fédération FDN et de nombreux autres réseaux communautaires à travers le monde pour porter une revendication simple : démocratiser les télécoms. Nous avons même obtenu quelques avancées, à la fois modestes et historiques. Inscrites dans le code européen des télécommunications adopté fin 2018, elles se heurtent aujourd’hui à l’indifférence totale des responsables publics.

Convenons au moins de ça : le déploiement de la 5G ne nous rapprochera pas d’un iota de nos objectifs. Les gains en puissance de calcul, en capacités de stockage, ou comme en l’espèce en vitesses de transmission et de latence, ont essentiellement pour effet de renforcer l’informatique de contrôle que l’on est censés combattre. La 5G présente des risques importants pour la neutralité du Net. Il est très clair qu’elle ne bénéficiera nullement aux hébergeurs alternatifs comme Framasoft et ses CHATONS, ni aux opérateurs de la Fédération FDN. Tout porte à croire qu’elle fera en revanche les choux gras des multinationales qui dominent déjà le secteur – de Google à Netflix en passant par Thales – et des alliances public-privé formées pour nous surveiller et nous administrer.
https://www.laquadrature.net/2018/02/20/consultation-5g/

Affirmer collectivement notre refus de l’informatique dominante, c’est aussi ça le sens de l’opposition à la 5G. Alors soit : notre opposition ne porte pas tant sur un protocole que sur la logique qui le produit et qu’il reproduit, à savoir l’informatisation de tout au travers de choix arbitrés technocratiquement, au mépris des droits et de la démocratie. La 5G n’est qu’un des symptômes d’un problème bien plus large. Mais en attendant que le monde change, en attendant qu’il produise des techniques en accord avec nos valeurs politiques, elle est un très bon moyen de contester l’innovation technologique en revendiquant le droit d’appuyer sur la touche « STOP ».
Tout ça pour vous dire que je n’ai aucun regret à être allé à cette journée.

https://www.laquadrature.net/2020/10/10/sopposer-a-la-5g-pour-dire-notre-refus-de-linformatique-dominante/

5G insensée !

Le déploiement international de la technologie sans fil de cinquième génération (5G) est en cours malgré l’opposition de plus en plus vive des scientifiques et des professionnels de la santé, qui tentent désespérément de nous avertir des dangers bien documentés de la 5G. Le gouvernement et les industries impliquées dans le déploiement de la 5G n’ont aucune préoccupation pour la sécurité publique car cette technologie promet d’être exceptionnellement rentable, tout en précipitant tout le monde dans cette technocratie émergente.

S’ajoute à la dissidence, Martin L. Pall, docteur et professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base à la Washington State University. Dans une étude et une présentation, il examine de plus près la technologie 5G et lance un avertissement majeur pour nous tous.

« Installer des dizaines de millions d’antennes 5G sans un seul test biologique de sécurité doit correspondre à l’idée la plus stupide que quelqu’un ait jamais eu dans l’histoire du monde. » Martin L. Pall, PhD

Le rapport propose 4 explications pour lesquelles la 5G est nettement plus dangereuse que les générations précédentes de technologie sans fil, signalant :

« La 5G devrait être particulièrement dangereuse pour chacune des quatre raisons suivantes:

  1. Le nombre extraordinairement élevé d’antennes prévues.
  2. La très grande quantité d’énergie qui sera utilisées pour assurer la pénétration.
  3. Les niveaux de pulsation extraordinairement élevés.
  4. Les apparentes interactions de haut niveau de la fréquence 5G sur des groupes chargés comprenant probablement les groupes chargés du capteur de tension. »

Il commence par parler des directives de sécurité actuelles pour les technologies 2g / 3g / 4g, en soulignant à juste titre que les directives approuvées par le gouvernement ignorent les effets indésirables qui se produisent à des doses ou expositions inférieures auxdites directives. En d’autres termes, comme le souligne Pall, ils sont aberrant en matière de sécurité.

Il discute ensuite de huit façons dont cette technologie nuit à la santé humaine, en s’appuyant sur une documentation scientifique exhaustive:

  1. Fertilité réduite
  2. Effets neurologiques / neuropsychiatriques
  3. Dommages à l’ADN cellulaire
  4. Apoptose – Mort cellulaire programmée
  5. Stress oxydant et dommages des radicaux libres
  6. Effets endocriniens (hormonaux)
  7. Excès de calcium intracellulaire
  8. Cancer

Dans sa conclusion, Pall n’a pas mâché ses mots pour décrire la 5G: « Le déploiement de la 5G est absolument insensé. »

M. Pall n’est qu’un des nombreux professionnels émettant le même avertissement, mais le déploiement progresse sans retard.

Claire Edwards, membre du personnel de l'ONU, interpelle le secrétaire général sur la 5G
(VOSTFR)
https://youtu.be/vdIacFchJ5A

LE GÂCHIS DANGEREUX DE LA 5G. Entretien avec Nicolas Bérard, auteur de "5G mon amour".

PLUS DE 50 APPELS
CONTRE LES POLLUTIONS ÉLECTROMAGNÉTIQUES

2000 : Résolution de Salzburg

2002 : Résolution de Catane

2002 : Appel de Fribourg de plus de 1000 médecins allemands

2004 : Appel médical de Bamberg

2005 : Appel de Helsinki

2005 : Appels de Hof (Autriche), Lichtenfels (Allemagne), Freienbach (Suisse), Haibach (Allemagne), Oberammergau  (Allemagne), Cobourg (Canada).

2006 : Résolution de Benevento (Italie)

2007 : Rapport BioInitiative qui évalue plus de 1500 études scientifiques

2007 : Appel de Bruxelles (Teslabel)

2007 : Mise en garde de l'Agence européenne de l'environnement alertant sur les risques liés à l'exposition aux rayonnements des technologies sans fil

2007 : Résolution de Londres

2008 : Résolution de Venise

2008 : Appel de 20 experts internationaux

2009 : Appel du Syndicat de la Médecine Générale

2009 : Appel de Paris (Artac)

2009 : Résolution de Porto Allegre

2010 : Appel international de Würzburg

2010 : Résolution de Copenhague

2011 : Résolution du comité national russe (RNCNIRP) sur la protection des enfants et des adolescents contre les rayonnements non ionisants

2011 : Le CIRC classe les champs électromagnétiques de radiofréquences comme « peut-être cancérogenes pour l’homme »

2011 : Résolution 1815 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe

2012 : Déclaration de l'Académie américaine de médecine environnementale concernant les compteurs communicants

2012 : Mise à jour du rapport BioInitiative

2012 : 50 spécialistes en bioélectromagnétisme demandent un moratoire sur le déploiement des compteurs “intelligents”

2012 : Appel médical international (2ème appel de Fribourg) demandant une diminution des normes et de la puissance des rayonnements émis par la téléphonie mobile

2012 : Mise en garde de l’Académie Américaine de Pédiatrie au sujet de l’impact des champs électromagnétiques sur les enfants et du WiFi dans les écoles

2015 : Appel scientifique international ‘EMF Scientist’, signé par 252 scientifiques (au 1/1/2020), demande une protection plus efficace des humains, de la faune et de la flore

2016 : Recommandations renforcées de l’Académie Américaine de Pédiatrie

2015 : Déclaration scientifique internationale de Bruxelles (réitération de l’Appel de Paris) sur l’électrohypersensibilité et la sensibilité aux produits chimiques multiples

2017 : Appel de Reykjavik sur les technologies sans fil dans les écoles

2017 : Appel InternationalLes scientifiques demandent une protection efficace contre les expositions à des champs électromagnétiques d’ondes non-ionisantes

2017 : Appel scientifique international “EU 5G Appeal”, signé par 268 scientifiques demandant à l’Union européenne un moratoire sur le déploiement de la 5G

2017 : Scientists and doctors warn of potential serious health effects of 5G

2017 : Déclaration de Nicosie demandant une révision des valeurs limites d’exposition et une meilleure formation du corps médical aux effets biologiques des rayonnements électromagnétiques

2018 : Appel de la Société internationale des médecins pour l’environnement (ISDE) demandant l’arrêt du développement de la 5G

2018 : Étude du National Toxicology Program sur les rayonnements radioélectriques tels que ceux utilisés dans les technologies de téléphonie cellulaire

2018 : Appel des médecins allemands à leur ministre des infrastructures digitales

2018 : EMF Call, Appel scientifique international à l’ONU, à l’OMS et aux gouvernements de tous les pays demandant des valeurs limites d’exposition réellement protectrices

2019 : 5G Space Appeal, Appel international à l’ONU, à l’OMS, à l’UE, au Conseil de l’Europe et aux gouvernements de tous les pays, demandant urgemment l’arrêt du déploiement de la 5G sur Terre et dans l’espace

2019 : Hippocrates Electrosmog Appeal Belgium

2019 : Lettre des initiateurs de l’appel ‘EMF scientist’ au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies

2019 : Appel à l’initiative de Priartem et Agir pour l’environnement

2020 : Lettre de médecins et de psychothérapeutes allemands à Angela Merkel

2020 : Déclaration internationale de l'association Stop 5G International demandant de mettre fin à la “course à la 5G” et de tracer une voie plus sage et plus sûre pour l'avenir

2020 : Appel au gouvernement du Canada demandant un arrêt du déploiement de la 5G et des connexions par fibre optique fiables et sécuritaires

2020 : Lettre ouverte de médecins et professionnels de la santé belge dans la foulée de l’appel Hippocrates Electrosmog Appeal Belgium

2020 : Appel de 100 étudiants biologistes et médecins belges demandant l’arrêt du déploiement de a 5G

MISE À JOUR SCIENTIFIQUE

33 Nouveaux papiers sur les champs électromagnétiques et la biologie ou la santé, 7 juillet 2020

Résumés de nouveaux documents scientifiques sur les rayonnements sans fil et les champs électromagnétiques (EMF). Plusieurs centaines de scientifiques du FEM partout dans le monde reçoivent ces mises à jour. La collection complète de ces papiers contient plus de 900 résumés.
Pour consulter les résumés des derniers documents ou pour télécharger le document de 681 pages (pdf), allez à :

http://bit.ly/saferemr200707

Recherche récente sur les rayonnements sans fil et les champs électromagnétiques

Effets de l'exposition prénatale au FEM

Utilisation du téléphone portable pendant la grossesse : quelle association avec la croissance fœtale ?

Conséquences du rayonnement électromagnétique pendant la grossesse précoce - Synthèse androgène et libération du myomètre des porcs in vitro

Les effets du rayonnement prénatal des téléphones mobiles sur la matière blanche à Cérébellum de Rat Offspring

Un environnement enrichi réduit les troubles cognitifs chez les rats âgés ayant subi une exposition prénatale au téléphone mobile

Étude écologique sur la pénétration des cuisiniers de chauffage à induction et des résultats de naissance au Japon

Autres nouvelles publications

Télécommunications santé et sécurité : US FCC affirme ses limites de sécurité actuelles pour les rayonnements RF et les sans fil 5 G

Énoncé d'information technique comparatif d'EIEE : questions de santé et de sécurité concernant l'exposition du grand public à l'énergie électromagnétique des réseaux de communications sans fil 5 G

Absorption du rayonnement 5 G dans les tissus cérébraux en fonction de la fréquence, de la puissance et du temps

Système nerveux central lymphome et rayonnement radiofréquence - rapport de cas et données d'incidence dans le registre suédois du cancer sur le lymphome non hodgkinien

Exposition de 1800 MHz radiofréquence avec SAR 1.6 W / kg a entraîné une réduction significative des cellules CD4+ T et la libération de cytokines in vitro

Une enquête théorique et expérimentale sur la mesure du niveau du champ électromagnétique rayonné par les stations de base 5 G

Corrélation entre les paramètres de stress oxydatif sanguin et les rayonnements de radiofréquence intérieure : une étude transversale en Jordanie

Évaluation technique de la tomosphygmographie cérébrale ultrasonore et de la nouvelle évaluation scientifique de son intérêt clinique pour le diagnostic de la sensibilité électrohypersensibilité et de la sensibilité chimique multiple

Champ électrique et distribution SAR dans la vicinité de l'orthodontie exposée au rayonnement cellulaire

Comparaison des changements de pression intraoculaire causés par l'exposition aux rayonnements électromagnétiques téléphoniques mobiles dans les yeux normaux et glaucomes

L'exposition continue aux champs électromagnétiques de 1.7 GHz LTE (4 G) augmente les espèces d'oxygène réactif intracellulaire afin de réduire la prolifération des cellules humaines et d'induire la sénescence

Étude d'exposition électromagnétique sur un humain situé à l'intérieur de la voiture utilisant la méthode des sources auxiliaires

Effet de l'exposition au champ électromagnétique sur le profil morphologique et histopathologique du cerveau de souris

Enquête sur l'impact du rayonnement électromagnétique mobile sur le cortex préfrontal médial du rat pendant la mémoire de travail

Efficacité neuroprotectrice de la lutéoline sur une altération cérébelleuse électromagnétique de 900 MHz chez le rat mâle adulte

La diminution du niveau de nesfatine plasmatique-1 chez les rats exposés aux radiations cellulaires est corrélée par la dysfonctionnement de la thyroïde, le stress oxydatif et l'apoptose

Identification automatique de la radiothérapie électromagnétique radiofréquence (RF-EMR) sur la morphologie cérébrale : une étude préliminaire

Une exposition répétée aux micro-ondes pulsés à haute puissance de nanoseconde augmente l'incidence du cancer chez le rat

Revisitant l'exposition des vagues de 35 et 94 GHZ à l'œil primate non humain

Évaluation de la sécurité de l'exposition électromagnétique dans le transport ferroviaire à grande vitesse avec des passagers complets

Spectre de puissance circadienne avec exposition prolongée à la lumière LED blanche polychromatique sous conditions de travail
Insights sur la biologie des champs magnétiques extrêmement basses sur la santé humaine

Effets biologiques et liés à la santé des champs magnétiques statiques faibles (≤ 1 mT) chez les humains et les vertébrés : un examen systématique

Variations inter-individuelles des champs électriques induites dans le cerveau par exposition à des champs magnétiques uniformes à 50 Hz

L'effet du champ électromagnétique sur la diminution et l'augmentation du taux de croissance et de prolifération des cellules fibroblastes dermiques

Changements électriques des propriétés biomécaniques des fibroblastes cutanés humains et de l'équivalent cutané humain

Effets du champ magnétique statique modéré sur les systèmes neuronaux est-il possible théoriquement une stimulation mécanique non invasive du cerveau ?

L'alignement magnétique améliore l'efficacité de la chasse des chiens

 

 

LA 5G NUISIBLE AUX ÊTRES VIVANTS

Une pétition internationale appelle à l'arrêt de son déploiement.
http://www.5gspaceappeal.org/

Un appel international, organisé sous forme de pétition signée par 172.395 personnes et organisations de 204 pays et territoires en date du 6 novembre 2019, est adressé jeudi aux gouvernements fédéral et régionaux belges, indique un communiqué du collectif stop5G.be.

Le déploiement sur terre et dans l'espace de la 5G, 5e génération des normes de la téléphonie mobile, est en cours ou se prépare dans de nombreux pays. Des dizaines de satellites de télécommunication 5G ont déjà été lancés, affirme le collectif qui pointe le "changement environnemental sans précédent à l'échelle planétaire" qui s'en suivra, selon lui.

POUR L'INTERDICTION MONDIALE DES SATELLITES 5G

L'industrie prévoit l'installation de millions d'antennes 5G, une tous les 50 à 150 mètres en milieu urbain, et la mise en orbite de plusieurs dizaines de milliers de satellites. Le collectif dit disposer de preuves scientifiques du fait que les champs électromagnétiques de radiofréquences utilisés sont "nuisibles aux êtres vivants".

Les signataires - parmi lesquels on trouve une soixantaine d'organisations ou d'institutions belges comme Inter-Environnement Bruxelles ou la Fondation Polaire Internationale - demandent aux différentes autorités belges l'arrêt du déploiement de la 5G sur son territoire.

Ils réclament aussi qu'elles interviennent à l'UE, au Conseil de l'Europe et à l'ONU "pour l'interdiction mondiale des satellites 5G et, à tout le moins, de leurs émissions au-dessus du continent européen et des eaux internationales limitrophes".

 

 

Canard enchaîné

 

IL EST URGENT D’ARRÊTER LE DÉPLOIEMENT DE LA 5G

Le déploiement sur terre et dans l'espace de la 5G, 5e génération des normes de la téléphonie mobile, est en cours ou se prépare dans de nombreux pays. Des dizaines de satellites de télécommunication 5G ont déjà été lancés par des sociétés étasuniennes.

Cette nouvelle réalité entraînera un changement environnemental sans précédent à l'échelle planétaire. Pour la mise en ouvre de l'internet des objets (IdO), l'industrie prévoit l'installation de millions d'antennes 5G, une tous les 50 à 150 mètres en milieu urbain[i], et la mise en orbite de plusieurs dizaines de milliers de satellites. Les prévisions font état de 20 milliards d'objets connectés (émetteurs) en 2020, 30 milliards en 2022 et bien plus par la suite[ii] : jusqu'à un million d'objets au kilomètre carré pourraient communiquer.

Malgré un déni généralisé, nous disposons de preuves scientifiques suffisantes indiquant que les champs électromagnétiques (CEM) de radiofréquences[iii] (RF) utilisées par les techniques de communication sans fil déjà déployées, sont nuisibles aux êtres vivants. Plus de 1 500 études scientifiques évaluées par des pairs[iv] rassemblent des données cliniques probantes tout comme des preuves expérimentales de dommages à l'ADN, aux cellules et aux organes d'une grande variété de végétaux et d'animaux. Des données épidémiologiques viennent étayer la thèse selon laquelle l'origine de beaucoup de maladies de la civilisation moderne, comme le cancer et la maladie d'Alzheimer, peut être expliquée, au moins en partie, par la pollution électromagnétique.

Si les plans de l'industrie des télécommunications pour la 5G se concrétisent, aucun être vivant ne pourra se soustraire à une exposition permanente à des radiations RF artificielles dont la toxicité est déjà avérée. Les conséquences probables de la prolifération des satellites 5G font craindre le pire : dégradation de la santé humaine et des écosystèmes à l'échelle planétaire, perturbation de l'ionosphère et de la magnétosphère entraînant un changement des propriétés électromagnétiques de la Terre, destruction de la couche d'ozone et augmentation de l'effet de serre suite à la combustion des carburants des fusées porteuses de satellites.

Les caractéristiques techniques de la 5G diffèrent fortement de celles des technologies existantes et font peser sur les êtres vivants des risques sanitaires potentiellement supérieurs à ceux induits par les générations antérieures (2G, 3G et 4G), sans parler de la puissance concentrée des faisceaux 5G qui pourrait donner lieu à des expositions locales et instantanées bien supérieures aux expositions actuelles. À ce jour, aucune évaluation des impacts sanitaires et environnementaux de la 5G n'a été réalisée. Son déploiement relève d'une expérimentation à grande échelle sur les êtres vivants. Par ailleurs, dans une situation climatique et sociale où l'urgence serait d'agir ensemble pour assurer l'avenir de l'humanité, une fuite en avant technologique avec des projets comme celui de la 5G est la pire des voies à prendre.

Nous demandons donc aux gouvernements fédéral et régionaux de Belgique l'arrêt du déploiement de la 5G sur son territoire. Étant donné les études scientifiques existantes et les dizaines d'appels émis par le corps médical et les spécialistes de la question[v], le principe de précaution doit primer. D'autre part, le code de Nuremberg interdit les expérimentations sur des humains non consentants.

Nous demandons également à nos gouvernements d'intervenir à l'UE, au Conseil de l'Europe et à l'ONU pour l'interdiction mondiale des satellites 5G et, à tout le moins, de leurs émissions au-dessus du continent européen et des eaux internationales limitrophes.

Des mesures immédiates doivent être prises pour protéger tous les êtres vivants, conformément aux impératifs éthiques et aux conventions internationales :

- Arrêter le déploiement de la 5G sur la Terre et dans l'espace afin de protéger les êtres humains, plus particulièrement les foetus, les enfants, les adolescents et les femmes enceintes, ainsi que les autres êtres vivants.

- Respecter la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) et la résolution 1815 du Conseil de l'Europe sur les CEM en informant les citoyens, notamment les enseignants et les médecins, à propos des risques sanitaires des rayonnements émis par les technologies sans fil, ainsi que la façon dont ils peuvent réduire leur exposition.

- Privilégier et mettre en ouvre des réseaux de télécommunications câblés à la place du sans-fil. Favoriser l'usage des solutions filaires partout où cela est techniquement possible, en particulier dans les habitations, les lieux de travail et les lieux où séjournent des enfants, des femmes enceintes et des personnes vulnérables (crèches, garderies, écoles, hôpitaux.).

- Constituer immédiatement - en dehors de toute participation de l'industrie - des groupes internationaux de scientifiques indépendants, exempts de conflits d'intérêts et spécialistes des CEM et de leur impact sanitaire et environnemental ; ils établiront de nouvelles normes internationales de sécurité applicables aux CEM artificiels qui prennent en compte les effets biologiques de l'exposition sur tous les êtres vivants et pas uniquement les effets thermiques sur les êtres humains.

- Constituer immédiatement - en dehors de toute participation de l'industrie - des groupes internationaux de scientifiques ayant une expertise dans le domaine des CEM, de la santé, de la biologie et de la physique atmosphérique. Ils élaboreront un cadre réglementaire exhaustif garantissant que l'espace extra-atmosphérique est sûr pour les êtres humains et non humains en tenant compte des CEM artificiels, des gaz et de la suie noire éjectés par les moteurs des fusées ainsi que des débris spatiaux résultant de cette activité. Ils prendront la mesure des impacts sur la couche d'ozone, le réchauffement climatique, l'atmosphère et la vie sur la Terre. La technologie spatiale tout autant que la technologie terrestre doit être viable pour les adultes, les enfants, les animaux et les végétaux.

http://stop5g.be/fr/htm/stop5G.be_Communique-Urgence-arret-5G_14nov2019.htm

[i] Une antenne tous les 150 mètres par réseau (opérateur) pour la 5G en ondes millimétriques.

[ii] www.ericsson.com/en/mobility-report/internet-of-things-forecast .

[iii] Les radiofréquences (RF) sont les ondes ou champs électromagnétiques (CEM) couvrant les fréquences de 20 kHz à 300 GHz utilisées dans les télécommunications sans fil. Les micro-ondes constituent le sous-ensemble des ondes RF qui va de 300 MHz à 300 GHz.

[iv] www.stop5g.be/studies.pdf ainsi que www.powerwatch.org.uk/science/studies.asp .

[v] Quelques-uns des appels :
    •    Un des premiers d'entre eux est l'appel de Freiburg de 2002 signé par plus de 1000 médecins demandant notamment la « réduction massive des valeurs limites, des puissances d'émission et des charges en ondes radio », un appel renouvelé en 2012 (www.freiburger-appell-2012.info).
    •    Au 15 octobre 2019, 252 spécialistes des CEM de 43 pays avaient signé un appel adressé à l'ONU, l'OMS et l'UE. Ces scientifiques, qui tous ont publié des travaux de recherche évalués par des pairs sur les effets biologiques et sanitaires des CEM non ionisants et constituent la majorité des experts du domaine, réclament des limites d'exposition plus strictes et demandent que les impacts biologiques potentiels des technologies de télécommunication 4G et 5G sur les plantes, les animaux et les humains soient réexaminés (www.emfscientist.org).
    •    Dans un appel adressé à l'UE le 13 septembre 2017, des scientifiques et médecins recommandent un moratoire sur le déploiement de la 5G jusqu'à ce que les risques pour la santé humaine et l'environnement aient été pleinement étudiés par des scientifiques indépendants de l'industrie. Au 17 septembre 2019, il y avait 253 signataires (www.5gappeal.eu).
    •    L'appel des professionnels de la santé belges (2019) : www.hippocrates-electrosmog-appeal.be.

 

NON À L’IRRADIATION FORCÉE

Manifestation Stop 5G avec plus de 3000 participant-e-s sur la Place fédérale à Berne (Tract 21/09/19).

Les progrès technologiques, oui, mais pas aux dépens de la santé et de l’environnement.  Non à l’arbitraire technologique. Stop 5G.

• Les sondages montrent que la majorité des Suissesses et des Suisses sont contre la technologie 5G pour des raisons sanitaires, environnementales, sécuritaires et démocratiques. 

• De nombreuses études et expériences internationales démontrent les atteintes biologiques causées par les rayonnements électromagnétiques. 

• Des scientifiques et des médecins du monde entier s'élèvent contre l’introduction de la téléphonie mobile 5G. Ils sont clairs : la 5G fait peser des risques sans comparaison avec ceux des technologies précédentes. 

Non à une irradiation permanente ! Oui au libre choix d’exposition !

En février 2018, le Conseil des Etats a refusé une hausse des valeurs limites. Avec l’introduction de la 5G, nous pouvons toutefois nous attendre à une hausse massive et irrévocable des rayonnements sur l'ensemble du territoire et dans nos domiciles. Notre santé et l'environnement seront sacrifiés sur l’autel de la croissance économique. Nous ne pouvons pas l’accepter ! Nous avons besoin de solutions durables qui réduisent l'exposition aux rayonnements et les risques pour la population et l'environnement.

Contrairement à ce que pensent certains, tout est encore possible ! En maintenant l'interdiction d'augmenter les valeurs limites, le développement de la 5G ne pourra pas continuer comme prévu.

STOP 5G, maintenant !

 

REFUS DE L'IRRADIATION FORCÉE

La population exige un moratoire sur la 5G et refuse de continuer à être irradiée de force

Des risques incertains : l’association organisatrice frequencia et les partenaires de la manifestation revendiquent un moratoire national sur la technologie 5G
Les sondages sont clairs : près de 60 % de la population sont contre une augmentation des valeurs limites en faveur de la 5G.
L’introduction de la 5G bloquée : des oppositions pour presque toutes les mises à l’enquête de nouvelles stations de téléphonie mobile.
La 5G va faire exploser les besoins en électricité : selon les pronostics, une augmentation de 20 à 50 % des besoins en électricité est attendue en raison de la mise en réseau des objets connectés (Internet des objets).
Revendication pour un abaissement des valeurs limites : une alliance nationale veut imposer une volonté politique contre la construction à tout-va de nouvelles antennes.
Une nouvelle conception de la téléphonie mobile : la politique commence à s’ouvrir à la discussion en faveur d’espaces de vie à faible irradiation.

Quatre mois après la première manifestation STOP 5G en mai dernier, plus de 3000 personnes se sont réunies sur la Place fédérale à Berne ce samedi 21 septembre 2019 avec l’appel « Contre l’irradiation forcée, pour la liberté de choix ». De nombreux politiciens, experts et expertes tels que Thomas Hardegger (conseiller national), Olivier Pahud (candidat au Conseil national), Markus Durrer (expert indépendant pour les rayonnements non ionisants), Hans-Ulrich Jakob (ingénieur électricien, Gigaherz) et Cornelia Semadeni (Médecins en faveur de l’environnement) ont exprimé à quel point les technologies mobiles ont un impact sur les humains et l’environnement. Tamlin Schibler Ulmann, organisatrice et co-présidente de frequencia, est satisfaite de la manifestation : « Le fait qu’autant de personnes se soient réunies aujourd’hui à Berne est un signe clair contre l’introduction incontrôlée de la 5G : les citoyens et citoyennes ont en assez des décisions prises contre leur gré et aux dépens de leur santé. »

Tandis que les opérateurs de téléphonie mobile mettent tout en œuvre pour assurer une couverture réseau en 5G aussi rapidement que possible, il manque toujours les preuves de l’innocuité sanitaire et environnementale de cette technologie. Sans connaître les effets et les risques de la 5G sur l’humain et l’environnement, la Confédération a vendu les concessions pour l’utilisation des nouvelles fréquences aux opérateurs pour un montant de 380 millions de francs. L’organisation nationale frequencia exige un moratoire national sur la technologie 5G et une réduction conséquente des valeurs limites, car, déjà actuellement, les effets sur la santé des rayonnements nécessitent une action immédiate. A travers tout le pays, des oppositions ont quasi systématiquement été déposées contre les projets de construction d’antennes 5G.

Cela fait plus de deux décennies que des voix s’élèvent contre les installations de téléphonie mobile. La population en souffre clairement, les quelque 800 000 personnes intolérantes aux ondes en Suisse sont là pour en témoigner. Avec l’introduction planifiée de la 5G, il est prévu d’ériger 15 000 antennes supplémentaires. Elles doivent permettre de connecter entre eux jusqu’à un million d’appareils par kilomètre carré. Même si les appareils de nouvelle génération peuvent être plus économes en énergie, leur nombre va faire augmenter la consommation en électricité de 20 à 50 % d’ici 2030, selon les derniers pronostics.

Afin de remplir leurs objectifs relatifs au déploiement de la 5G, les opérateurs de téléphonie mobile revendiquent une augmentation des valeurs limites pour les faire passer de 6 V/m à 20 V/m, ce qui engendrerait une augmentation énorme de la pollution électromagnétique. Des experts indépendants estiment déjà que les valeurs actuelles sont irresponsables et exigent aujourd’hui, avec l’introduction de la 5G, qu’enfin des zones à faible irradiation soient introduites et que les valeurs limites soient réduites. Les Médecins en faveur de l’environnement (MfE) exigent depuis bientôt deux décennies une réduction à un dixième des valeurs actuelles. La résolution n° 1815 du Conseil de l’Europe préconise quant à elle une valeur limite 30 fois inférieure à la valeur suisse actuelle.

Certains politiciens s’étant dans un premier temps prononcé en faveur de la technologie 5G se montrent impressionnés de la contestation populaire. Ils sont prêts à discuter de l’introduction d’espaces de vie à faible irradiation. L’organisation frequencia se réjouit de cette évolution. « En séparant la couverture réseau intérieure et extérieure, il serait possible de réduire drastiquement l’exposition aux ondes. Il est impératif qu’il soit inscrit dans la loi que les espaces de vie doivent être protégés des rayonnements extérieurs des antennes de téléphonie mobile ainsi que des ondes générées dans les appartements, notamment par les routeurs wi-fi des voisins. », affirme Peter Schlegel, expert en télécommunication mobile et membre du comité de frequencia.

https://www.frequencia.ch/project-details/kundgebung-nr-2-in-bern/?lang=fr

 

LA 5G BAFOUE LES DROITS DE L'HOMME

Manifestation à Berne, l'inquiétude grandit face aux antennes 5G

Ils étaient plusieurs milliers sur la Place fédérale ce samedi à dénoncer une «irradiation forcée».
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Berne sur la Place fédérale contre la 5G. Ils estiment cette technologie dangereuse pour la santé, estimant que la population est soumise à une «irradiation forcée».

Plusieurs intervenants se sont relayés à la tribune pour dénoncer les risques sanitaires, environnementaux, démocratiques et sécuritaires liés à la 5G, a indiqué Frequencia dans un communiqué. Ils demandent par exemple un moratoire, la création de zones blanches, exemptes de toute onde et le remplacement de la 5G par la fibre optique «inoffensive».
Les autorités et le secteur des télécommunications ont essuyé de vives critiques. Ils sont accusés de «placer les intérêts économiques avant tout» et «de mentir à la population».

«La 5G bafoue les droits de l'homme», a-t-on pu lire sur l'une des nombreuses banderoles.
Le co-président de Frequencia, Tamlin Schibler Ulmann, s'est déclaré satisfait du rassemblement dans un communiqué: «Le fait que tant de personnes se soient réunies aujourd'hui constitue un signal fort contre l'introduction incontrôlée de la 5G».

Dans le canton de Berne, les opposants à la 5G ont lancé leur propre liste pour les élections fédérales, apparentée à celle de l'Union démocratique fédérale (UDF).
Frequencia est née après une première manifestation qui s'est tenue en mai dernier, rassemblant 2000 personnes à Berne contre la 5G.

https://www.24heures.ch/suisse/5g-bafoue-droits-homme/story/29002160

 

5G, TOUS COBAYES ?

Vox Pop a enquêté en Suisse, premier pays d’Europe à avoir développé la 5G sur son territoire. Mais aussi en Italie, où la puissance des fréquences inquiète les citoyens.

https://www.arte.tv/fr/videos/092303-000-A/5g-tous-cobayes-vox-pop/

 

 

LA SUISSE ARRÊTE
LE DÉPLOIEMENT DE LA 5G
POUR DES RAISONS DE SANTÉ

L’agence de l’environnement du pays met un terme à l’utilisation de toutes les nouvelles tours.

La Suisse a été parmi les premiers pays à commencer à déployer la 5G, mais les craintes pour la santé liées au rayonnement des antennes qui transportent la technologie mobile de nouvelle génération ont déclenché une révolte nationale.

La Suisse, l'un des leaders mondiaux dans le déploiement de la technologie mobile 5G, a imposé un moratoire illimité sur l'utilisation de son nouveau réseau pour des raisons de santé.

Cette décision intervient alors que des pays ailleurs en Europe se précipitent pour mettre à niveau leurs réseaux vers les normes 5G au milieu d'une campagne diplomatique furieuse d'arrière-garde des États-Unis pour les empêcher d'utiliser la technologie chinoise fournie par Huawei. Washington affirme que l'entreprise, qui est fondamentale pour la plupart des plans de mise à niveau des réseaux européens, présente un grave risque pour la sécurité.

La Suisse est relativement avancée en Europe dans l'adoption de la 5G. Le riche pays alpin a construit plus de 2000 antennes pour mettre à niveau son réseau au cours de la dernière année seulement, et ses fournisseurs de télécommunications ont promis une couverture 5G imminente à leurs clients pendant la majeure partie de l'année écoulée.
Cependant, une lettre envoyée fin janvier par l'agence suisse pour l'environnement Bafu aux gouvernements cantonaux du pays a désormais mis en vigueur une cessation de l'utilisation de toutes les nouvelles tours 5G, ont déclaré au Financial Times des responsables qui ont vu la lettre.

L'agence est chargée de fournir aux cantons des critères de sécurité permettant d'évaluer les émissions de rayonnement des opérateurs de télécommunications. Dans le cadre de la structure hautement fédérée de la Suisse, la conformité des infrastructures de télécommunications est contrôlée et agréée par les autorités cantonales, mais Berne est responsable de la définition du cadre.

L'agence Bafu a déclaré qu'elle ne pouvait pas encore fournir de critères universels sans tester davantage l'impact du rayonnement 5G.
L'agence a déclaré qu'elle «n'était au courant d'aucune norme mondiale» qui pourrait être utilisée pour comparer les recommandations. «Par conséquent, Bafu examinera en profondeur l'exposition à l'aide d'antennes adaptatives [5G], si possible dans des conditions opérationnelles réelles. Ce travail prendra du temps », a-t-elle déclaré.
Sans ces critères, les cantons n'ont d'autre choix que d'évaluer l'octroi de licences aux infrastructures 5G conformément aux directives existantes sur l'exposition aux rayonnements, qui excluent pratiquement l'utilisation de la 5G, sauf dans une infime minorité de cas.

Plusieurs cantons ont déjà imposé leurs propres moratoires volontaires en raison de l'incertitude sur les risques sanitaires.
La loi suisse sur les effets des rayonnements émis par les pylônes de télécommunications est globalement conforme à celle de ses homologues européens, mais précise l'application de mesures de précaution plus strictes dans certains cas. La nouvelle technologie de communication 5G signifie que les individus sont exposés à des faisceaux de rayonnement non ionisant plus concentrés, mais pendant des périodes plus courtes. Bafu doit déterminer les normes juridiques à appliquer à cela.

Swisscom, le plus grand opérateur de téléphonie mobile du pays, a déclaré comprendre « les craintes souvent exprimées à propos des nouvelles technologies ».
« Il n'y a aucune preuve que le rayonnement d'antenne dans les valeurs limites affecte négativement la santé humaine », a ajouté l'entreprise, soulignant que la 5G fonctionne sur des fréquences similaires à la norme 4G actuelle, qui a fait l'objet de « plusieurs milliers d'études ».

L'entreprise a déclaré que les limites réglementaires de la Suisse étaient « 10 fois plus strictes que celles recommandées par l’Organisation mondiale de la santé dans les endroits où les gens restent plus longtemps ».
La Suisse possède déjà un lobby anti-5G notable, avec des protestations récentes contre son déploiement à Berne, Zurich et Genève.

L'Association médicale suisse a recommandé la prudence sur la 5G, faisant valoir que les principes juridiques les plus stricts devraient être appliqués en raison de questions sans réponse sur le potentiel de la technologie à endommager le système nerveux, voire à provoquer des cancers.

Cinq «initiatives populaires» - des propositions de référendums juridiquement contraignants sur l'utilisation de la 5G - sont déjà en cours en Suisse. Deux ont déjà été officialisées et sont en train de collecter les 100 000 signatures nécessaires pour déclencher des votes nationaux qui, en cas de succès, modifieront la constitution suisse.

On rendra les entreprises de télécommunications légalement responsables des réclamations pour dommages corporels causés par le rayonnement des pylônes, sauf si elles peuvent prouver le contraire. L'autre propose des limites strictes et rigoureuses sur les émissions de rayonnement des pylônes et donnera aux résidents locaux un droit de veto sur toute nouvelle construction dans leur région.

Sam Jones, Financial Times, 12 février 2020
Traduit et tiré de https://www.ft.com/content/848c5b44-4d7a-11ea-95a0-43d18ec715f5

Toutefois, selon cet article...
La Confédération reporte indéfiniment ses directives techniques sur la 5G

https://www.rts.ch/info/suisse/11087263-la-confederation-reporte-indefiniment-ses-directives-techniques-sur-la-5g.html

«Les délais et les moratoires ne freinent pas pour autant l'expansion des antennes 5G sur le territoire, en témoigne l'installation de 2000 unités en l'espace de six mois. "Le déploiement se poursuit dans un contexte juridique qui n'est pas clair»
Si les télécoms suisses continuent à investir dans leurs réseaux 5G, est-ce parce qu'elles ont eu l'assurance que le moratoire sera levé ?

 

RISQUES POUR LA SANTÉ
PHYSIQUE ET MENTALE,
LA 5G VA-T-ELLE TOUT AGGRAVER ?


À LA LOUPE

Le déploiement imminent de la 5G en France inquiète. Des ONG craignent des conséquences néfastes sur la santé et réclament aujourd'hui un moratoire. Face à cette nouvelle technologie, doit-on se méfier ?

Un groupe d'ONG alerte sur le développement des réseaux de téléphonie mobile 5G et ses possibles dangers pour les populations. "Les technologies de la communication sans fil et du numérique ont déjà des impacts qui n'ont rien de virtuel", estiment ces associations, qui mettent en avant des "risques pour la santé physique et mentale". Selon elles, la 5G conduira "inéluctablement à aggraver cet état de fait".

LA 5G, QU'A-T-ELLE DE PARTICULIER ?

D'un point de vue technique, l'arrive de la 5G correspond à une nouvelle génération de standards dans le secteur de la téléphonie mobile. "Elle permet de faire plus et mieux que la 4G", résume en quelques mots Gilles Brégant, le directeur général de l'Agence nationale des fréquences (ANFR). "On dit souvent que c'est la fibre sans fil", poursuit-il, "avec un débit multiplié par 10 environ." Il compare la 5G a une "grosse boîte à outils", dont les propriétés, la vitesse, la puissance, devraient permettre de connecter un grand nombre de terminaux et de développer l'Internet des objets. Voitures autonomes, villes connectées… Les applications sont nombreuses.

Allons-nous assister à une multiplication des ondes électromagnétiques dans notre environnement ? Oui… et non. "De nouvelles bandes de fréquences vont être ouvertes", souligne Gillet Brégant, "et nous allons assister à deux effets contraires. Avec plus de bandes dédiées à la téléphonie mobile, l'exposition va augmenter, mais une partie des futures antennes va en parallèle contribuer à les réduire". En effet, si une partie des bandes utilisées pour la 5G est très proche de celles aujourd'hui occupées par la 4G, des bandes dites "millimétriques" vont également être déployées. Leurs ondes sont plus courtes, leur portée diminue, et leur nombre devrait donc se multiplier pour atteindre une couverture conséquente.

Le directeur de l'ANFR indique que ces nouvelles générations d'antennes-relais présentent d'autres caractéristiques. Outre leur petite taille, qui leur permettra notamment de s'insérer dans du mobilier urbain, "elles vont fonctionner de façon intermittente". Pour schématiser, vous ne serez pas soumis en permanence au rayonnement de leurs ondes, mais seulement lorsque votre téléphone cherchera a les solliciter. Les terminaux mobiles recevront durant quelques secondes des paquets de données, avant que le signal ne se coupe, et ainsi de suite. "Si vous vous trouvez au beau milieu de la campagne et que vous n'utilisez pas de téléphone 5G, ces ondes ne vous atteindront pas", note Gilles Brégant.

Le dernier aspect intéressant concerne la multiplication des bandes de téléphonie. Si, dans un premier temps, leur nombre va augmenter, les opérateurs vont par la suite transformer une partie des bandes existantes pour les convertir, en quelque sorte, en 5G. La 2G sera la première concernée, elle qui n'est plus aujourd'hui utilisée que par une petite minorité de mobinautes.

NOTRE SANTÉ EN DANGER ?

Depuis des années, les ondes électromagnétiques sont suspectées de causer des troubles, tant physiques que psychologiques. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) suit de près ces questions et surveille avec attention les productions scientifiques sur le sujet. Elle met notamment en avant "les conclusions de l’évaluation des risques publiées en 2013", qui "ne mettent pas en évidence d’effets sanitaires avérés. Certaines publications évoquent néanmoins une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables."
L'Anses formule une série de recommandations : elle incite par exemple à "réduire l’exposition des enfants en incitant à un usage modéré du téléphone mobile". Sollicitée par LCI, l'Agence précise qu'elle ne se prononce pas sur l'arrivée prochaine de la 5G. Des travaux sur le sujet sont en effet en cours, qui donneront lieu à des publications dans mois à venir. De nombreuses associations réclament en tout cas que cesse le déploiement de la 5G, arguant, comme le note le site Reporterre, qu'aucune "étude épidémiologique" n'ait été faite. https://reporterre.net/Avec-la-5G-nous-sommes-tous-des-rats-de-laboratoire

À l'heure actuelle, seuls quelques pays à travers le monde ont déployé ces nouveaux réseaux, à commencer par la Corée du Sud. Cela ne permet pas de bénéficier d'un recul suffisant pour tirer des conclusions sur les conséquences d'une implantation à grande échelle. Les débats autour de la 5G cristallisent des peurs bien au-delà de nos frontières, en témoigne l'appel international lancé en octobre dernier (https://www.5gspaceappeal.org/the-appeal), réunissant des scientifiques, médecins, citoyens. Des associations et ONG se sont associées à cet appel, parmi lesquelles les "Robins des toits", qui militent en France pour réclamer "la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil". Risques de cancer, dommages génétiques, maladies cardiovasculaires, déficits d'apprentissage ou de mémoire, cet appel liste les travaux sur les ondes électromagnétiques et leur impact pour tenter de se faire entendre.

Face à ces oppositions, il est peu probable que les autorités freinent le déploiement des réseaux. Gilles Brégant, le directeur général de l'ANFR, rappelle que la mise aux enchères des fréquences 5G va débuter cet automne, une véritable manne financière pour l'État. Pour les fréquences 4G, les opérateurs avaient déboursé en 2011 et 2015 un total de plus de 6 milliards d'euros. Objectif prioritaire du gouvernement, le très haut débit était plébiscité dans une feuille de route publiée avec la coopération de l'Arcep en juillet 2018. Alors secrétaire d'État en charge du Numérique, Mounir Mahjoubi souhaitait que la France soit "au rendez-vous de la 5G", une technologie qui constituait à ses yeux "un enjeu stratégique pour que l’industrie française demeure une industrie d’innovation à l’échelle mondiale".

Thomas Deszpot, 3 oct. 2019

https://www.lci.fr/sante/risques-pour-la-sante-physique-et-mentale-la-5g-va-t-elle-tout-aggraver-2134016.html

https://www.robindestoits.org/Risques-pour-la-sante-physique-et-mentale-la-5G-va-t-elle-tout-aggraver-lci-fr-03-10-2019_a2791.html

Antenne 5G sur mobilier urbain

 

LA 5G EST UNE GUERRE CONTRE L’HUMANITÉ

 

 

Les risques considérables de la 5G pour l'Humanité exposés au sein de l'ONU grâce à une membre du personnel de l'ONU de longue date et lanceuse d'alerte, Claire Edwards.

Le déploiement international de la technologie sans fil de cinquième génération (5G) est en cours malgré l’opposition de plus en plus vive des scientifiques et des professionnels de la santé, qui tentent désespérément de nous avertir des dangers bien documentés de la 5G. Le gouvernement et les industries impliquées dans le déploiement de la 5G n’ont aucune préoccupation pour la sécurité publique car cette technologie promet d’être exceptionnellement rentable, tout en précipitant tout le monde dans cette technocratie émergente.

S’ajoute à la dissidence, Martin L. Pall, docteur et professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base à la Washington State University. Dans une étude et une présentation, il examine de plus près la technologie 5G et lance un avertissement majeur pour nous tous.
« Installer des dizaines de millions d’antennes 5G sans un seul test biologique de sécurité doit correspondre à l’idée la plus stupide que quelqu’un ait jamais eu dans l’histoire du monde. » – Martin L. Pall, PhD

Le rapport propose 4 explications pour lesquelles la 5G est nettement plus dangereuse que les générations précédentes de technologie sans fil, signalant :
« La 5G devrait être particulièrement dangereuse pour chacune des quatre raisons suivantes:
1.    Le nombre extraordinairement élevé d’antennes prévues.
2.    La très grande quantité d’énergie qui sera utilisées pour assurer la pénétration.
3.    Les niveaux de pulsation extraordinairement élevés.
4.    Les apparentes interactions de haut niveau de la fréquence 5G sur des groupes chargés comprenant probablement les groupes chargés du capteur de tension. »
Il commence par parler des directives de sécurité actuelles pour les technologies 2g / 3g / 4g, en soulignant à juste titre que les directives approuvées par le gouvernement ignorent les effets indésirables qui se produisent à des doses ou expositions inférieures auxdites directives. En d’autres termes, comme le souligne Pall, ils sont aberrant en matière de sécurité.

Il discute ensuite de huit façons dont cette technologie nuit à la santé humaine, en s’appuyant sur une documentation scientifique exhaustive:
1.    Fertilité réduite
2.    Effets neurologiques / neuropsychiatriques
3.    Dommages à l’ADN cellulaire
4.    Apoptose – Mort cellulaire programmée
5.    Stress oxydant et dommages des radicaux libres
6.    Effets endocriniens (hormonaux)
7.    Excès de calcium intracellulaire
8.    Cancer
Dans sa conclusion, Pall n’a pas mâché ses mots pour décrire la 5G: « Le déploiement de la 5G est absolument insensé. » La présentation qui suit est particulièrement utile pour quiconque souhaite mieux comprendre de quoi il s’agit et comment le combattre.
M. Pall n’est qu’un des nombreux professionnels émettant le même avertissement, mais le déploiement progresse sans retard. Martin Blank, du Département de physiologie et de biophysique cellulaire de l’Université de Columbia, résume ici son évaluation.
 
Appel : La drôle de guerre de la 5G contre l'humanité
https://www.alerte.ch/fr/activités/agir/219-la-drôle-de-guerre-de-la-5g-contre-l’humanité.html
 
La divulgation sur la 5G – et les risques considérables qu'elle fait courir à l'Humanité – exposée au grand jour au sein des Nations Unies. C’est grâce à Claire Edwards, membre de longue date du personnel de l’ONU et lanceuse d'alerte, qui m’a récemment contacté pour me parler de ce sujet qui concerne toute l'Humanité et notre avenir commun. Regardez l'interview ci-dessus, ou sur YouTube ici ou sur Facebook ici. (Josh del Sol Beaulieu)
Les huit premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, sans combats, sont connus sous le nom de Drôle de Guerre. L'utilisation d'ondes millimétriques comme technologie de communication sans fil de cinquième génération ou 5G est une drôle de guerre d'un autre genre.

Cette drôle de guerre est également silencieuse, mais cette fois-ci, les tirs ont la forme de faisceaux de radiations électromagnétiques semblables à des rayons laser, provenant de milliers d'antennes minuscules[1], et presque personne dans la ligne de tir ne sait qu’on est en train d’impacter sa santé de manière silencieuse, grave et irrémédiable.

Tout d'abord, la 5G rendra probablement les gens électro-hypersensibles (EHS)[2]. Peut-être était-ce le fait d'être assise devant deux grands écrans d'ordinateur pendant un partie importante des 18 années où j'ai travaillé à l'ONU qui m'a rendue EHS. Lorsque le bureau des Nations Unies à Vienne a installé de puissants points d'accès Wifi et téléphone portable - conçus pour desservir de grands espaces publics - dans des couloirs étroits à parois métalliques dans tout le Centre international de Vienne en décembre 2015, j'ai été malade sans arrêt pendant sept mois.

J'ai fait de mon mieux pendant deux ans et demi pour alerter le syndicat du personnel de l'ONU, l'administration et les services médicaux sur les dangers des champs électromagnétiques (CEM) de ces points d'accès pour la santé du personnel de l'ONU, mais on n'en a pas tenu compte. C’est pourquoi, en mai 2018, j’ai porté la question devant le secrétaire général de l’ONU, António Guterres. Physicien et ingénieur électricien, il a donné des conférences sur les signaux de télécommunication au début de sa carrière, mais a affirmé ne rien savoir à ce sujet. Il s'est engagé à demander à l'Organisation mondiale de la santé de se pencher sur la question, mais sept mois plus tard, ces points d'accès publics restent en place. Je n'ai reçu aucune réponse à mes nombreux courriels de suivi.

Donc, j'ai été heureuse de pouvoir participer à l’effort de publication d’un Appel international pour arrêter la 5G sur Terre et dans l’Espace, car il était clair pour moi que, malgré 43 appels scientifiques antérieurs, très peu de gens comprenaient les dangers des CEM. Mon expérience de rédactrice en chef pouvait contribuer à faire en sorte que le lancement d'un nouvel appel sur la 5G, incluant la question du rayonnement 5G depuis l'espace, soit clair, complet, explicatif et accessible aux non-scientifiques. L’appel international à l’arrêt de la 5G sur la Terre et dans l’espace référencé à cent pour cent, citant plus d’une centaine d’articles scientifiques parmi des dizaines de milliers parmi des dizaines de milliers sur les effets biologiques des CEM publiés au cours des 80 dernières années [3].

Après avoir passé des années à éditer des documents de l'ONU traitant de l'espace, je sais que l'espace est extrêmement disputé sur le plan géopolitique et que tout événement fâcheux impliquant un satellite militaire risque de déclencher une réaction catastrophique [4]. Le droit de l’espace est tellement inadéquat (un exemple parmi d’autres est la complexité du droit de la responsabilité dans l’espace [5], [6]) que l’on pourrait vraiment appeler l'orbite terrestre le nouveau Far-West. La Chine a semé la consternation dans la communauté internationale en 2007 lorsqu'elle a fait la démonstration des capacités d'une arme anti-satellitaire en détruisant son propre satellite. Les débris dans l'espace constituent la principale préoccupation des pays qui voyagent dans l’espace. Le syndrome de Kessler est un scénario envisagé postulant que les orbites terrestres pourraient devenir inutilisables pendant un millier d'année à cause des nombreux débris spatiaux qui s'y trouvent [7]. Dans de telles circonstances, le lancement de plus de 20 000 satellites commerciaux 5G vous semble-t-il rationnel ?

J'habite à Vienne, en Autriche, où le déploiement de la 5G est arrivé soudainement. Au cours des cinq dernières semaines, la pré-5G a été officiellement annoncée à l'aéroport de Vienne et la 5G à la Rathausplatz, la place principale de Vienne, qui attire des dizaines de milliers de visiteurs pour son marché de Noël chaque mois de décembre et pour sa patinoire chaque mois de janvier, des événements spéciaux pour le plus grand plaisir des enfants. Avec les oiseaux et les insectes, les enfants sont les plus vulnérables aux ravages de la 5G en raison de leur petite taille [8].

Des amis et connaissances, et leurs enfants à Vienne présentent déjà les symptômes classiques de l'intoxication par les CEM[9] / saignements de nez, maux de tête, douleurs oculaires, douleurs thoraciques, nausées, fatigue, vomissements, acouphènes, vertiges, symptômes pseudo-grippaux et douleurs cardiaques. Ils signalent également l'impression d'avoir une bande serrée autour de la tête; pression sur le dessus de la tête ; douleurs courtes et lancinantes autour du corps ; et bourdonnement des organes internes. D'autres effets biologiques tels que les tumeurs et la démence mettent généralement plus de temps à se manifester, mais dans le cas de la 5G, qui n'a jamais été testée en matière de santé et de sécurité, qui sait [10] ?
Une infrastructure très dense pour la 5G est apparue très rapidement en Autriche. En l'espace de trois semaines, une de mes amis, jusque là de santé robuste, en est arrivée à fuir ce pays où elle habite depuis 30 ans. Chaque individu réagit différemment aux CEM. Pour elle, c'était une torture extrême alors elle et moi avons passé ses deux dernières nuits en Autriche à dormir dans les bois. Fait intéressant, alors qu'elle traversait le sud de l'Allemagne en voiture, elle a été soumise à des tortures encore plus sévères qu'en Autriche. Dans le nord de l'Allemagne, elle ne présentait aucun symptôme et se sentait complètement normale, ce qui suggère qu'il n'y a pas encore eu de déploiement de la 5G dans cette région.

Ce qui fait l’affaire de l’industrie des télécommunications, c’est qu'il n'y a pas de limite légale à l'exposition aux CEM. Pour le secteur des télécommunications, il n’existe que des directives juridiquement non-contraignantes, telles que celles élaborées par celle qui porte le titre ronflant de Commission internationale de la protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), qui s’avère être comme le magicien d’Oz. Il s'agit juste d'une toute petite ONG allemande qui désigne ses propres membres, dont aucun n'est médecin ni expert en environnement [11].

Comme le magicien d'Oz, l'ICNIRP semble avoir des pouvoirs magiques. Sa prestidigitation a le pouvoir de faire disparaître sans laisser de trace les effets non thermiques de l'exposition aux CEM, car la prise en compte des dizaines de milliers d'études montrant les effets biologiques des CEMde invaliderait ses soi-disant directives de sécurité [12]. Comme par magie, elle a convaincu l'Union internationale des télécommunications, qui est une branche des Nations Unies, de reconnaître ces directives [13]. Et un seul petit courriel envoyé à l'ICNIRP en octobre 2018 pour lui faire part des commentaires du professeur Martin Pall sur le nouveau projet de directives de l'ICNIRP a suscité immédiatement une explosion d’intérêt à propos de la présence en ligne de l’expéditeur (jusque là ignorée par tous) de la part d’entreprises et de particuliers du monde entier, des services d’immigration d’un pays, du bureau du Chancelier d’Autriche , d’un cabinet d’avocats à Vienne et même d’Interpol [14] [15] !

J'espère que les gens liront et partageront notre appel pour stopper la 5G dans l'espace pour qu’ils se réveillent eux-mêmes et en réveillent d’autres rapidement, et qu'ils utiliseront cet appel pour agir afin d'arrêter la 5G. Même huit petits mois de cette drôle de guerre “5G” pourraient être catastrophiques pour toute la vie sur Terre. Elon Musk est prêt à lancer les premiers 4 425 satellites 5G en juin 2019 et à « recouvrir » la Terre avec la 5G, en violation d'innombrables traités internationaux. Cela pourrait déclencher la dernière grande extinction, à cause de l’expérience biologique la plus importante et la manifestation la plus odieuse d’orgueil démesuré et de cupidité dans l’Histoire de l’Humanité, la 5G au coût de nombreux trillions de dollars US.10

La première réaction des gens à l’idée que la 5G pourrait constituer une menace existentielle pour toute vie sur Terre est généralement l’incrédulité et/ou la dissonance cognitive. Une fois qu'ils ont examiné les faits, cependant, leur seconde réaction est souvent la terreur. Nous devons transcender celle-ci pour voir dans la 5G une opportunité de nous assumer, de prendre des responsabilités et d'agir. Nous avons peut-être déjà perdu 80% de nos insectes à cause des CEM au cours des 20 dernières années [16]. Nos arbres risquent d'être coupés par millions afin de garantir une signalisation 5G continue pour les voitures, les autobus et les trains autonomes [17]. Allons-nous rester sans réaction pendant que nous-mêmes et nos enfants sommes irradiés, que nos systèmes alimentaires sont décimés et que notre environnement est détruit ?

Actuellement, nos journaux sont en train de vulgariser, l’air de rien, le mème selon lequel l’extinction de l’espèce humaine serait une bonne chose [18] [19], mais lorsque la question devient non pas rhétorique mais réelle, lorsqu'il s'agit de votre vie, de votre enfant, de votre communauté, de votre environnement qui sont menacées de façon immédiate, pouvez-vous vraiment adhérer à une telle suggestion ? Si non, veuillez signer l’appel Stop 5G et agissez en contactant tous ceux dont vous pensez qu’ils auraient le pouvoir d’arrêter la 5G, en particulier Elon Musk[20] et les PDG de toutes les autres sociétés qui envisagent de lancer des satellites 5G dans seulement vingt semaines. La vie sur Terre a besoin de votre aide maintenant.

1 Pour visualiser des antennes à balayage électronique: présentation de 2003 par Nicolas Burlet, consulté le 9 décembre 2018. http://nicolas.burlet.free.fr/tipe/balayage_electronique.html Voir également (anglais seulement): Delos, Peter. "La voie vers une nouvelle architecture radar par balayage électronique." TechTime: Electronics & Technology News. Le 15 janvier 2018, vu le 1er janvier 2019. https://techtime.news/2018/01/ 15/analog-devices-phased-array-radar/ 15/analog-devices-phased-array-radar/. “Bien que l’on parle beaucoup des entrées et sorties multiples (MIMO massive) et des radars de courte portée pour les automobiles, il ne faut pas oublier que l’essentiel du développement radar et de la R&D en matière de formation de faisceaux concerne l’industrie de la défense et que ces travaux sont en cours d’adaptation pour les applications commerciales. Alors que le balayage électronique et la formation de faisceaux passaient des efforts de R&D à la réalité dans les années 2000, on s’attend maintenant à une nouvelle vague d’antennes militaire par réseau focalisés, rendus possibles par la technologie industrielle offrant des solutions auparavant inabordables.”

2 Être Connecté Peut Nuire Gravement à La Santé. Radio Télévision Suisse (RTS). Temps présent: Magazine de Reportages. 31 mai 2017. Consulté le 19 janvier 2019. https://www.youtube.com/watch?v=PnnUbWRGJz8v=PnnUbWRGJz8.

3 La 5G Risquée Pour La Santé? TV5Monde. 6 décembre, 2018. Consulté le 9 janvier 2019.https://www.youtube.com/watch?v=rDwsWqJCYqI.

4 Pour mieux connaître ce qu'est l'électrohypersensisibilité, voir: les "Témoignages de personnes hypersensibles" (EHS). Robin des Toits, consulté le 9 janvier 2018. https://www.youtube.com/user/electrosensible "L'Association Robin des Toits lutte pour la sécurité sanitaire dans la technologie sans fil et cherche à comprendre et démontrer les dangers du téléphone portable et des antenne-relais.”

5 La recherche existe effectivement depuis au moins 80 ans. Pour s'en convaincre, voir la liste exhaustive du lieutenant Zorach Glaser (anglais seulement), "Index cumulatif portant sur la bibliographie des phénomènes biologiques ("effets") signalés et des manifestations cliniques attribuées aux rayonnements hyperfréquences et radiofréquences: Rapport, suppléments (n°1-9)." Bulletin BEMS B-1 à B-464 (1984). Consulté le 1er janvier 2019. http://www.cellphonetaskforce.org/wp-content/uploads/2018/06/Zory-Glasers-index.pdf Le lieutenant Glaser, PhD, a catalogué 5 083 études, livres et rapports de conférence pour la marine américaine jusqu’en 1981.

6 En savoir plus sur les enjeux dans: "Durabilité de l’espace: Un guide pratique (anglais seulement)" Secure World Foundation, 2014, p. 21. Consulté le 1er janvier 2019. https://swfound.org/media/206289/swf_space_sustainability-a_practical_guide_2018__1.pdf. “Au fur et à mesure du temps, de plus en plus de pays intègrent l'espace dans leur capacité militaire et s'appuient sur des informations spatiales pour la sécurité nationale. De ce fait, il est de plus en plus probable que toute ingérence (réelle ou perçue) sur les satellites pourrait provoquer ou aggraver des tensions et des conflits dans l’espace ou sur la terre. Cela est complexifié d’autant plus par le défi posé pour trouver la cause exacte d'un dysfonctionnement de satellite: s'agit-il d'un événement météorologique, d'un impact causé par des débris spatiaux, d'une ingérence involontaire ou d'un acte d'agression délibéré?"

7 "Droit spatial: responsabilité à l’égard des débris spatiaux". Texte publié en anglais par la Société à responsabilité limitée Panish, Shea & Boyle. 2018. Consulté le 1er janvier 2019. https://www.aviationdisasterlaw.com/liability-for-space-debris/ "Poursuivre SpaceX en justice pour les débris spatiaux est un peu différent d’une poursuite contre la société commerciale ou le fait que le lancement soit financé par l’État. Étant donné que SpaceX est une société privée, les victimes peuvent déposer des réclamations directement contre l’établissement, conformément aux lois de l’État relatives aux dommages corporels. Le demandeur devra prouver que SpaceX a été négligent d'une manière qui a provoqué la collision de débris spatiaux. Le droit de l'espace est notoirement complexe et il est très difficile pour les parties lésées de récupérer leurs dommages en Californie."

8 Travaux de Von Der Dunk, Frans G. " Droit de l'espace: Responsabilité légale versus responsabilité tout court, incompréhension ou erreur ?" (anglais seulement) Collège de droit de l'Université du Nebraska et de Lincoln: Publication 21 de la faculté de droit de l'espace, de cyber droit et des télécommunications (1992). Consulté le 1er janvier 2019. http://digitalcommons.unl.edu/spacelaw/21/?utm_source=digitalcommons.unl.edu/spacelaw/21&utm_medium=PDF&utm_campaign=PDFCoverPages.21&utm_medium=PDF&utm_campaign=PDFCoverPages.

9 Pour en savoir plus sur le syndrome de Kessler, voir: https://www.universalis.fr/encyclopedie/syndrome-de-kessler/ Voir aussi (en anglais seulement) Kessler, D.J., P.M. Landry, B.G. Cour-Palais et R.E. Taylor. "Aérospatiale: prévention des collisions dans l'espace: prolifération des charges utiles et action rapide pour prévenir les accidents des débris spatiaux" IEEE Spectrum 17, no. 6 (1980): pages 37-41.

10 Morgan, L. Lloyd, Santosh Kesari et Devra Lee Davis. "Pourquoi les enfants absorbent plus de radiations hyperfréquences que les adultes: les conséquences (anglais seulement)" Journal of Microscopy and Ultrastructure 2, no. 4 (décembre 2014): pages 197-204. Consulté le 1er janvier 2019. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2213879X14000583 Faits saillants:
    1.    Les enfants absorbent plus de rayonnement hyperfréquence que les adultes.
    2.    Le rayonnement hyperfréquence est un cancérogène (possible) de la classe 2B.
    3.    Le fœtus est plus en danger que les enfants du fait de son exposition au rayonnement hyperfréquence.
    4.    Les limites d'exposition légales ne sont pas modifiées depuis des décennies.
    5.    Les avertissements aux manuels des téléphones portables et la règle des 20 cm pour les tablettes/ordinateurs portables violent le règlement de la "position de fonctionnement normal".

11 Hypersensibilité électro: Parler à votre médecin (anglais seulement). PDF. Initiative canadienne contre la pollution sans fil, électrique et électromagnétique. http://weepinitiative.org/talkingtoyourdoctor.pdf

12 Président de la FCC sur la 5G: "Nous n’étudierons pas, ne réglementerons pas, n’aurons pas de normes pour cela." (anglais seulement) Youtube. 20 juin 2016. Consulté le 1er janvier 2019. www.youtube.com/watch?v=Bwgwe01SIMc Notes extraites de la vidéo: Rayonnement ultra haute fréquence (24 à 100 GHz ou plus); signaux dirigés et amplifiés; déploiement massif de stations de bases 5G; vaut des milliards de dollars; pas de normes, pas de tests; partage avec les satellites et les opérations militaires; toutes les zones (y compris les zones rurales) doivent être saturées de radiations; tous les déploiements locaux doivent être accélérés; toute chose sera micropucée.

13 Dariusz Leszczynski, PhD. "L’ICNIRP est-elle suffisamment fiable pour dicter le sens de la science aux responsables gouvernementaux de la réglementation du risque? (anglais seulement)" Tiré du blog Between a Rock and a Hard Place, 4 avril 2016. Consulté le 2 janvier 2019. https://betweenrockandhardplace.wordpress.com/2016/04/04/icnirp-did-it-again/ Les principaux problèmes de l'ICNIRP sont les suivants:
    1.    il s'agit d'un "club privé" dans lequel les membres élisent de nouveaux membres sans avoir à justifier leur choix;
    2.    le manque de responsabilité devant quiconque;
    3.    le manque de transparence de leurs activités;
    4.    absence totale de supervision de ses activités;
    5.    une évaluation scientifique biaisée en raison de l'étroite similitude des opinions de tous les membres de la commission principale et de tous les autres scientifiques choisis comme conseillers de la commission principale.

14 Matthes, Rüdiger. "Consignes de sécurité des CEM: le point de vue d’ICNIRP (anglais seulement)" Atelier de l'Union internationale des télécommunications sur l'exposition humaine aux champs électromagnétiques, 9 mai 2013. Consulté le 1er janvier 2019. https://www.itu.int/en/ITU-T/climatechange/emf-1305/Documents/Presentations/s2part1p1-RuedigerMatthes.pdf igerMatthes.pdf

15 Commission d'études 2 du Secteur du développement des télécommunications de l'UIT: Session sur les politiques, directives, réglementations et évaluations modernes concernant l'exposition des individus aux RF-EMF. Session 1: Activités récentes sur l'exposition humaine aux RF-EMF à l'UIT et à l'ICNIRP (anglais seulement), Genève, Suisse. 10 octobre 2018. Consulté le 2 janvier 2019. https://www.itu.int/en/ITU-D/Study-Groups/2018-2021/Pages/meetings/session-Q7-2-oct18.aspx "La session 1 traitera de certaines des activités récentes organisées à l'UIT et décrira les dernières mises à jour des directives de l’ICNIRP (Commission internationale de la protection contre les rayonnements non ionisants)."

16 Martin L. Pall, PhD, professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base de la Washington State University. Réponse au projet de directives et d'annexes de l'ICNIRP de 2018 sur la limitation de l'exposition aux champs électriques, magnétiques et électromagnétiques variables dans le temps (100 kHz à 300 GHz). 8 octobre 2018. Consulté le 2 janvier 2019. www.5gexposed.com/wp-content/uploads/2018/10/FINAL-Martin-L-Pall-Response-to-2018-Draft-Guidelines-8.10.18.pdf

17 Accord de coopération entre l'Organisation internationale de police criminelle Interpol et l'Union internationale des télécommunications, Conférence plénipotentiaire (PP-18) Dubaï, 29 octobre - 16 novembre 2018. Consulté le 2 janvier 2019. https://www.itu.int/dms_pub/itu-s/md/18/pp/c/S18-PP-C-0047!!MSW-E.docx "2. Lors de la mise en œuvre de l'accord, chaque partie agit dans les limites de ses compétences respectives. Plus précisément, la mise en œuvre de l'Accord par l'UIT n'excède pas son mandat concernant l'instauration d'un climat de confiance et de sécurité dans l'utilisation des TIC, conformément à la Résolution 130 de la Conférence plénipotentiaires (Rév. Busan, 2014) et à son rôle en matière de protection en ligne des enfants. Conformément à la résolution 179 de la Conférence de plénipotentiaires (Rév. Busan, 2014), la mise en œuvre de l'Accord par INTERPOL n'excédera pas son mandat, défini à l'article 2 de sa Constitution, qui comprend des activités relatives à la cybercriminalité et à l'exploitation des enfants en ligne". (emphase ajoutée)

18 Hallmann C.A., M. Sorg et E. Jongejans. "Plus de 75% de la biomasse totale d'insectes volants dans les zones protégées a diminué en 27 ans (anglais seulement)". PLOS One 12, no. 10 (2017): e0185809. Consulté le 1er janvier 2019. http://journals.plos.org/plosone/article/file?id=10.1371/journal.pone.0185809&type=printable.

19 Laville, Sandra. "Des millions d'arbres menacés dans le cadre du programme d'abattage ferroviaire sur réseau secret. (anglais seulement)." The Guardian, 29 avril 2018. Consulté le 1er janvier 2019. https://www.theguardian.com/business/2018/ apr/29/millions-of-trees-at-risk-in-secretive-network-rail-felling-programme 

20 Berger, Sosthène. "L'arc-en-ciel Invisible: Une Histoire De L'électricité Et De La Vie par Arthur Firstenberg - Résumé En Français - 1." Mieux Prévenir. 10 juin 2018. Consulté le 19 janvier 2019. https://mieuxprevenir2.blogspot.com/2018/06/larc-en-ciel-invisible-une-histoire-de.html.

21 May, Todd. "L'extinction humaine serait-elle une tragédie? (anglais seulement)." The New York Times, December 17, 2018. Accessed January 1, 2019. https://www.nytimes.com/2018/12/17/opinion/human-extinction-climate-change.html.

22 Davis, Nicola. "La baisse du taux de fécondité total doit être saluée, estime un spécialiste de la population: les chiffres montrant une baisse du taux de natalité sont un motif de fête, pas une alarme". The Guardian, 26 décembre 2018. Consulté le 3 janvier 2019. http://www.theguardian.com/world/2018/dec/26/falling-total-fertility-rate-should-be-welcomed-population-expert-saystotal-fertility-rate-should-be-welcomed-population-expert-saystotal-fertility-rate-should-be-welcomed-population-expert-says.

23 "Planète Terre; Rayonnement 5G mondial en orbite?" Lettre de Claus Scheingraber, Roland Wolff et d'autres à Elon Musk. 18 juin 2018. Brunnthal, Allemagne.“... Nous sommes sûrs que votre projet de satellite est déjà à un stade avancé. Mais même si beaucoup d’argent a été investi, il faut considérer que très bientôt il ne sera plus possible d’ignorer le fait du potentiel préjudiciable pour la santé des communications mobiles - et en particulier de la communication mobile 5G. C'est pourquoi nous recommandons vivement de ne pas mettre en œuvre le projet de satellite. (Lettre en anglais) http://www.elektrobiologie.de/wp-content/uploads/Musk-Brief-englisch-OK.pdf


https://blogs.mediapart.fr/lenous/blog/250220/la-5g-est-une-guerre-contre-l-humanite-claire-edwards-membre-de-l-onu

 

CE QU’IL FAUT SAVOIR AU SUJET DE LA 5G

Selon les informations promotionnelles, la 5G sera un réseau ultra-rapide, ultra-réactif, permettant de connecter un plus grand nombre d'utilisateurs. Mais à quel prix? Celui d'une irradiation massive de la population et de la biosphère terrestre. Ni l’industrie des télécommunications, ni les gouvernements n’ont réalisé la moindre étude des effets de la 5G sur la santé et sur l’environnement. Toutefois, selon des études scientifiques réalisées par des chercheurs indépendants, de nombreux effets nocifs surviendraient une fois les réseaux 5G déployés.

« Cela augmenterait considérablement la politique actuelle d’irradiation obligatoire du public sans étude adéquate préalable des conséquences potentielles sur la santé, ainsi que sans assurance d’innocuité. Cela irradierait tout le monde, incluant les plus vulnérables aux dangers des rayonnements de radio-fréquences — les femmes enceintes, les enfants à naître, les jeunes enfants, les adolescents, les hommes d’âge reproductif, les gens âgés, les invalides et les gens chroniquement malades. »
 Ronald Powell, docteur en physique et scientifique retraité du gouvernement américain.

La Dr Cindy Russell, vice-présidente d’une association médicale en Californie, a passé en revue les recherches limitées disponibles sur la 5G et révélé les conclusions suivantes. Les glandes sudoripares seront particulièrement affectées, car elles agissent comme des antennes miniatures captant les ondes millimétriques de la 5G qui pourront avoir des effets physiologiques sur les systèmes nerveux, cardiaque et immunitaire par le biais de mécanismes neuroendocriniens. Il est probable qu’une épidémie de pathologies oculaires survienne avec l’exposition à long terme, par exemple une augmentation des cataractes chez les jeunes et les moins jeunes. Le système immunitaire de souris en bonne santé est altéré après une seule exposition entraînant une suppression de 50% de l’activité phagocytaire. Des malformations congénitales ont été détectés chez les mouches des fruits utilisées en laboratoire dans des études impliquant plusieurs générations.

Le professeur Martin Pall, spécialiste de la question à la Washington State University, prédit une augmentation de quatre types de cécité associés à la technologie 5G : les cataractes, le détachement de la rétine, le glaucome et la dégénérescence maculaire. Il ajoute : « Déployer des dizaines de millions d’antennes 5G sans un seul test pour vérifier si c’est sans danger au plan biologique doit être l’idée la plus stupide que quiconque ait eue dans l’histoire du monde. »

Plus de 230 scientifiques et médecins ont signé en 2018 un appel international sur les graves risques que présente la 5G pour la santé. Cet appel a depuis été signé par plus de 100,000 personnes et organisations de plus de 187 pays. Ils recommandent un moratoire sur le déploiement de la 5G jusqu’à ce que les dangers potentiels pour la santé humaine et l’environnement aient été pleinement étudiés par des scientifiques indépendants sans lien avec l’industrie.

Une augmentation des cancers chez des rats exposés à des téléphones portables de 2e et de 3e génération et du Wi-Fi a été documentée dans au moins trois grandes études bien financées. Tous les gros utilisateurs de téléphones 4G augmentent considérablement leur risque de développer un cancer du cerveau. Cela ne fait plus aucun doute. Ces récentes études animales ont amené de nombreux experts à recommander à l’Organisation mondiale de la santé à modifier la classification des radiofréquences (RF) à « probablement cancérogène », voire à « cancérogène avéré ».

Tous les signaux d’alertes sont déjà au rouge avec la technologie 4G, dont la plupart des gens font un usage excessif et sans précaution, généralement par ignorance. Pour des millions de Canadiens, ajouter la 5G au smog électromagnétique actuel serait la goutte qui ferait déborder le vase déjà bien rempli de la surexposition aux RF. Pour que la 5G fonctionne, les entreprises de télécommunication devront déployer au Québec des milliers de nouvelles antennes capables de focaliser un feu croisé de faisceaux d’ondes de haute intensité, dont la puissance combinée pourrait même parfois dépasser le seuil maximal autorisé au Canada, comptant parmi les plus laxistes du monde.

Sur la base de milliers d’études révisées par des pairs, des preuves scientifiques indéniables existent sur les torts causés par l’électropollution générée par la multitude d’antennes ayant envahi nos milieux de vie ces dernières années. Parmi les nombreux effets pernicieux de cette pollution invisible, on peut mentionner l’épidémie d’insomnie et de cancers, des maux rarement observés auparavant. Ce sont deux des nombreux effets typiques causés ou aggravés par une surexposition quotidienne aux radiofréquences pulsées émises par les nombreux appareils sans fil – téléphones intelligents et sans fil DECT, routeurs Wi-Fi, tablettes numériques, compteurs communicants, etc. – qui nous entourent désormais. On peut aussi relier l’explosion du nombre de cas de dérèglements endocriniens, neurologiques et neuropsychiâtriques et d’une foule d’autres maladies neurodégénératives à cet océan de micro-ondes artificielles dans lequel nous baignons presque tous, et qui est souvent des milliards de fois plus puissant que le bruit de fond électromagnétique infiniment faible dans lequel l’être humain a évolué avant l’ère moderne.

Nous ne sommes pas les seuls que le niveau déjà trop élevé de pollution électromagnétique menace. La désorientation des abeilles causée par cette pollution invisible contribue à l’effondrement de leurs colonies. Les insectes, dont les populations sont en chute libre, sont aussi très affectés. L’avènement généralisé de la 5G leur porterait un coup de grâce. La flore subit également divers impacts, dont une réduction de la croissance des arbres. Les oiseaux évitent de plus en plus les villes fortement électropolluées. Tout cela ne peut nous laisser indifférents. Enfin, le déploiement de milliers de nouvelles antennes requis pour la 5G ne ferait pas qu’affecter notre santé et celle de toute forme de vie. Les propriétés situées à proximité de ces antennes verront leur valeur baisser, car peu d’acheteurs potentiels voudront y habiter pour éviter de tomber malades. Il sera impossible d’être compensé pour la perte de valeur foncière de notre demeure si une entreprise de télécommunications décide d’installer ses antennes sur un poteau électrique voisin de celle-ci.

SACHANT TOUT CELA, QUE FAIT-ON ?

Premièrement, il ne faut pas se décourager. Tout comme pour les méfaits du tabac qui étaient largement niés à une certaine époque, ou comme la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique qui donnait lieu à un haussement d’épaules de la part de bien des gens il n’y a pas si longtemps, les mentalités finissent par évoluer. Avec la conscience accrue de l’importance de saines habitudes de vie, de plus en plus de gens sont réceptifs à entendre le message qu’une utilisation imprudente et immodérée des technologies sans fil peut amener de sérieux problèmes de santé.

Tout cela – l’électropollution et les maladies qu’elle engendre – est appelé à s’aggraver si rien n’est fait pour stopper le déploiement de la 5G. La multiplication du nombre de personnes devenues allergiques à cette pollution deviendrait exponentielle. Nous sommes au seuil d’une crise majeure. Toute crise offre une occasion de choisir une voie différente. Nous croyons fermement que nous pouvons saisir cette opportunité.

Il est tout à fait possible de hausser le niveau de conscience de notre société face aux divers méfaits des ondes. Les gens peuvent adopter volontairement des comportements plus sécuritaires dans l’utilisation de leurs appareils sans fil, afin de mieux se protéger mutuellement. D’autres préoccupations connexes méritent aussi notre attention. Désirons-nous réellement vivre isolés dans une bulle technologique virtuelle, déconnectés de la nature et les uns des autres ? Souhaitons-nous être un jour dominés par l’intelligence artificielle (IA), qui sera alimentée par le déluge de données émanant de l’Internet des objets et de toutes les communications électroniques que la 5G maximisera ? Consentons-nous à être ainsi épiés du berceau à la tombe ? Un débat de société sur le genre d’avenir que les fournisseurs de technologies numériques nous proposent ne pourra plus être évité.

Nous avons le droit à un environnement sain, non électropollué. Nous avons le droit de préserver notre vie privée de toute forme de surveillance non désirée. Pour faire respecter ces droits, nous devons cependant rester vigilants face à cet envahissement et faire entendre notre voix, clamer notre volonté d’être respectés, et unir nos forces pour créer ensemble un monde et une société à la hauteur de notre aspiration à la liberté, à une bonne qualité de vie, à des rapports humains authentiques, fondés sur l’amour de son prochain et de la vie et non sur l’exploitation et les abus de toutes sortes.

Tout cela peut à première vue sembler utopique. Mais sans un profond changement systémique, passant entre autres par une prise de conscience des risques inacceptables de la 5G, notre avenir sera peu reluisant. Toutefois, il ne s’agit pas ici de rejeter toute forme de technologie. La capacité de pouvoir communiquer avec nos semblables, d’accéder aisément et sécuritairement à Internet peut et doit demeurer possible pour ceux qui le désirent. Toutefois, la liberté de l’un se termine là où commence celle de l’autre. Plus il y aura de gens qui comprendront les enjeux énoncés ci- dessus, plus il deviendra normal de favoriser l’évitement prudent du rayonnement des appareils sans fil afin de préserver la bonne santé de notre prochain et de la nature, et bien sûr de mettre les chances de notre côté pour éviter soi-même de devenir une victime de l’électropollution.

Heureusement, des alternatives existent pour diminuer notre exposition aux ondes. La fibre optique, qui offre des vitesses de transfert inégalées sans mettre en danger la santé, est déployée dans un nombre croissant de villes canadiennes. La fibre optique chez soi, avec branchement filaire, sans dépendre d’un émetteur Wi-Fi, est possible sur simple demande auprès de notre fournisseur et doit devenir la norme. Nous y veillerons.

Même chose en milieu scolaire et au travail où les puissants routeurs Wi-Fi peuvent être remplacés par un branchement filaire à Internet. Il suffit de le réclamer avec insistance et en nombre suffisant pour que cela se fasse. La santé de nos enfants et la nôtre en dépendent. Les projets de villes intelligentes sont les bienvenus pourvu que là aussi on renonce aux transmissions sans fil de données en optant plutôt pour des transmissions à 100% filaires. Faire le choix de renoncer au sans fil partout où cela est raisonnablement possible est la seule option censée maintenant que l’on peut reconnaître l’ampleur des risques liés à un recours abusif aux communications sans fil – si l’on accepte de ne plus les nier. Et si vous doutez de ce qui est expliqué ci-haut, dites-vous que si nous avons raison de tirer la sonnette d’alarme, il vaudrait alors mieux errer du côté de la prudence que de foncer aveuglément dans l’inconnu comme l’industrie du sans-fil nous incite à le faire.

Note :
Le site Web : https://www.stopponsla5g.ca/
fournit des compléments détaillés d’information à ce que contient cet article. Explorez-le pour y découvrir la contribution que chacun peut apporter pour réorienter notre évolution technologique et sociale vers des lendemains meilleurs.

La révélation des mensonges des manufacturiers de tabac et de l'industrie pétrolière ne nous ont donc rien appris, semble-t-il, puisque nos gouvernements s'apprêtent une fois de plus à mettre en péril l'avenir de l'humanité afin de laisser le champ libre à une poignée d'entreprises multinationales qui veulent nous imposer cette nouvelle dérive industrielle dont, au fond, nous n'avons nul besoin. * Dr. Paul Héroux - Enregistré à l'U. de Montréal le 3 février 2020

 

SIX DE MES PIRES CAUCHEMARS

La 5G occasionnera des dommages très étendus, le plus souvent quasi-universels, voire universels (chacun de ces impacts devant être étudiés en détail sur la base des preuves existantes) dont :

1. Un effondrement rapide et irréversible de la reproduction humaine tombant proche du zéro.

2. Un effondrement (certes moins rapide que dans le cas d’impact 1 ci-dessus) de l’ensemble de nos fonctions cérébrales dû à l’impact majeur des ondes sur la structure et le fonctionnement du cerveau.

3. Cas de démence de type Alzheimer (AD) très précoce, autre conséquence de l’impact évoqué dans le point 2 précédent.

4. Cas d’autisme et troubles de déficit de l’attention/Hyperactivité (TDAH) causés par l’exposition aux fréquences 4 et 5G durant la grossesse.

5. Détérioration majeure de la qualité du génome humain, suite à l’impact dans l’ADN du sperme humain, et peut-être aussi celui des ovules.

6. Crises cardiaques soudaines dans toutes les catégories d’âge, causées par l’impact des CEM sur les cellules de types « pacemaker » situées dans le nœud sino-auriculaire du cœur.

Martin L. Pall
Professeur Émérite en Biochimie et Sciences Médicales Fondamentales, Université d’État de Washington


http://coeursdehs.fr/dr-martin-pall-impact-massif-annonce-des-emissions-5g-17-dec-2019/

AVERTISSEMENT URGENT 5G DANGER

par Hans-U. Jakob, Président de Gigaherz.ch
www.kla.tv/13025

Steven Mollenkopf, PDG de Qualcomm, le fabricant américain de puces électroniques, est convaincu que le nouveau standard de communication mobile 5G – c'est-à-dire la 5ème génération – va déclencher une vraie révolution. Il compare même ce changement à l'introduction de l'électricité. Le nouveau réseau fournira aux consommateurs une meilleure transmission des données, permettra de surfer 100 fois plus vite qu'aujourd'hui, rendra possible la conduite en véhicule autonome grâce à des temps de réaction ultracourts et traitera d'énormes quantités de données dans l'industrie. Le plus grand opérateur de téléphonie mobile suisse Swisscom prévoit d'introduire le réseau ultrarapide 5G dès cette année 2018 en avançant de deux ans le lancement initialement prévu pour 2020.

Aujourd'hui en Suisse, les réseaux existants transmettent la 2G, 3G et 4G dans la gamme de 790 mégahertz à 2,6 gigahertz maximum et ne doivent pas émettre plus de 5-6 volts par mètre, selon le réseau. Pour qu’à l’avenir la 5G puisse traiter les énormes quantités de données dans les plus brefs délais, il faut toutefois utiliser des fréquences plus élevées. A partir de cette année, ce sera 3,5 gigahertz et plus tard dans la gamme des micro-ondes entre 6 et 100 gigahertz. Cependant au-dessus de 7 gigahertz environ, les ondes sont tellement courtes qu'elles se répandent bien plus mal et sont plus facilement arrêtées par les bâtiments et les arbres.

Comment ces hautes fréquences doivent-elles être transmises et qu'est-ce que cela signifie pour l'homme et l'environnement en termes d'exposition aux rayonnements ? L'association suisse Gigaherz.ch, qui travaille depuis des années à la protection contre les effets nocifs des rayonnements électromagnétiques, s'est penchée sur ces questions. A cette fin, elle a examiné un document de la société suédoise Ericsson, qui fournira à Swisscom les équipements pour les stations de base 5G, y compris les systèmes d'antennes. Voici les extraits les plus importants d'un article de Hans-Ulrich Jakob, président de Gigaherz.ch, publié le 25 juillet 2018 sous le titre « Avertissement urgent au sujet de la 5G ».

L’entreprise Ericsson fournit des stations de base 5G pour les gammes de fréquences 3,6 et 28 gigahertz. Ce sont des longueurs d'onde de 8,3 cm ou 1,15 cm à 28 gigahertz. Une règle empirique est la suivante : si la longueur d'onde est plus courte que l'épaisseur de la paroi, (presque) rien ne passe à travers. Les schémas suivants montrent comment Ericsson et Swisscom veulent remédier à cet inconvénient physique […].

Schéma 1 : Avec l'ancien type de propagation du rayonnement mobile […] en mode 2G, 3G et 4G [....] l'objectif n'était pas de rayonner contre les façades proches mais au-dessus afin de rayonner sur une zone aussi grande que possible. Cela parce que derrière les maisons, il y a de l'ombre radio ou une mauvaise qualité de connexion. Une antenne doit donc être placée aussi haut que possible. […]
Avec la 5G, tout change : Parce qu‘avec 3,6 ou 28 gigahertz il est pratiquement impossible de traverser des murs, presque toutes les façades doivent être exposées au rayonnement. Cela signifie qu'une antenne de téléphonie mobile doit être installée aussi bas que possible et au moins tous les 100 m.

Schéma 2 : « 100 fois plus de données 100 fois plus vite », c’est ce qui est promis. Nous nous sommes toujours demandé comment cela fonctionnerait. Maintenant, on le sait. Au lieu d'un faisceau dans chaque direction de transmission, il devrait maintenant y en avoir 64 en tout, soit dans chaque direction 8 les uns à côté des autres et 8 les uns au-dessus des autres. […] L'intensité du champ électrique après 25 m est de 61 Volts par mètre. C'est là que se trouvent les premières maisons voisines et que l'on appliquait auparavant une valeur limite de 5 ou 6 Volts par mètre. Cette valeur de 61 Volts par mètre augmente régulièrement jusqu'à une distance de 11 m, c'est-à-dire jusqu'au début de la zone rouge, jusqu'à 120 Volts par mètre. Cette zone rouge, autrefois appelée distance de sécurité, à l'intérieur de laquelle personne ne peut rester plus de sept minutes, était auparavant de 61 Volts par mètre et se situait entre 4 et 10 m, selon la puissance de la station de base. Avec la 5G, elle devrait être de 120 Volts par mètre à une distance de 11,1 m.

La CIPRNI, qui se nomme elle-même la Commission internationale de protection contre les rayonnements et qui en fait n'est pas une autorité mais une association purement privée, a déjà adapté ses recommandations pour qu’elles correspondent à la 5G. Celles-ci sont nouvelles pour la gamme de fréquences de la 5G, à 200 Volts par mètre pour les lieux de travail et 90 Volts par mètre pour la population générale.

Cela signifie que pour pouvoir introduire la 5G, il faudrait supprimer complètement les limites du système suisse de 5 et 6 Volts par mètre et faire passer la distance de sécurité actuellement de 61 Volts par mètre à 200 volts par mètre. Et cela sera immédiatement entériné par l'OMS, puisque la CIPRNI y sera leur principal souffleur. […]

Un premier permis de construire de Swisscom pour une antenne de téléphonie mobile 5G est déjà disponible auprès du centre spécialisé pour les rayonnements non ionisants* de Gigaherz.ch comme le montre le schéma 2.
Selon la fiche technique de Swisscom, il en résulterait 2,65 Volts par mètre à 25 m de distance et 1,32 Volts par mètre à 50 m de distance. Selon Ericsson, cependant, et selon le schéma 2, elle serait de 61 Volts par mètre à une distance de 25 m et de 30,5 Volts par mètre à une distance de 50 m. En vertu de la loi actuelle, cela représenterait cinq fois la valeur limite. D’où vient cette différence frappante d’une multiplication par 23 ?

Swisscom tente de tromper les riverains avec l'astuce suivante : Au lieu de 64 (8x8) faisceaux par secteur, ils prétendent qu'il n'y a qu'un seul faisceau et qu'il ne transmet que 100 watts de puissance effective de rayonnement (ERP). Si on compare sur la même fiche technique la puissance d'émission du service 3G (SUTM) dans la bande des 2 100 mégahertz, ce sont même 1 000 watts ERP par secteur qui sont déclarés. (Donc un nombre 10 fois plus élevé que les prétendus 100 Watts de puissance d'émission du service 5G). Ici, même le profane le plus ignorant doit remarquer qu’on nous ment et qu’on triche tellement pour la 5G, que les murs en tremblent.

dd.

Sources / Liens

https://www.srf.ch/news/wirtschaft/naechste-mobilfunk-generation-5g-revolution-oder-rohrkrepierer

https://de.wikipedia.org/wiki/Qualcomm

https://www.nzz.ch/wirtschaft/swisscom-will-ultraschnelles-mobilfunknetz-schon-ab-2018-aufbauen-ld.1359515

https://www.srf.ch/play/tv/popupvideoplayer?id=901a496a-7c27-4761-876b-29317af06e68&startTime=225.156

https://www.gigaherz.ch/dringende-warnung-vor-5g/

https://de.wikipedia.org/wiki/Nichtionisierende_Strahlung

 

NOUS SOMMES TOUS
DES RATS DE LABORATOIRE

 

La France s’apprête à déployer la 5G, qui repose en partie sur l’utilisation d’ondes à très haute fréquence. Aucune étude épidémiologique n’ayant été faite, scientifiques, médecins, et jusqu’aux services de l’État s’alarment.

La cinquième génération de standards pour la téléphonie mobile, ou 5G, est la promesse de pouvoir se connecter d’où que l’on soit sur la planète. C’est aussi l’occasion d’aligner les superlatifs : de partout et tout le temps, ultra haut débit, transmission à moins d’une milliseconde. À tel point que certains parlent « de changement sociétal sans précédent à l’échelle mondiale », avec l’arrivée des objets connectés, 155 milliards d’ici 2025 [1], des villes intelligentes, des voitures autonomes, des robots chirurgiens, etc. Revers de la médaille, « la 5G augmentera l’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquence (CEM-RF) », ont prévenu, en septembre 2017, plus de 170 scientifiques issus de 37 pays. Ils réclament un moratoire « jusqu’à ce que les dangers potentiels pour la santé humaine et l’environnement aient été (...) évalués par des scientifiques indépendants de l’industrie (...) Il est prouvé que les émissions CEM-RF sont nuisibles à l’homme et à l’environnement ».

Dès 2011, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait classé les radiofréquences comme « cancérogènes possibles pour l’Homme » (https://www.iarc.fr/wp-content/uploads/2018/07/pr208_F.pdf). Puis en 2016, une étude étasunienne du National Toxicology Program de grande ampleur montrait que des rats exposés à des ondes développent des cancers (https://www.biorxiv.org/content/biorxiv/early/2016/05/26/055699.full.pdf). La même année, en juillet, une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) estimait que ces « ondes ont des effets possibles sur les fonctions cognitives et le bien-être des plus jeunes ». (https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2012SA0091Ra.pdf)

« Le problème de la 5G est similaire, mais en pire, aux problèmes que l’on constate déjà avec les premières générations de téléphone, du fait que les ondes sont pulsées »

Ces études scientifiques incontestées ne concernent pas directement la 5G. C’est d’ailleurs ce que souligne le rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques du 11 décembre 2018 sur la 5G (https://www.senat.fr/notice-rapport/2018/r18-188-notice.html). Les auteurs relèvent « que le financement d’études indépendantes (...) est pour l’heure compromis : le projet de loi de finances 2019 a supprimé une taxe additionnelle qui servait jusqu’alors à ces financements. Et son remplacement par une subvention n’est pas acté ».

« Toute nouvelle technologie suscite des inquiétudes », relativise Gilles Brégant, directeur général de l’Agence nationale des fréquences (ANFR). Alors légitimes ou fantasmées ? Les craintes s’alimentent peut-être du fait qu’on semble mettre la charrue avant les bœufs : miser sur une technologie dont on ne peut mesurer les effets sanitaires que plusieurs années plus tard ne revient-il pas à faire de la population des rats de laboratoire ?

Car, en juillet 2018, le gouvernement a présenté sa feuille de route, prévoyant l’attribution de nouvelles fréquences aux opérateurs dès 2020, une couverture des principaux axes de transport par la 5G d’ici 2025. Contactée par Reporterre, l’Anses rappelle pourtant l’une de ses recommandations formulée dès 2013 : « Le développement des nouvelles infrastructures de réseaux doit faire l’objet d’études préalables en matière de caractérisation des expositions, en tenant compte du cumul des niveaux existants et de ceux qui résulteraient des nouvelles installations. »

Comme le fait remarquer la docteure Annie Jeanne Sasco, médecin épidémiologiste du cancer et coordinatrice en Europe de la pétition contre le déploiement de la 5G (https://www.jrseco.com/wp-content/uploads/2017-09-13-Scientist-Appeal-5G-Moratorium.pdf) , « il faut du temps pour développer un cancer ». Comment évaluer en quelques mois les effets de nouvelles fréquences sur le vivant ? Sans parler des combinaisons de fréquences. Cela n’empêche pas la cancérologue d’affirmer que « le problème de la 5G est similaire, mais en pire, aux problèmes que l’on constate déjà avec les premières générations de téléphone, du fait que les ondes sont pulsées ». « L’être vivant n’est pas fait pour être exposé à ce type de champs électromagnétiques. Des cellules vivantes peuvent à la rigueur s’adapter à des expositions continues, estime l’épidémiologiste. Mais passer en “on/off, on/off, on/off” à la vitesse extraordinaire de la 5G ne va pas permettre à nos cellules de s’adapter. »

Car la 5G repose sur un ensemble de fréquences : celles assez classiques, situées dans la bande allant de 3,4 à 3,8 GHz, voisines du spectre de la 3G et de la 4G. Mais aussi sur une autre tranche du spectre électromagnétique, située aux alentours des 26 GHz. « Cette bande n’a jusqu’à présent jamais été utilisée pour des réseaux mobiles », souligne le régulateur des télécoms français, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), le 31 janvier 2019, qui encourage, comme le gouvernement, les villes à lancer des expérimentations en « situation réelle ».

L’autre caractéristique des bandes de très haute fréquence, dites « millimétriques », aux largeurs considérables, c’est d’être courte. Avantage pour le corps humain, les millimétriques ne pénètrent pas dans l’organisme à plus de 2 mm. « Cela dit, tempère le président des Robins des toits, Pierre-Marie Theveniaud, même à 2 millimètres, la conduction nerveuse en surface est modifiée, les tissus chauffent, sans compter que l’exposition est d’autant plus forte que le rapport poids/volume est grand. » Quid alors des effets sur les insectes, les abeilles, les oiseaux… et sur les enfants ?

« S’il n’y a pas de téléphone, vous n’êtes pas visé »

Inconvénient de cette faible pénétration pour la propagation des ondes en ville : elles sont facilement stoppées par des « obstacles urbains » tels que les immeubles, les arbres, le béton… Pour surmonter cette difficulté, les promoteurs de la 5G vont déployer des satellites dans l’espace et des petites antennes sur terre, les « small cells », qui vont s’incruster en ville au sein d’arrêts de bus, lampadaires, panneaux d’affichage, etc. jusqu’à tous les 100 mètres. JCDecaux, le publicitaire urbain, a ainsi annoncé qu’il allait accompagner une douzaine de villes en France dès cette année dans l’installation des petites antennes. Contacté par Reporterre, il regrette ne pouvoir révéler le nom des villes « du fait d’un accord de confidentialité avec les opérateurs ». Dans sa communication, le propriétaire de mobilier urbain publicitaire fait référence aux résultats positifs de l’exposition du public aux ondes d’une récente étude de l’ANFR, consacrée aux small cells, mais réglées pour la 4G ! https://www.anfr.fr/fileadmin/mediatheque/documents/expace/petites-antennes/2018-12_Rapport_déploiements_pilotes_petites_antennes_vf.pdf

L’étude conclut que « les small cells permettent de multiplier par trois les vitesses de téléchargement avec un bilan de l’exposition du public aux ondes positif notamment du fait de leur plus faible distance avec les utilisateurs ainsi que la réduction de la puissance d’émission des smartphones de 2 à 5 fois ; ce qui limite ainsi l’exposition aux ondes tout en prolongeant l’autonomie des batteries ». Quoi qu’il en soit, en 4G ou 5G, l’argument rassurant est le suivant : le téléphone émet moins fort et moins longtemps car les antennes sont plus proches. De plus, ajoute Gilles Brégant, de l’ANFR, « les constructeurs sont en train de développer des antennes pour la 5G qui peuvent se focaliser comme un projecteur vers le téléphone qui est à proximité, ce qui permettra d’éviter une permanence de fonctionnement ». Et de conclure : « S’il n’y a pas de téléphone, vous n’êtes pas visé. » À raison de 75,5 millions cartes SIM en service en France au 30 septembre 2018 [2], le répit d’émission risque toutefois d’être court, du moins en journée.

Pour le docteur Marc Arazi, fondateur de l’association Alerte PhoneGate, 4G ou 5G, l’enjeu sanitaire repose sur la définition des normes : « Or, celles de la 5G sont en train d’être discutées ! » Depuis 2016, le médecin avertit sur le fait que « des centaines de modèles de téléphones portables, autorisés sur le marché, mettent en danger la santé de six milliards d’utilisateurs ». Une alerte qui trouve sa source dans des rapports de l’ANFR et de l’Anses publiés en 2016 et dont certaines données sont accessibles. (https://data.anfr.fr/anfr/visualisation?id=ad8014ec-f631-450e-a259-799188714ef9)

« Un manque de connaissance sur les niveaux d’exposition aux équipements radioélectriques utilisés près du corps pour les différents usages en conditions réelles »

Depuis juin 2017, la réglementation est plus protectrice : la directive européenne RED exige que la distance de test en « DAS tronc » soit fixée à maximum 5 mm au lieu de 15 à 25 mm auparavant. Le DAS, c’est le débit d’absorption spécifique, que contrôle l’ANFR en France. Il permet de mesurer le niveau d’exposition des utilisateurs aux ondes des téléphones mobiles. Auparavant, les constructeurs de portables pratiquaient les tests dans des conditions variables, mais jamais au contact du corps, collé à l’oreille, comme dans la poche de la veste, du pantalon ou dans un soutien-gorge. L’Anses assure que les pouvoirs publics veillent désormais au respect des valeurs limites d’exposition réglementaires, « quels que soient les dispositifs émetteurs mobiles utilisés, selon des conditions raisonnablement prévisibles d’utilisation ». Les « conditions raisonnablement prévisibles » correspondent-elles à des « conditions d’utilisation réelles » ? Telle est la question

En tout cas, l’État s’en inquiète. Un courrier interne aux administrations que s’est procuré Alerte PhoneGate, d’octobre 2017, mentionne que « l’apparition de nouvelles technologies de communication mobiles, qui utilisent de nouveaux types de signaux (5G) » et « les données actuelles disponibles concernant essentiellement des signaux 2G, 3G et le wifi mettent en évidence un manque de connaissance sur les niveaux d’exposition aux équipements radioélectriques utilisés près du corps pour les différents usages en conditions réelles ». Et de conclure par une demande d’expertise « dans les meilleurs délais » : fin 2017 pour la partie I, fin 2018 pour les parties II et III. Mais, depuis, rien ne s’est passé.
Questionné à ce sujet par Reporterre, le ministère de la Transition écologique et solidaire explique que « l’avis relatif au dépassement du DAS est attendu pour mai 2019 et que celui relatif au nouvel indicateur le sera ultérieurement ».

Ultérieurement… Pour rappel, l’Anses en 2013 recommandait des études « préalables ». Le ministère assure qu’une évaluation a été demandée pour juin 2019. Sachant que les premiers vrais téléphones 5G n’arriveront en France que cet été, le timing des tests risque d’être serré. En attendant, les expérimentations sur des « débits inégalés », pour des « usages inédits » fleurissent. Ainsi, 21 nouvelles stations 5G expérimentales ont été autorisées par l’ANFR en janvier dans la bande 3,5 GHz, pour un total de 78 stations autorisées en France [3].

[1] D’après les prévisions de l’Institut de l’audiovisuel et des télécommunications en Europe.

[2] Selon les dernières statistiques de l’Arcep dans son « observatoire des marchés des télécommunications » du 8 novembre 2018.

[3] 24 pour Orange, 19 pour SFR et 35 pour Bouygues Telecom.
https://twitter.com/anfr/status/1093185791239639040
https://www.anfr.fr/fileadmin/mediatheque/documents/Observatoire/0219/20190206-Observatoire-2G-3G-4G-fev-2019-metropole.pdf


https://reporterre.net/Avec-la-5G-nous-sommes-tous-des-rats-de-laboratoire

 

 

LES DANGERS INOUÏS DE LA 5G

L’installation de millions d’antennes est déjà prévue, ainsi que le lancement de 20 000 satellites.

Le 25 janvier était la journée mondiale contre la 5G, passée dans une indifférence certaine. Pourtant, après les énergies fossiles, la chimie, le nucléaire, les nano et biotechnologies, la géo-ingénierie, on pouvait espérer une certaine prise de conscience du danger représenté par des technologies de plus en plus agressives. Il n’en est rien. Le déploiement de la 5G à l’échelle planétaire en témoigne.

Un « appel international demandant l’arrêt du déploiement de la 5G sur Terre et dans l’espace », signé par presque 200 000 personnes et organisations (dont un bon nombre de médecins, de scientifiques et d’ONG), met en lumière les « dangers immenses et irréversibles de cette technologie (1) ». L’exposition des organismes vivants aux champs électromagnétiques est de plus en plus reconnue comme étant toxique pour toutes les formes de vie, animale, végétale, microbiologique et humaine. On estime déjà que 100 millions de personnes dans le monde souffrent d’électrosensibilité. Avec la 5G, ce sera tout le monde. Des milliers d’études scientifiques sérieuses ont montré que cette exposition était à l’origine de troubles neurologiques et cognitifs, de cancers, de diabète, de maladies cardiovasculaires, de lésions de l’ADN, etc. Elle menace non seulement toutes les formes de la vie sur Terre, mais va aussi altérer l’environnement électromagnétique de la planète. Les apprentis sorciers n’ont aucune idée de ce qui en résultera.

En effet, la 5G aura une puissance de rayonnement des dizaines, voire des centaines de fois plus grande que la 4G. Elle nécessite la mise en place d’antennes tous les 100 mètres et, pour couvrir les espaces où ce ne sera pas possible, des milliers de nouveaux satellites mis en orbite et qui enverront leur rayonnement à la surface de la Terre. L’installation de millions d’antennes est d’ores et déjà prévue, ainsi que le lancement de 20 000 satellites. Une fois qu’ils seront là-haut, on ne pourra plus aller les rechercher. Il n’y aura plus aucun endroit où se mettre à l’abri.

Et tout cela pourquoi ? Pour continuer à développer le big data et l’intelligence artificielle, l’Internet des objets, les villes « intelligentes », les transports « intelligents », la domotique et les voitures autonomes. Cyniquement, tous ces projets sont officiellement légitimés par des préoccupations environnementales. En outre, ces gadgets nous aliènent de plus en plus : beaucoup, du fait du GPS, ne savent plus lire une carte ; avec le frigo connecté, serons-nous encore capables d’aller faire nos courses ?

Les industriels et les gouvernements qui les soutiennent, États-Unis, Chine et Commission européenne au premier chef, continuent à pousser dans cette voie dramatique, en violation de toutes les lois internationales, pour satisfaire leurs intérêts à court terme et leur cupidité. Les institutions refusent de prendre en compte les résultats de milliers d’études scientifiques, dont les conclusions sont mises dans certains cas hors la loi. Et dans le même temps, elles nous proposent un green deal…

L’ampleur du crime est difficile à concevoir.

Hélène Tordjman, Politis janvier 2020
https://www.politis.fr/articles/2020/01/les-dangers-inouis-de-la-5g-41314/

(1) www.5gspaceappeal.org

 

LA 5G TUE

L’astrophysicien Aurélien Barrau tire la sonnette d’alarme

Si la planète est aussi mal en point, c’est parce que l’homme a toujours voulu aller trop vite, préférant le profit immédiat aux sages précautions. A-t-il seulement retenu la leçon ? Est-il revenu à la raison ? Rien n’est moins sûr, comme en témoigne l’arrivée prochaine de la 5G.
On prépare donc le réseau téléphonique 5G. Activement. Avec frénésie et impatience ! Pour un temps de latence un peu amoindri et la certitude que les vidéos YouTube seront visibles « outdoor » sans la moindre interruption, nous allons déployer d’innombrables antennes, détruire les précédentes, tout renouveler – sans doute en de multiples exemplaires, opérateurs disjoints obligent…

Voilà l’archétype de ce qui mène au désastre. Notre incapacité structurelle à dire « ça suffit, nous n’avons pas besoin, pas envie, de cette débauche insensée ; nous refusons cette idée létale suivant laquelle tout ce qui est technologiquement possible doit être effectivement réalisé, pour la jouissance mortifère de la consommation pure.

La question n’est PAS de savoir s’il faut construire des centrales nucléaires ou des éoliennes pour alimenter tout cela. Elle consiste à comprendre comment endiguer cette hubris suicidaire de création de besoins matériels qui prévalent sur les ravages insensés que leur mise en acte induisent nécessairement sur le vivant. Même avec une source d’énergie parfaitement « propre », l’effet du déploiement serait dramatique.

La 5G tue. Non pas à cause des effets des ondes sur la santé humaine. Mais en tant que création artificielle d’un besoin arbitraire aux conséquences dévastatrices. On ne peut plus continuer à faire « comme si » ces folies n’avaient pas de conséquences. Nous avons déjà tué 70% du vivant (avec presque aucun réchauffement climatique). Préfère-t-on la vie ou le débit du réseau téléphonique ? C’est (presque) aussi simple que cela.

 


Aurélien Barrau est un astrophysicien français spécialisé dans la physique des astroparticules, des trous noirs et en cosmologie. Il travaille au Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble (LPSC) sur le polygone scientifique. Il est également professeur à l’université Grenoble-Alpes.
 
Il a été invité en tant que visiteur à l’Institute for Advanced Study (IAS) de Princeton, à l’Institut des hautes études scientifiques (IHES) de Bures-sur-Yvette et à l’Institut Périmètre (PI) de physique théorique au Canada.
 
Il a été membre du comité de direction du Centre de physique théorique de Grenoble-Alpes et du laboratoire d’excellence ENIGMASS, et responsable du master de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble. Il est membre nommé du Comité national de la recherche scientifique (CoNRS), section « physique théorique ».

5G, DEMAIN TOUS SURVEILLÉS

Des appels en Australie, en Afrique, en Asie. Une goutte de sueur vient de traverser votre front à la lecture de votre dernière facture téléphonique, dix fois plus chère que d’ordinaire. Qui a bien pu pirater votre ligne ? C’est le genre de mésaventure qui pourrait arriver avec le nouveau réseau 5G. Des chercheurs ont en effet découvert des failles dans son protocole : un problème d’identification au réseau permettant plusieurs connexions en même temps, et donc la facturation d’appels que vous n’avez jamais passés. Autre souci concernant la clé de session, qui chiffre vos communications : sa confirmation n’étant pas obligatoire, cela peut entraîner des erreurs et permettre à quelqu’un d’écouter vos conversations.

« C’est un risque pour la sécurité de la ligne et le respect de la vie privée », explique Jannik Dreier, maître de conférences au Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications (Loria), qui a mené ces recherches en partenariat avec l’École polytechnique fédérale de Zurich et l’université de Dundee, en Écosse.

Or, la protection des données personnelles est considérée par 40 % de la population comme le principal frein à l’utilisation d’internet, selon le dernier baromètre du numérique.
« On laisse souvent de côté cet aspect sécurité, car il coûte cher »

Ces résultats inquiétants ont été présentés aux industriels ainsi qu’à l’organisme 3GPP, qui définit la norme mondiale de la 5G. Sans recevoir le moindre écho. « J’ai l’impression que les industriels estiment ce risque moins coûteux que le temps qu’il faudrait passer à analyser et vérifier leurs protocoles. On laisse souvent de côté cet aspect sécurité, car il coûte cher. Nos résultats pourraient pourtant leur permettre d’éviter les problèmes par la suite », dit le chercheur Jannik Dreier.

La question de la sécurité du réseau est pourtant prise très au sérieux par le gouvernement, qui a promulgué une loi renforçant le contrôle des équipements de réseau mobile par l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi). Un texte surnommé loi « anti-Huawei ».

Au-delà de l’aspect sécuritaire, la 5G pose également la question de la neutralité du net. Aujourd’hui, il est interdit de favoriser un site selon son contenu, sa source, son message ou son destinataire. En clair, votre fournisseur d’accès à internet (FAI) doit vous offrir le même débit, que vous regardiez une vidéo de chatons ou de violences policières, qu’elle soit sur YouTube ou sur Dailymotion.

Cette neutralité du net est remise en question par les grands opérateurs sous prétexte d’offrir une meilleure qualité de service aux utilisateurs. « Traiter tout le monde de façon homogène n’a pas de sens. Il va falloir compartimenter et découper le réseau en tranches avec des caractéristiques différentes. Une couche de service pour le grand public, couche qui pourra supporter une latence légèrement plus longue que les objets connectés, par exemple. Une autre couche de service où l’ultra haut débit sera garanti pour les opérations sensibles », dit Michel Combot, le directeur général de la Fédération française des télécoms.
« Ils aimeraient proposer une connexion internet de base et faire payer plus cher l’accès à certains services »

Pour la Quadrature du Net, une association de défense des droits et libertés des citoyens sur internet, il ne s’agit que de considérations commerciales. « Les opérateurs estiment que certains sites, comme Netflix ou YouTube, se font de l’argent sur leur dos en utilisant leurs infrastructures. Ils aimeraient proposer une connexion internet de base et faire payer plus cher l’accès à certains services.

Dans ce cas, qui va décider des choses à prioriser ? Ce n’est pas aux fournisseurs d’accès à internet de dire qui peut s’exprimer en ligne, d’estimer le volume de données raisonnables. Vous vous rendez compte du pouvoir que cela leur donnerait ? Il y a ici un fort enjeu de liberté », explique Alexis O Cobhthaigh, avocat et membre de la Quadrature du Net. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) rejette également l’argument de la qualité de service : « On ne comprend pas pourquoi les opérateurs estiment que la neutralité du net est un frein au déploiement de la 5G. Lorsqu’on leur demande de nous fournir des exemples précis pour étudier le problème, ils ne nous en donnent pas », explique Cécile Dubarry, la directrice générale de l’Arcep
Parmi les avantages supposés de la 5G mis en avant par ses promoteurs, la vidéosurveillance « intelligente » est souvent évoquée. Elle permettrait de réduire la délinquance urbaine et de mieux protéger nos domiciles. Des effets nuancés par Élodie Lemaire, sociologue et maîtresse de conférences à l’université de Picardie Jules-Verne, dans son livre L’œil sécuritaire : Mythes et réalités de la vidéosurveillance, publié en mars dernier. « Les études se contredisent sur l’efficacité du système ainsi que sur la baisse du sentiment de sécurité », dit la chercheuse à Reporterre. Pour elle, ce sont avant tout les modalités de la surveillance qui changent. Aujourd’hui, on identifie ou on saisit le flagrant délit. Dans le futur, on tentera de dépister et d’anticiper une anomalie.
« Il est impératif de poser la question du consentement de la population à ce nouvel ordre urbain »

Se pose alors une question éthique : qui va déterminer ces comportements dits « anormaux » ? À partir de combien de minutes assis sur un banc à regarder flâner les passants deviendra-t-on suspect ? Les programmateurs de ces futurs algorithmes disposeront d’un immense pouvoir, qui passera pour de la neutralité : on arguera que le tri est opéré par une machine. La justice risque également d’en faire les frais. « Si les faits ne sont plus établis, car on a détecté l’anomalie avant qu’elle n’advienne, à quoi serviront les magistrats, qui jugent justement sur le fondement de faits établis », s’interroge Élodie Lemaire. Face aux menaces que la vidéosurveillance dite « intelligente » fait peser sur les libertés publiques, la chercheuse appelle à une discussion démocratique. « Il est impératif de poser la question du consentement de la population à ce nouvel ordre urbain et de faire en sorte qu’il soit éclairé par les bonnes questions. Aujourd’hui, les termes du débat public opacifient la controverse plus qu’ils ne l’éclairent en fantasmant les prouesses de cette technologie. Il serait salutaire d’avoir un regard plus raisonné sur ces modalités de fonctionnement qui permette d’anticiper les dérives possibles. »

Dominique Boullier, sociologue et spécialiste des usages du numérique et des technologies cognitives, aimerait lui aussi l’instauration d’une arène d’échanges en présence de toutes les parties prenantes de la 5G : « Il faut dépasser l’opposition manichéenne progrès-antiprogrès. Les objets connectés vont permettre de faire plein de choses. Mais il faut réfléchir à leurs usages. Est-ce que nous voulons des frigos connectés ? Si oui, jusqu’où ? Il y a de bonnes idées, mais il faut réguler pour éviter les dérives. Faire que ces objets œuvrent pour le bien commun. Et, surtout, prendre le temps d’un vrai débat sur son déploiement. » Ces discussions devraient également prendre en compte les enjeux écologiques de la 5G. Un aspect dont nous vous parlerons demain dans le dernier volet de notre enquête.

https://reporterre.net/Avec-la-5G-demain-tous-surveilles


Articles Reporterre sur la 5G

Plongée dans l’univers de la 5G : merveille ou cauchemar ?

La 5G, des fréquences, des antennes et des craintes

La 5G, pactole ou fantasme économique ?

 

DES RISQUES INCONSIDÉRÉS POUR LA SANTÉ
ET L’ENVIRONNEMENT

5G, électrosmog, des rayonnements d’intensité
et de nature totalement inédites pour le vivant

Les niveaux auxquels nous sommes exposés ont augmenté de plusieurs ordres de grandeur par rapport aux niveaux naturels que les êtres vivants ont connus depuis la nuit de temps. Un article paru dans la revue The Lancet en décembre 2018 indique que, aux alentours de la fréquence porteuse de 1 GHz, l’exposition électromagnétique s’est vue multipliée par 1018 (1.000.000.000.000.000.000) ! Or, la tendance ne semble pas encore prête à s’inverser puisque l’on se dirige vers toujours plus d’applications sans fil et de données à transmettre.
La transmission des données mobiles nécessite de moduler les fréquences porteuses par des fréquences de modulation. Au fur et à mesure de l’évolution des technologies, ces modulations deviennent toujours plus nombreuses et plus complexes. Il en résulte des pics de puissance instantanée toujours plus élevés et répétés. Ce sont autant de variations brutales et incessantes de l’amplitude du rayonnement, capables de perturber le fonctionnement normal des systèmes vivants. Les rayonnements électromagnétiques de la télécommunication sans fil ont ainsi un caractère totalement inédit pour les êtres vivants. Mais cette réalité est occultée par nos méthodes de calcul, par nos méthodes de mesures et par nos normes qui ne considèrent que des valeurs moyennes (non des valeurs instantanées) et des fréquences porteuses (non les fréquences de modulation).
Les préoccupations exprimées à l’échelle internationale par la communauté médico-scientifique concernent :
    •    l’augmentation à l’extrême de la pollution électromagnétique et la multiplication des sources d’émission (antennes et objets connectés);
    •    le caractère prolongé et omniprésent de l’exposition que subissent les êtres vivants;
    •    la très vraisemblable toxicité accrue de la 5G par rapport aux générations antérieures(2G, 3G, 4G);
    •    la méconnaissance du problème par beaucoup de citoyens, professionnels de la santé,dirigeants, etc;
    •    les normes inadéquates pour protéger efficacement les êtres vivants.
La science apporte des éléments toujours plus convaincants pour montrer que les rayonnements émis par nos technologies de télécommunication sans fil peuvent affecter les systèmes biologiques - dont les êtres humains, la faune et la flore - bien autrement que par un phénomène d’échauffement. Ces effets biologiques non thermiques sont à l’œuvre même à des niveaux d’exposition très faibles.
Les conséquences pour la santé peuvent être d’autant plus importantes que :
    •    l’exposition est omniprésente, répétée et/ou prolongée (c’est le cas pour une grande partie de la population);
    •    les rayonnements sont modulés, pulsés, polarisés (c’est le cas pour la télécommunication sans fil);
    •    les individus sont vulnérables (fœtus, enfants, personnes affaiblies par l’âge ou la maladie, etc);
    •    l’exposition est combinée avec d’autres agents toxiques (pollution chimique par exemple).
Qu'adviendra-t-il lorsque ces niveaux d'exposition seront encore augmentés quand on aura déployé la 5G, qui, à elle seule, est susceptible d'entraîner des conséquences sanitaires et environnementales beaucoup plus dommageables encore que les technologies déjà en place ?
Au-delà de la couche supplémentaire de pollution qu’elle constituera pour les êtres vivants, il existe de fortes suspicions que la 5G, en raison de ses spécificités technologiques (fréquences, modulations, pulsations, faisceaux étroitement focalisés et directionnels, réseau d’antennes plus dense), présentera des risques sanitaires et environnementaux plus graves encore que les technologies existantes.

Beamforming

La 5G a un fonctionnement très différent des technologies 2G, 3G et 4G, notamment en ce qu’elle utilise des faisceaux dynamiques dirigés alors que les technologies antérieures fonctionnent en "couverture". On pourrait se représenter cette différence par analogie avec la celle qui existe entre des faisceaux laser dirigés sur des points spécifiques mobiles et une ampoule générant un éclairage statique sur une zone plus ou moins étendue.
La 5G concentre ainsi la puissance dans des faisceaux étroitement focalisés. Localement, les expositions subies pourront donc être supérieures aux valeurs qui ressortiront des simulations et des mesures puisque celles-ci ne considèrent que des valeurs moyennes (voir plus haut).
Les ingénieurs et l’industrie des télécoms argumentent volontiers qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter car l’énergie des ondes millimétriques sera principalement absorbée en périphérie du corps. Ils invoquent pour cela l’effet de peau selon lequel plus la fréquence du rayonnement est élevée, plus faible est la profondeur de pénétration du rayonnement. Autrement dit, l’essentiel de l’absorption électromagnétique (et donc de l’échauffement) se ferait de manière concentrée sur les quelques premiers millimètres en surface du corps. Conclure, sur cette base, à l’innocuité de ces rayonnements serait aller un peu vite en affaires dans la mesure où la périphérie extérieure de nos organismes n’est pas une coque inerte constituant une barrière inébranlable et impénétrable.
D’une part, les effets de surface peuvent être importants au niveau des cellules et tissus externes (la peau, les yeux par exemple). Le phénomène est d’ailleurs bien connu au point qu’il est utilisé dans des armes de contrôle des foules pour induire des réactions désagréables au niveau de la peau, des sensations de brûlure par exemple. Il y a matière à suspecter que le déploiement de la 5G puisse s’accompagner, pour les êtres humains, d’une augmentation des troubles dermatologiques, mélanomes et autres cancers de la peau, et des troubles oculaires.
Sont davantage encore concernés tous les êtres vivants de rapport surface/volume élevé, à savoir ceux de petite taille (par exemple les insectes, dont les abeilles) et tous les végétaux qui, pour maximiser leur interaction avec l’environnement, ont principalement évolué sous la forme de surface plutôt que de volume.
D’autre part, il n’y a pas que les effets de surface qui inquiètent. Il y a aussi de fortes suspicions que l’impact des rayonnements de la 5G peut se manifester bien au-delà des couches périphériques/externes de l’organisme. Les matériaux vivants ne sont pas de simples matériaux conducteurs homogènes et inertes. Dans le sujet qui nous occupe, c’est une erreur de taille d’omettre toute la complexité des systèmes biologiques capables de répondre à des stimuli électromagnétiques extérieurs autrement que par le seul phénomène d’échauffement en surface. Des perturbations électromagnétiques et des médiateurs chimiques (médiateurs de l’inflammation par exemple) peuvent être propagés dans tout le corps et induire des effets biologiques (non thermiques) jusqu’en profondeur.

5G et IoT

Enfin, la 5G est destinée à potentialiser l'Internet des Objets (IoT). La combinaison 5G-IoT (sans fil) va inciter à produire et consommer toujours plus de données mobiles. Ce qui impliquera de facto une augmentation des données à transmettre et donc des pressions toujours plus fortes sur les normes que l’on aurait voulu protectrices. En ouvrant la porte à la 5G et à l’IoT (sans fil), les pressions économiques, déjà importantes, deviendront telles qu’il sera de plus en plus difficile avec le temps de maintenir les normes à leur niveau actuel.
A moins d’une volonté très ferme et maintenue de protéger efficacement les êtres vivants et de fixer des limites réellement protectrices, suivra très vraisemblablement, après la première phase du déploiement de la 5G, une nouvelle augmentation des normes et de l’exposition due aux antennes, exposition à laquelle s’ajoutera également une exposition accrue due à la multiplicité des appareils smart de l’IoT.
En conséquence, le déploiement de la 5G et de l’IoT (sans fil) entraînera plus que vraisemblablement :
    •    une révision à la baisse des limites d’exposition et une réduction des niveaux d’exposition;
    •    une augmentation du niveau de pollution électromagnétique due aux antennes et aux appareils smart;
    •    une augmentation de la toxicité de la pollution électromagnétique due aux spécificités technologiques de la 5G (fréquences, modulations, faisceaux focalisés, etc).
Des préoccupations grandissantes et cris d’alertes répétés
Des scientifiques et médecins de plus en plus nombreux évoquent une future crise sanitaire de grande ampleur, des dommages tragiques et irréversibles. Ils soutiennent qu’il serait contraire à l'éthique d'ignorer les preuves disponibles et d’attendre une éventuelle démonstration a posteriori de dommages sur la santé. C’est pourquoi ils demandent :
    •    une révision à la baisse des limites d’exposition et une réduction des niveaux d’exposition,
    •    une révision à la baisse des limites d’exposition et une réduction des niveaux d’exposition.a technologie 5G en particulier;
    •    une évaluation indépendante en matière de santé et de sécurité avant la poursuite d’un quelconque déploiement;
    •    des mesures urgentes pour protéger efficacement la population et les écosystèmes, en concertation avec les spécialistes et le corps médical.
Plusieurs appels récents sont spécifiquement dédiés à la demande d’arrêter le déploiement de la 5G et d’établir des valeurs limites réellement protectrices :
    •    Appel de novembre 2018 à l’ONU, à l’OMS et aux gouvernements de tous les pays demandant des valeurs limites d’exposition réellement protectrices;
    •    Appel d’avril 2018 de la Société international des médecins pour l’environnement demandant un arrêt du déploiement de la 5G en vertu du principe de précaution. sur Terre et à partir de satellites spatiaux;
    •    Appel d’avril 2018 de la Société international des médecins pour l’environnement demandant un arrêt du déploiement de la 5G en vertu du principe de précaution;
    •    Appel de septembre 2017 dans lequel 218 scientifiques et médecins demandent à l’Union européenne un moratoire sur le déploiement de la 5G.
Ces appels font suite à une longue série d’autres appels et cris d’alerte qui se sont succédés dans le monde entier depuis les années 2000.
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Tiré et adapté de http://electrosmog.grappe.be/doc/Ondes-brussels_5G-Electrosmog_Note-de-synthese_18fev2019.pdf

5G DANGER !
5G DANGER !

STOP 5G,
UN MOUVEMENT INTERNATIONAL

Australia, Austria, Canada, Croatia, Denmark, Finland, France, Germany, Greece, Ireland, Italy, Netherlands, New Zealand, Portugal, Romania, Serbia, Scotland, South Africa, Spain, Switzerland, United Kingdom, United States of America...

https://stop5ginternational.org/january-25th-global-protest-day-photo-gallery/

5G DANGER !

Annie Sasco alerte sur les conséquences dangereuses du déploiement de la 5G pour la santé humaine et l'environnement. Pour elle il y a une rétention d'information mais le risque de tumeur du cerveau est accru.

Annie Sasco, Médecin (deux maîtrises et un doctorat en santé publique et en épidémiologie). Ancien chef du service de la recherche de l´unité d´épidémiologie pour la prévention du cancer du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC, Lyon) ; ancien chef intérimaire du programme de lutte contre le cancer de l´Organisation mondiale de la santé (OMS); ancien directeur de recherche de l´Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), France.

L'eau monte dangereusement. Photo: Marsel van Oosten - squiver.com

SCIENTIFIQUES ET MÉDECINS
ALERTENT SUR LES EFFETS DE LA 5G


Plus de 170 scientifiques et médecins de 37 pays demandent un moratoire sur le déploiement de la 5G – cinquième génération de téléphonie mobile – jusqu'à ce que des études d'impact sanitaires et environnementales sérieuses et indépendantes aient été réalisées préalablement à toute mise sur le marché. La 5G s'ajoutera au brouillard électromagnétique déjà produit par la 2G, 3G, 4G, Wi-Fi, etc., exposition dont il a été prouvé qu'elle est nocive pour les humains et pour l'environnement. Article tiré d'un Communiqué de Presse par Etienne Cendrier, Porte-Parole de Robin des Toits, Paris, le 13 Septembre 2017.

Le déploiement de la 5G conduirait à une augmentation générale et massive de l'exposition aux ondes du sans-fil alors que les dangers de ces technologies sont établis. La technologie de la 5G est efficace sur des petites distances seulement. Elle se transmet mal à travers les solides. Il faudra beaucoup de nouvelles antennes-relais, et la nouvelle architecture du réseau exigera une nouvelle antenne toutes les 10 ou 12 maisons en zone urbaine créant de fait une exposition massive à laquelle nul ne pourra se soustraire.

Le déploiement de nouveaux transmetteurs pour la 5G (on les trouvera également dans les foyers, les boutiques, les hôpitaux) devrait générer selon les estimations entre 10 et 20 milliards de connexions (réfrigérateurs, machines à laver, caméras de surveillance, voitures et bus sans conducteur) et constituera l'Internet des objets. Tout cela augmentera substantiellement l'exposition permanente de l'intégralité de la population européenne aux champs électromagnétiques des technologies du sans-fil. Les dangers de l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) sont déjà démontrés. Plus de 230 scientifiques de plus de 40 pays ont exprimé leur «préoccupation sérieuse» concernant l'accroissement permanent et universel de l'exposition aux champs électromagnétiques par les technologies du sans-fil avant l'ajout du déploiement de la 5G. Ils font référence aux «nombreuses études scientifiques récentes qui ont démontré que ces champs électromagnétiques affectent les organismes vivants à des niveaux d'exposition bien en-dessous des valeurs limites internationales». Ces effets accroissent le risque de cancer, le stress cellulaire, augmentent l'apparition de radicaux libres nocifs, de dommages génétiques, de changements structurels et fonctionnels du système reproductif, de déficits d'apprentissage et de mémoire, de désordres neurologiques et d'impacts négatifs sur le bien-être. Ces dommages n'affectent pas seulement l'homme mais aussi la faune et la flore selon un nombre croissant d'études.

Pour Etienne Cendrier, porte-parole: "Robin des Toits soutient cet appel de scientifiques et de médecins de grand renom pour que la 5G ne soit pas mise sur le marché: il serait irresponsable et criminel de traiter la population en cobaye alors que les radiofréquences sont peut-être cancérigènes d'après l'OMS ..."
Etienne Cendrier Porte-Parole national (etienne@robindestoits.org)

Traduction française du texte original anglais :

Nous sommes plus de 170 scientifiques et médecins de 37 pays à demander un moratoire sur le déploiement de la 5G – cinquième génération de téléphonie mobile – jusqu'à ce que des études d'impact sanitaires et environnementales sérieuses et indépendantes aient été réalisées préalablement à toute mise sur le marché. La 5G augmentera considérablement l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) et s'ajoutera au brouillard électromagnétique déjà produit par la 2G, 3G, 4G, Wi-Fi, etc., exposition dont il a été prouvé qu'elle est nocive pour les humains et pour l'environnement.

La 5G conduira à une augmentation générale massive de l'exposition aux ondes du sans-fil

La technologie de la 5G est efficace sur des petites distances seulement. Elle se transmet mal à travers les solides. Il faudra beaucoup de nouvelles antennes-relais et la nouvelle architecture du réseau exigera une nouvelle antenne toutes les 10 ou 12 maisons en zone urbaine créant de fait, une exposition massive à laquelle nul ne pourra se soustraire. Le déploiement de nouveaux transmetteurs pour la 5G (on les trouvera également dans les foyers, les boutiques, les hôpitaux) devrait générer selon les estimations entre 10 et 20 milliards de connexions (réfrigérateurs, machines à laver, caméras de surveillance, voitures et bus sans conducteurs) et constituera l'Internet des objets. Tout cela augmentera substantiellement l'exposition permanente de l'intégralité de la population européenne aux champs électromagnétiques des technologies du sans-fil.

Les dangers de l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) sont déjà démontrés

Plus de 230 scientifiques de plus de 40 pays ont exprimé leur «préoccupation sérieuse» concernant l'accroissement permanent et universel de l'exposition aux champs électromagnétiques par les technologies du sans-fil avant l'ajout du déploiement de la 5G. Ils font référence aux «nombreuses études scientifiques récentes qui ont démontré que ces champs électromagnétiques affectent les organismes vivants à des niveaux d'exposition bien en-dessous des valeurs limites internationales». Ces effets accroissent le risque de cancer, le stress cellulaire, augmentent l'apparition de radicaux libres nocifs, de dommages génétiques, de changements structurels et fonctionnels du système reproductif, de déficits d'apprentissage et de mémoire, de désordres neurologiques et d'impacts négatifs sur le bien-être. Ces dommages n'affectent pas seulement l'homme mais aussi la faune et la flore selon un nombre croissant d'études.

Depuis l'appel de scientifiques de 2015 de nouvelles recherches ont confirmé de manière convaincante les graves risques sanitaires liés aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM). L'étude officielle américaine du National Toxicology Program (NTP) qui a coûté 25 millions de dollars, montre un accroissement statistiquement significatif de cancer du cerveau et du cœur chez des animaux exposés à des niveaux de champs électromagnétiques bien inférieurs aux valeurs limites préconisées pas la Commission Internationales de Protection contre les Champs Électromagnétiques (ICNIRP) et en vigueur dans la plupart des pays. Ces résultats sont corroborés par des études épidémiologiques sur les risques de cancers du cerveau chez les humains exposés aux radiofréquences des technologies sans-fil. Un grand nombre d'études publiées dans des revues scientifiques à comités de lecture démontrent les dangers de ces expositions à ces radiofréquences pour l'homme.

Le Centre de Recherche International contre le Cancer (CIRC) qui fait partie de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a classifié les radiofréquences de 30KHz – 300 GHz en «Peut-être Carcinogènes pour l'Homme» Groupe 2B. Cependant, des études parues depuis, comme celle du NTP mentionnée plus haut ainsi que plusieurs études épidémiologiques incluant les études les plus récentes sur la téléphonie mobile et risques de cancer associés confirment que les champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) sont cancérigènes.

Les préconisations de l'EUROPAEM-EMF 2016 précisent que «les preuves s'accumulent qui montrent que l'exposition permanente à certains champs électromagnétiques est un facteur de risque pour des affections telles que le cancer, la maladie d'Alzheimer, l’infertilité humaine... Les symptômes de l'Electrohypersensibilité (EHS) qui comportent : céphalées intenses, troubles de la concentration, troubles du sommeil, épuisement ainsi que des symptômes similaires à ceux de la grippe».

Or une part croissante de la population européenne est affectée par des symptômes de mal-être associés depuis des années à l'exposition croissante aux ondes des technologies sans-fil dans la littérature scientifique. La Déclaration Internationale sur l'Electrohypersensibilité (EHS) et la Sensibilité aux Produits Chimiques Multiples (MCS) de Bruxelles en 2015 stipule que :
« Au vu de nos connaissances scientifiques actuelles, nous appelons instamment tous les organismes et institutions nationaux et internationaux (...) à reconnaître l'EHS et le MCS comme de vraies pathologies considérées comme des maladies sentinelles annonciatrices d'un problème de santé publique majeur dans les années à venir dans le monde entier: c'est-à-dire dans tous les pays autorisant l'utilisation sans restriction de technologies électromagnétiques sans-fil et la commercialisation de substances chimiques. L'inaction a un coût pour la société désormais et n'est plus une option.(...) Nous appelons tous les organismes et institutions nationaux et internationaux à prendre conscience de ce problème majeur de santé environnementale (...) et que les mesures majeures de prévention primaires soient adoptées et priorisées, dans la perspective de cette pandémie mondiale ».

Principe de Précaution

Le Principe de Précaution (UNESCO) fut adopté par l'Union Européenne en 2005: «l'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles (...)».

Résolution 1815 (Conseil de l'Europe 2011) : «Prendre toutes les mesures raisonnables pour réduire l'exposition aux champs électromagnétiques, notamment aux radiofréquences émises par les téléphones portables, et tout particulièrement l'exposition des enfants pour qui les risques de tumeurs de la tête semblent plus élevés (...) D'appliquer le principe ALARA  c'est-à-dire le niveau le plus faible aussi raisonnablement que possible, à la fois pour ce qui est des effets thermiques et des effets athermiques ou biologiques des émissions ou rayonnements électromagnétiques (...) d'améliorer les critères d'évaluation des risques et la qualité de cette évaluation (...)».

Le code de Nuremberg (1949) s'applique à toutes les expérimentations sur des humains, incluant de fait, le déploiement de la 5G qui augmentera mécaniquement l'exposition aux champs électromagnétiques. Ces expérimentations «doivent résider dans les résultats d'expériences antérieures faites sur des animaux (...) L'expérimentation ne doit pas être tenté lorsqu'il y a une raison a priori de croire qu'elle entraînera la mort ou l'invalidité du sujet, à l'exception des cas où les médecins qui font les recherches servent eux-mêmes de sujets de l'expérience».
L'Agence Européenne de l'Environnement (AEE) alerte sur «Les risques liés à l'exposition aux rayonnements provenant des appareils du quotidien» même si le niveau d'exposition est bien inférieur aux valeurs limites de l'ICNIRP. L'AEE conclue «Il y a de nombreux exemples par le passé de la non application du principe de précaution qui ont eu pour résultats des dommages graves et parfois irréversibles pour la santé et l'environnement. Des expositions nocives peuvent se répandre largement avant qu'il n'y ait d'explications scientifiques des mécanismes biologiques».

Les Valeurs Limites d'Exposition protègent l'Industrie - pas la santé

Les valeurs limites de l'ICNIRP en vigueur sont obsolètes. Toutes les preuves de dommages sanitaires exposées plus haut surviennent bien en-dessous de ces valeurs. Il faut donc en établir de nouvelles. L'inadéquation des valeurs limites de l'ICNIRP résulte des conflits d'intérêts de ses membres qui sont en lien avec l'Industrie ce qui met à mal l'impartialité qui devrait être la règle lorsqu'on fixe les seuls d'exposition aux rayonnements non-ionisants. De plus lorsqu'on évalue des risques cancérigènes, il est indispensable de disposer de scientifiques ayant des compétences en médecine et singulièrement en oncologie.

Les valeurs limites actuelles sont basées sur l'hypothèse dépassée que les seuls effets critiques pour la santé de l'exposition aux champs électromagnétiques sont de nature thermiques alors que de nombreux scientifiques ont démontré qu'il y avait bien des affections et effets qui n'ont absolument rien à voir avec les effets thermiques (effets non thermiques ou spécifiques) à des niveaux très inférieurs aux seuils d'exposition mis en place par l'ICNIRP.
Nous demandons à l'Union Européenne:

1. De prendre toutes les mesures raisonnables pour suspendre tout déploiement de la 5G jusqu'à ce que des scientifiques indépendants puissent assurer que la 5G et les champs électromagnétiques générés par les technologies sans-fil (5G ainsi que les 2G, 3G, 4G et le WI-Fi) ne présentent aucun danger pour la population européenne, particulièrement les nourrissons, les enfants, les femmes enceintes ainsi que pour l'environnement.

2. Que tous les pays de l'Union et leurs agences de sécurité sanitaire adoptent la Résolution 1815 et informent leurs populations, leurs corps enseignants et leurs corps médicaux des risques induits par l 'exposition aux champs électromagnétiques des technologies sans-fil. Comment et pourquoi il faut s'en prémunir singulièrement dans les centres de soins, les écoles, les foyers, les lieux de travail; les hôpitaux et maisons de retraite.

3. De mettre en place sans attendre des comités scientifiques dont l'indépendance sera garantie par l'absence de liens avec l'industrie pour réévaluer le niveau de risque et a) de mettre en place de nouveaux seuils d'exposition vraiment protecteurs pour l'exposition aux ondes des technologies du sans-fil au sein de l'Union; b) d'étudier les effets cumulatifs de l'exposition affectant la population européenne; c) de mettre en place des règles légales au sein de l'Union sur les façons d'éviter une exposition supérieure aux nouvelles valeurs limites afin de protéger la population particulièrement les nourrissons, les enfants et les femmes enceintes.

4. D'empêcher l'industrie des télécommunications sans-fil via ses lobbies d'influencer les décideurs de l'Union à autoriser de nouvelles technologies propageant des champs électromagnétiques de radiofréquences ceci incluant la 5G.

5. De privilégier et de mettre en place des télécommunications filaires plutôt que sans-fil.

Nous attendons une réponse au plus tard au 31 octobre 2017 aux deux premiers signataires sur les mesures que vous prendrez pour protéger la population européenne des champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) et singulièrement de la 5G. Cet appel ainsi que votre réponse seront rendus publics.
Respectueusement,

Rainer Nyberg EdD, professeur émérite (Åbo Akademi), Vasa, Finlande
Lennart Hardell MD, PhD, Professeur (assoc) Département d'Oncologie, Faculté de Médecine et Santé, Hôpital Universitaire, Örebro, Suède

https://www.alerte.ch/fr/information/info-generale/203-scientifiques-et-m%C3%A9decins-alertent-sur-les-effets-de-la-5g.html

 

 

LES EFFETS NOCIFS DES ONDES 5G SUR VOTRE SANTÉ

Le rayonnement sans fil est un énorme problème de santé qui continue d’être ignoré et une autre occasion pour nous de jeter un coup d’œil sur le passé d’événements semblables afin de tirer des leçons de nos erreurs. Prenez le tabac par exemple, à une époque de l’histoire, vous étiez considéré comme un imbécile et « fou » si vous dénonciez les grandes compagnies de tabac et faisiez savoir aux gens que la cigarette compromet notre santé. Aujourd’hui, la science a parlé, et elle a parlé pendant longtemps, malgré ce que les entreprises ont mis dans le corps du public et la «science» qu’elles ont utilisé pour approuver ces choses en premier lieu.

Il ne semble pas y avoir beaucoup plus de différence entre les entreprises de communication qui vendent et fabriquent des produits et services sans fil, ce qui, selon des centaines de scientifiques et d’innombrables publications, incite les autorités à accorder une plus grande attention quant aux effet du rayonnement sans fil sur la santé humaine.

C’est l’un des multiples exemples où le contrôle des entreprises régit et dicte la politique gouvernementale, des politiques qui favorisent les grandes entreprises à la demande de la planète Terre et du reste de la population humaine. Mais c’est plus évident en Amérique du Nord.

Restrictions européennes

En Europe, de nombreux pays ont des restrictions sur le WiFi et ont signalé des choses troublantes. La France a adopté en 2015 une loi interdisant le WiFi dans toutes les écoles maternelles, la loi stipule que le WiFi doit être éteint dans toutes les écoles élémentaires lorsqu’il n’est pas utilisé. Une connexion câblée, si possible, est préférable. Les publicités orientant l’utilisation des téléphones cellulaires vers les jeunes enfants sont interdites.

Un exemple de la Namibie indique très clairement que les normes dites « de sécurité » actuelles ne protègent pas les citoyens des effets à long terme sur la santé, et que les directives régissant leur utilisation ne garantissent pas une protection adéquate contre les effets d’une exposition à long terme.
D’autres pays comprennent la Belgique, l’Espagne, Israël, l’Australie, l’Italie, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, l’Inde, la Finlande, Chypre et plus encore.

Pourquoi disent-ils non au WiFi ?

Vous pouvez accéder à des centaines de ces articles scientifiques et en lire plus ici (https://ehtrust.org/science/), il suffit de cliquer sur la section scientifique et sous chaque rubrique, il y a des liens directs vers la recherche. Si vous cliquez sur l’onglet déroulant, une liste de références scientifiques sous forme de documentation apparaît.

Oui, nous faisons des progrès, on fait de la sensibilisation et on prend des mesures, mais la prise de contrôle de l’Amérique du Nord par les entreprises et la quasi-totalité de la planète ne fait que passer notre santé sous la table, parce que, malheureusement, ils ont le pouvoir de le faire.
En même temps, c’est nous qui utilisons cette technologie. Il devient si utile et si facile de s’en remettre à la société comme nous le faisons avec tout le reste. Est-il ironique que nous recueillions des fonds et défendons la cause du cancer, tout en appuyant ce qui y contribue, à grande échelle ?

Des millions d’enfants et d’adultes dans les écoles du monde entier passent beaucoup de temps autour des appareils sans fil et du WiFi. De nombreuses écoles mettent en place des politiques de type BYOD (Bring Your Own Device) et installent des routeurs industriels sans fil pour les tablettes. Cependant, les appareils sans fil exposent les élèves et le personnel à des micro-ondes qui peuvent nuire à l’apprentissage et à la santé en général. Des études ont montré que le rayonnement micro-ondes peut endommager les systèmes reproducteurs, avoir un impact sur le système immunitaire, altérer le fonctionnement du cerveau et augmenter le risque de cancer. Les tablettes ont jusqu’à 5 antennes qui émettent constamment de courtes et intenses rafales de rayonnement, même lorsqu’elles ne sont pas connectées à Internet. Les appareils sans fil dans les salles de classe entraînent donc une exposition à de multiples sources de rayonnement sans fil. – Environmental Health Trust
https://ehtrust.org/key-issues/cell-phoneswireless/wifi-in-schools/

Les préoccupations en matière de santé 5G

Alors, qu’en est-il de la 5G ? La science indique déjà que les technologies sans fil actuelles de 2G, 3G et 4G (en usage aujourd’hui avec nos téléphones cellulaires, ordinateurs et technologies portables) crée une exposition aux radiofréquences qui pose un risque sérieux pour la santé des humains, des animaux et de l’environnement. 5G est le terme utilisé pour décrire la prochaine génération de réseaux mobiles au-delà des réseaux mobiles 4G LTE utilisés aujourd’hui. La 5G est destinée à être la technologie qui permet à «l’Internet des objets» (IOT) d’exister et de connecter tous les appareils connectés à Internet ensemble.

Les scientifiques ont étudié les effets sur la santé des rayonnements 5G et sans fil : ils sont profondément préoccupés par leurs conclusions et appellent à l’arrêt du déploiement de la 5G, ainsi qu’à l’arrêt de l’augmentation proposée de l’exposition du public aux rayonnements radioélectriques.
Grâce aux efforts de divers chercheurs, scientifiques et autres, le monde s’éveille à cette information qui commence à faire parler d’elle dans le courant dominant. Cela semble toujours être un long processus à partir du moment où l’on sait quelque chose jusqu’à ce qu’un consensus de masse et des étapes d’action soient créées.

Un rapport de CBS news a récemment souligné

L’industrie du sans fil est dans une course au déploiement du service 5G. Le réseau est censé être jusqu’à 100 fois plus rapide que les vitesses de transmission de données actuelles, mais il faut que l’équipement de la tour de téléphonie cellulaire soit plus près des utilisateurs qu’auparavant. Les entreprises de communications sans fil aux États-Unis affirment qu’elles devront installer environ 300 000 nouvelles antennes, soit à peu près le nombre total de tours de téléphonie cellulaire construites au cours des trois dernières décennies. Cela suscite l’indignation et l’inquiétude dans certains quartiers, car les antennes montent autour des maisons.

Le réseau 5G nécessite l’installation de nouveaux équipements à travers les États-Unis. Chaque entreprise de téléphonie mobile travaille à la construction de son propre réseau 5G. C’est pire que l’utilisation du téléphone cellulaire, et pourtant, selon les autorités sanitaires gouvernementales, «un nombre limité d’études ont montré une association statistique entre l’utilisation du téléphone cellulaire et les risques de tumeurs cérébrales… mais la plupart des études n’ont trouvé aucune association».
Attendre des niveaux élevés de preuves scientifiques et cliniques avant de prendre des mesures pour prévenir des risques bien connus peut entraîner des coûts sanitaires et économiques très élevés, comme ce fut le cas pour l’amiante, l’essence au plomb et le tabac.

La Commission européenne

Dr Martin Blank, Ph.D., du Département de physiologie et de biophysique cellulaire de l’Université Columbia, s’est joint à un groupe de scientifiques du monde entier qui lancent un appel international aux Nations Unies concernant les dangers associés à l’utilisation de dispositifs à émission électromagnétique comme les téléphones cellulaires et le WiFi. Lui et des centaines d’autres scientifiques du monde entier font actuellement une pétition à l’ONU, et ce, depuis un certain temps, au sujet des dangers associés à ces dispositifs.
 
«Pour parler franchement, ils endommagent les cellules vivantes de notre corps et tuent beaucoup d’entre nous prématurément.» (ElectromagneticHealth.org).
Melissa Arnoldi, qui dirige les efforts d’AT&T, a dit : «Si ce n’est pas déjà dans votre quartier, ça arrive.» C’est tout à fait inquiétant, elle a dit à CBS news que «la 5G utilise des ondes à haute fréquence qui supportent des vitesses plus rapides mais qui ne voyagent pas aussi loin que les fréquences sans fil actuelles. Ainsi, au lieu de s’appuyer sur de grandes tours de téléphonie cellulaire éloignées l’une de l’autre, ils ont besoin de ‘petites cellules’ qui sont beaucoup plus proches l’une de l’autre».
Parfois, je me demande comment cela se fait-il ? Qui sont les personnes qui contrôlent quel type d’information en ce qui concerne notre santé est mis en valeur, et qu’est-ce qui ne l’est pas ?

Pour rappel, la France teste actuellement la 5g qui va arriver prochainement :
Télécoms : premier test grandeur nature pour la 5G en France
Source : https://www.collective-evolution.com/2018/06/18/the-damaging-effects-of-5g-wifi-on-your-health/
Traduction : https://www.anguillesousroche.com/sante/les-effets-nefastes-du-wifi-5g-sur-la-sante/

https://exoportail.com/les-effets-nocifs-des-ondes-5g-sur-votre-sante/

 

BRUXELLES INTERROMPT LA 5G

Un ministre du gouvernement belge a annoncé que Bruxelles interrompt ses plans 5G pour des raisons de santé. La déclaration a été faite par Céline Fremault, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée du Logement, de la Qualité de Vie, de l’Environnement et de l’Energie. D’après une interview vendredi dernier, avec L’Echo : «Je ne peux pas accueillir une telle technologie si les normes de radioprotection, qui doivent protéger le citoyen, ne sont pas respectées, 5G ou non. Les Bruxellois ne sont pas des cobayes dont je peux vendre la santé à profit. Nous ne pouvons rien laisser au doute.»  

En juillet, le gouvernement a conclu un accord avec trois opérateurs de télécommunications pour assouplir les normes strictes de rayonnement à Bruxelles. Mais selon la Région, il est maintenant impossible d’estimer le rayonnement des antennes nécessaires pour le service. Mme Fremault a correctement identifié qu’un projet pilote 5G n’est pas compatible avec les normes belges de radioprotection (9 V/m, ou 95 mW/m2 selon ce convertisseur en ligne), et a déclaré qu’elle n’avait pas l’intention de faire une exception. (Dans les lignes directrices en biologie du bâtiment, le seuil de préoccupation extrême est de 1 mW/m2.

Cependant, de nombreux organismes gouvernementaux ne tiennent toujours compte que des effets thermiques, plutôt que de l’ensemble cumulatif de milliers d’études scientifiques évaluées par des pairs.) Peut-être avec Bruxelles à la tête de l’Union européenne, et avec l’un des deux principaux appels 5G adressés à l’UE, les fonctionnaires sont mieux informés et motivés pour se protéger.

https://www.collective-evolution.com/2019/04/02/brussels-becomes-first-major-city-to-halt-5g-due-to-health-effects/

http://www.brusselstimes.com/brussels/14753/radiation-concerns-halt-brussels-5g-for-now

https://exoportail.com/bruxelles-devient-la-premiere-grande-ville-a-interrompre-la-5g-en-raison-de-ses-effets-sur-la-sante/

DES VILLES AMÉRICAINES BLOQUENT LA 5G

Des villes américaines bloquent la mise en service de la 5G sur les accusations que cela cause le cancer.

Alors que la technologie 5G commence à être déployée dans tout les états-unis, elle est accueillie par une vague massive de résistance face à la crainte qu’elle puisse causer des problèmes de santé. Une ville de Californie – réagissant à une vague écrasante de protestations – a pris une mesure extrême et a empêché la mise en œuvre de la technologie.
Cette semaine, la ville de Mill Valley en Californie, une ville riche juste au nord de San Francisco, a voté à l’unanimité pour arrêter l’installation de nouvelles petites tours de téléphonie mobile qui portent la technologie 5G.

La ville a promulgué une «ordonnance d’urgence» après avoir reçu plus d’une centaine de lettres de citoyens inquiets au sujet des nouvelles tours 5G.

Comme le rapporte Tech Crunch

« Grâce à une ordonnance d’urgence, qui permet au conseil municipal de promulguer immédiatement des règlements qui affectent la santé et la sécurité de la communauté, les restrictions et interdictions seront mises en vigueur immédiatement pour toutes les applications futures aux équipements de télécommunications 5G du site dans la ville. Les demandes pour les districts commerciaux sont autorisées par l’ordonnance adoptée.

L’ordonnance a été motivée par les préoccupations de la communauté concernant les effets sur la santé des antennes sans fil 5G. Selon la ville, elle a reçu 145 lettres de citoyens exprimant leur opposition à la technologie, contre seulement cinq lettres à l’appui, soit un ratio de 29 contre 1. Même si cela peut sembler peu, la population de la ville est d’environ 14 000 habitants, ce qui indique qu’environ 1 % de la population s’est prononcée à ce sujet. »

Les résidents de Mill Valley ont cité de multiples études qui affirment que les experts ont trouvé des preuves que le rayonnement des téléphones cellulaires peut causer le cancer.
La ville de 14 000 habitants se joint maintenant à plusieurs autres villes qui ont bloqué l’installation du 5G pour des raisons de santé. Avant que Mill Valley ne bloque la 5G, d’autres municipalités de Californie, comme le comté de Marin et San Anselmo, ont adopté des ordonnances similaires.

Des mouvements similaires au blocage de la 5G ont également eu lieu dans tout le pays.
«Les tours de téléphonie cellulaire sont appelées petites tours de téléphonie cellulaire, mais elles ne sont pas si petites lorsqu’elles se trouvent dans votre arrière-cour,» dit Donna Baron, une résidente du comté de Montgomery, Maryland qui s’élève contre l’installation du 5G dans sa ville.

Cela causera le cancer

Les préoccupations concernant les rayonnements des téléphones cellulaires ne sont pas nouvelles. C’est un fait que les téléphones cellulaires émettent des radiations. C’est aussi un fait que ce rayonnement peut être absorbé par le corps humain lors d’une exposition prolongée.
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé les champs de radiofréquences des téléphones cellulaires comme potentiellement cancérogènes pour les humains. Le CIRC interprète la classification comme signifiant qu’il y a peu de preuves de la cancérogénicité des radiofréquences chez les humains et des preuves moins que suffisantes de la cancérogénicité chez les animaux de laboratoire.

Pour la perspective, le CIRC a classé les autres agents suivants comme «probablement cancérogènes pour l’homme» : Café, champs électromagnétiques à très basse fréquence (fréquence de la ligne électrique) et poudre corporelle à base de talc.
Comme l’exposition aux rayonnements des téléphones cellulaires est relativement récente et en constante évolution, des études à long terme sont toujours en cours.
L’International Cohort Study on Mobile Phone Users (COSMOS) mène une étude qui vise à surveiller la santé à long terme d’un grand groupe de personnes afin de déterminer s’il existe des problèmes de santé liés à une exposition à long terme à l’énergie radiofréquence provenant de l’utilisation du téléphone cellulaire. L’étude COSMOS suivra environ 300 000 utilisateurs de téléphones cellulaires adultes en Europe pendant 20 à 30 ans.
Comme la 5G n’a pas encore été entièrement mise en œuvre, les données sur son rayonnement sont encore moins nombreuses. Toutefois, le ministère de la Santé publique de la Californie a émis des mises en garde au sujet des effets potentiels sur la santé des antennes des téléphones cellulaires personnels. https://techcrunch.com/2017/12/15/dont-keep-cell-phones-next-to-your-body-california-health-department-warns/

Cette information vient donc d’être rendue publique après des années passées à la cacher au public. L’an dernier, les responsables du ministère de la Santé publique de la Californie ont finalement publié un document préliminaire décrivant les préoccupations en matière de santé découlant du rayonnement des téléphones cellulaires – y compris les cancers multiples et l’infertilité.
«Nous avons des preuves de tumeurs cérébrales et d’autres tumeurs de la tête et du cou. Nous avons également des preuves de dommages au sperme chez les hommes et d’infertilité chez les femmes», explique Joel Moskowitz de la Berkeley’s School of Public Health de l’Université de Californie, qui a poursuivi l’État en 2016 en vertu du California Public Records Act pour obtenir les renseignements.

https://exoportail.com/des-villes-americaines-bloquent-la-mise-en-service-de-la-5g-sur-les-accusations-que-cela-cause-le-cancer/

 

LA 5G UTILISE LES MÊMES ONDES
QUE LE SYSTÈME DE CONTRÔLE DES FOULES

Le réseau 5G utilise les mêmes ondes EMF que le «système de contrôle de foule» du Pentagone.

Le déploiement mondial de la 5G est en marche, et nous pourrions bientôt voir de nouvelles petites tours de téléphonie cellulaire à proximité de toutes les écoles, dans toutes les rues résidentielles, dispersées dans l’environnement naturel et un peu partout. Mais la sécurité de cette technologie est sérieusement remise en question, et il y a une bataille acharnée pour arrêter la mise en œuvre de la 5G financée par les contribuables.

Le nouveau réseau cellulaire utilise des ondes radiofréquence millimétriques à haute bande passante pour transmettre des données à tout appareil situé à portée de vue.
«Les réseaux cellulaires et Wi-Fi d’aujourd’hui utilisent les micro-ondes – un type de rayonnement électromagnétique qui utilise des fréquences allant jusqu’à 6 gigahertz (GHz) pour transmettre sans fil de la voix ou des données. Toutefois, les applications 5G nécessiteront le déverrouillage de nouvelles bandes de fréquences dans les gammes de fréquences supérieures à 6 GHz à 100 GHz et au-delà, en utilisant des ondes submillimétriques et millimétriques – pour permettre la transmission de débits de données très élevés dans le même laps de temps que les déploiements précédents de rayonnement micro-ondes.»
https://ehtrust.org/key-issues/cell-phoneswireless/5g-networks-iot-scientific-overview-human-health-risks/

«L’une des façons dont la technologie 5G permettra d’atteindre cet objectif est d’exploiter de nouvelles bandes inutilisées dans la partie supérieure du spectre radioélectrique. Ces bandes hautes sont connues sous le nom d’ondes millimétriques (ondes millimétriques) et ont récemment été ouvertes à l’octroi de licences par les organismes de réglementation. Ils n’ont pratiquement pas été touchés par le public, car l’équipement nécessaire pour les utiliser efficacement était généralement coûteux et inaccessible.»
https://www.engadget.com/2018/07/23/how-5g-makes-use-of-millimeter-waves/

Parmi les nombreux problèmes potentiels liés à l’exposition aux ondes radio 5G, il y a les problèmes cutanés, ce qui est intéressant quand on sait que cette technologie est déjà utilisée dans l’armée pour le contrôle des foules.
«Ce genre de technologie, qui se trouve dans bon nombre de nos maisons, interagit avec la peau et les yeux des humains. Ce résultat choquant a été rendu public par le biais d’études de recherche israéliennes qui ont été présentées lors d’une conférence internationale sur le sujet l’année dernière. Vous trouverez ci-dessous une conférence du Dr Ben-Ishai du Département de physique de l’Université hébraïque. Il explique comment les glandes sudoripares humaines agissent comme des antennes hélicoïdales lorsqu’elles sont exposées à ces longueurs d’ondes qui sont produites par les appareils qui utilisent la technologie 5G.»
https://www.collective-evolution.com/2018/09/26/emf-frequencies-used-for-crowd-control-weapons-form-the-foundation-of-5g-wireless-network/

L’armée américaine a mis au point un système d’armes non létales de contrôle des foules appelé Active Denial System (ADS). Il utilise des ondes radiofréquence millimétriques dans la gamme des 95GHz pour pénétrer la couche supérieure de 1/64 de pouce de la peau sur l’individu ciblé, produisant instantanément une sensation de chaleur insupportable qui fait fuir l’individu.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Active_Denial_System


Cette technologie devient omniprésente dans les plus grandes armées du monde, ce qui montre à quel point cette énergie radiofréquence peut être réellement efficace pour causer du tort aux humains et à tout le reste.
«Les agences de défense des États-Unis, de la Russie et de la Chine ont mis au point des armes qui s’appuient sur la capacité de cette technologie électromagnétique à créer des sensations de brûlure sur la peau, pour contrôler la foule. Les ondes sont des ondes millimétriques, également utilisées par l’armée américaine dans les canons de dispersion de la foule appelés Active Denial Systems.»
https://jnlwp.defense.gov/About/Frequently-Asked-Questions/Active-Denial-System-FAQs/
https://www.collective-evolution.com/2018/09/26/emf-frequencies-used-for-crowd-control-weapons-form-the-foundation-of-5g-wireless-network/

CONCLUSION

La lutte pour la 5G s’intensifie au niveau communautaire, et la prise de conscience de cette question importante se répand rapidement. Pour en savoir plus sur la 5G, regardez le documentaire «Take Back Your Power» (Reprenez votre pouvoir), mettant en vedette Tom Wheeler, ancien président du conseil d’administration de FAC et lobbyiste d’entreprise, qui prononce un discours plutôt intimidant et présomptueux pour louer cette nouvelle technologie. La lutte pour la 5G s’intensifie au niveau des collectivités, cependant, et le moment est venu de s’élever contre elle.

https://exoportail.com/le-reseau-5g-utilise-les-memes-ondes-emf-que-le-systeme-de-controle-de-foule-du-pentagone/

LE MONDE MERVEILLEUX DE LA 5G
UNE EXPÉRIMENTATION EN TEMPS RÉEL SUR LA POPULATION

"On ne pourra plus échapper aux antennes !, s’indigne Catherine Gouhier, présidente du Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électro magnétiques non ionisants (CRIIREM). Ces antennes plus puissantes, utilisant des fréquences plus élevées, seront présentes partout, sur les toits des immeubles, sur le mobilier urbain, installées à hauteur d’homme." Le CRIIREM compte bien se saisir de la question : "Une fois de plus, ils vont installer une technologie qui va impacter tous les citoyens et potentiellement leur santé, sans les en informer." Même son de cloche du côté de l’association Robin des toits qui dénonce, par la voix de son président Pierre-Marie Théveniaud, "l’absence d’étude d’impact sanitaire avant la mise en place de cette technologie". "Nous sommes en train de réaliser une expérimentation en temps réel sur la population. Nous sommes les nouveaux rats de laboratoire", assène le porte-parole. Sur ce dernier point, il n’a pas complètement tort… Après enquête, le collectif de journalistes européens Investigate Europe, partenaire de Basta !, n’a trouvé aucune étude épidémiologique publiée sur la 5G.

En France, l’Agence nationale des fréquences assure qu’elle a entamé des mesures dans les villes tests. Le gendarme des fréquences a fait part de ses premiers résultats lors d’un "comité national de dialogue" avec les opérateurs et les associations. Ce ne sont que les prémices de la consultation : la première réunion s’est déroulée il y a quatre mois à peine, le 12 décembre dernier. Ce groupe de discussion "n’a pas vocation examiner les questions sanitaires", laissées aux experts de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Interrogée à son tour, l’Anses affirme qu’elle a été saisie par le gouvernement en juillet 2018. Un peu tard ? Sans doute, car elle n’est pas en mesure d’avancer une date de publication pour ses conclusions.

LA MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT DE BRUXELLES
STOPPE LE DÉPLOIEMENT DE LA 5G

La position de la Commission européenne est à l’image de cette incertitude. Dans une série de courriels internes que nous nous sommes procurés, elle précise que les limites d’exposition recommandées par l’UE s’appliquent pour tous les spectres de fréquences envisagés pour la 5G. Avant d’admettre qu’il existe un "besoin constant de mises à jour scientifiques", afin d’équilibrer le degré "d’exposition du grand public aux champs électromagnétiques". L’institution est donc plus ou moins entrain d’expliquer que les derniers réglages d’exposition se feront en temps réels sur la population. En d’autres termes, pour la 5G, les citoyens d’Europe n’auront donc pas droit à l’application du principe de précaution.

"On marche sur la tête !, s’offusque Sophie Pelletier, présidente de Priartem, une des principales associations sur l’exposition aux ondes électromagnétiques. Nous en sommes seulement au début des discussions. Personne ne sait rien sur les impacts sur la santé pour le moment, et pourtant ils annoncent le déploiement partout, c’est totalement irresponsable."

IL N’Y A PLUS QU’À ATTENDRE 30 ANS
POUR SAVOIR SI LA 5G POSE PROBLÈME

Depuis un mois, plusieurs officiels européens ont commencé à exprimer les mêmes doutes. En mars, au moment de la mise aux enchères des fréquences 5G, la porte-parole de l’agence nationale de radioprotection allemande (BFS), a affirmé qu’il était nécessaire de poursuivre la recherche scientifique sur le sujet. "L’utilisation de fréquences plus élevées, l’augmentation du nombre des antennes, et du volume de transmissions de données, doivent faire l’objet d’une enquête", a t-elle insisté. La ministre de l’Environnement de la région de Bruxelles, en Belgique, a, de son côté, carrément fait stopper le déploiement de la technologie après plusieurs mois de travail sur le dossier avec les opérateurs. "Les Bruxellois ne sont pas des rats de laboratoires dont je peux vendre la santé au prix du profit", a-t-elle expliqué le 29 mars dernier.

Dariusz Leszczynski, biologiste moléculaire et ancien chercheur à l’agence de protection contre les radiofréquences en Finlande, a fait partie du groupe d’experts du Centre de recherche contre le cancer de l’OMS qui a classifié les champs électromagnétiques des radiofréquences comme "peut-être cancérigènes pour l’homme". Le déploiement de la 5G lui rappelle étrangement celui des téléphones portables : "Il y a trois décennies l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux disait qu’il n’y avait pas besoin de faire de tests. Trente ans plus tard, ils ont été classifiés comme possiblement cancérigènes."

https://www.bastamag.net/Big-data-multiplication-des-antennes-et-des-ondes-bienvenue-dans-le-monde

5G DANGER INTERNATIONAL

La 5G est une nouvelle bande de fréquences millimétriques introduite par l’industrie des télécommunications dans le monde entier, a été identifiée par plus de 2 000 scientifiques et 1 400 médecins du monde entier comme présentant une menace directe pour la santé humaine, ainsi que pour la vie animale, les insectes et les plantes.

La 5G fonctionne à des fréquences entre 10 et 100 fois plus élevées que les émetteurs actuels des tours de téléphonie cellulaire 3 et 4G.
Le déploiement de la 5G impliquera l’installation de millions de boîtiers émetteurs à des distances ne dépassant pas un espacement de 10 à 12 maisons dans les zones urbaines. Les scientifiques ont établi que cela soumettra les citoyens vivant en zone urbaine à un barrage inévitable de pollution électromagnétique.

Un rapport publié en 2017 par plus de 230 scientifiques et médecins de 41 pays exprime de sérieuses inquiétudes quant à l’augmentation constante de l’exposition aux fréquences électromagnétiques (CEM). Ils déclarent qu’avant même le déploiement de la 5G, «de nombreuses publications scientifiques récentes ont montré que les champs électromagnétiques affectent les organismes vivants à des niveaux bien inférieurs à la plupart des directives nationales et internationales» :
https://exoportail.com/250-scientifiques-emettent-un-avertissement-majeur-sur-les-effets-potentiellement-cancerigenes-des-technologies-sans-fil/

Ces effets comprennent le risque de cancer, le stress cellulaire, l’augmentation des radicaux libres nocifs, les dommages génétiques, les changements structurels et fonctionnels du système reproducteur humain, les troubles d’apprentissage et de mémoire, les troubles neurologiques et les impacts négatifs sur le bien-être général des humains. Les dommages vont bien au-delà des humains, car il y a de plus en plus de preuves d’effets nocifs à la fois sur les plantes et les animaux.

L’étude la plus importante au monde, le National Toxicology Program (NTP), a révélé une augmentation significative de l’incidence des cancers du cœur et du cerveau chez les animaux exposés à des champs électromagnétiques inférieurs aux directives de l’International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection (ICNIRP) qui sont suivies dans la plupart des pays.

 

APPEL INTERNATIONAL

Stop 5G sur terre et dans l'espace

[...] Les entreprises de télécommunications à l'échelle mondiale sont bien résolues, avec l'appui des gouvernements, à déployer dans les deux prochaines années, le réseau sans fil de cinquième génération (5G). Cette décision produira ce qui est considéré comme un changement sociétal sans précédent à l'échelle mondiale. Nous aurons ainsi des maisons « intelligentes », des entreprises « intelligentes », des autoroutes « intelligentes », des villes « intelligentes » et des voitures autonomes. Pratiquement tout ce que nous achetons et possédons, depuis les réfrigérateurs et les machines à laver jusqu'aux cartons de lait, en passant par les brosses à cheveux et les couches pour bébés, contiendra des antennes et des micropuces et sera connecté sans fil à l’Internet. Toute personne sur terre aura accès instantanément à des communications sans fil à très haut débit et à faible latence, et ce dans les coins les plus reculés de la planète, jusque dans les forêts pluviales, au milieu de l'océan et dans l'antarctique.

Ce que la plupart des gens ignorent, c'est que cette nouvelle réalité entraînera aussi un changement environnemental sans précédent à l'échelle planétaire. Il est impossible d'imaginer la densité prévue des émetteurs de radiofréquences. Outre les millions de nouvelles stations de base terrestres 5G qui seront installées et les 20 000 nouveaux satellites qui seront lancés dans l'espace, 200 milliards d'objets émetteurs, selon nos estimations, feront partie de l'internet des objets d'ici 2020, et un billion d'objets quelques années plus tard. [...]

https://www.5gspaceappeal.org/s/Appel_international_demandant_larret_du_deploiement_de_la_5G_-sur_Terre_et_dans_lespace.pdf

PÉTITION
https://www.5gspaceappeal.org/sign-individual

PÉTITION NON À LA 5G

240 scientifiques ont montré que la 5G était DANGEREUSE pour la nature et les humains.

Nous n’avons aucune étude sérieuse prouvant l’innocence de la 5G. Au contraire…
    •    La 5G augmente le risque de tumeur au cerveau[1] – surtout chez les enfants et les adolescents.
    •    La 5G accentue le risque de Syndrome d’électrosensibilité qui toucherait déjà 8% de la population.
 
L’électrosensibilité transforme des vies en cauchemars tous les jours :
    •    maux de tête,
    •    acouphènes,
    •    insomnie,
    •    vertiges,
    •    maux de dents et de gencives,
    •    troubles du rythme cardiaque,
    •    douleurs articulaires,
    •    irritabilité,
    •    dépression,
    •    fatigue permanente,
    •    difficulté à se concentrer.
 
L’électrosensibilité fonctionne par effet de seuil. Il suffirait de quelques ondes en plus pour que des millions de nouvelles personnes basculent dans l’électrosensibilité.
    •    La 5G peut réduire la fertilité masculine
    •    La 5G augmente les risques de fausses couches
    •    La 5G perturbe le rythme des plantes, des insectes pollinisateurs, et des animaux.
 
Le déploiement à marche forcée du réseau 5G en France est une expérimentation à grande échelle. C’est criminel !
Les cantons de Genève et de Vaud ont demandé d’arrêter le déploiement des antennes 5G en attendant de confirmer leurs effets sur la santé.
À cela s’ajoute que les antennes 5G seront bien plus nombreuses que les antennes-relais actuelles que la population redoute déjà.
Pour que la 5G fonctionne, les télécoms vont dissimuler des antennes partout :
    •    Dans les arbres
    •    Dans les lampadaires
    •    Sur les arrêts de bus
    •    Dans les panneaux de circulations
    •    Même les ampoules de nos maisons deviendront des antennes-relais 5G.
 
Monsieur le Président, nous ne souhaitons pas que la France soit transformée en four micro-ondes à ciel ouvert.
Le principe de précaution doit primer.

Ainsi que le Code de Nuremberg qui interdit les expérimentations sur des humains non consentants.
La sécurité des Français doit l’emporter sur les intérêts des géants des télécoms et des autorités corrompues !

Nous tous, parents, grands-parents, citoyens, médecins, scientifiques, nous nous tournons vers vous, Monsieur le Président de la République, pour vous demander de stopper le déploiement du réseau 5G et de vous engager à réduire l’exposition de la population française aux champs électromagnétiques, conformément à la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe signée le 27 mai 2011...

https://www.leslignesbougent.org/petitions/non-a-la-5g-en-france/

 

L’ARRIVÉE DU 5G COMPORTE
D’IMPORTANTS RISQUES
POUR LA SANTÉ,
PRÉVIENT UN EXPERT


Tandis que la Ville de Montréal estime qu’entre 40 000 et 60 000 antennes seront nécessaires pour le déploiement du réseau cellulaire 5G sur son territoire, un expert québécois soutient que cette nouvelle technologie est superflue et comporte d’importants risques pour la santé des citoyens.

C’est la radiation électromagnétique de ce grand nombre d’antennes qui poserait problème, a expliqué Paul Héroux, physicien professeur de toxicologie et des effets de l’électromagnétisme sur la santé à la faculté de médecine de l’Université McGill, en entrevue à l’émission Dutrizac de 6 à 9 sur les ondes des QUB radio.

M. Héroux est l’un des 170 scientifiques à avoir signé une lettre adressée à l’ONU appelant les gouvernements à freiner le déploiement de cette technologie puisque peu d’études ont été menées quant à ses effets sur la santé et l’environnement.

Il a notamment mentionné que les ondes électromagnétiques ont été liées au cancer du cerveau et qu’elles pourraient provoquer des modifications «permanentes et irréversibles» de l’environnement.
«L’industrie n’a aucune conscience vis-à-vis des effets sanitaires de ces radiations-là. Ils ont convaincu les organismes gouvernementaux [qu’il n’y avait aucun danger] en leur fournissant des fausses informations et l’individu est laissé à lui-même pour se protéger», a soutenu le professeur.

Paul Héroux souligne de surcroît que la technologie 5G constitue une amélioration marginale, voire inutile, vis-à-vis le réseau 4G déjà existant.
«Autrement, il y a des usines qui vont fermer, illustre-t-il. C’est une industrie qui a eu un grand succès et qui veut continuer son succès. La plupart des industries qui ont trouvé un bon filon veulent le développer de manière illimitée même si le besoin n’est pas là.»

Selon lui, la seule différence que verront les usagers «rationnels et raisonnables» de réseaux mobiles est une augmentation de la vitesse de transmission de vidéo en temps réel.
«La vérité, c’est qu’on ne fera rien de plus avec le 5G. Mais afin de vendre cette mise à jour là, l’industrie fait miroiter toutes sortes d’hypothèses. Par exemple, qu’il serait nécessaire pour que les véhicules aient un pilote automatique. C’est faux», insiste l’expert des effets de l’électromagnétisme sur la santé.

Le cabinet de conseil Deloitte situait l’avènement du 5G au Canada vers 2020 ou 2021, à l’occasion de la publication de ses Prédictions de 2019 sur les technologies, médias et télécommunications. La Ville de Montréal dit toutefois que le réseau 5G ne sera pleinement opérationnel qu’après plusieurs années.

Nicholas De Rosa
https://www.journaldemontreal.com/2019/05/28/larrivee-du-5g-comporte-dimportants-risques-pour-la-sante-previent-un-expert

 

RAYONNEMENTS ÉLECTROMAGNÉTIQUES

Champs et rayonnements électromagnétiques :
un collectif de médecins demande l’application du principe de précaution


Face au déploiement massif des technologies sans fil, des professionnels  de la santé, demandent au gouvernement de faire appliquer le principe de précaution afin de protéger la population et plus particulièrement les groupes les plus vulnérables dont font partie, notamment, les femmes enceintes et les enfants.
« En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives, visant à prévenir la dégradation de l’environnement… ».

Principe de précaution édicté lors de la conférence sur la diversité biologique de Rio (1992)
Depuis 1900 et l'arrivée de l'électricité, les technologies générant des champs et rayonnements électromagnétiques n'ont cessé de se déployer à une cadence exponentielle dans nos environnements : radio et télédiffusion,  radars, technologies DECT (Digital Enhanced Cordless Telephone), wi-fi, bluetooth, téléphonie mobile 2G, 3G, 4G,...5G. Nous vivons dans une ère que l’on peut qualifier d’"électromagnétique" tant notre société repose sur l'utilisation massive de ces technologies. Des extrêmement basses fréquences de notre réseau électrique aux radiofréquences/micro-ondes des technologies de la communication sans fil, toutes les gammes de fréquences du spectre électromagnétique situées sous la gamme des infra-rouges ont été investies par nos technologies (1).

La question de la 5G est principalement abordée sous l’angle économique et technique. Les écoles sont fières d’équiper les bâtiments scolaires d’un réseau wi-fi. Nos hôpitaux et lieux publics ne sont pas épargnés par l’envahissement des technologies de la communication sans fil. De nos jours, chacun possède un smartphone qui émet des rayonnements électromagnétiques, même hors communication. Nous parlons des voitures du futur ultra-connectées... Nous sommes baignés 24 h sur 24 dans un environnement chargé en champs et rayonnements électromagnétiques artificiels.

Pourtant, des effets délétères sur le vivant des champs et rayonnements électromagnétiques artificiels ont été identifiés avec consistance depuis des décennies. Ils sont mis en évidence dans des milliers d'études scientifiques indépendantes de l'industrie. En 2011, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), organe de l’OMS, a classé les champs et rayonnements électromagnétiques de radiofréquences de nos technologies sans fil dans la catégorie des cancérigènes possibles pour l’homme (groupe 2B). Le CIRC s’est basé notamment sur des études qui laissaient entrevoir des risques de cancer chez les gros utilisateurs de téléphone portable (2). Or, les gros utilisateurs de l’époque de ces études correspondent aujourd’hui à des utilisateurs moyens ou faibles, ce qui est particulièrement inquiétant...

Les recommandations de l’OMS sur lesquelles se basent la plupart des normes actuelles sont basées sur les recommandations de l'ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection) et de l'IEEE (Institut of Electrical and Electronic Engineers) (3), organismes qui entretiennent des liens étroits avec l'industrie (4). Ces recommandations ne prennent en considération que les effets thermiques (phénomène d’échauffement) sans tenir compte des effets biologiques survenant à des niveaux d’exposition beaucoup plus faibles que ceux auxquels surviennent les effets thermiques. Les conclusions du rapport Bioinitiative6 de 2012 stipulent que : "nombre de ces effets biologiques peuvent raisonnablement être suspectés d'entrainer des effets sanitaires lorsque les expositions sont prolongées ou chroniques. (...)".

En 2011, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe préconisa l’application du principe "ALARA" (As Low As Reasonably Achievable), c’est-à-dire du niveau le plus bas qu’il soit raisonnablement possible d’atteindre, prenant en compte non seulement les effets dits thermiques, mais également les effets biologiques non thermiques des champs et rayonnements électromagnétiques (5). Pourtant, les effets biologiques, mis en évidence à travers nombre d'études indépendantes, ne sont toujours pas considérés à leur juste valeur dans la réglementation. Entre les recommandations de l’OMS et la valeur recommandée par le Conseil de l’Europe5, inspirée du rapport Bioinitiative, c’est un facteur 20.000 à 100.000 ! Cette non prise en compte des effets biologiques permet aux industriels de poursuivre le déploiement de leurs technologies de manière exponentielle.

Tous les êtres vivants sont électrosensibles. Du végétal, jusqu'à l'homme. L'ADN ayant les propriétés d'une antenne fractale, les études ont montré qu'il était rapidement endommagé en présence de champs et rayonnements électromagnétiques de faible intensité et que des effets pouvaient persister après l'arrêt de l'exposition (7) : ruptures simples et doubles brins, augmentation de micronoyaux, diminution de sa capacité d'autoréparation, mutation ou mort des cellules,... Ces même rayonnements agissent également sur l'ADN en perturbant la synthèse des protéines : augmentation des protéines de stress et de radicaux libres (8), diminution de l'immunité, etc. Nous connaissons bien le lien qui conduit des mutations génétiques aux cancers. Ces mutations sont par ailleurs transmissibles aux générations suivantes. Les avancées dans le domaine de l'épigénétique ne sont guère plus rassurantes puisque, des mutations épigénétiques sont également possibles et transmissibles aux générations suivantes (9-10).

Les cancers se développant sur de longues périodes, nous ne pouvons qu'attendre les résultats des études épidémiologiques des années à venir pour confirmer une éventuelle corrélation entre l'exposition aux champs et rayonnements électromagnétiques et le cancer . Une étude épidémiologique publiée en 2018 qui a mis en évidence une augmentation de l'incidence des glioblastomes entre 1995 et 2015 au sein de la population anglaise ne nous rassure pas sur ce point (11).  Au niveau plus macroscopique, des études rapportent notamment une perturbation de la synthèse de la mélatonine (12), avec troubles du sommeil, une altération de la qualité du sperme (13), une activation du système adrénergique (14-15). Les études sur les rats confirment l'augmentation de gliomes et schwannomes après exposition à des ondes GSM de niveaux comparables à ceux que subit la population (16-17-18). Des études épidémiologiques ont montré un lien entre une exposition aux champs magnétiques d’extrêmement basses fréquences (ELF, Extremely Low Frequencies), notamment ceux des lignes à haute tension, et la survenue de maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer (19-20).

Selon les études menées, les effets des champs et rayonnements électromagnétiques n'épargnent pas la faune et la flore: retard de croissance et de puberté chez les rats exposés au Wifi in utero (21), altération de la réponse aux phéromones de colonies de fourmis et dégradation de la motilité et de la membrane cellulaire de protozoaires par les ondes GSM (22), altération de la croissance des grenouilles (23) par les antennes relais de téléphonie mobile, ralentissement de la croissance des épis de maïs et maladie des arbres (24) par le wifi... Les antennes-relais altèrent la fertilité des cigognes (25), et augmentent la fréquence des fausses couches chez les bovins (26). De très faibles niveaux de champs et rayonnements électromagnétiques perturbent la capacité de navigation des oiseaux migrateurs (27) et des abeilles, ce qui a été relié au syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles (28).

Se basant sur les résultats de ces milliers d'études  qui démontrent l'existence de ces effets biologiques sur le vivant, des appels et des rapports de médecins et scientifiques se succèdent depuis les années 2000 partout dans le monde. Ces médecins et scientifiques alertent les autorités et les citoyens et demandent l'application du principe de précaution.  Résolution de Salzburg, appel de Fribourg, appel d'Helsinski, rapport BioInitiative6, appel du Parlement Européen, résolution 1815 du Conseil de l'Europe5, … la liste est longue et pourtant à ce jour ils restent sans réponse.

Pourquoi ? Certaines pistes de réponse ont été avancées, comme celle de la sociologue Annie-Thébaud-Mony, directrice de recherches à l'Inserm. Dans son livre "La science asservie" (29), publié en 2014, elle explique comment les scandales de l'amiante et des pesticides ont dévoilé la participation active des industriels dans le déni des risques. Pour aller à l'encontre d'une suspicion de toxicité d’un de leurs produits, elle décrit comment ils discréditent systématiquement les études scientifiques qui trouvent un impact sanitaire nocif, en publiant immédiatement une étude négative rassurante en réponse, et/ou en critiquant les méthodes voire la compétence des scientifiques ayant mené l’étude. Certaines industries vont jusqu'à créer des fondations de recherche soi-disant indépendantes, qui mènent des études ne trouvant systématiquement aucun effet négatif de leurs produits ou technologies (30). On retrouve la même explication soutenue par  feu le Professeur Martin Blank, spécialiste du sujet, qui a consacré deux chapitres entiers de son ouvrage de référence sur tous les évènements historiques venant confirmer cette piste.

Ces stratégies permettant  ainsi à l’industrie de maintenir les autorités de santé dans l’inaction et ainsi de gagner du temps. L’opinion publique reste alors dans une impression d'incertitude au sujet de la toxicité éventuelle du produit, ce qui permet au consommateur de continuer à acheter sans se poser trop de questions. Cette impression de flou arrangeant bien les consommateurs qui préfèrent ne pas se passer de ces produits auxquels ils sont tellement attachés.
Entretenant l’idée qu’il persiste une incertitude quant aux effets des champs et rayonnements électromagnétiques, ils amènent les autorités sanitaires à demander toujours plus d'études pour tenter d’accéder à un plus haut niveau de preuve. Pour reprendre les mots de Annie Thébaud-Mony : « La complexité du vivant résiste à une interprétation mécanique simple (voire simpliste). Cette complexité est mise à profit par les industriels pour exiger des preuves souvent scientifiquement inaccessibles et surtout dénuées de sens face à l’évidence du danger. »

Dans sa résolution 1815, datant de 2011, l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe affirme qu’"attendre des hauts niveaux de preuves scientifiques et cliniques avant d’agir pour prévenir des risques bien connus pourrait entraîner des coûts très élevés en terme de santé et d’économie, comme ce fut le cas avec l’amiante, l’essence au plomb et le tabac." (5)
Dans ses deux rapports "Signaux précoces et leçons tardives" (31), l'Agence Européenne pour l'Environnement, refait l'historique des nombreux scandales sanitaires du siècle dernier: amiante, PCB, plomb, rayonnement radioactif…Les auteurs cherchent à savoir s’il aurait pu exister dans le passé une situation de fausse alerte, au sujet de la toxicité prétendue d'une produit qui se serait avéré ultérieurement inoffensif. Et si dès lors, les mesures de précaution auraient été prises inutilement. Ils n’ont pu trouver aucun exemple : il n'a jamais existé de toute l'histoire de l'industrie une telle situation où des médecins et scientifiques auraient averti des dangers d'un produit pendant des années sans qu'il ne soit réellement dangereux. Voici un rappel de produits autrefois considérés comme inoffensifs car le niveau de preuve scientifique était limité, alors que des signaux très précoces alertaient sur leur toxicité: l'amiante, le tabagisme actif et passif, le bisphénol-A, l'essence au plomb, les peintures au plomb, certains pesticides, les polychlorobiphényles, le radium.

Prenant en compte toutes ces informations, nous constatons que nous avons une responsabilité individuelle à nous faire notre propre opinion en allant chercher l'information à la source. En lisant les études indépendantes et les ouvrages de référence. Nous ne devons pas attendre que cette information arrive d'elle-même jusqu'à nos oreilles, car il y a semble-t-il trop d'enjeux économiques. C’est ce que nous avons fait, nous, médecins indépendants et particulièrement inquiets pour l’avenir de nos enfants.

Notre réponse a été d’initier le Hippocrates Electrosmog Appeal Belgium (https://www.hippocrates-electrosmog-appeal.be/), un site internet informatif référencé, et un appel réunissant tous les soignants se sentant concernés et demandant l’application du principe de précaution. Nos demandes s’inscrivent dans la lignée de celles d’une trentaine d’autres appels qui nous ont précédés depuis les années 2000.
Nous souhaitons à notre tour sensibiliser et informer un maximum de professionnels de la santé, et lancer un appel à la prudence. Il nous paraît de notre devoir de demander aux gouvernements d’appliquer le principe de précaution en tenant compte des effets biologiques des CEM sur le vivant - ce qui n'est pas le cas pour le moment - et de faire primer la santé sur les intérêts économiques afin de ne faire prendre aucun risque à la population, et principalement à nos enfants.

Et je terminerai en citant feu le professeur Martin Blank, auteur de l'ouvrage "Ces ondes qui nous entourent" dont je recommande vivement la lecture : “Personne ne veut retourner au Moyen Âge, mais il existe des façons plus intelligentes et plus sûres d’interagir avec la technologie qui nous expose aux rayonnements électromagnétiques, aussi bien en tant qu’individu qu’en tant que société” (32.)

Dr Magali Koelman

1. "Ces ondes qui nous entourent", Martin Blank, éd écosociété, 2016, p 23-24

2. "IARC classifies Radiofrequency Electromagnetic fields as possibly carcinogenic to humans" https://www.iarc.fr/wp-content/uploads/2018/07/pr208_E.pdf

3. Bandara P, Carpenter DO, "Planetary electromagnetic pollution: it is time to assess its impact", The Lancet, Volume 2, Issue 12, Pe512-e514, December 01, 2018

4. Hardell L, "World Health Organization, radiofrequencyradiation and health – a hard nut to crack (Review)" Int J Oncol. 2017 Aug, 51(2):405-413 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28656257

5. Résolution 1815 de l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, 2011

6. Bioinitiative report 2012: "A rationale for biologically-based exposure standards for low-intensity electromagnetic radiation", report updated in 2014 and 2017

7. Lai H, Singh NP, "Magnetic-field-induced DNA Strand Breaks in Brain Celles of teh Rat", Environnemental Health Perspectives, vol.112, n 6, mai 2004, p687-694

8. Goodman R, Blank M, "Magnetic fields stressinduces expression of hsp 70", Cell stress and chaperones", vol 3 n2, juin 98, p79-88

9. Jirtle, RL & Tyson, FL, eds. (2013) Environmental Epigenomics in Health and Disease: "Epigenetics and Complex Diseases Origins", Heidelberg: Springer

10. Merdes G & R Paro (2009) About Combs, Notches, and Tumors: "Epigenetics Meets Signaling." Developmental Cell  17: 440-442

11. Philips A, Henshaw DL, Lamburn G, O’Carroll MJ, , "Rise in Glioblastoma Multiforme Incidence in England 1995–2015 Suggests an Adverse Environmental or Lifestyle Factor", Journal of Environmental and Public Health, Volume 2018
https://www.hindawi.com/journals/jeph/2018/7910754/

12. J.B. Burch et al., "Melatonin MetaboliteExcretion Among CellularTelephone Users", International Journal of Radiation Biology, vol 78, n°11, Nov. 2002, p.1029-1036

13. Avendaño C, et al, "Laptop expositions affect motility and induce DNA fragmentation in human spermatozoa in vitro by a non thermal effect ", Sarmiento Nascentis Medicina Reproductiva, Córdoba, Argentina Fertility and Sterility 94(4), September 2010

14. Saili L, Hanini A, Smirani C, Azzouz I, Azzouz A, Sakly M, Abdelmelek H, Bouslama Z, "Effects of acute exposure to WIFI signals (2.45GHz) on heart variability and blood pressure in Albinos rabbit", Environ Toxicol Pharmacol. 2015 Sep, 40(2):600-5
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26356390

15. M. Havas, J. Marrongelle, B. Pollner, E. Kelley, C.R.G. Rees, L. Tully, "Provocation study using heart rate variability shows microwave radiation from DECT phone affects autonomic nervous system - 2010", European Journal of Oncology Library 2010 Vol. 5, 273-300

16. Wyde et al, 2018, "NTP technical report on the toxicology and carcinogenesis studies in Hsd:Sprague Dawley SD rats exposed to whole-body radio frequency radiation at a frequency (900 MHz) and modulations (GSM and CDMA) used by cell phones."
https://www.niehs.nih.gov/ntp-temp/tr595_508.pdf

17. Wyde et al, 2018, "NTP technical report on the toxicology and carcinogenesis studies in B6C3F1/N mice exposed to whole-body radio frequency radiation at a frequency (1,900 MHz) and modulations (GSM and CDMA) used by cell phones."
https://www.niehs.nih.gov/ntp-temp/tr596_508.pdf

18. Falcioni et al, 2018, "Report of final results regarding brain and heart tumors in Sprague-Dawley rats exposed from prenatal life until natural death to mobile phone radiofrequency field representative of a 1.8 GHz GSM base station environmental emission"
https://ehtrust.org/wp-content/uploads/Belpoggi-Heart-and-Brain-Tumors-Base-Station-2018.pdf

19. Anke Huss et al.,"Residence Near Power Lines and Mortality From Neurodegenerative Diseases : Longitudinal study of the Swiss Population", American Journal of Epidemiology, vol.169, n 2, 2009. p 167-175

20. Sobel E et al, "Occupations with Exposure to Electromagnetic Fields : A possible Risk Factor for Alzheimer'Disease", American Journal of Epidemiology, vol.142, n5, 1995, p. 515-524

21. Ozlem Sangun, Bumin Dundar, Hakan Darici, Selcuk Comlekci, Duygu Kumbul Doguc & Suheyla Celik, "The effects of long-term exposure to a 2450 MHz electromagnetic field on growth and pubertal development in female Wistar rats", Journal Electromagnetic Biology and Medicine Volume 34, 2015 - Issue 1, Pages 63-71
https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.3109/15368378.2013.871619

22. Marie-Claire Cammaerts, Philippe De Doncker, Xavier Patris, François Bellens, Zoheir Rachidi, David Cammaerts, "GSM 900 MHz radiation inhibits ants' association between food sites and encountered cues",  Electromagn Biol Med. June 2012, Vol. 31, No. 2 , Pages 151-165
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed?term=22268919

23. Balmori A, "Mobile phone mast effects on common frog (Rana temporaria) tadpoles: the city turned into a laboratory", Electromagn Biol Med. 2010 Jun, 29(1-2):31-5

24. Dan Nosowitz, "WI-FI Radiations is killing Trees, New study Finds", Popular Science, 22 novembre 2010

25. Balmori A, "Possible Effects of Electromagnetic Fields from Phone Masts on a Population of White Stork (Ciconia ciconia)", Electromagnetic Biology and Medicine, 24: 109–119, 2005
26. " Etude sur l’effet des ondes d’antennes de téléphonie mobile sur les performances, la santé et le comportement des bovins "- Etude commandée et publiée par le Ministère de la Santé du Land de Bavière (Allemagne) Die Auswirkungen elektromagnetischer Felder von Mobilfunksendeanlagen auf Leistung,Gesundheit und Verhalten landwirtschaftlicher Nutztiere:Eine Bestandsaufnahme W. Löscher, 2003

27. Wolfgang Wiltschko, "Bird Navigation : what type of information does the magnetite-based receptor provide?" Biological sciences, vol 273, n 1603, 2006, p 2815-2820

28. Daniel Favre, "Mobile phone-induced honeybee worker piping", Apidologie May 2011, Volume 42, Issue 3, pp 270–279

29. Annie Thébaud Mony, "La science asservie" Ed. la découverte, novembre 2014

30. Melinda Wenner, "Cellphone Games", The Walrus, sept. 2008

31. "Signaux précoces et leçons tardives", Agence Européenne pour l'Environnement, Ifen, 2004.

32. "Ces ondes qui nous entourent", Pr M. Blank, ed. écosociété, 2016, p. 25

 

https://www.lespecialiste.be/fr/debats/champs-et-rayonnements-electromagnetiques-un-collectif-de-medecins-demande-l-rsquo-application-du-principe-de-precaution.html
 

https://www.hippocrates-electrosmog-appeal.be/je-signe

 

MORATOIRE SUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA 5G

Les associations appellent à un moratoire sur le développement de la 5G

Les technologies de la communication sans fil et du numérique ont déjà des impacts qui n'ont rien de virtuel : risques pour la santé physique et mentale, hyper-connexion dans le monde du travail et chez les jeunes, sols, paysage et écosystèmes impactés, facture énergétique grandissante, gaspillage de ressources, risques du big data sur les libertés, poids des lobbies sur la science et les politiques publiques...

Raison pour laquelle les associations réclament un moratoire sur la 5G afin de ne pas mélanger vitesse et précipitation.

À l’occasion de la tenue le 2 octobre du comité national de dialogue des fréquences qui sera consacré au déploiement de la 5G, les associations lancent une alerte générale contre ce projet qui fera basculer la planète et la société dans un monde aux conséquences hors de contrôle.

Force est de constater que, dans de nombreux domaines, les technologies de la communication sans fil et du numérique ont déjà des impacts qui n'ont rien de virtuel : risques pour la santé physique et mentale, hyper-connexion dans le monde du travail et chez les jeunes, sols, paysage et écosystèmes impactés, facture énergétique grandissante, gaspillage de ressources, risques du big data sur les libertés, poids des lobbies sur la science et les politiques publiques...

La 5G, programme pharaonique de plusieurs milliards d'euros, qui vise à communiquer avec tout (internet des objets, mobilité des robots...), partout, tout le temps et sans limite – selon les termes du think thank « Idate Digiworld » – conduit inéluctablement à aggraver cet état de fait. Son déploiement se fait à marche forcée, dans la plus grande précipitation, sans qu'aucune évaluation sanitaire ni aucun débat démocratique sur les effets de cette technologie sur nos sociétés n'aient pu être menés.

À l'heure où l'humanité est confrontée à des défis majeurs à relever - dérèglement climatique, sixième crise d'extinction de la biodiversité, épidémie mondiale de maladies chroniques, tensions sur les ressources en eau, en métaux rares, en énergie – développer un programme qui modifiera durablement l'environnement électromagnétique de la planète, les interactions homme-machine et le fonctionnement global de notre société, ne peut être imaginé sans une réflexion et un débat citoyen approfondis.

C'est pourquoi, en amont du comité national de dialogue sur les fréquences, les associations participantes signataires – soutenues d'ores et déjà par d'autres ONG, demandent un moratoire du déploiement de la 5G et la mise en place d'un débat public sous l'égide de la Commission Nationale du Débat Public, autorité indépendante dont la loi impose la saisine préalablement au développement de projets d'infrastructures ou de programme d'ampleur.

Nous appelons les citoyens, associations et organisations à nous rejoindre dans cette action.


Appel à l'initiative de PRIARTEM et Agir pour l'Environemment

Premiers soutiens à cet appel

CNAFAL, WECF France, Réseau Environnement Santé, SERA, POEM26, CVF Santé France, Association Zone Blanche, NaMd, SOS-MCS, E3M, AM2E et Association Santé Environnement France.

https://www.agirpourlenvironnement.org/sites/default/files/communiques_presses/191002_CommPresse_Moratoire5G.pdf

 

ÉLECTROSMOG, APPEL DE BELGIQUE

Face au déploiement massif et inconsidéré des technologies sans fil, nous, professionnels de la santé, demandons au gouvernement de faire appliquer le principe de précaution afin de protéger la population...

À l’aube du déploiement de la 5G, des professionnels de la santé belges sonnent l’alerte

Smartphones, tablettes, smart TVs, objets connectés en tous genres, WiFi à la maison, sur les lieux de travail, dans les crèches, les écoles, les transports et les lieux publics,… L'exposition de la population aux rayonnements électromagnétiques de radiofréquences/micro-ondes (RF/MO) ne cesse d’augmenter. On parle à présent de l’arrivée de la 5G et de sa myriade d’objets connectés.

Pourtant, l’innocuité de cette exposition omniprésente et prolongée n’a jamais été démontrée. Au contraire, les preuves de sa nocivité s’accumulent. Depuis 2011, les rayonnements électromagnétiques de RF/MO des technologies sans fil sont considérés par l'OMS comme possiblement cancérigènes.

Le Principe de Précaution n'a nullement été respecté lors du déploiement massif de ces technologies sans fil. Les normes sensées protéger la population de l’exposition aux rayonnements électromagnétiques RF/MO ne tiennent compte que de l’échauffement des tissus (effet thermique) lors d’une exposition de durée limitée (30 minutes). Ces normes ne tiennent pas compte des expositions répétées et/ou prolongées ni de tous les autres effets biologiques non thermiques qui surviennent à des valeurs nettement inférieures aux valeurs actuellement autorisées. Elles n'ont pas été conçues pour protéger les fœtus, les enfants, les adolescents, les personnes âgées…

Le déploiement généralisé des technologies sans fil comporte des risques sanitaires connus depuis plusieurs décennies. Des milliers d’études (études sur des cellules, des animaux, études épidémiologiques) confirment l'existence d'effets biologiques non thermiques induits par l’exposition à des rayonnements électromagnétiques RF/MO émis par les technologies sans fil. Pour les enfants, les risques peuvent être accrus en raison des effets cumulatifs d’une exposition prolongée. Leurs cerveaux, organes et tissus en développement et immatures peuvent être plus sensibles à l'exposition.

En tant que professionnels de la santé, nous déplorons de plus en plus de pathologies pouvant être en lien avec des composants environnementaux tels que l'exposition croissante de la population aux rayonnements électromagnétiques du sans-fil.

Nous rencontrons aussi de plus en plus de personnes souffrant de troubles physiques potentiellement liés à l'exposition aux rayonnements électromagnétiques. Elles décrivent des maux de tête, des acouphènes, des vertiges, des insomnies, des éruptions cutanées, des douleurs musculaires et/ou articulaires, des troubles cognitifs sévères (déficit de l’attention et de la concentration, perte de la mémoire immédiate), des troubles cardiaques (arythmie, tachycardie), …. Ces symptômes disparaissent quand la personne s’éloigne de la source d’exposition. Ces personnes souffrent du syndrome dit d’électro-hyper-sensibilité (EHS) syndrome reconnu en Suède comme handicap fonctionnel. Elles sont souvent incapables de travailler et vivent une forme d’exclusion sociale.

En référence à la Résolution 1815 de mai 2011 de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe et dans la lignée de dizaines d'appels de médecins et de scientifiques de par le monde, nous demandons que les mandataires publics fédéraux, régionaux et locaux prennent leurs responsabilités et les mesures nécessaires afin d’obtenir :

• l’application du principe de précaution en vue de protéger la population, surtout les plus jeunes, 

• l'interdiction du WiFi dans les crèches, les écoles maternelles et les lieux accueillant de jeunes enfants,

• l'arrêt du déploiement du WiFi et des objets connectés dans les écoles et le retour aux alternatives non connectées ou câblées,

• des études d’impact sanitaire avant de déployer de nouvelles technologies de la télécommunication sans fil, en ce compris la 5G,

• un moratoire sur le déploiement, la distribution et la vente d'objets connectés tels des téléphones, tablettes, jeux, montres, baby-phones et autres appareils émetteurs de RF/MO destinés aux enfants, 

• la sensibilisation des citoyens, en particulier des parents, des adolescents et des femmes enceintes à un usage raisonné et responsable des objets connectés sans fil,

• la sensibilisation des professionnels de la santé aux risques biologiques et sanitaires de l’exposition aux rayonnements électromagnétiques, 

• des moyens permettant d’investir dans la recherche concernant l’étiologie, la physiopathologie, le diagnostic et la prise en charge de l’électro-hyper-sensibilité (EHS),

• la reconnaissance de l’existence et de l’ampleur de l’EHS comme syndrome qui touche de plus en plus d’adultes et d’enfants,

• la création d’un « centre de vigilance » afin de suivre l’évolution des cas d’EHS émergents,

• l’établissement de normes d’exposition réellement protectrices basées sur les effets biologiques et non thermiques des CEM.

Signé par plus de 340 médecins et professionnels de la santé.
https://www.hippocrates-electrosmog-appeal.be/

 

 

LISTE DES APPELS INTERNATIONAUX

2019 (oct) : Appel à l’initiative de Priartem et Agir pour l’environnement,
https://www.priartem.fr/5G-Les-associations-appellent-a-un.html

2018 (nov) : Appel international à l’ONU, à l’OMS et aux gouvernements de tous les pays demandant des valeurs limites d’exposition réellement protectrices, 
https://www.emfcall.org/

2018 (nov) : Appel international à l’ONU, à l’OMS, à l’UE, au Conseil de l’Europe et aux gouvernements de tous les pays, demandant urgemment l’arrêt du déploiement de la 5G sur Terre et dans l’espace, 
https://www.5gspaceappeal.org/

2018 (août) : Appel des médecins allemands à leur ministre des infrastructures digitales

2018 (avril) : Appel de la Société international des médecins pour l’environnement demandant l’arrêt du développement de la 5G, 
http://www.isde.org/5G_appeal.pdf

2017 (nov) : Déclaration de Nicosie demandant une révision des valeurs limites d’exposition et une meilleure formation du corps médical aux effets biologiques des rayonnements électromagnétiques, 
https://ehtrust.org/wp-content/uploads/HMA-S_EN_17.pdf

2017 (sept) : Appel  international de 180 scientifiques et médecins de 35 pays différents demandant à l’Union européenne un moratoire sur la 5G,
http://www.5gappeal.eu/

2017 (fév) : Appel de Reykjavik sur les technologies sans fil dans les écoles, 
http://www.peccem.org/DocumentacionDescarga/Cientificos/Declaraciones/Reykjavik Appeal_170224_fr.pdf

2015 : Appel international EMF Scientist de 190 scientifiques demandant une protection plus efficace des humains, de la faune et de la flore, 
https://www.emfscientist.org/images/docs/transl/French_EMF_Scientist_Appeal_2017.pdf

2015 : Réitération de l’Appel de Paris à Bruxelles sur l’électrohypersensibilité et la sensibilité aux produits chimiques multiples, 
http://www.ehs-mcs.org/fichiers/1441982106_Statment_FR_DEFINITIF.pdf

2012 : Lettre de l’Académie Américaine de Pédiatrie au sujet de l’impact des champs électromagnétiques sur les enfants et du WiFi dans les écoles,
https://ehtrust.org/wp-content/uploads/2012/12/aap_support_letter_cell_phone_right_to_know_act.pdf

2012 : Appel médical de Fribourg (après 2002) demandant une diminution des normes et de la puissance des micro-ondes émises par la téléphonie mobile,
http://freiburger-appell-2012.info/media/International_Doctors_Appeal_2012_Nov.pdf

2012 : 50 spécialistes en bioélectromagnétisme demandent un moratoire sur le déploiement des compteurs “intelligents”,
https://www.saferemr.com/2015/02/health-experts-caution-about-smart.html

2012 : Interpellation de la part de 2.500 médecins de l'Association Santé Environnement France dans une lettre ouverte aux parlementaires

2012 : 1.500 médecins suisses demandent d’abaisser les valeurs limites d’exposition

2012 : 2ème appel de Fribourg

2012 : Mise à jour du rapport BioInitiative, https://bioinitiative.org/

2011 : Résolution 1815 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe,
http://assembly.coe.int/nw/xml/XRef/Xref-XML2HTML-FR.asp?fileid=17994

2010 : Appel international de Würzburg

2009 : Appel du Parlement européen, http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P6-TA-2009-0216+0+DOC+XML+V0//FR

2009 : Appel de Paris (Artac),
http://appel-de-paris.com/wp-content/uploads/2015/09/Statement-EN.pdf

2009 : Appel du Syndicat de la Médecine Générale (FR) contre l'Académie de Médecine

2007 : Appel de Bruxelles (Teslabel), demande d’interpellation du Ministre fédéral de la santé

2007 : Rapport BioInitiative qui évalue plus de 1500 études scientifiques,
https://bioinitiative.org/

2006 : Résolution de Benevento

2005 : Appels de Hof, Lichtenfels, Freienbach, Haibach, Oberammergau, Cobourg

2005 : Appel de Helsinki,
https://www.emrpolicy.org/news/headlines/helsinki_appeal_05.pdf

2004 : Appel médical de Bamberg décrit des patients devenant malades à partir de 0,06 V/m,
https://izgmf.de/Aktionen/Meldungen/Archiv_04/Bamberger_Appell/Appell_AerzteBamberg.pdf

2002 : Appel de Fribourg de plus de 1000 médecins allemands,
http://www.beperkdestraling.org/images/stories/Afbeeldingen/DECT/Freiburger_Appell.pdf

2002 : Résolution de Catane, https://www.magdahavas.com/wp-content/uploads/2011/06/Catania-Resolution-2002.pdf

2000 : Résolution de Salzburg, https://www.magdahavas.com/wp-content/uploads/2011/06/Salzburg-Resolution-2000.pdf

 

 

LA 5G EST L’IDÉE LA PLUS STUPIDE
DE L’HISTOIRE DU MONDE

Un important professeur de biochimie met en garde

Le déploiement international de la technologie sans fil de cinquième génération (5G) est en cours malgré l’opposition de plus en plus vive des scientifiques et des professionnels de la santé, qui tentent désespérément de nous avertir des dangers bien documentés de la 5G. Le gouvernement et les industries impliquées dans le déploiement de la 5G n’ont aucune préoccupation pour la sécurité publique car cette technologie promet d’être exceptionnellement rentable, tout en précipitant tout le monde dans cette technocratie émergente.

S’ajoute à la dissidence, Martin L. Pall, docteur et professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base à la Washington State University. Dans une étude et une présentation, il examine de plus près la technologie 5G et lance un avertissement majeur pour nous tous.
« Installer des dizaines de millions d’antennes 5G sans un seul test biologique de sécurité doit correspondre à l’idée la plus stupide que quelqu’un ait jamais eu dans l’histoire du monde. » – Martin L. Pall, PhD

Le rapport propose 4 explications pour lesquelles la 5G est nettement plus dangereuse que les générations précédentes de technologie sans fil, signalant :
« La 5G devrait être particulièrement dangereuse pour chacune des quatre raisons suivantes :
1.    Le nombre extraordinairement élevé d’antennes prévues.
2.    La très grande quantité d’énergie qui sera utilisées pour assurer la pénétration.
3.    Les niveaux de pulsation extraordinairement élevés.
4.    Les apparentes interactions de haut niveau de la fréquence 5G sur des groupes chargés comprenant probablement les groupes chargés du capteur de tension. »

Il commence par parler des directives de sécurité actuelles pour les technologies 2g / 3g / 4g, en soulignant à juste titre que les directives approuvées par le gouvernement ignorent les effets indésirables qui se produisent à des doses ou expositions inférieures auxdites directives. En d’autres termes, comme le souligne Pall, ils sont aberrant en matière de sécurité.

Il discute ensuite de huit façons dont cette technologie nuit à la santé humaine, en s’appuyant sur une documentation scientifique exhaustive :
1.    Fertilité réduite
2.    Effets neurologiques / neuropsychiatriques
3.    Dommages à l’ADN cellulaire
4.    Apoptose – Mort cellulaire programmée
5.    Stress oxydant et dommages des radicaux libres
6.    Effets endocriniens (hormonaux)
7.    Excès de calcium intracellulaire
8.    Cancer

Dans sa conclusion, Pall n’a pas mâché ses mots pour décrire la 5G: « Le déploiement de la 5G est absolument insensé. » La présentation qui suit est particulièrement utile pour quiconque souhaite mieux comprendre de quoi il s’agit et comment le combattre.

« Nous avons créé quelque chose qui nous fait du mal et cela nous échappe. Avant l’ampoule d’Edison, il y avait très peu de rayonnement électromagnétique dans notre environnement. Les niveaux actuels sont plusieurs fois supérieurs aux niveaux de base naturels et augmentent rapidement en raison de tous les nouveaux appareils émettant ce rayonnement. En termes clairs, ils endommagent les cellules vivantes de notre corps et tuent beaucoup d’entre nous prématurément. » – Dr. Marin Blank
La docteure Sharon Goldberg, médecin et professeure, commente la 5G en s’adressant au Sénat américain.

« Le rayonnement sans fil a des effets biologiques. Point final. Ce n’est plus un sujet de débat lorsque vous consultez PubMed et la littérature examinée par des pairs. Ces effets sont visibles dans toutes les formes de vie; plantes, animaux, insectes, microbes. Chez l’homme, nous avons maintenant des preuves évidentes du cancer: il n’y a pas de doute que nous avons des preuves de dommages à l’ADN, de la cardiomyopathie, précurseur de l’insuffisance cardiaque congestive, des effets neuropsychiatriques…

La 5G est une application non testée d’une technologie que nous savons nuisible; nous le savons de la science. Dans les universités, on appelle cela la recherche sur des sujets humains. » – Dr. Sharon Goldberg
Enfin, Claire Edwards, membre du personnel de l’ONU, a lancé cet avertissement fort aux membres de haut rang des Nations Unies, qualifiant la 5G de « guerre contre l’humanité ».

https://www.sante-nutrition.org/un-important-professeur-de-biochimie-met-en-garde-la-5g-est-lidee-la-plus-stupide-de-lhistoire-du-monde/

 

 

L'EFFET TERRIBLE ET INATTENDU DE LA 5G SUR LES INSECTES

Selon un récent rapport d’une organisation de protection de la nature, les ondes de la 5G seraient nocives pour les insectes. Et ses effets sur l'Homme ne sont guère plus encourageants.

C'est Pro Natura, une organisation suisse de protection de la nature qui tire la sonnette d'alarme. L’organisation met en garde sur les effets néfastes de la 5G sur différentes espèces d'insectes et rappelle les conséquences de l’activité humaine sur leur écosystème.
D'après leurs études, 75 % des insectes ont disparu en Suisse et le nombre d’espèces ne fait que diminuer, avec au compteur 163 espèces considérées comme éteintes. Ceux encore présents sont néanmoins menacés, comme les abeilles et les papillons qui sont cruciaux dans le processus de pollinisation.
Jusque là, cette disparition était associée à l’utilisation des pesticides dans l’agriculture, au surplus de lumière ou encore le manque de place pour les insectes. Mais aujourd’hui un nouveau facteur les mettraient en danger : la 5G.
Pourquoi la 5G est-elle dangereuse ?
Contrairement aux ondes de la 4G, dont les fréquences ne vont pas au dessus de 6 GHz, les ondes de la 5G peuvent monter jusqu’à 120 GHz. Pour donner du contexte, les fréquences peuvent faire augmenter la température corporelle des insectes à partir de 10 GHz. C’est pourquoi la 5G et ses 120 GHz alarme Pro Natura.
Autre espèce potentiellement menacée par cette technologie : l'Homme. En effet, bien qu’il y ait débat sur la dangerosité des téléphones portables et de leurs ondes pour l’Homme, la 5G est aussi soupçonnée d'influencer la sécurité des habitants aux Etat-Unis.

https://www.maxisciences.com/internet/l-effet-terrible-et-inattendu-de-la-5g-sur-les-insectes_art43289.html

ONDES SCIENCE ET MANIGANCES

Dans le monde depuis 10 ans, la contestation contre les antennes de téléphonie mobile augmente. Elle s’appuie sur de nombreuses études scientifiques qui révèlent des effets nocifs des ondes électromagnétiques sur la santé. Pourtant, les Etats, les industriels et une partie de la communauté scientifique affirment que les normes sanitaires protègent le public. A travers les parcours de lanceurs d’alerte, citoyens, journalistes, scientifiques, électrohypersensibles, ce film dévoile comment les stratèges de la téléphonie mobile manipulent la science, pour répandre un message rassurant qui met en doute les connaissances sur la nocivité de cette technologie.

Une enquête choc qui révèle les manipulations des industriels de la téléphonie mobile. Dans le monde, depuis dix ans, la contestation contre les antennes de téléphonie mobile augmente. Elle s’appuie sur de nombreuses études scientifiques qui révèlent les effets des ondes électromagnétiques sur la santé. Pourtant, les Etats, les industriels et une partie de la communauté scientifique affirment qu’il n’y a pas de risques sanitaires. A travers les parcours de lanceurs d’alerte, citoyens, journalistes, scientifiques, électro-hyper-sensibles, ce film dévoile comment les industriels de la téléphonie mobile manipulent la science pour créer un doute scientifique artificiel sur la nocivité de cette technologie. Cette «stratégie de défense de produit» permet au lobbyistes de s’appuyer sur une « fausse science » pour faire voter des lois qui protègent les intérêts de l’industrie, au dépens des politiques de santé publique.

Un film de Jean Hêches

https://youtu.be/MXfXUokgAUo

#stop5G #stopLinky5G #5G #electrosmog

 

À PROPOS DE LA 5G, SCIENSANO DÉSINFORME LES CITOYENS

Lettre ouverte de Paul Lannoye, Président du Grappe ASBL, Docteur en Sciences physiques et Député européen honoraire pour www.stop5G.be

On attend d’une institution publique chargée d’informer les citoyens de notre pays sur les problèmes de santé publique qu’elle se base sur des faits et utilise des arguments scientifiquement valides pour étayer ses propos. Dans le communiqué de presse, publié le 8 juin dernier, sous la responsabilité de Mme Ledent, il est facile de vérifier que ce n’est pas le cas. Au lieu d’informer correctement, ce texte constitue un plaidoyer unilatéral et totalement biaisé en faveur du déploiement de la 5G, présentée en conclusion comme un indispensable outil sans lequel l’accès aux services de secours par le réseau mobile de télécommunications serait mis en danger !

Ce texte est d’une telle indigence que l’ignorer m’a paru, dans un premier temps, être l’attitude la plus raisonnable. C’était une erreur. Depuis lors, les porte-parole des opérateurs de télécommunications, relayés largement par les médias, l’ont brandi comme garantie de la pertinence de leur projet. En outre, une parlementaire bruxelloise l’a utilisé comme base d’une intervention publique diffamatoire et caricaturale de l’opposition à la 5G.

Passons en revue certaines affirmations prétendument basées sur la science qui constituent l’essentiel du texte de Sciensano.

1. Les risques pour la santé peuvent être évalués sur base de recherches existantes effectuées sur des fréquences comparables à celles de la technologie 5G. Je rappelle que la bande de fréquences attribuée par l’IBPT ce 18 juillet dernier à 5 opérateurs est de 3600 à 3800 MHz. Cette bande de fréquences n’a, à ce jour, fait l’objet que de très rares études, comme l’admet d’ailleurs l’ANSES, l’organisme public français en charge de cette problématique, dans un rapport préliminaire(1). Comme la fréquence est un paramètre important dans la qualification et la quantification des effets biologiques d’un rayonnement électromagnétique, il est imprudent et scientifiquement mal fondé de considérer a priori qu’on en sait assez pour accepter leur utilisation sans risque.

2. Beaucoup plus grave : il est incorrect d’affirmer que les limites d’exposition appliquées en Belgique pour les radiofréquences nous protègent déjà des effets nocifs sur notre santé. Ces limites nous protègent bien contre les effets thermiques, mais en aucun cas contre les effets biologiques qui se manifestent à des niveaux d’exposition nettement plus faibles (de mille à cent mille fois). Ces effets biologiques, en cas d’exposition régulière, ou pire encore, permanente, peuvent entrainer des dommages à la santé particulièrement pour les enfants et les embryons. L’abondante littérature scientifique révélant ces graves problèmes de santé a fait l’objet d’une méta-analyse exhaustive dès 2007 par un groupe de scientifiques, spécialistes parmi les plus respectés en matière de bioélectromagnétisme(2). Cette méta-analyse a été actualisée par ce groupe en 2012 et régulièrement mise à jour(3). Plusieurs milliers de publications se sont ajoutées à charge des rayonnements de hautes fréquences ; il est confirmé que le caractère pulsé des rayonnements de la téléphonie mobile est un facteur aggravant des nuisances provoquées sur le vivant. Les dommages à la santé bien identifiés et répertoriés dans la littérature scientifique sont :
• Les lésions de l’ADN cellulaire ;
• Le stress cellulaire ;
• L’altération de l’expression des gènes ;
• L’infertilité et l’altération de la qualité du sperme ;
• La perturbation du sommeil ;
• Les troubles cardiaques, incluant la tachycardie, l’arythmie et l’arrêt cardiaque ;
• Les troubles neurologiques, en ce compris la dépression et l’autisme ;
• Le cancer.

Les processus essentiels de l’organisme humain sont altérés par le stress permanent provoqué par une exposition chronique aux rayonnements électromagnétiques, avec pour conséquence des troubles des fonctions métaboliques, immunitaires et reproductives. Le mécanisme biologique expliquant ces problèmes de santé a été proposé par Martin Pall dès 2013(4) et cautionné par la communauté scientifique au fil du temps. Le rapport du Conseil Supérieur de la Santé de Belgique de 2019 reprend à son compte cette explication lorsqu’il dit que « les rayonnements non ionisants de micro-ondes pulsées agissent via activation des canaux calciques dépendants du voltage, induisant des impacts biologiques à des niveaux non thermiques »(5). Il importe d’attirer l’attention sur le fait qu’avec la 5G, on entre dans une ère où la pollution électromagnétique n’épargnera personne, sachant que la multiplication des antennes, stations de base (leur nombre serait augmenté d’un facteur 5) et mini-antennes à balayage électronique seront capables de cibler partout les smartphones et les objets connectés.

3. Sciensano admet que « les fréquences plus élevées sont considérées comme indispensables au fonctionnement optimal du réseau 5G (par exemple 26 et 66 GHz) ». L’insistance mise sur la faible profondeur de pénétration des ondes de hautes fréquences et dont les longueurs d’onde vont du centimètre au millimètre laisse entendre que l’organisme humain ne serait guère menacé, seules les couches superficielles de la peau et des yeux pouvant subir quelques effets éventuels. Cette présentation abusivement rassurante fait l’impasse sur la sensibilité particulière de certains organes superficiels et sur les mécanismes biologiques qui impliquent les cellules superficielles dans le fonctionnement global de l’être humain, mécanismes qu’on ne connaît pas encore parfaitement à ce jour.

Une étude récente (2018) publiée par Betzalal et al. a montré que les glandes sudoripares des couches supérieures de la peau jouent un rôle d’antenne, ce qui augmente significativement l’absorption spécifique des ondes millimétriques(6). Une autre, toujours en 2018, révèle l’apparition de pics de température dans la peau des personnes exposées du fait des salves de quelques millisecondes transmises par les dispositifs sans fil(7). Les experts de Sciensano admettent qu’on en est actuellement au stade des premières recherches, lesquelles sont encore en cours. Ils déclarent qu’en cas d’incertitude sur la sécurité pour notre santé, le principe de précaution doit être appliqué. Cette déclaration est pertinente, mais laisse sous-entendre qu’on n’est pas du tout confronté à une telle incertitude, ce qui est incorrect.

4. Enfin, l’affirmation selon laquelle « il n’existerait aucune explication scientifique au fait que le rayonnement 5G aurait un effet quelconque sur la propagation du coronavirus » et qu’il s’agirait d’une fausse nouvelle est une contre-vérité grossière. Plusieurs études scientifiques montrent que si une exposition de courte durée aux rayonnements de radiofréquences renforce le système immunitaire, une exposition prolongée, au contraire, l’affaiblit. Le mécanisme en cause est bien compris et a fait l’objet de plusieurs publications : les rayonnements de micro-ondes ouvrent les canaux calciques des membranes cellulaires (voir réf 4 et 5) et augmentent la concentration en radicaux libres. Le terrain est en fait rendu très favorable à la réplication des virus. Il est donc scientifiquement plausible que la propagation des infections virales soit accélérée par l’exposition aux rayonnements de micro-ondes.

Au même titre que la pollution atmosphérique, la pollution électromagnétique devrait être considérée comme un co-facteur potentiel dans la pandémie actuelle, comme l’ont suggéré plusieurs scientifiques aussi compétents que respectés(8), ainsi que plusieurs députés européens dans une question prioritaire posée à la Commission en avril 2020(9). En conclusion, je voudrais insister sur la nature de la controverse scientifique qui voit s’affronter les partisans du paradigme « thermique », les anciens, et les défenseurs du paradigme « biologique » que j’appellerai les modernes. Le paradigme « thermique » est celui adopté à l’origine par les scientifiques et les ingénieurs impliqués dans le développement des technologies des télécommunications à des fins militaires ou civiles. Ce paradigme est basé sur le postulat implicite de la nécessité de ce développement, sachant que les nuisances éventuellement provoquées doivent être limitées et être aussi faibles que possible sans toutefois entraver ce développement.

L’ICNIRP (Commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants) est une commission d’experts issus de ce monde des ingénieurs et des physiciens acquis à ce paradigme « thermique » et proche des milieux industriels. Ses recommandations sont à la base de toutes les législations en vigueur depuis 30 ans et sont la source unique des recommandations de l’OMS et de l’UE, malgré l’accumulation de données scientifiques confirmant le caractère obsolète du paradigme « thermique » et l’existence de dommages à la santé à des niveaux d’exposition bien en dessous du seuil thermique. L’ICNIRP est un comité d’experts parmi d’autres. Il n’est pas indépendant, mais lié à l’industrie. En aucun cas, il n’est une autorité scientifique incontestable, comme l’ont montré dans un rapport récent les députés européens Michèle Rivasi (biologiste) et Klaus Buchner (Physicien)(10).

Le communiqué de presse publié par l’ICNIRP le 11 mars dernier et consacré à la présentation des nouvelles lignes directrices pour la protection contre les rayonnements non ionisants a permis à son président, le docteur Van Rongen, de déclarer que l’application de ces lignes directrices permettra un déploiement de la 5G sans aucun dommage à la santé ! En plein débat sur la problématique de la 5G, cette déclaration a manifestement pour seul objectif de clore rapidement et définitivement ce débat en faveur des intérêts industriels et d’un choix de société imposé aux populations aux dépens de la santé. En fondant son analyse sur les seules recommandations de l’ICNIRP, Sciensano se fourvoie dangereusement et ce qui est beaucoup plus grave désinforme la population. C’est ce qu’a déjà fait Test Achats, cité en référence par Sciensano, on se demande bien pourquoi.

KAIROS

1. ANSES, Exposition de la population aux champs électromagnétiques liée au déploiement de la technologie de communication « 5G » et effets sanitaires associés, Rapport préliminaire, octobre 2019.

2. Rapport Bioinitiative 2007 : a rationale for Biologically-based Exposure Standards for Low Intensity Electromagnetic Radiation ; Groupe Bioinitiative, 2007.

3. Le rapport complet est lisible sur le site bioinitiative.org. La traduction française du résumé pour le public se trouve sur le site www.stop5g.be

4. Martin Pall : Electromagnetic fields act via activation of voltage-gated calcium channels to produce beneficial or adverse effects ; J.Cell Mol Med 2013 Aug : 17(8) :958-65

5. Conseil Supérieur de la Santé de Belgique, Hygiène de l’environnement physico-chimique, mai 2019 ; CSS n° 9404

6. Betzalal et al. The human skin as a sub-THz receiver-Does 5G pose a danger to it or not ? Environmental Research, 2018.

7. Neufeld and Kuster, Systematic Derivation of Safety Limits for Time-Varying 5G Radiofrequency. Health Physics, 2018.

8. Martin Pall : Argument for a 5G-COVID-19 Epidemic causation Mechanism. March 2020,electromagnetichealth.org ; Jacques Lintermans, docteur en sciences et André Vander Vorst, professeur émérite de l’ULouvain : « Coronavirus et 5G, y aurait-il une corrélation ? ». Mars 2020,  www.stop5g.be/fr/doc/.

9. Rivasi et al. : « Question prioritaire avec demande de réponse écrite à la Commission : la 5G, le virus et l’effet immunodépresseur de l’exposition prolongée aux ondes e.m.de radiofréquences », 24 avril 2020.

10. Klaus Buchner et Michèle Rivasi, rapport « la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) : conflits d’intérêts, 5G et capture réglementaire » publié sur le site https://www.michele-rivasi.eu/a-la-une/icnirp-conflits-dinterets-5g-et-capture-reglementaire
Grappe asbl Rue Raymond Noël 100 5170 Bois de Villers 081 23 09 69
www.grappe.be
info@grappe.be

https://www.kairospresse.be/article/a-propos-de-la-5g-sciensano-desinforme-les-citoyens/


DES EMFS NON NATURELS ET DU 5G
(Partie 1)

LES IMPACTS SUR LA BIOLOGIE HUMAINE
 
Depuis une centaine d’années, nous sommes dans une ère nouvelle où pour la première fois, l’humain, ainsi que tous les organismes vivants, doivent s’adapter à des champs électromagnétiques (EMFs pour electro-magnetic fields) générés par la technologie.  Depuis l’installation de l’électricité et des ondes radios jusqu’à l’installation progressive du 5G dans la dernière année, nous devons nous adapter. Ceux-ci se super-imposent sur les EMFs naturels dans lesquels les humains ont baigné depuis toujours, le champs EM de la Terre, la lumière visible, les ondes microcosmiques venant de l’espaces et les infrarouges entres autres.  Les EMFs sont classés en deux parties, les ondes ionisantes, avec des cycles d’ondes plus rapides comme les rayons X et Gamma, et les ondes non-ionisantes dans le spectre entre les ondes radios, les micro-ondes, le wi-fi, les ondes cellulaires et les autres appareils technologiques.  Il est habituel que les ondes non-ionisantes sont définies comme sécuritaires pour les êtres humains et non dommageables pour la santé alors que les ondes ionisantes produisent des dommages sur l’ADN.  C’est ce que nous allons explorer un peu plus en détail dans cet article en deux parties.

Nous étions déjà bombardés de toute part dans les villes mais l’arrivée prochaine de la technologie 5G sera une nouvelle étape dans ce cycle où les ondes pulsées envahiront nos espaces.  Pour l’instant, les technologies antérieures de 2,3 et 4G utilisent les longueurs d’ondes jusqu’à 4Ghz.  La technologie 5G semble vouloir dans un premier temps exploiter une longueur d’onde de 3,6 Gigahertz mais l’attrait de la bande passante du 60Ghz est prometteuse pour le marché des télécommunications et c’est pourquoi le saut quantique d’adaptation sera encore plus important.   En plus, ces ondes seront cumulées à celles des 2, 3 et 4G déjà présentes autour de nous et c’est pourquoi il est valable de se questionner sur leur impact sur la santé et l’environnement.

Évidemment, les études scientifiques menées par les compagnies de télécommunications n’ont pu déceler un danger lié à ces ondes et les agences nationales de fréquences insistent pour dire que le seuil acceptable d’ondes ne sera pas dépassé non plus avec le 5G ni par les téléphones portables ni par les antennes de relais.  Ces seuils dont suivent plusieurs pays sont faits sous la recommandation du ICNIRP, International Commission for Non-Ionizing Radiation Protection, une commission qui semble vraiment lié à la protection de la population.  Toutefois, il semblerait que plusieurs membres du conseil d’administration soient en conflit d’intérêt et la commission elle-même fut monté par les géants de télécommunication.[1]

On peut lire que dans leur guide de recommandations pour 2020, il y a effectivement des effets sur la santé notamment sur la perméabilité cellulaire et sur l’élévation de la température corporelle mais à des niveaux d’exposition vraiment supérieurs que ceux utilisés par l’industrie même pour l’arrivée du 5G.[2]

Pourtant, une partie de la population s’inquiète et demande un moratoire afin que des études réelles soient faites par des parties non impliquées et puissent confirmer ou infirmer le danger réel présenté par ses fréquences.  Certaines études démontrent déjà des effets neuropsychologiques chez les humains dû à l’exposition des EMfs technologiques[3] comme la dépression et d’autres dérégulations des neurotransmetteurs.  De plus en plus d’études indépendantes démontrent les effets dommageables sur l’ADN de par l’activation de radicaux libres et la baisse de fertilité surtout chez les hommes.

Il est intéressant de noter la position récente de la Hollande sur le sujet.  Alors que la commission ICNIRP a à la surprise de tous récemment révisé à la hausse le taux d’exposition permissible des lignes à haut voltage passant de 100 000 à 200 000 nanoTesla, la hollande de son côté a racheté plus de 1300 maisons sous les lignes à hautes tensions et baissé ses recommandations aux citoyens pour placer la limite à 400 nanoTesla.  Cela s’est fait alors qu’une dizaine d’études démontraient les liens entre l’exposition et un taux anormalement élevé de leucémie infantile.[4]

L’ARRIVÉE DU 5G

D’un autre côté, alors que l’ensemble de la population est confiné en quarantaine et que les mesures de distanciations sociales touchent presque tous les pays, l’installation du 5G, considérée comme un service essentiel, est en cours, notamment avec l’autorisation de la FCC (Federal Communication Commission) donnée à Elon Musk et son service Starlink durant le dernier mois de construire et déployer 1 million d’antennes de relais au sol.  Ces antennes donneront des ondes pulsées sur de courtes distances et devront être installées à chaque 100 ou 200 mètres.  Selon Martin Pall PhD, professeur émérite en biologie et sciences de la Médecine à l’Uiversité de Washington ainsi que recherchiste sur les EMFs, les financements de recherches sur les EMFs par l’Agence de Protection de l’environnement aux États-Unis ont été coupés en 1986 et ceux du National Health Institute il y a quelques années.  Peut-on alors faire confiance à ces commissions de protection de la santé des citoyens alors que le lobbying de la télécommunication semble prendre le dessus ?

Il serait primordial que le moratoire et les demandes d’études sur l’impact des EMFS sur la santé proposés par plus de 170 scientifiques de 37 pays soient écoutés.[5]  Cette lettre ouverte indique à l’Union Européenne la crainte de ces scientifiques envers les technologies qui produisent les EMFs et particulièrement l’arrivée du 5G.  Ils soutiennent une étude américaine faite par la National Toxicology Program au coût de 25 millions de dollars qui démontre un accroissement significatif des cancers du cœur et du cerveau chez les animaux exposés aux EMFs bien en dessous des seuils jugés sécuritaires.  Le communiqué appelle la médecine à reconnaître l’électrohypersensibilité de plus en plus courante en Europe et qui doit être traitée comme une maladie chronique en soi qui demande prévention et soins spécifiques.

L’Organisation Mondiale de la Santé quant à elle conclue sur son site internet qu’après 30 ans de recherche sur le sujet et plus de 25 000 articles scientifiques, que l’exposition aux EMFs non naturels sous les seuils permis sont sans aucun danger pour la santé humaine.  L’OMS dément aussi tout lien entre les EMFs et les troubles neurologiques expliqués plus haut.[6]

POURQUOI 60 GHZ

Il semble que la bande de 60Ghz soit invitante dans le milieu des télécommunications pour plusieurs raisons.  Un, il n’y a aucune licence nécessaire pour cette bande alors que la plupart des bandes jusqu’à 30Ghz sont régies par le besoin d’acquérir une licence et les gouvernements ont commencé à vendre des fréquences autour des 50 et 70Ghz aussi.   Deux, le problème avec les technologies sans fil est l’interférence des ondes lorsqu’elles se croisent.  Or, la particularité unique de la longueur d’onde a 60Ghz est qu’elle est absorbée à 98% par l’oxygène[7].  Cette donnée se trouve sur tous les sites de compagnies de télécommunication. D’un point de vu marketing, c’est parfait car cette bande ne peut voyager sur des longues distances et donc ne peut interférer avec des signaux voisins trop longtemps car l’onde sera absorbée par les composantes atmosphériques de O2, CO2, O3 et H2O.  C’est donc parfait de ce côté-là si l’eau et l’oxygène n’étaient pas des éléments clés pour la vie.  Or, il n’y a aucune étude réelle pour vérifier sur l’impact sur l’absorption de l’oxygène ou la présence de l’eau dans les organismes vivants ne sera pas affecté par la même occasion.  Il semble incertain à savoir si la bande de 60Ghz est déjà en application en Chine ou ailleurs mais il faudrait mieux s’assurer de ses impacts sur la biologie avant toute chose.  On peut dénicher des études sur le web qui dénotent que le 60Ghz n’a pas d’impact au niveau génétique sur des cellules dans un contenant en laboratoire mais qu’en est-il sur des êtres vivants et leur interaction avec l’oxygène et l’eau ?

LE 5G, MONTRÉAL ET LA PLANÈTE

À Montréal, c’est le secteur Ville Marie qui s’annonce pour est branché sur le 5G à l’été 2020 et l’objectif planétaire semble être d’avoir toutes les zones urbaines couvertes pour 2025, soit les 2/3 de la population mondiale.  Parmi les participants, Elon Musk et sa compagnie Starlink lance en orbite basse dans milliers de satellites pour pouvoir offrir l’internet haute vitesse dans toutes les régions du globe.  Peut-on se réjouir de cet accès planétaire à une connection internet haute vitesse?  Edward Snowdon, réfugié en Russie pour avoir révélé des secrets d’état notamment sur la surveillance et le contrôle via les technologies nous met en garde toutefois que le 5G n’est pas pour augmenter la vitesse de l’internet pour écouter la dernière série sur Netflix mais bien pour accentuer et faciliter ces mesures de surveillances accrues, notamment avec la reconnaissance faciale et la géolocalisation, que ce soit par Huawei le géant chinois ou des compagnies de l’occident.  Dans tous les cas, les astronomes nous disent déjà que ce sera la première fois sur la planète que l’observation des étoiles sera réellement perturbée la nuit par l’énorme quantité d’objets lumineux en mouvement projetés dans le ciel.

 

 

LE DANGER DES EMFS ET DU 5G

Bon.  On est déjà entouré de 2-3-4G et le 5e s’en vient.  Comment est-ce que cela nous affecte?  Je vais vous proposer une approche générale de notre compréhension des impacts sur la santé dans les prochains paragraphes pour ensuite plonger plus dans les détails dans la 2e partie de cet article sur les méthodes de protections.  Il faut comprendre que l’ensemble des études sur les EMFs portent sur l’utilisation des longueurs d’ondes associées aux 2,3 et 4G et qu’aucune étude réelle n’a encore été faite sur l’impact du 5G, dont l’étendue des ondes passe du 3GHz jusqu’à 300Ghz.  Dire que le 5G pourrait suivre les impacts connus de ces prédécesseurs est une extrapolation logique mais qui demande à être vérifiée par des études indépendantes.

 De façon générale, les EMFs non naturels ont plus de pouvoir pour transformer la matière car on les dit polarisants alors que les EMFs émis par l’environnement sont non-polarisants.  La polarisation affecte la biologie plus activement au point de vue atomique et altère particulièrement les sensibles échanges ioniques de la cellule dus à la concentration et l’exposition prolongée de ces ondes.[8]

Le docteur Joseph Mercola MD, médecin américain axé sur la médecine fonctionnelle, le biohacking et les approches de ketosis, présente un résumé des impacts possibles des EMFs non naturels.[9]  Un des grands impacts sur la santé cellulaire des EMFs non naturels est son interaction sur les canaux à calcium, ces portes de transferts ioniques à la surface des membranes cellulaires.
 
LE CORPS ÉLECTRIQUE

Les minéraux naturellement présents dans le corps que les cellules utilisent comme le sodium, le potassium, le calcium, le magnésium ont tous une charge électrique, positive ou négative.  Selon l’équilibre naturel des ions présents à l’intérieur de la cellule et ceux dans le liquide extracellulaire, il y a une charge légèrement plus négative à l’intérieur de la cellule que dans son milieu ambiant et la membrane de lipides qui les sépare et isole ces deux environnements.  Sur cette cloison se trouvent des canaux à ions constitués de protéines qui laissent ou non passer des ions entre les deux milieux.  Lorsque la cellule est stimulée, les portes s’ouvrent et des ions positifs entrent dans la cellule ce qui induit un potentiel d’action utilisé pour différente actions de la cellule[10].
 
Il a été démontré que les canaux à calcium sous l’influence de EMFs non naturels amènent plus d’ions positifs de Calcium à l’intérieur de la cellule ce qui perturbe l’équilibre ionique et laisse la place à la production de plus de Superoxyde et d’autres radicaux libres ainsi qu’à une augmentation démesurée d’Oxyde nitrique[11].  Même si ce dernier dans des conditions naturelles donne des effets positifs sur le corps, comme la vasodilatation entre autres, lorsqu’il est en excès, il se combine avec les Superoxydes pour former un radical libre très dommageable appelé peroxynitrite.  En général, les dommages oxydatifs se retrouvent dans la plupart des problèmes de santé chroniques ou sporadiques et c’est là un des principaux vecteurs d’effets toxiques pour la santé par la présence des EMFs.

Le problème avec la production de radicaux libres est qu’ils peuvent occasionner des dommages sur les branches d’ADN.  L’ADN est la pièce centrale qui contient les informations permettant à la cellule de se reproduire et d’effectuer ses fonctions.  Les dommages causés peuvent compromettre le fonctionnement optimal de la cellule.  Nous verrons toutefois dans la deuxième partie des pistes de solution pour optimiser la réparation de l’ADN endommagé.

IMPACTS NEUROLOGIQUES ET CARDIAQUES

Selon le docteur Mercola MD, Les cellules nerveuses possèdent la concentration la plus élevée de canaux à calcium et la présence de EMFs provoque un afflux de signalement de calcium à l’intérieur des cellules, soit plus de 1 millions d’ions à la seconde, ce qui a été démontré pour avoir des effets neurologiques importants comme
    •    La dépression
    •    L’anxiété
    •    L’Alzheimer
    •    L’Autisme
    •    Les troubles d’apprentissage et de mémoire

Une étude démontra aussi l’impact d’une exposition prolongée à une longueur d’onde de 900mHz sur l’augmentation de la perméabilité de la Barrière hémato-cérébrale, la membrane qui filtre le sang vers le cerveau, sur des rats et la diminution des perceptions spatiales.[12]

Les cellules pacemakers du cœur aussi sont les plus sensibles aux variations des ions Calcium et les gens plus sensibles affectés par les EMFs non naturels peuvent présenter des symptômes comme
    •    La tachycardie
    •    La fibrillation des Atriums
    •    L’arythmie
    •    Les palpitations cardiaques

IMPACTS SUR LE SYSTÈME REPRODUCTEUR DES EMFS
ET DIFFÉRENTS TYPES DE CANCERS

Un autre endroit où les canaux à calcium sont en grande densité est là où sont disposés les organes reproducteurs, et des études citées par le docteur Mercola MD présentent l’infertilité, particulièrement chez les hommes, comme une conséquence possible de l’exposition prolongée au EMFs.  Là où nous plaçons notre portable dans nos poches est vraiment juste trop proche de nos organes précieux pour la reproduction de l’espèce.  Les études ont démontré une baisse de la motilité des spermatozoïdes et une fragmentation de leur ADN en seulement 4 heures d’exposition[13].

Différents types de cancers pourraient aussi être liés à l’utilisation prolongée des portables, comme le cancer du cerveau et celui du lobe intérieur du sein chez les femmes qui transportent leur cellulaire dans leur brassière.  Le cancer se développant lentement, les chercheurs ont plus de difficultés à confirmer le lien pour l’instant surtout que les compagnies de télécommunications freinent les recherches en refusant de fournir des données d’utilisation.  Toutefois, l’Agence Internationale de Recherche sur le Cancer, IARC, a classifié les EMFs non naturels comme une source carcinogène potentielle.[14]

IMPACTS SUR LE SYSTÈME IMMUNITAIRE

Des études ont démontré aussi les impacts négatifs des EMFs non naturels sur les cellules du système immunitaire.  Lors d’expériences sur des souris, il fut démontré qu’il y avait une baisse des lymphocytes et de d’autres cellules vitales au SI comme les cellules NK (Natural Killer Cells, des lymphocytes ou globules blancs)[15].

D’autres études démontrent que les EMFs technologiques perturbent le système immunitaire en stimulant des réactions allergiques et en stimulant des chaînes inflammatoires qui inhibent la réparation des tissus.[16]  Ces impacts sont démontrés à des seuils d’exposition bien en dessous des limites fixées par les agences de réglementations internationales.

IMPACTS SUR LES MITOCHONDRIES

En allant dans la cellule, on trouve les organelles nommées mitochondries, dont tout le monde parle aujourd’hui et qui sont à la base même de la production d’énergie cellulaire, l’ATP.  On cherche toujours à optimiser nos mitochondries parce qu’elles sont les fournaises qui produisent l’énergie à nos cellules, et donc à nos organes et notre corps.  Lorsque les mitochondries font défaut, tout va moins bien.  Or, à la base même du fonctionnement des mitochondries, se trouve la chaîne de transport des électrons.  En fait, ce que la mitochondrie à besoin pour produire de l’ATP, l’unité d’énergie utilisable par les cellules, ce sont des électrons.  Ce carburant cellulaire produit par la mitochondrie utilise les électrons combinés avec de l’oxygène et d’autres molécules dans sa chaîne de transport, pour produire l’ATP et du H2O.
 
HISTOIRES DE CHAMEAUX ET D’OURS

Savez-vous comment le chameau et son cousin le dromadaire peuvent tenir si longtemps dans le désert sans eau.  Le carburant cellulaire produit par la mitochondrie utilise les électrons combinés avec de l’oxygène et d’autres molécules dans sa chaîne de transport, pour produire l’ATP et du H2O.   Et oui, comme vous avez lu, il y a de l’eau comme produit final aussi dans le système de transport de l’électron pour fournir l’ATP.  Les bosses du chameau sont remplies de gras et lors de son voyage sous le soleil, les cellules du chameau consomment ce gras comme source d’énergie, un chameau en ketosis, et les mitochondries y produisent de l’eau, de façon intracellulaire, ce qui l’hydrate.   C’est la même chose pour l’ours blanc, qui en temps normal, ne boit jamais d’eau.  Or il s’est avéré que les scientifiques ont maintenant remarqué que certains ours blancs consomment de l’eau maintenant, soulignant les conséquences du changement climatique et de la disparition de source de nourriture pour ces ours.  Ils n’ont plus assez de gras pour produire leur eau interne.
 
Dans son livre, The invisible rainbow, l’auteur Arthur Fistenberg définit la condition d’électrohypersensibilité.  Et même en écrivant ce mot, mon correcteur d’orthographe ne trouve aucune faute, c’est tout dire!  L’auteur du livre tente de démontrer que l’accumulation de toxines dans le corps peut rendre une personne plus vulnérable qu’une autre aux impacts négatifs des EMFs.  En plus, il mentionne que l’impact sur des EMFs sur le réseau de porphyrine dont l’une des enzymes appelées cytochrome oxydase est utilisé dans la production d’ATP à l’intérieur des mitochondries.  Moins de cytochrome oxydase égal moins d’ATP égal tout fonctionne moins bien dans la cellule.  Ce qui pourrait expliquer les symptômes tellement divers associé à l’électrosensibilité et lorsqu’ils font des biopsies de muscles sur des patients souffrant de fatigue chronique et d’anxiété, on observe une diminution marquée de cet enzyme spécifique responsable dans la production d’ATP.  Nous allons voir dans la 2e partie comment maintenir un niveau d’ATP optimal en utilisant quelques stratégies.
 
Il existe aussi de plus en plus d’évidence que l’action oxydative des EMFs sur la membrane des mitochondries qui seraient à elles seules les plus grandes génératrices de ROS (Reactive Oxygen Species), un radical libre très actifs dans le milieu intracellulaire.  Ce serait à l’origine d’une théorie qui explique une toxicité de la cellule par la production de radicaux libres par ses propres organelles[17].   Les EMFs non-naturels auraient donc un impact direct sur la source même de l’énergie cellulaire dans notre corps, les mitochondries.  Qu’arrivera-t-il avec la superposition du 5G à cette production d’ATP?
 
PARENTHÈSE : DES VIRUS ET DES EMFS

Concernant le sujet de l’heure, la réplication des virus peut-elle être influencé par une baisse du système immunitaire?  Eh bien, spécifiquement, il fut démontré qu’une des stratégies d’introduction des virus dans une cellule hôte se fait par le biais des canaux à calcium.[18]  Ah oui? vraiment?  Cette étude explique comment les virus peuvent utiliser les ions Ca2+ afin de traverser les membranes plasmiques des cellules ou des organelles.  Ces recherches amènent même la création de nouveaux médicaments altérant les canaux à calcium afin de bloquer la réplication des virus.

Sans vouloir induire que le 5G est la cause de la pandémie mondiale présente, mais Wuhan était la ville cet hiver avec la plus grande densité au monde d’antennes 5G installées dans la dernière partie de 2019, avec plus de 10 000, suivi par les deux villes chinoises suivantes branchées sur le 5G qui ont vu les sites d’éclosions importants de cette pandémie.  Pourrait-il y avoir des possibilités pour que la présence amplifiée de EMFs aux citadins puisse diminuer leur système immunitaire, déjà dans une population fortement affectée par une extrême pollution atmosphérique.  À noter que 40% des hommes en chine sont aussi des fumeurs et que les fumeurs sont beaucoup plus à risques et affectés plus sévèrement par le COVID-19, principalement à cause des récepteurs ACE2 dans les poumons[19].  Une étude démontra que les gens avec un historique de fumeurs ont 14 fois plus de chances de voir une progression dans les symptômes associés au COVID-19[20].  Nous savons aussi que le nord de l’Italie et l’Iran ont aussi parmi les plus hauts taux de pollution de l’air.  Se pourrait-il que la prédisposition des citadins dans les conditions décrites et doublée d’un affaiblissement du système immunitaire ainsi que de l’augmentation de la réponse inflammatoire par l’installation massive de EMFs puisse être favorable à développer des symptômes face à une intrusion de pathogènes ?’’

Pourtant, plusieurs démentent l’hypothèse que le 5G pourrait accentuer la propagation en disant que plusieurs pays durement touchés n’avaient pas encore une couverture 5G aussi importante.   Vrai, mais quand même, soyons attentifs à ce que l’introduction d’une nouvelle couche d’ondes non-ionisantes mais dommageables pour le corps et le système immunitaire puisse avoir un rôle à jouer dans son influence sur la propagation.  Nous pourrons certainement le constater prochainement si des liens se confirment. Je ferme la parenthèse sans m’étendre sur le débat mais plutôt pour inviter des pistes de réflexions.  Et pour bien comprendre le système immunitaire, les exosomes et le lien avec les virus, je vous invite à lire mon prochain blog sur le sujet !

IMPACTS SUR LA RÉPONSE INFLAMMATOIRE

Et qu’en est-il de l’inflammation dans le corps sous l’influence des EMFs de la technologie?  Selon des études, les EMFs augmentent la réponse inflammatoire des cellules en activant les cytokines pro-inflammatoires et les réseaux de Nf-kB.[21]  En plus, cette étude a trouvé que le gène Prx-1 lié à la production d’antioxydants étant diminuée dans ses fonctions et que l’efficacité d’antioxydants exogènes comme le resvératrol était aussi affaiblie.  Ces réactions sont embêtantes pour le système immunitaire car l’activation non contrôlée du SI peut entraîner une inflammation chronique sans pouvoir être arrêtée naturellement et l’inhibition des antioxydants, internes et externes, ne pourra pallier les dommages faits par les radicaux libres sur l’ADN et les structures cellulaires.  C’est donc dire que les processus naturels de réparation du corps ainsi que des méthodes naturelles exogènes comme l’ajout d’antioxydants comme le resvératrol deviennent inefficaces.

Janeck Olczyk, Ostéopathe – Optimum Osteo Montréal

 

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[1] https://www.jrseco.com/problems-with-official-icnirp-exposure-limits-for-electromagnetic-radiation/
[2] https://www.icnirp.org/cms/upload/publications/ICNIRPrfgdl2020.pdf
[3] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0891061815000599
[4] https://www.jrseco.com/problems-with-official-icnirp-exposure-limits-for-electromagnetic-radiation/
[5] https://www.electrosmogtech.ch/post/2018/01/23/170-scientifiques-du-monde-entier-demandent-un-moratoire-sur-la-5g
[6] https://www.who.int/peh-emf/about/WhatisEMF/en/index1.html
[7] https://www.rfglobalnet.com/doc/fixed-wireless-communications-at-60ghz-unique-0001
[8] https://www.nature.com/articles/srep14914
[9] https://wakeup-world.com/2017/12/22/the-harmful-effects-of-electromagnetic-fields-explained/
[10] https://www.graduate.umaryland.edu/gsa/gazette/February-2016/How-the-human-body-uses-electricity/
[11] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3780531/
[12] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25598203
[13] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4074720/
[14] https://www.nature.com/articles/srep14914
[15] https://journals.sagepub.com/doi/pdf/10.1177/03946320070200S212
[16] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19398310
[17] https://www.hindawi.com/journals/omcl/2018/5076271/
[18] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7016755/
[19] https://www.livescience.com/coronavirus-covid-19-risk-and-smoking.html
[20] https://www.psychologytoday.com/ca/blog/its-catching/202003/covid-19-making-sense-the-numbers
[21] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28370033


https://optimumosteo.com/protection-des-emfs-et-du-5g-1/

 

LA CONTROVERSE DE LA 5G

La 5G est censée arriver en France d'ici juillet 2020, mais au-delà des discours promotionnels que sait-on des effets et des conséquences de ce déploiement ? Ce rapport retrace l'ensemble des problématiques économiques, énergétiques, foncières, sanitaires, d'usages et géopolitiques autour de la 5G.

Le rapport a pour but de :
    •    Fournir des informations claires et vérifiées à l'ensemble des français;
    •    Aider les élus locaux et les citoyens à comprendre les enjeux;
    •    Offrir une vision critique de cette infrastructure face aux discours positifs et sans nuances des opérateurs, des cabinets de conseil et des États;
    •    Fournir une base documentaire pour assister les maires et les conseillers municipaux dans leur prise de décision face à des sollicitations d'acteurs de la 5G (opérateurs, installateurs, État, régions, ...);

Au même titre que les grandes entreprises font appel aux onéreux services de cabinets de conseil pour les guider, ce document constitue une contre-consultation offerte à l'ensemble des français pour créer un débat et animer une décision collective. On peut s'étonner que les parties prenantes de l'industrie, des télécoms, de la finance et de l'État ne produisent majoritairement que des discours positifs à l'égard de la 5G, il est donc nécessaire de porter des discours nuancés, pragmatiques et pertinents sur le long terme pour contrebalancer le débat.

http://gauthierroussilhe.com/fr/projects/controverse-de-la-5g

 

 

 

5G, DES ANTENNES PAR MILLIONS

L’arrivée d’un réseau sans-fil de 5e génération est imminente, promet le gouvernement français. Mais comment fonctionnera ce nouvel équipement, censé marquer une «révolution» dans le domaine des communications mobiles ? Extrait de l’ouvrage à paraître 5G Mon Amour, enquête sur la face cachée des réseaux mobiles, co-édité par Le Passager clandestin et L’âge de faire.

Après le tout premier réseau sans-fil mis en place en 1981, puis celui de deuxième génération (2G) en 1992, la 3G en 2001 et la 4G en 2012, l’heure de la 5G a sonné. Il s’agit, jurent ses promoteurs, d’une «innovation de rupture», qui va permettre de multiplier les débits par dix, de diviser le temps de latence (durée entre le moment où tu cliques sur un bouton et où ton appareil reçoit l’information demandée) par autant et d’assurer les conversations des milliards d’objets connectés dont nous sommes censés nous équiper dans les années à venir.

En outre, cette nouvelle technologie va permettre de désengorger le réseau 4G, qui a parfois du mal à supporter tout le trafic actuel : dans un stade de football, au moment où ton équipe préférée marque un but et que tous les spectateurs veulent appeler leurs copains pour les prévenir de la bonne nouvelle, il arrive qu’ils n’aient pas accès au réseau. Un désagrément insupportable, assurément. Il était donc urgent de mettre en place un réseau supplémentaire. Car il faut préciser que la 5G ne va pas remplacer ses aînées, mais s’y ajouter. En termes d’ondes, cela se traduira donc par une couche supplémentaire de champs électromagnétiques dans l’environnement.

Techniquement, de quelle manière les opérateurs comptent-ils réaliser cette «prouesse»? Eux-mêmes ne sont pas totalement au point. Ils vont le faire, ils en sont certains, mais ne savent pas encore exactement comment. Nous connaissons tout de même les grandes lignes de ce qui devrait constituer ce réseau de nouvelle génération.

UNE RÉVOLUTION EN PLUSIEURS ÉTAPES

Dans un premier temps, la «révolution» portera assez mal son nom. Il s’agira plutôt d’une évolution, du même type que celles qui nous ont fait passer de la 2G à la 3G puis à la 4G. Pour mailler le territoire, les opérateurs ont virtuellement découpé le pays en milliers de petites «cellules» – d’où le nom de réseau «cellulaire» –, à l’image des alvéoles d’une ruche. À chaque cellule, ses antennes. Le débit offert dépend ensuite du nombre d’utilisateurs présents dans une même cellule. Ce qui explique qu’il y ait beaucoup plus d’antennes dans les zones très peuplées – typiquement, les zones urbaines – que dans les régions à faible densité de population.

La technique de base pour augmenter les débits proposés est donc assez simple: multiplier le nombre d’antennes-relais, du même type que celles qui existent aujourd’hui, c’est-à-dire accrochées à des pylônes, installées sur des toits d’immeubles, camouflées dans de fausses cheminées, grossièrement déguisées en arbres, postées dans des clochers d ’églises, etc. C’est, dans un premier temps, ce à quoi vont s’atteler les opérateurs. De 200.000 «antennes hauteur» implantées en France pour faire fonctionner les trois réseaux existants (2G, 3G et 4G), on devrait passer à plus du double, ainsi augmenter les débits disponibles… et par la même occasion l’exposition du public aux champs électromagnétiques. Ces antennes 5G utiliseront des fréquences de 700 MHz à 6 GHz, sans toutefois dépasser cette limite.

La fameuse «rupture technologique» se situe dans un second temps, avec l’utilisation parallèle d’ondes millimétriques, autrement dit de micro-ondes, via des fréquences beaucoup plus élevées, comprises entre 26 et 35 GHz. Le réseau 5G est prévu pour être hiérarchique : les antennes en hauteur dont nous venons de parler arroseront les zones alentour pour assurer une couverture globale, mais communiqueront aussi avec de plus petites antennes, qui propageront pour leur part des ondes de très hautes fréquences. Pourquoi utiliser des fréquences si élevées ?

Notamment parce que le spectre est déjà quasiment saturé dans la gamme de fréquences inférieures à 6 GHz, alors que la 5G a besoin d’une large bande passante – un «tuyau» d’un diamètre important – pour tenir toutes ses promesses : au minimum 400 MHz, et plutôt 1 GHz si possible. Pour trouver autant d’espace disponible ou pouvant être libéré par ses utilisateurs actuels, les autorités compétentes se sont donc orientées vers les ondes à très hautes fréquences.

Le problème, c’est que plus on monte en fréquence, plus la capacité de propagation d’une onde est faible. Au fond d’une grotte, tu captes plus facilement la radio FM que le réseau mobile, la première utilisant des ondes plus longues que le second. Pourtant, les portables actuels utilisent encore des fréquences beaucoup plus basses que celles de ces petites antennes, également appelées «petites cellules» 5G – ou encore «small cells» dans le jargon technique toujours friand d’anglicismes. Les champs électromagnétiques émis pour la 5G passeront donc difficilement à travers les murs. Ils ne traverseront pas les êtres humains (ce qui ne signifie pas que ce soit mieux pour leur santé, nous y viendrons). Pour les plus courtes, une simple feuille traversant le faisceau en tombant d’un arbre pourrait suffire à interrompre la connexion.

LE CASSE-TÊTE DES ONDES COURTES

Cela pose une évidente difficulté, puisque le réseau est notamment pensé pour faire rouler les voitures autonomes, qui ne doivent jamais perdre leur connexion, sous peine d’inévitables accidents. Alors, comment faire pour que l’automne – période à laquelle les arbres s’entêtent à se débarrasser de leurs feuilles – ne devienne pas la saison des collisions? Plus globalement, comment assurer la continuité des connexions avec des ondes stoppées par le moindre obstacle ?

L’idée est de démultiplier le nombre d’antennes, et donc les possibilités de se relier au réseau. Si une voiture autonome est reliée simultanément à dix antennes, elle peut se permettre de perdre l’un des signaux. Lorsqu’il y avait 8 antennes pour la 2G, la 3G et la 4G réunies (le système de première génération n’existe plus), on en promet 64 pour la seule 5G. Et cela dans un premier temps, car les opérateurs prévoient ensuite, du moins en milieu urbain, d’en installer 256 !

Ces « small cells » doivent donc fleurir à tous les coins de rue. Les promoteurs parlent d ’une antenne tous les 100 mètres. Dans cette optique, l’État a déjà prévu de faciliter l’accès des opérateurs au mobilier urbain. Demain, lampadaires et panneaux de signalisation pourraient devenir autant de petites antennes. À Annecy , Montreuil, et au Kremlin-Bicêtre, où ont eu lieu des expérimentations en 2018, un accord avait ainsi été passé avec l’entreprise JCDecaux pour utiliser son mobilier : des antennes ont été installées dans ses panneaux publicitaires (petits et grands), ses abribus, ses colonnes Morris.

En outre, toute sorte d’objets connectés pourraient également servir d’antennes. C’est ce qui est notamment prévu pour les voitures autonomes. En roulant, un véhicule de ce type communiquera directement avec ceux qui l’entoureront afin d’éviter les carambolages: la voiture de devant freine, elle prévient celle du milieu, qui ralentit aussi, et envoie le signal à la bagnole de derrière pour qu’elle fasse de même. Quels seront les effets de ces milliers d’antennes sur l’exposition du public aux champs électromagnétiques ? C’est toute la question.

Nicolas Bérard
Extrait du livre "5G mon amour",
enquête sur la face cachée des réseaux mobiles

https://refuser-compteur-linky.fr/5g-des-antennes-par-millions/

 

PUISSANCE D’ÉMISSION DES ANTENNES RELAIS 5G

Les antennes relais 5G dans la bande 3400 à 3800 Mhz émettront à elles seules des rayonnements électromagnétiques 2 fois plus forts que la somme des antennes relais des technologies 2G, 3G et 4G réunies.
De plus, d’autres bandes de fréquences 5G sont prévues: 1427 Mhz à 1517 Mhz : 24.25 à 27.5 GHz également.
Les riverains des antennes relais seront dans un futur proche exposés à des niveaux de densité de puissance en W/m², au minimum 3 fois supérieurs à ceux d’aujourd’hui

https://www.ondes-expertise.com/antennes-relais/puissance-reelle-emission-5g/

 

LA SUISSE ARRÊTE LE DÉPLOIEMENT DE LA 5G

L’agence de l’environnement du pays met un terme à l’utilisation de toutes les nouvelles tours.
La Suisse a été parmi les premiers pays à commencer à déployer la 5G, mais les craintes pour la santé liées au rayonnement des antennes qui transportent la technologie mobile de nouvelle génération ont déclenché une révolte nationale.
La Suisse, l'un des leaders mondiaux dans le déploiement de la technologie mobile 5G, a imposé un moratoire illimité sur l'utilisation de son nouveau réseau pour des raisons de santé.
Cette décision intervient alors que des pays ailleurs en Europe se précipitent pour mettre à niveau leurs réseaux vers les normes 5G au milieu d'une campagne diplomatique furieuse d'arrière-garde des États-Unis pour les empêcher d'utiliser la technologie chinoise fournie par Huawei. Washington affirme que l'entreprise, qui est fondamentale pour la plupart des plans de mise à niveau des réseaux européens, présente un grave risque pour la sécurité.
La Suisse est relativement avancée en Europe dans l'adoption de la 5G. Le riche pays alpin a construit plus de 2000 antennes pour mettre à niveau son réseau au cours de la dernière année seulement, et ses fournisseurs de télécommunications ont promis une couverture 5G imminente à leurs clients pendant la majeure partie de l'année écoulée.
Cependant, une lettre envoyée fin janvier par l'agence suisse pour l'environnement Bafu aux gouvernements cantonaux du pays a désormais mis en vigueur une cessation de l'utilisation de toutes les nouvelles tours 5G, ont déclaré au Financial Times des responsables qui ont vu la lettre.
L'agence est chargée de fournir aux cantons des critères de sécurité permettant d'évaluer les émissions de rayonnement des opérateurs de télécommunications. Dans le cadre de la structure hautement fédérée de la Suisse, la conformité des infrastructures de télécommunications est contrôlée et agréée par les autorités cantonales, mais Berne est responsable de la définition du cadre.
L'agence Bafu a déclaré qu'elle ne pouvait pas encore fournir de critères universels sans tester davantage l'impact du rayonnement 5G.
L'agence a déclaré qu'elle «n'était au courant d'aucune norme mondiale» qui pourrait être utilisée pour comparer les recommandations. «Par conséquent, Bafu examinera en profondeur l'exposition à l'aide d'antennes adaptatives [5G], si possible dans des conditions opérationnelles réelles. Ce travail prendra du temps », a-t-elle déclaré.
Sans ces critères, les cantons n'ont d'autre choix que d'évaluer l'octroi de licences aux infrastructures 5G conformément aux directives existantes sur l'exposition aux rayonnements, qui excluent pratiquement l'utilisation de la 5G, sauf dans une infime minorité de cas.
Plusieurs cantons ont déjà imposé leurs propres moratoires volontaires en raison de l'incertitude sur les risques sanitaires.
La loi suisse sur les effets des rayonnements émis par les pylônes de télécommunications est globalement conforme à celle de ses homologues européens, mais précise l'application de mesures de précaution plus strictes dans certains cas. La nouvelle technologie de communication 5G signifie que les individus sont exposés à des faisceaux de rayonnement non ionisant plus concentrés, mais pendant des périodes plus courtes. Bafu doit déterminer les normes juridiques à appliquer à cela.
Swisscom, le plus grand opérateur de téléphonie mobile du pays, a déclaré comprendre « les craintes souvent exprimées à propos des nouvelles technologies ».
« Il n'y a aucune preuve que le rayonnement d'antenne dans les valeurs limites affecte négativement la santé humaine », a ajouté l'entreprise, soulignant que la 5G fonctionne sur des fréquences similaires à la norme 4G actuelle, qui a fait l'objet de « plusieurs milliers d'études ».
L'entreprise a déclaré que les limites réglementaires de la Suisse étaient « 10 fois plus strictes que celles recommandées par l’Organisation mondiale de la santé dans les endroits où les gens restent plus longtemps ».
La Suisse possède déjà un lobby anti-5G notable, avec des protestations récentes contre son déploiement à Berne, Zurich et Genève.
L'Association médicale suisse a recommandé la prudence sur la 5G, faisant valoir que les principes juridiques les plus stricts devraient être appliqués en raison de questions sans réponse sur le potentiel de la technologie à endommager le système nerveux, voire à provoquer des cancers.
Cinq «initiatives populaires» - des propositions de référendums juridiquement contraignants sur l'utilisation de la 5G - sont déjà en cours en Suisse. Deux ont déjà été officialisées et sont en train de collecter les 100 000 signatures nécessaires pour déclencher des votes nationaux qui, en cas de succès, modifieront la constitution suisse.
On rendra les entreprises de télécommunications légalement responsables des réclamations pour dommages corporels causés par le rayonnement des pylônes, sauf si elles peuvent prouver le contraire. L'autre propose des limites strictes et rigoureuses sur les émissions de rayonnement des pylônes et donnera aux résidents locaux un droit de veto sur toute nouvelle construction dans leur région.

Sam Jones, Financial Times, 12 février 2020
Traduit et tiré de
https://www.ft.com/content/848c5b44-4d7a-11ea-95a0-43d18ec715f5

Toutefois, selon cet article...
La Confédération reporte indéfiniment ses directives techniques sur la 5G https://www.rts.ch/info/suisse/11087263-la-confederation-reporte-indefiniment-ses-directives-techniques-sur-la-5g.html

«Les délais et les moratoires ne freinent pas pour autant l'expansion des antennes 5G sur le territoire, en témoigne l'installation de 2000 unités en l'espace de six mois. "Le déploiement se poursuit dans un contexte juridique qui n'est pas clair»
Si les télécoms suisses continuent à investir dans leurs réseaux 5G, est-ce parce qu'elles ont eu l'assurance que le moratoire sera levé ?

 


CE QU’IL FAUT SAVOIR AU SUJET DE LA 5G

Selon les informations promotionnelles, la 5G sera un réseau ultra-rapide, ultra-réactif, permettant de connecter un plus grand nombre d'utilisateurs. Mais à quel prix? Celui d'une irradiation massive de la population et de la biosphère terrestre. Ni l’industrie des télécommunications, ni les gouvernements n’ont réalisé la moindre étude des effets de la 5G sur la santé et sur l’environnement. Toutefois, selon des études scientifiques réalisées par des chercheurs indépendants, de nombreux effets nocifs surviendraient une fois les réseaux 5G déployés.

« Cela augmenterait considérablement la politique actuelle d’irradiation obligatoire du public sans étude adéquate préalable des conséquences potentielles sur la santé, ainsi que sans assurance d’innocuité. Cela irradierait tout le monde, incluant les plus vulnérables aux dangers des rayonnements de radio-fréquences — les femmes enceintes, les enfants à naître, les jeunes enfants, les adolescents, les hommes d’âge reproductif, les gens âgés, les invalides et les gens chroniquement malades. »
 Ronald Powell, docteur en physique et scientifique retraité du gouvernement américain.

La Dr Cindy Russell, vice-présidente d’une association médicale en Californie, a passé en revue les recherches limitées disponibles sur la 5G et révélé les conclusions suivantes. Les glandes sudoripares seront particulièrement affectées, car elles agissent comme des antennes miniatures captant les ondes millimétriques de la 5G qui pourront avoir des effets physiologiques sur les systèmes nerveux, cardiaque et immunitaire par le biais de mécanismes neuroendocriniens. Il est probable qu’une épidémie de pathologies oculaires survienne avec l’exposition à long terme, par exemple une augmentation des cataractes chez les jeunes et les moins jeunes. Le système immunitaire de souris en bonne santé est altéré après une seule exposition entraînant une suppression de 50% de l’activité phagocytaire. Des malformations congénitales ont été détectés chez les mouches des fruits utilisées en laboratoire dans des études impliquant plusieurs générations.

Le professeur Martin Pall, spécialiste de la question à la Washington State University, prédit une augmentation de quatre types de cécité associés à la technologie 5G : les cataractes, le détachement de la rétine, le glaucome et la dégénérescence maculaire. Il ajoute : « Déployer des dizaines de millions d’antennes 5G sans un seul test pour vérifier si c’est sans danger au plan biologique doit être l’idée la plus stupide que quiconque ait eue dans l’histoire du monde. »

Plus de 230 scientifiques et médecins ont signé en 2018 un appel international sur les graves risques que présente la 5G pour la santé. Cet appel a depuis été signé par plus de 100,000 personnes et organisations de plus de 187 pays. Ils recommandent un moratoire sur le déploiement de la 5G jusqu’à ce que les dangers potentiels pour la santé humaine et l’environnement aient été pleinement étudiés par des scientifiques indépendants sans lien avec l’industrie.

Une augmentation des cancers chez des rats exposés à des téléphones portables de 2e et de 3e génération et du Wi-Fi a été documentée dans au moins trois grandes études bien financées. Tous les gros utilisateurs de téléphones 4G augmentent considérablement leur risque de développer un cancer du cerveau. Cela ne fait plus aucun doute. Ces récentes études animales ont amené de nombreux experts à recommander à l’Organisation mondiale de la santé à modifier la classification des radiofréquences (RF) à « probablement cancérogène », voire à « cancérogène avéré ».

Tous les signaux d’alertes sont déjà au rouge avec la technologie 4G, dont la plupart des gens font un usage excessif et sans précaution, généralement par ignorance. Pour des millions de Canadiens, ajouter la 5G au smog électromagnétique actuel serait la goutte qui ferait déborder le vase déjà bien rempli de la surexposition aux RF. Pour que la 5G fonctionne, les entreprises de télécommunication devront déployer au Québec des milliers de nouvelles antennes capables de focaliser un feu croisé de faisceaux d’ondes de haute intensité, dont la puissance combinée pourrait même parfois dépasser le seuil maximal autorisé au Canada, comptant parmi les plus laxistes du monde.

Sur la base de milliers d’études révisées par des pairs, des preuves scientifiques indéniables existent sur les torts causés par l’électropollution générée par la multitude d’antennes ayant envahi nos milieux de vie ces dernières années. Parmi les nombreux effets pernicieux de cette pollution invisible, on peut mentionner l’épidémie d’insomnie et de cancers, des maux rarement observés auparavant. Ce sont deux des nombreux effets typiques causés ou aggravés par une surexposition quotidienne aux radiofréquences pulsées émises par les nombreux appareils sans fil – téléphones intelligents et sans fil DECT, routeurs Wi-Fi, tablettes numériques, compteurs communicants, etc. – qui nous entourent désormais. On peut aussi relier l’explosion du nombre de cas de dérèglements endocriniens, neurologiques et neuropsychiâtriques et d’une foule d’autres maladies neurodégénératives à cet océan de micro-ondes artificielles dans lequel nous baignons presque tous, et qui est souvent des milliards de fois plus puissant que le bruit de fond électromagnétique infiniment faible dans lequel l’être humain a évolué avant l’ère moderne.

Nous ne sommes pas les seuls que le niveau déjà trop élevé de pollution électromagnétique menace. La désorientation des abeilles causée par cette pollution invisible contribue à l’effondrement de leurs colonies. Les insectes, dont les populations sont en chute libre, sont aussi très affectés. L’avènement généralisé de la 5G leur porterait un coup de grâce. La flore subit également divers impacts, dont une réduction de la croissance des arbres. Les oiseaux évitent de plus en plus les villes fortement électropolluées. Tout cela ne peut nous laisser indifférents. Enfin, le déploiement de milliers de nouvelles antennes requis pour la 5G ne ferait pas qu’affecter notre santé et celle de toute forme de vie. Les propriétés situées à proximité de ces antennes verront leur valeur baisser, car peu d’acheteurs potentiels voudront y habiter pour éviter de tomber malades. Il sera impossible d’être compensé pour la perte de valeur foncière de notre demeure si une entreprise de télécommunications décide d’installer ses antennes sur un poteau électrique voisin de celle-ci.

SACHANT TOUT CELA, QUE FAIT-ON ?

Premièrement, il ne faut pas se décourager. Tout comme pour les méfaits du tabac qui étaient largement niés à une certaine époque, ou comme la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique qui donnait lieu à un haussement d’épaules de la part de bien des gens il n’y a pas si longtemps, les mentalités finissent par évoluer. Avec la conscience accrue de l’importance de saines habitudes de vie, de plus en plus de gens sont réceptifs à entendre le message qu’une utilisation imprudente et immodérée des technologies sans fil peut amener de sérieux problèmes de santé.

Tout cela – l’électropollution et les maladies qu’elle engendre – est appelé à s’aggraver si rien n’est fait pour stopper le déploiement de la 5G. La multiplication du nombre de personnes devenues allergiques à cette pollution deviendrait exponentielle. Nous sommes au seuil d’une crise majeure. Toute crise offre une occasion de choisir une voie différente. Nous croyons fermement que nous pouvons saisir cette opportunité.

Il est tout à fait possible de hausser le niveau de conscience de notre société face aux divers méfaits des ondes. Les gens peuvent adopter volontairement des comportements plus sécuritaires dans l’utilisation de leurs appareils sans fil, afin de mieux se protéger mutuellement. D’autres préoccupations connexes méritent aussi notre attention. Désirons-nous réellement vivre isolés dans une bulle technologique virtuelle, déconnectés de la nature et les uns des autres ? Souhaitons-nous être un jour dominés par l’intelligence artificielle (IA), qui sera alimentée par le déluge de données émanant de l’Internet des objets et de toutes les communications électroniques que la 5G maximisera ? Consentons-nous à être ainsi épiés du berceau à la tombe ? Un débat de société sur le genre d’avenir que les fournisseurs de technologies numériques nous proposent ne pourra plus être évité.

Nous avons le droit à un environnement sain, non électropollué. Nous avons le droit de préserver notre vie privée de toute forme de surveillance non désirée. Pour faire respecter ces droits, nous devons cependant rester vigilants face à cet envahissement et faire entendre notre voix, clamer notre volonté d’être respectés, et unir nos forces pour créer ensemble un monde et une société à la hauteur de notre aspiration à la liberté, à une bonne qualité de vie, à des rapports humains authentiques, fondés sur l’amour de son prochain et de la vie et non sur l’exploitation et les abus de toutes sortes.

Tout cela peut à première vue sembler utopique. Mais sans un profond changement systémique, passant entre autres par une prise de conscience des risques inacceptables de la 5G, notre avenir sera peu reluisant. Toutefois, il ne s’agit pas ici de rejeter toute forme de technologie. La capacité de pouvoir communiquer avec nos semblables, d’accéder aisément et sécuritairement à Internet peut et doit demeurer possible pour ceux qui le désirent. Toutefois, la liberté de l’un se termine là où commence celle de l’autre. Plus il y aura de gens qui comprendront les enjeux énoncés ci- dessus, plus il deviendra normal de favoriser l’évitement prudent du rayonnement des appareils sans fil afin de préserver la bonne santé de notre prochain et de la nature, et bien sûr de mettre les chances de notre côté pour éviter soi-même de devenir une victime de l’électropollution.

Heureusement, des alternatives existent pour diminuer notre exposition aux ondes. La fibre optique, qui offre des vitesses de transfert inégalées sans mettre en danger la santé, est déployée dans un nombre croissant de villes canadiennes. La fibre optique chez soi, avec branchement filaire, sans dépendre d’un émetteur Wi-Fi, est possible sur simple demande auprès de notre fournisseur et doit devenir la norme. Nous y veillerons.

Même chose en milieu scolaire et au travail où les puissants routeurs Wi-Fi peuvent être remplacés par un branchement filaire à Internet. Il suffit de le réclamer avec insistance et en nombre suffisant pour que cela se fasse. La santé de nos enfants et la nôtre en dépendent. Les projets de villes intelligentes sont les bienvenus pourvu que là aussi on renonce aux transmissions sans fil de données en optant plutôt pour des transmissions à 100% filaires. Faire le choix de renoncer au sans fil partout où cela est raisonnablement possible est la seule option censée maintenant que l’on peut reconnaître l’ampleur des risques liés à un recours abusif aux communications sans fil – si l’on accepte de ne plus les nier. Et si vous doutez de ce qui est expliqué ci-haut, dites-vous que si nous avons raison de tirer la sonnette d’alarme, il vaudrait alors mieux errer du côté de la prudence que de foncer aveuglément dans l’inconnu comme l’industrie du sans-fil nous incite à le faire.

Note : Le site Web stopponsla5G.ca fournit des compléments détaillés d’information à ce que contient cet article. Explorez-le pour y découvrir la contribution que chacun peut apporter pour réorienter notre évolution technologique et sociale vers des lendemains meilleurs. http://www.stopponsla5g.ca/

 

 

UN MOUVEMENT INTERNATIONAL

Australia, Austria, Canada, Croatia, Denmark, Finland, France, Germany, Greece, Ireland, Italy, Netherlands, New Zealand, Portugal, Romania, Serbia, Scotland, South Africa, Spain, Switzerland, United Kingdom, United States of America...

https://stop5ginternational.org/january-25th-global-protest-day-photo-gallery/

 

 

Des centaines de manifestants à Lyon le 19/09
contre la 5G et son monde connecté sous contrôle

 

DES SLOGANS

• Et 1 j'ai rien compris
Et 2 j'ai rien demandé
Et 3 j'en voulais pas
Et 4 j'en ai ma claque
Et 5 j'ai une idée
On va tout débrancher !
• Moratoire sur la 5G
• 5G danger pour la santé
• Macron t'as pas d'Amish
• 5G, c'est simple on n'en veut pas !
• Macron si tu savais ta 5G où on se la met,
aucune, aucune mise aux enchères !
• Suspicion partout, liberté nulle part
• Anti, anti, anticapitaliste !..
• Caca, pipi, capitalisme, cucu, pipi, cupidité !..

DES CHANTS RÉVOLUTIONNAIRES

Macron nous fait la guerre...
On est là !
Bella Ciao
Le pieu
El pueblo...

(Vidéo Magimage)

Manifestation contre la 5G et son monde à Lyon le 19 septembre 2020 (Photos Magimage).
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Manifestation contre la 5G et son monde à Lyon le 19 septembre 2020 (Photos Magimage).
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Manifestation contre la 5G et son monde à Lyon le 19 septembre 2020 (Photos Magimage).
Manifestation contre la 5G et son monde à Lyon le 19 septembre 2020 (Photos Magimage).
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Manifestation contre la 5G et son monde à Lyon le 19 septembre 2020 (Photos Magimage).

Détruire la vie pour des profits dégueulasses, ça suffit !
La marche, dimanche 9 mai à St-Étienne.

 

 

Vidéos des diverses tables rondes
organisées le 19 septembre 2020 à Lyon
(palais de la Mutualité)

5G ET SANTÉ
(1 h 4 mn)
Animée par Lyondes, avec Catherine Neyrand de POEM26, Pierre-Marie Théveniaud de Robin des toits.
https://videos.alolise.org/videos/watch/d2908914-fbdd-4157-a5c7-d34be0993d1e

ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX
(1 h 11 mn)
Animée par InfoLinkySOL, avec Nicolas Bérard de l’Age de faire, Guillaume Dupuis de la Maison de l'écologie 69.
https://videos.alolise.org/videos/watch/28f3fa61-734a-4443-801a-202c679bad88

SURVEILLANCE DE MASSE ET SMART CITY
(1 h 18 mn)
Animée par Halte au contrôle numérique, avec Félix Tréguer de La Quadrature du Net, Maryse Artiguelong de la Ligue des Droits de l’Homme, Jean-Philippe Peyrache d’Halte au contrôle numérique, Marie-Laure d’Ecran Total.
https://videos.alolise.org/videos/watch/d9cc1f01-b2ae-431d-95aa-db11d91b00e5

5G : MERVEILLE OU CAUCHEMAR TECHNOLOGIQUE ?
(41 mn)
Animée par InfoLinkySOL, avec Pierre-Marie Théveniaud de Robin des toits, Nicolas Bérard de l’Age de faire, Stéphen Kerckhove d’Agir pour l'Environnement, Elie des Décâblés.
https://videos.alolise.org/videos/watch/d719f05b-68b3-4c09-b75b-7ba818e3b572

DÉLÉGATIONS INTERNATIONALES
(33 mn)
Animée par Stop Linky 5G Loire, avec Adrian Almazan Gomez d’Ecologistas en accion, ? de Kairos, Sonia Cestonaro d’Alliance Italienne Stop 5G, Manuela Heinzel d’Attention 5G.
https://videos.alolise.org/videos/watch/9624a48a-4cb7-4ef6-90b1-d20c55d6854d

CONSTRUIRE DES MOBILISATIONS 
AUTOUR DE LA 5G ET DU TOUT NUMÉRIQUE

(10 mn)
Animé par Halte au Contrôle Numérique, La Quadrature du Net, Stop 5G Lyon.
https://videos.alolise.org/videos/watch/67b91c11-103e-4bc8-997b-767930dd4050

 

LA 5G EST DANGEREUSE
La revue Scientific American lance un avertissement

La revue Scientific American lance un avertissement : « Rien ne nous permet de penser que la 5G est sans danger », et « contrairement à ce qu’en disent certains, elle pourrait présenter des risques pour la santé »

Contrairement à la technologie 4G qui est utilisée actuellement, qui fonctionne avec des antennes relais de 30 mètres de haut disposant chacune d'une douzaine de sorties, le système 5G utilise des systèmes ou bases dites « petites cellules », chacune étant équipée d'une centaine de sorties. Ces bases seront montées sur des infrastructures déjà existantes, telles que des poteaux électriques

Sachant le nombre de personnes qui souffrent déjà d'hypersensibilité électromagnétique, le fait de saturer les villes et les banlieues avec la 5G va sans aucun doute étendre cette affection, assez rare jusqu'à présent, et pourrait rapidement rendre la vie impossible à une population de plus en plus importante

Selon l’industrie des télécommunications, la 5G, le réseau sans fil de « 5ème génération », est indispensable pour offrir aux gens la liberté sans fil qu'ils réclament et dont ils ont besoin. Décrite par HP comme étant « incroyablement rapide », la 5G, qui est 70 fois plus rapide que la 4G, sa prédécesseure, « va définitivement remplacer l’internet par câble », et vous permettra de télécharger des films de deux heures en haute définition, en trois secondes.

La 5G est également présentée comme étant indispensable au développement et au déploiement des voitures autonomes et d'autres technologies du futur. Cependant, ainsi qu’il est expliqué dans un article paru en mai 2019 dans le magazine Forbes, les concepteurs de véhicules sans conducteur ne s'appuient pas sur la 5G pour leur développement, et les voitures elles-mêmes n’ont en réalité pas besoin de ce type de bande passante pour exécuter leurs fonctions.

Si la 5G « incroyablement rapide » peut sembler séduisante à ceux qui ont grandi à l'ère d’internet, il existe cependant des préoccupations au regard de la santé et de l’environnement, liées aux radiations émises par la 5G, qui ne sont pas suffisamment prises en compte et qui pourraient se traduire par d’importantes répercussions tant à court terme qu’à long terme.

Si l’objectif final est d'accélérer les connexions internet et d’en améliorer la fiabilité, les connexions en fibre optique seraient une bien meilleure solution, moins dangereuse. Nous aurions en effet besoin de plus de connexions câblées, et de moins de connexions sans fil que nous n’en avons actuellement. Avec l'arrivée de la 5G, l’exposition aux radiations micro-ondes va augmenter de façon tellement massive qu’il ne fait aucun doute, selon moi, que l’humanité finira par regretter son manque de clairvoyance.

Souvenez-vous que personne ne trouve à redire à la vitesse de la 5G, personne. Ce qui inquiète les personnes qui se préoccupent sérieusement des questions de santé, c’est que les données sont acheminées via une technologie sans fil, alors que dans la plupart des cas elles pourraient être transférées plus facilement et pour un moindre coût via des câbles à fibre optique.

"Rien ne permet de penser que la 5G est sans danger"

La revue Scientific American à lancé un avertissement dans un article publié le 17 octobre 2019 : « Rien ne nous permet de penser que la 5G est sans danger », et « contrairement à ce qu’en disent certains, elle pourrait présenter des risques pour la santé ». Voici ce qui est expliqué dans cet article, rédigé par le Dr. Joel M. Moskowitz, directeur du Centre pour la santé familiale et communautaire de l’école de santé publique de l’université de Californie, à Berkeley :
« L'industrie des télécommunications et leurs experts ont accusé de nombreux scientifiques, qui ont étudié les effets des radiations émises par les téléphones portables, de tenir des propos ‘alarmistes’ au sujet du lancement de la 5ème génération de technologie sans fil.

La plupart de nos recherches étant financées par des fonds publics, nous pensons qu’il est de notre responsabilité, d'un point de vue éthique, d'informer le public de ce que révèle la littérature scientifique revue par des pairs, sur les dangers des rayonnements des réseaux sans fil pour la santé. »

En quoi la 5G est-elle différente ?

Sachant le nombre de personnes qui souffrent déjà d'hypersensibilité électromagnétique, le fait de saturer les villes et les banlieues avec la 5G va sans aucun doute étendre cette affection, assez rare jusqu'à présent, et pourrait rapidement rendre la vie impossible à ceux qui souffrent déjà des niveaux d’exposition actuels.

L’un des problèmes les plus importants de la technologie 5G, c’est qu’elle fonctionne principalement avec des ondes millimétriques (MMW) comprises entre 30 et 300 GHz. On sait que les ondes millimétriques pénètrent de 1 à 2 millimètres dans les tissus humains, et qu’elles sont potentiellement associées à un certain nombre de problèmes de santé, notamment aux suivants :

Douleurs (les MMW sont utilisées dans l'arsenal de maintien de l’ordre par le département américain de la défense, car elles peuvent provoquer une sensation de brûlure intense)

Affaiblissement du système immunitaire

Chez le rat, des effets sur la variabilité de la fréquence cardiaque, un indicateur de stress, et des modifications du rythme cardiaque (arythmie) chez la grenouille

Cancer

Stress cellulaire et augmentation des radicaux libres nocifs

Dommages génétiques

Troubles de la reproduction

Troubles neurologiques

Problèmes oculaires chez le rat, tels que l’opacité du cristallin (associée au développement de la cataracte), et dommages oculaires chez le lapin

Diminution de la croissance et augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques

Nos enfants sont particulièrement menacés

L'Académie américaine de pédiatrie réclame également une action fédérale qui protègerait les enfants de l’exposition aux EMF, citant des recherches qui montrent que le fait d’habiter près d'une antenne relais est associé à un risque accru de maux de tête, de problèmes de mémoire, de vertiges, de dépression et de troubles du sommeil.

En effet, les premiers résultats de la plus importante étude à long-terme menée sur le développement cérébral et la santé des jeunes américains (l’Adolescent Brain Cognitive Developpement Study (ABCD)), révèlent que le cerveau des plus fervents utilisateurs de téléphones portables, tablettes et jeux vidéo, diffère de celui des jeunes qui utilisent moins fréquemment ces appareils électroniques.

Les enfants qui utilisent des appareils électroniques pendant sept heures par jour, voire plus, présentent un amincissement prématuré du cortex cérébral, l’écorce cérébrale qui traite les informations provenant des cinq sens (goût, toucher, vue, odorat et ouïe).

Deux heures d'écran par jour peuvent suffire à affecter les fonctions cognitives, ainsi que les résultats obtenus aux tests d'évaluation de la réflexion et du langage. Le déploiement de la 5G ne va faire qu’amplifier ces problèmes, ainsi que d'autres risques pour la santé.

Protégez votre famille de l’exposition excessive aux EMF

Il ne fait pour moi aucun doute que les rayonnements micro-ondes provenant des technologies sans fil représentent un risque important pour la santé, dont il faut vous protéger si vous vous préoccupez de votre santé. Malheureusement, le déploiement de la 5G va rendre les mesures correctives encore plus difficiles à mettre en œuvre, et c’est pourquoi nous devons tous nous mobiliser et faire ce qui est en notre pouvoir pour prévenir les risques.
Vous pouvez d'une part faire connaitre vos sentiments aux législateurs, et voici par ailleurs plusieurs suggestions qui vous aideront à réduire votre exposition aux EMF et à limiter les dommages provoqués par les expositions inévitables.

Identifiez les principales sources d’EMF, telles que votre téléphone portable, les téléphones fixes sans fil, les routeurs Wifi, les écouteurs Bluetooth et autres dispositifs fonctionnant en Bluetooth, les souris et claviers sans fil, les thermostats intelligents, les moniteurs de surveillance pour bébé, les compteurs intelligents et le four micro-ondes de votre cuisine. L'idéal est d’examiner chacune de ces sources et de déterminer comment vous pouvez limiter leur utilisation.

Sauf urgence et danger de mort, les enfants ne devraient pas utiliser de téléphone portable ni d'appareil sans fil de quelque type que ce soit. Les enfants sont beaucoup plus vulnérables que les adultes aux radiations émises par les téléphones portables, car ils ont des os plus fins, et leur système immunitaire et leur cerveau sont en plein développement.

La recherche a également démontré que les enfants de moins d'un an n'apprennent pas à parler correctement par le biais des vidéos, et n'appliquent pas ce qu’ils apprennent d’un iPad au monde réel, c’est donc une erreur que de penser que des appareils électroniques peuvent leur apporter des expériences éducatives utiles.

Utilisez un câble Ethernet pour connecter votre ordinateur à internet, et veillez à placer votre ordinateur portable en mode avion. Évitez également les claviers, boules de commande, souris, systèmes de jeux, imprimantes et téléphones fixes sans fils. Optez pour les versions filaires.

Si vous devez utiliser la Wifi, éteignez-là lorsque vous ne l’utilisez pas, en particulier la nuit. L’idéal est de câbler l’ensemble de votre maison pour pouvoir vous passer de la Wifi. Si votre ordinateur portable n’est pas équipé d'un port Ethernet, un adaptateur Ethernet USB vous permettra de vous connecter à internet via une connexion câblée.

Évitez d'utiliser des chargeurs sans fil pour votre téléphone portable, car ils augmentent également l’émission d’EMF dans votre maison. Les systèmes de chargement sans fil consomment également beaucoup plus d’énergie qu'une prise USB reliée à une prise électrique, car ils consomment de l’énergie (et émettent des EMF) en permanence, qu'ils soient ou non en fonctionnement.

Selon Venkat Srinivasan, directeur du centre collaboratif Argonne pour la science du stockage de l’énergie, maintenir votre tablette ou téléphone portable à pleine charge en permanence réduit par ailleurs la durée de vie de sa batterie, ce qui vous oblige à terme à acheter un appareil neuf.

Lorsqu'une batterie lithium-ion se charge et se décharge, des ions passent entre deux électrodes, l’une positive et l'autre négative. Plus la batterie est chargée, plus les ions se dégradent rapidement, il vaut donc mieux la maintenir entre 45 et 55 % de charge.

Coupez l'arrivée d’électricité dans votre chambre la nuit. Cela permet généralement de réduire les champs électriques provenant des câbles qui passent dans les murs de votre chambre, à moins qu’elle ne soit placée à côté d'une autre chambre. Si c’est le cas, vous devrez utiliser un appareil de mesure pour déterminer si vous devez également couper l’arrivée d’électricité dans la chambre voisine.

Utilisez un réveil à pile, idéalement non lumineux. J’utilise personnellement un réveil parlant, comme en utilisent les malvoyants.

Si vous utilisez encore un four à micro-ondes, je vous recommande de le remplacer par un four à convection vapeur, qui réchauffera vos plats tout aussi rapidement, mais de façon bien plus sûre.

Évitez d'utiliser des dispositifs « intelligents » et des thermostats qui fonctionnent avec une signalisation sans fil. Cela comprend toutes les nouvelles télévisions « intelligentes » (ou « smart TV »). Elles sont qualifiées d'intelligentes car elles émettent un signal Wifi, et contrairement à ce que vous pouvez faire avec votre ordinateur, il n’est pas possible d’éteindre ce signal. Envisagez d'utiliser un grand écran d'ordinateur comme télévision, qui n’émet pas de signal Wifi.

Refusez l'installation de compteurs intelligents chez vous dans la mesure du possible, ou placez une protection sur les compteurs intelligents déjà en place : il a été démontré que certaines protections réduisent les rayonnements de 98 à 99 %.

Envisagez de placer le lit de votre bébé dans votre chambre au lieu d'utiliser un moniteur de surveillance sans fil. Vous pouvez également choisir d'utiliser un moniteur câblé.

Remplacez les ampoules LFC par des ampoules à incandescence. L’idéal est d’éliminer toutes les lampes fluorescentes de votre maison. Elles émettent non seulement une lumière malsaine, mais elles vous transmettent surtout du courant électrique lorsque vous vous en approchez.

Évitez de porter votre téléphone portable sur vous à moins qu’il ne soit en mode avion, et ne le laissez pas dans votre chambre lorsque vous dormez, sauf également s'il est en mode avion. Les téléphones portables peuvent émettre des signaux même lorsqu’ils sont en mode avion, et c’est pourquoi je place le mien dans un sac de Faraday.

Lorsque vous utilisez votre téléphone portable, servez-vous de la fonction haut-parleur et tenez-le au moins à 90 cm de vous. Essayez de réduire au maximum le temps que vous passez au téléphone. Utilisez plutôt des logiciels de VoIP qui permettent de téléphoner en vous connectant à internet via un câble.

Évitez d'utiliser votre téléphone portable ou d'autres appareils électroniques au moins une heure (et de préférence plusieurs heures) avant de vous coucher, car la lumière bleue émise par les écrans, ainsi que les EMF inhibent la production de mélatonine. Si vous êtes obligé d'utiliser votre téléphone, veillez à ce que le filtre anti-lumière bleue soit activé, et placez-le en mode sombre.

Dr. Mercola
https://french.mercola.com/sites/articles/archive/2019/12/11/l-exposition-aux-emf-de-la-5g.aspx

 

ÉTEIGNEZ VOS PORTABLES !

La 5G va augmenter le brouillard électromagnétique et les problèmes de santé liés à la diffusion des ondes électromagnétiques dans notre environnement

L’électro-smog est produit par les réseaux mobiles en 2, 3 et 4G, mais aussi par le Bluetooth, la Wi-Fi, la TNT, les compteurs communicants (Linky, Gazpar, eau) etc.
Les antennes relais 5G émettront à elles seules deux fois plus que le total de celles utilisées en 2G, 3G et 4G. Mais, parce que cette 5G utilise des ondes millimétriques efficaces seulement sur des distances très courtes, elle nécessitera la multiplication de mini-antennes implantées tous les 100 mètres, ou le relais par le biais des objets connectés dans les maisons.
Les seuils maximums d’exposition aux ondes électromagnétiques sont fixés en France à des niveaux bien trop hauts pour assurer la protection des habitants (41 à 61 volts par mètre contre 6 en Suisse). Ils ignorent les effets athermiques (ou biologiques) des ondes électromagnétiques artificielles sur le corps humain et ne tiennent pas compte de l’effet cumulatif des différentes sources de pollutions.
De très nombreuses études scientifiques indépendantes prouvent la toxicité des ondes électro-magnétiques artificielles et leurs liens avec l’augmentation des risques de cancer (l’OMS les a classées en 2011 comme cancérogène probable), de diabète, de pathologies rénales, cardiaques et neurologiques. Aucun organisme vivant ne pourra échapper à ses effets.
3500 scientifiques de 93 pays ont signé un appel demandant l’arrêt urgent du déploiement de la 5G.

Bien loin de favoriser la maîtrise de la consommation énergétique, la 5G va amplifier l’effet des technologies climaticides

Un émetteur 5G consomme trois fois plus qu’un en 4G (d’après Huawei). Par ailleurs, avec la 5G il faudra trois fois plus d’émetteurs. La consommation d’électricité des opérateurs mobiles serait multipliée par 2,5 à 3 dans les cinq ans à venir, soit une augmentation de 2 % de la consommation globale (d’après The Shift Project).
Il faut y ajouter la consommation des portables et des différents objets connectés qui devraient se multiplier, l’énergie nécessaire à leur fabrication. Il faut donc s’attendre à une explosion de la consommation énergétique, le gouvernement Macron envisage d’ailleurs la construction de 6 réacteurs nucléaires de plus.

Le couplage de la 5G avec les objets communicants, les smart-cities va intensifier la logique de surveillance par les Etats et les grandes entreprises

En 2025, 34 milliards de ces objets connectés pourraient être reliés grâce à la 5G : autant de données personnelles transmises aux géants des télécommunications. Ils fourniront les renseignements les plus détaillés sur notre vie privée.
La 5G sera aussi le vecteur privilégié des villes dites "intelligentes" (smart-cities, safe-cities) où tout sera régi par l’Intelligence Artificielle (IA).
En intensifiant progressivement les intrusions dans notre vie privée, ces technologies rendent possible la mise en place d’une société de surveillance de masse, de contrôle et de répression.
Par ailleurs, elles ne nous protègent pas des piratages et autres malveillances qui devraient se multiplier à nos dépens.

La 5G engendrerait un monde où nous serions toujours plus dépendants et sous contrôle de la technologie, dans un environnement plus toxique, une société du tout-connecté déshumanisante, pour des services bien loin d’être indispensables et centrés sur les seuls besoins des entreprises.

Pour la contester, éteignons nos portables le samedi 25 janvier !

Les collectifs Stop Linky - 5G de la région Auvergne Rhône-Alpes organiseront une action devant le Centre International de Recherche contre le Cancer, à Lyon (probablement en mai 2020).

 

 

SYMPTÔMES DÛS À L'EXPOSITION AUX RAYONNEMENTS
NON IONISANTS

http://www.pierredubochet.ch/symptomes-de-l-exposition.html

 

 

 

UN NOUVEAU SYSTÈME CANADIEN DE COLLECTE DE DONNÉES SUR L'ÉLECTROHYPERSENSIBILITÉ

Les personnes affectées par le syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques disposent désormais d'un site canadien, créé par des militants EHS, où elles peuvent signaler de manière anonyme les symptômes qu'elles subissent. Le lien pour accéder à ce site est https://zapmapper.com/

Mentionnons que dans le Rapport du Comité permanent de la Santé publié en 2015 et s'intitulant LE RAYONNEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE DE RADIOFRÉQUENCES ET LA SANTÉ DES CANADIENS (voir à https://bit.ly/2mfLzgf) la 7e recommandation se lit comme suit : « Que le gouvernement du Canada établisse un système permettant aux Canadiens de signaler les effets indésirables potentiels des champs de radiofréquences. » Puisque 5 ans plus tard, cette recommandation, comme les 11 autres, est demeurée lettre morte, un groupe de citoyens de l'Ouest canadien est passé à l'action afin de combler cette importante lacune. Voir plus bas la traduction de la section "About us" de leur site*.

Manifestement, à défaut d'avoir un système centralisé de collecte de données permettant d'avoir une idée du nombre de personnes atteintes et de la sévérité de leurs symptômes, impossible d'évaluer correctement l'ampleur de ce problème de santé affectant de plus en plus de citoyens avec l'augmentation rapide de la contamination électromagnétique de notre environnement.

Voici d'abord une traduction de la présentation de ce site...
« Un nombre croissant de citoyens signalent avoir des réactions d'hypersensibilité liées à leur exposition aux technologies produisant des champs électromagnétiques. Les médecins ne savent généralement pas comment réagir face à ce problème, ni quoi faire pour adapter leur pratique à cette pathologie, laissant ainsi les personnes atteintes seules avec leur problème et sans écoute.
Ce service national de compilation d'informations est une tentative de commencer à recueillir des données à ce sujet et d'analyser les tendances émergentes consécutives à cette exposition. Si vous sentez que votre santé est affectée négativement par l'exposition aux rayonnements radiofréquences, nous vous invitons à signaler vos symptômes sur ce site. »

Comme vous pouvez le voir, ce site vous offre ensuite quatre possibilités :

1) Localiser les antennes dans votre voisinage et autour du monde.
Note: entrer le nom de votre ville, puis cliquer 6 fois sur le + pour zoomer et voir apparaître les sites d'antennes;

2) Répondre à un questionnaire-sondage sur votre santé.
Deux options : Répondre une seule fois au questionnaire ou à plusieurs reprises.
Saisie unique: Non fonctionnel présentement - pour déterminer de façon anonyme votre niveau de bien-être. Aucune information personnelle n'est requise. Y répondre prend environ 3 à 5 minutes.
Ou bien répondre plusieurs fois au même questionnaire. Vous recevrez un courriel vous avisant qu'il est temps d'y répondre à nouveau. Au fil du temps, les modifications du niveau de bien-être d'une zone pourront être analysées. Cette 2e option conserve votre prénom, votre adresse courriel et votre code postal pour permettre de futures notifications.

3) Rapporter vos symptômes.
Vous pouvez aussi rapporter vos symptômes via https://zapmapper.com/ehsstartreporting.aspx sans devoir répondre au questionnaire. Si vous éprouvez des symptômes d'EHS entrant dans les 7 catégories illustrées et que vous souhaitez les signaler, cliquez d'abord sur le bouton «GO», puis indiquez d'abord votre symptôme le plus grave en le précisant au besoin dans les sous-catégories offertes pour chaque type gnéral de symptôme ce qui vous mène à un fiche d'informations plus détaillées à remplir, et ensuite ajoutez des symptômes supplémentaires et leurs sous-catégories si nécessaire. Votre saisie sera anonyme, sauf si vous choisissez volontairement de laisser vos coordonnées.

4) Examiner des tableaux illustrant les tendances et les statistiques illustrant comment les rayonnements radiofréquences affectent la santé humaine au Canada.
Cette section n'est pas encore disponible vu le peu de données reçues à date. Ce site a été mis en ligne à la mi-février.

À PROPOS

Le site EHSReporting.com a été créé par un petit groupe de citoyens de l'Ouest canadien préoccupé par l'expansion exponentielle de la pollution des radiofréquences commerciales («RF») dans nos milieux de vie. Ce site a été conçu en consultation avec des scientifiques reconnus spécialisés dans le domaine des symptômes EHS et des rayonnements RF.

L'exposition aux rayonnements RF n'est pas consensuelle, et un nombre croissant de personnes dans le monde signalent des impacts sur leur santé, alors même que des études scientifiques récentes documentent les effets génotoxiques des RF (dommages à l'ADN). EHSReporting.com s'adresse aux personnes de plus en plus nombreuses qui signalent avoir des problèmes de santé en raison de leur exposition aux fréquences électromagnétiques émanant des tours de téléphonie cellulaire, des antennes installées sur des poteaux du réseau électrique, des émetteurs wifi, des compteurs intelligents et d'autres appareils sans fil. Ces personnes sont souvent appelées «électrohypersensibles» ou «EHS» ou «électrosensibles» ou «ES». Elles semblent être plus sensibles au rayonnement RF et leur nombre est généralement estimé à entre 3 et 10% de la population*. Les personnes EHS sont généralement sous-représentées parmi les professionnels de la santé traditionnels qui ne connaissent pas ce problème et par les agences gouvernementales fonctionnant selon des normes de sécurité obsolètes qui nient l'existence de tout problème. Un nombre important de personnes peuvent souffrir d'EHS et ignorer la source de leurs symptômes.
En l'absence d'engagement du gouvernement sur cette question, ce site Web est un effort pour permettre aux personnes EHS d'auto-signaler leurs symptômes dans le but de commencer à analyser les patrons d'impacts sanitaires causés par les changements dans l'environnement électromagnétique. Les informations recueillies par le site EHSReporting.com sont principalement destinées à être utilisées pour documenter les patrons d'effets sur la santé afin de faire pression pour obtenir des normes de sécurité plus protectrices.

* Les enquêtes menées par les principales universités et institutions jusqu'en 2005 indiquent qu'une moyenne de 10% de la population souffre d'une exposition aux rayonnements RF. Des enquêtes réalisées en Allemagne ont trouvé des taux de prévalence de 9% (2005), 8% (2003) et 6% (2002); en Angleterre, c'est 11% (2004); en Autriche, 7% - 19% (2003); en Suisse 5% (2005). Une liste avec une référence à toutes les enquêtes qui ont été menées jusqu'en 2005 peut être trouvée dans une étude réalisée par Hallberg & Oberfeld en 2006 - Letter to the Editor: Will We All Become Electrosensitive? à https://bit.ly/38POnE1. Cependant, les gouvernements occidentaux ignorent largement cette situation.

Tiré et traduit de https://zapmapper.com/EHSAboutUs.asp

ÉVALUER SON EXPOSITION AUX ONDES DES ANTENNES RELAIS Afin de préserver votre santé il est important de connaître votre niveau d'exposition permanent aux antennes relais. David BRUNO Ingénieur expert des ondes, formateur professionnel en diagnostic électromagnétique en France, Suisse et Belgique. — www.ondes-expertise.com — www.cartoradio.fr

 

LES ONDES ASPHYXIANTES DE LA 5G

« Les Impacts de 60 Ghz ne sont pas des informations très répandues, et cela vient, ironiquement, du matériel promotionnel des grandes compagnies de télécommunication elles-mêmes : Voici ce que cela dit ici : 60Ghz ont un impact spécifique sur l’oxygène ».

Voici l’article https://www.rfglobalnet.com/doc/fixed-wireless-communications-at-60ghz-unique-0001 publié par des compagnies qui vantent les bénéfices de 60 Ghz. Elles reconnaissent ouvertement que la fréquence 60 Ghz est absorbable par l’oxygène. Vous pouvez voir sur ce schéma (0:33 de la vidéo) ou l’article https://vertassets.blob.core.windows.net/image/eac387f4/eac387f4-2cc2-11d5-a770-00d0b7694f32/041001akembedded1.gif l’impact 60 Ghz sur l’oxygène. Toutes les fréquences avant 60 Ghz n’ont pas d’impact sur l’oxygène. Mais dès que la fréquence 60 Ghz est atteinte, cela explose, la 60Ghz est massivement absorbé par l’oxygène selon le tracé de la courbe.

Maintenant dans cet article https://www.60ghz-wireless.com/60ghz-technology/60ghz-technology-v-band-carrier-class-radios-for-p2p-p2mp-wireless-networks/ publié par des compagnies vendant des produits fonctionnant avec la 60 Ghz, ils disent : » A 60 Ghz, il n’y a plus de problème d’interférences. » Et la plupart d’entre nous, savent par les médias grand public qui font la promotion de la 5G, que l’eau et les arbres gênent la propagation de la fréquence 60 Ghz. En tout cas, quand on sait que cette fréquence 60 Ghz impacte l’oxygène , maintenant, est-ce que cela fait sens pour vous que possiblement quand on fait n’importe quoi avec l’absorption de l’oxygène par le corps humain , devinez quel organe va souffrir en premier ?

La façon dont la fréquence de 60 Ghz impacte l’oxygène est la suivante : L’oxygène la molécule est O2 c’est à dire 2 atomes O ensemble. Ces 2 atomes qui créent la molécule d’oxygène partagent des électrons. La fréquence de 60 Ghz fait tourner très vite les électrons qui entourent la molécule d’oxygène.


Un peu comme avec les fours à micro ondes à 2.4 Ghz qui impactent les molécules d’eau dans la nourriture. Les micro ondes chauffent en impactant ces molécules d’eau qui tournent et oscillent à chaque onde du four à micro ondes. L’énergie du mouvement du à la rotation de ces minuscules molécules d’eau causée par les micro ondes fait la chauffe de la nourriture et des molécules d’eau. Donc de la même manière que 2.4 Ghz provoque l’oscillation des molécules d’eau H2O,
60 Ghz , même à des puissances moindres, fait tourner très vite les électrons qui entourent la molécule d’oxygène. Et comme vous pouvez vous en doutez, des changements dans la fréquence des électrons autour de l’oxygène peuvent avoir des impacts sur la biologie humaine
En effet, quand vous inspirez , la raison pour laquelle vous faites entrer l’air dans vos poumons , c’est de faire entrer l’oxygène dans votre sang et donc à d’autres endroits importants comme le cerveau. C’est parce que l’oxygène qui entre dans vos poumons est capturé par une protéine de fer très importante appelée hémoglobine dans votre sang. Mais l’impact malheureux de 60 Ghz absorbé par la molécule d’oxygène fait que les électrons autour de la molécule d’oxygène tournent très vite et donc cela rend l’hémoglobine incapable d’assimiler l’oxygène et de le distribuer au reste du corps. Cette information provient d’un livre qui s’intitule :  Magnéto-biologie, soulignant des problèmes physiques. (Magnetobiology, Underlying Physical Problems)

Mais au-delà de cela, n’est-il pas étonnant que les compagnies de télécommunication reconnaissent que la fréquence 60 Ghz est absorbable par l’oxygène ? Et même le seul fait que 60 Ghz interagisse avec l’oxygène, l’élément le plus abondant, le plus important pour toute vie biologique, ne devrait-il pas faire les gros titres ? La 5G comme vous le savez, utilise des fréquences plus élevés, qui ne voyagent pas loin, qui nécessite un réseau de centaine de milliers voir de millions de petites stations cellulaires.


Dans la vidéo on voit ensuite un dialogue de 3:57 à 5:18 au Sénat américain , qui montre l’hypocrisie de la compagnie de télécommunication au sénat, en disant que la 5G n’a aucun impact sanitaire tout en avouant qu’ils n’ont alloué aucun fond pour faire des recherches sur les impacts sanitaires causés par la 5G.
Ils disent que le coronavirus est une maladie respiratoire aigu. Or comme par hasard, dans Les vidéos de Wuhan où la 5G est installé, on voit des gens tomber par terre, et le gouvernement chinois fait de son mieux pour censurer ces vidéos. Ceux qui tombent par terre ne présentent aucun symptôme d’aucune maladie grippale alors que le coronavirus est décrit dans les affiches comme une grippe avec des symptômes où il faut se laver les mains avec du désinfectant pour tuer le virus; mais maintenant le gouvernement chinois reconnait qu’on peut ne pas avoir de symptôme et tomber soudainement par terre.
La journaliste conclut ironiquement: mais on sait aussi que le manque d’oxygène peut faire tomber n’importe quelle personne saine par terre !

Dans une grippe, on a des symptômes , on se sent mal, on a froid, on se sent malade, on veut rester au lit. Mais là, dans les vidéos montrés de Wuhan, on voit des personnes saines, sans symptôme de grippe du tout, bien habillés, qui se baladent normalement dehors, font des choses normales, et tout à coup sans explication, tombent soudainement par terre à côté de stations cellulaires 5G dissimulés.

Si vos poumons ne peuvent plus absorber d’oxygène à votre sang à cause de la modification d’oxygène par l’onde 5G à fréquence 60 Ghz, est-ce que ce serait long de tomber au sol ? Pas long du tout! »  (Fin de la vidéo)

Voilà, la 5G à fréquence 60 Ghz tue, car il modifie l’oxygène, et l’oxygène modifié par la fréquence 60 Ghz de la 5G ne peut plus être absorbé par l’hémoglobine qui passe dans les poumons, donc l’oxygène n’est plus absorbé par le sang, donc les gens meurent en tombant par terre car ils n’ont plus d’oxygène, et les compagnies de télécommunication le savent, puisqu’ils avouent fièrement que la 60 Ghz est absorbé par l’oxygène en disant que cela aide l’onde à se propager plus vite.

Donc c’est pour faire que l’onde passe plus vite, qu’ils modifient l’oxygène en créant une fréquence 60 Ghz créé par l’onde 5G absorbable par l’oxygène, le rendant incapable d’être absorbé par les hémoglobines des poumons, et donc nous tuent en nous empêchant de respirer.

https://m.alterinfo.net/5G-emis-par-objets-intelligents-antennes-relais-degradation-des-globules-rouges-charges-d-apporter-l-oxygene-manque-d_a154578.html


https://youtu.be/YycZn1W6oNg
 

 

LA 5G PEUT ALTÉRER LA MOLÉCULE D’OXYGÈNE

Il existe de nombreux livres sur l’influence des ondes sur la santé et les organisme vivants et sur le bioélectromagnétisme ! L’oxygène possède une fréquence de résonance de 60 GigaHertz et la vapeur d’eau une fréquence de 22 GigaHerz selon diverses études scientifiques !

Cela est important car les effets sur la santé de différentes fréquences ont des propriétés uniques, telles que la privation d’oxygène à 60 GHz, tandis que d’autres effets sur la santé sont partagés sur l’ensemble du spectre. Est-il possible que la 5G (60GHz) ait un impact sur l’absorption d’oxygène du corps?

Lorsque la 5G utilise une bande de fréquences à 60 GHz, une perturbation des molécules d’oxygène se produit et la capacité cruciale de l’hémoglobine à capter l’oxygène et à le transporter dans tout le corps est gravement compromise.

Elon Musk veut entourer toute la terre de 12 000 satellites qui vont délivrer gratuitement internet et la 5G à toute la terre , ce qui risque d’avoir un impact écologique sur les animaux et plantes du monde entier ! Bill Gates qui aussi soutient les épandages aériens de chemtrails est pour une politique de réduction de la population par les vaccins !

Microsoft aurait donné plus de un milliard de dollar pour créer un réseau et l’intelligence artificielle Skynet ! De plus les satellites du réseau Starlink vont utiliser des lasers pour communiquer plus rapidement entre eux ce qui pourrait fragiliser la protection magnétique de la terre contre les rayons solaires mortels et les astéroïdes.

Starlink, une fois terminé, comprendrait près de 12 000 satellites, soit plus de six fois le nombre de tous les engins spatiaux opérationnels actuellement en orbite. L’objectif est de terminer le projet en 2027, couvrant ainsi la Terre avec un accès Internet haut débit, à faible latence et abordable.
Un déploiement même partiel de Starlink profiterait au secteur financier et apporterait un accès Internet à large bande omniprésent dans les zones rurales et isolées.

L’achèvement du projet peut coûter 10 milliards de dollars ou plus, selon Gwynne Shotwell, présidente et chef de l’exploitation de SpaceX. Mais Musk a déclaré qu’il pourrait rapporter à la société peut-être 30 à 50 milliards de dollars par année.
Elon Musk veut que le monde soit gouverné par une intelligence artificielle Skynet comme dans le film Terminator ! Et justement Skynet est une famille de satellites de communication militaires britanniques, qui fournit des services de communication stratégiques aux trois branches des forces armées britanniques et aux forces de l’OTAN.

La fréquence de 60 GHz pourrait aussi modifier le climat et créer des sécheresses et des famines ? Cette fréquence pourrait aussi modifier la photosynthèse des plantes puisque les plantes comme les humains ont besoin d’oxygène pour se développer ! La 5 G et les lasers des satellites de Starlink peuvent empêcher les nuages de se former et donc faire diminuer les pluies et être détournées pour devenir des armes militaires de chantage contre des pays ou des individus !

La fréquence de 60 GHz accélère la rotation  des électrons autour de la molécule d’oxygène, inhibant ainsi la capacité de l’hémoglobine  à absorber correctement ces molécules d’oxygène. Pour les plantes c’est la chlorophile qui remplace l’hémoglobine et joue le même rôle et donc cette fréquence va faire chauffer la molécule d’oxygène et empêcher son absorption par la chlorophile des arbres et des plantes qui souffrent de leur exposition à certaines ondes comme les abeilles et la majorité des insectes ! Vous ne verrez pas d’oiseaux se poser ou édifier leur nids sur une tour 4 G ou 5 G et même 3G car les oiseaux savent que ces ondes sont dangereuses !

Une autre utilisation de la technologie à 60 GHz sont des communications entre satellites. (appelé réticulation) en orbite terrestre haute !

https://revelationsrevolutions.wordpress.com/2020/04/08/la-5g-a-une-frequence-de-60-ghz-peut-detruire-loxygene/

5G DANGER !
5G DANGER !
5G DANGER !

 

100 ÉTUDIANTS BIOLOGISTES
ET MÉDECINS EXPLIQUENT
SIMPLEMENT LA 5G


La 5G est devenue une thématique au cœur de l’actualité. C’est en notre qualité d’étudiants en biologie et médecine d’universités belges (ULB, ULg, UCL, UNamur, VUB, UGent) que nous décidons de nous exprimer à son propos. Nous pensons en effet qu’il est primordial d’apporter au débat la lumière des sciences. Les universitaires ont beaucoup de mal à vulgariser leur jargon complexe. De fait, par le biais de cette carte blanche, nous voulons partager avec toute la société, en mots compréhensibles, ce que des études scientifiques nous disent sur l’impact de l’exposition des humains et du monde naturel aux ondes téléphoniques, dont fait partie la 5G.

La 5G, c’est quoi ?

Depuis les années 1980, avec l’adoption de la téléphonie sans fil de 1ère génération (1G), se sont succédées: la 2G (1991, premiers SMS), la 3G (2001, premières vidéos), la 4G (2009, Internet haut débit). La 5G n’est pourtant pas la suite logique de cette évolution: c’est une véritable technologie de rupture. Elle a été conçue afin de permettre un usage beaucoup plus vaste que celui proposé jusqu’à présent par la téléphonie mobile et ainsi fournir le support requis par de nouveaux services tels que la réalité "virtuelle", les opérations chirurgicales à distance, les véhicules autonomes ou encore la connexion d’objets électroménagers ("l’Internet des objets").

La téléphonie mobile: décryptage

1) La technologie qui permet les télécommunications n’est pas si complexe! La transmission d’un appel téléphonique se fait grâce à des ondes électromagnétiques, c’est-à-dire un mouvement d’énergie à la vitesse de la lumière. Sans aucun déplacement de matière. Prenons l’exemple d’une corde fixée à un mur, et dont l’autre extrémité se trouve dans votre main. En agitant votre main, vous créez un mouvement de va-et-vient qui fait bouger la corde telle une vague: c’est une onde. Aucune matière n’est transportée de votre main au mur, étant donné que la corde est toujours dans votre main après agitation de votre poignet. Rappelons que la lumière visible, les rayons X, infrarouges et ultraviolets, sont des catégories d’ondes électromagnétiques.
2) Les ondes sont catégorisées selon leur fréquence (l’unité est le hertz Hz), qui n’est autre que le nombre d’ondulations qui atteignent le mur à chaque seconde. Une agitation calme de votre poignet qui tient la corde engendre de grandes vagues ayant donc une basse fréquence. Un mouvement rapide du poignet permet, à l’inverse, à de nombreuses vaguelettes serrées d’atteindre le mur à chaque seconde: vous avez cette fois généré une onde de haute fréquence. Plus la fréquence de l’onde est élevée, plus l’énergie transportée est importante.
3) Les télécommunications sont permises par des ondes électromagnétiques radioélectriques (fréquence inférieure à 300 milliards Hz). Pour les ondes actuelles (dont 4G), l’espace entre deux vaguelettes est mesuré en centimètres. La 5G sort de ce cadre puisqu’elle utilisera un éventail d’ondes dont l’espace entre vaguelettes se mesure en millimètres (ondes millimétriques), de fréquences 10 à 30 fois plus élevées que celles de la génération actuelle.

Ondes radioélectriques et santé humaine

Aucune étude n’a porté sur l’exposition d’humains à la 5G, puisqu’un temps long est nécessaire à l’obtention de conclusions valides. Par contre, de très nombreuses études universitaires ont été menées sur les ondes radioélectriques actuelles. En 2011, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’ONU classait les ondes téléphoniques comme «cancérogènes possibles» au même rang de toxicité que le DDT, un insecticide interdit en 1970. En 2015, 190 scientifiques issus de 39 pays se rassemblaient devant le siège de l’ONU pour exiger, 2000 études à l’appui, une réduction urgente du seuil légal d’exposition aux ondes électromagnétiques. En 2016, le National Toxicology Program des États-Unis d’Amérique publiait une étude, menée sur 10 ans, qui démontre que les ondes téléphoniques sont nocives pour la santé humaine [1]. Le 29 avril dernier, 434 médecins et 900 professionnels de la santé publiaient une tribune dans La Libre contre le déploiement de la 5G.
https://www.lalibre.be/debats/opinions/lesions-de-l-adn-cancers-du-cerveau-414-professionnels-de-la-sante-belges-sonnent-l-alerte-sur-la-5g-5ea976577b50a67d2ee98738
Les ondes ont des effets thermiques et des effets non thermiques. Rappelons pour cela que notre corps est constitué d’eau (60%). L’eau absorbe facilement les ondes téléphoniques (dont font partie les ondes 5G), ce qui élève la température des cellules [2]. L’effet thermique, nous le connaissons bien: notre oreille chauffe. De nombreux composants cellulaires sont très sensibles à la température, comme les protéines, essentielles au bon fonctionnement de notre organisme et qui ont besoin de stabilité. Quand elle perd sa stabilité, sa machinerie est endommagée. Heureusement, les cellules produisent contre cela des protéines de stress qui ont la tâche de les rééquilibrer [3]. Les réglementations actuelles sont établies pour nous protéger en partie de ces effets thermiques.
Mais quid des effets non thermiques? Des études de physiologie cellulaire ont montré que ces derniers sont tout aussi redoutables et entraînent la production de composés très oxydants qui s’attaquent à notre ADN, provoquant des mutations [4, 5, 6, 7, 8]. Notre système immunitaire est donc contraint de programmer la mort forcée des cellules devenues hors de contrôle. Cela peut entraîner des troubles irréversibles, surtout pour les cellules nerveuses, hormonales et reproductives, très sensibles et fragiles. Résultat: pertes de mémoire, Alzheimer, autisme, baisse des capacités d’apprentissage, stérilité etc. Ensuite, certaines cellules y échappent et entrent en prolifération aberrante, causant ainsi des cancers. Des études ont conclu à une perturbation des défenses immunitaires provoquée par une exposition à des champs électromagnétiques d’origine humaine [9, 10].
Ces observations ne peuvent être minimisées en pleine crise sanitaire et face à la menace pandémique croissante à venir. Et aucune loi ne nous en protège. Les limites légales actuelles ont été considérées bien trop élevées par une étude étatsunienne de 2018 [6].

Ondes radioélectriques et santé des écosystèmes

En tant que biologistes, il nous est impossible d’aborder ce sujet d’actualité en ne nous focalisant que sur l’être humain, sachant que la survie de l’humanité dépend de la santé des écosystèmes.
En plus des insecticides, la pollution électromagnétique semble pouvoir être mise en lien avec le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles [11, 12, 13, 14, 15]. La capacité des insectes à s’orienter à l’aide du champ magnétique terrestre (magnétoréception) serait endommagée, comme une boussole cassée. Or l’agriculture repose sur le service de pollinisation offert par les abeilles sauvages et domestiques, évalué à une valeur de 153 milliards $ en 2005 [14].
Chez la mouche drosophile, on a constaté la même production de protéines de stress et une baisse de moitié de la fécondité [16, 17]. Des fourmis ont subi une dégradation de leurs facultés cognitives, locomotrices, d’apprentissage et des pertes totales de mémoire, selon une recherche menée à l’ULB [18]. C’est particulièrement grave quand on sait que, depuis 30 ans, près de 80% des insectes ont disparu d’Europe.
Les oiseaux sont, eux, frappés directement et indirectement. Leur orientation et leur fécondité sont affectées. Ils sont également décimés par la disparition des insectes, dont ils se nourrissent au moins une partie de leur vie [11, 19, 20, 21, 22].
Des 24 études menées sur des plantes en lien avec l’exposition aux ondes radioélectriques, 22 ont conclu à un effet significatif sur leur morphologie et à des anomalies de croissance [14]. Des plants de tomates et des arbres ont présenté des brûlures ou des lésions (effets thermiques) sur les parties orientées vers les antennes [23]. Au vu des services cruciaux que les végétaux fournissent (absorption de CO2, régulation des climats, alimentation, etc.), ces effets ne peuvent être négligés.
Dans un plaidoyer relayé par le WWF en mars 2020, des biologistes sont clairs: l’humanité ne trouvera son salut que dans la restauration d’écosystèmes sains capables, entre mille choses, d’endiguer l’émergence de pandémies dévastatrices d’origine non humaine (zoonoses) [24].

La 5G, en pratique, ça donnerait quoi ?

La "révolution 5G" nécessitera l’installation d’innombrables infrastructures. Les ondes millimétriques ont une portée de quelques centaines de mètres seulement et franchissent difficilement les obstacles physiques. Ainsi, en plus des antennes macro, des antennes relais miniatures devront être installées à intervalles très rapprochés.
Les grands opérateurs ont beau affirmer qu’une fois installée, la 5G permettra une économie d’électricité, cela ne doit pas tromper. Imaginez: l’extraction des métaux rares (bientôt épuisés) nécessaires aux batteries et la déforestation préalable, l’exploitation scandaleuse dans les mines, le transport des matériaux, la production de ces appareils, la consommation déjà pharaonique des data centers, les appareils précédents jetés, etc.
En plus, la consommation électrique a été estimée 3 fois supérieure à celle de la 4G par "l’effet rebond" [26]. N’oublions pas qu’1,5 milliard de smartphones sont vendus chaque année et que le nombre total d’humains s’élève à 7,5 milliards.
Orange nous dit: "Il sera possible de voyager sans se déplacer, de regarder un match en ayant le sentiment d’être sur le terrain, de visiter un appartement depuis son canapé, ou encore de revivre le meilleur de ses vacances comme si vous y étiez de nouveau" Le monde réel a-t-il perdu tout attrait ?

Le retour de la lucidité

Nous savons que la Belgique se retrouve prise dans un entrelacs d’enjeux géopolitiques et économiques internationaux plus larges et que faire primer la santé de ses citoyens et des écosystèmes sur ces logiques requiert du courage. C’est pourtant possible, comme le démontrent la Suisse, Ottignies-Louvain-La-Neuve, Crainhem, Châtelet, Yvoir, Stoumont ou Ciney, qui ont déjà décidé de ne pas procéder à l’installation de la 5G.
L’annonce du lancement de la 5G en pleine pandémie laisse pantois. La Convention internationale d’Aarhus ordonne à la Belgique de consulter sa population en matière environnementale [27]. Le principe juridique de précaution écologique, garanti par les Traités européens, exige qu’on adopte des mesures de protection environnementale malgré l’absence de preuves scientifiques définitives (qui demanderaient des décennies d’expérimentation), si le danger sanitaire est grand.
Le droit à la santé est inscrit dans les Pactes de l’ONU de 1966, le droit européen et la Constitution belge, qui proclament "le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale qu’elle soit capable d’atteindre". C’est depuis les procès et le Code de Nuremberg (1947) que l’expérimentation non consentie sur des cobayes humains a été définitivement condamnée. Nous ne comprenons pas les autorités de l’ULB et la VUB, qui ont signé à Pékin un contrat pour la 5G avec Huawei et Proximus.
Il a fallu des années, quand de grands enjeux économiques étaient menacés, pour que le doute soit levé sur la toxicité de l’amiante, des pesticides, de la cigarette, etc. alors que des scientifiques tiraient la sonnette d’alarme depuis le début [28]. Nous en payons les frais aujourd’hui. La science peut potentiellement servir tous les intérêts et inventer les meilleures choses comme les pires. Ce sont donc nos valeurs qui doivent guider nos choix et nos limites. La pandémie nous rappelle les priorités, quand rien de moins que la santé de l’humanité et de la biosphère sont directement menacées.
Nous demandons l’application du principe juridique de précaution. Le déploiement de la 5G doit être arrêté, jusqu’à ce que des études décrètent son innocuité. Et, si ces dernières confirment les dangers déjà existants pour les ondes radioélectriques, nous demandons l’abandon de tout projet futur d’implantation d’une technologie aussi nocive, pour le bien de toutes et de tous, humains et non humains.

Le 06/05/2020
https://www.lalibre.be/debats/opinions/le-deploiement-de-la-5g-doit-etre-arrete-l-appel-de-100-etudiants-biologistes-et-medecins-5eb26f7ad8ad580d3d87c064


Signataires et références
https://www.slideshare.net/LouiseVanderkelen/5g-signataires-et-refrences

SATELLITES 5G

 

5G MON AMOUR

Enquête sur la face cachée des réseaux mobiles.

Alors que le gouvernement promet de développer la 5G dans les prochains mois, il est urgent de se renseigner sur les dangers de cette nouvelle technologie et les motivations réelles de ce gigantesque projet industriel.

La France compte plus de cartes SIM en fonctionnement que d’habitant.es, et demain, avec l’arrivée de la 5G, ce seront tous les objets du quotidien qui seront connectés. Les voitures seront autonomes. Les foyers communicants. Les villes « intelligentes ». Mais est-on vraiment sûrs que l’utilisation tous azimuts d’ondes électromagnétiques ne présente aucun risque ? Absolument pas, répond Nicolas Bérard au terme d’une enquête sur l’envers de ce « miracle technologique ». Comment et par qui les normes, censées nous protéger, ont-elles été mises en place ? Quels liens entre opérateurs téléphoniques, médias et gouvernements ? Quels sont les effets de cette technologie sur la santé humaine et le vivant ? À l’aube du développement d’une nouvelle pollution de masse, ces questions ne sont jamais posées dans le débat public. Le lobby de la téléphonie est désormais au cœur du pouvoir.

5G, DES ANTENNES PAR MILLIONS

L’arrivée d’un réseau sans-fil de 5e génération est imminente, promet le gouvernement français. Mais comment fonctionnera ce nouvel équipement, censé marquer une «révolution» dans le domaine des communications mobiles ? Extrait de l’ouvrage à paraître 5G Mon Amour, enquête sur la face cachée des réseaux mobiles, co-édité par Le Passager clandestin et L’âge de faire.

Après le tout premier réseau sans-fil mis en place en 1981, puis celui de deuxième génération (2G) en 1992, la 3G en 2001 et la 4G en 2012, l’heure de la 5G a sonné. Il s’agit, jurent ses promoteurs, d’une «innovation de rupture», qui va permettre de multiplier les débits par dix, de diviser le temps de latence (durée entre le moment où tu cliques sur un bouton et où ton appareil reçoit l’information demandée) par autant et d’assurer les conversations des milliards d’objets connectés dont nous sommes censés nous équiper dans les années à venir.

En outre, cette nouvelle technologie va permettre de désengorger le réseau 4G, qui a parfois du mal à supporter tout le trafic actuel : dans un stade de football, au moment où ton équipe préférée marque un but et que tous les spectateurs veulent appeler leurs copains pour les prévenir de la bonne nouvelle, il arrive qu’ils n’aient pas accès au réseau. Un désagrément insupportable, assurément. Il était donc urgent de mettre en place un réseau supplémentaire. Car il faut préciser que la 5G ne va pas remplacer ses aînées, mais s’y ajouter. En termes d’ondes, cela se traduira donc par une couche supplémentaire de champs électromagnétiques dans l’environnement.

Techniquement, de quelle manière les opérateurs comptent-ils réaliser cette «prouesse»? Eux-mêmes ne sont pas totalement au point. Ils vont le faire, ils en sont certains, mais ne savent pas encore exactement comment. Nous connaissons tout de même les grandes lignes de ce qui devrait constituer ce réseau de nouvelle génération.

UNE RÉVOLUTION EN PLUSIEURS ÉTAPES

Dans un premier temps, la «révolution» portera assez mal son nom. Il s’agira plutôt d’une évolution, du même type que celles qui nous ont fait passer de la 2G à la 3G puis à la 4G. Pour mailler le territoire, les opérateurs ont virtuellement découpé le pays en milliers de petites «cellules» – d’où le nom de réseau «cellulaire» –, à l’image des alvéoles d’une ruche. À chaque cellule, ses antennes. Le débit offert dépend ensuite du nombre d’utilisateurs présents dans une même cellule. Ce qui explique qu’il y ait beaucoup plus d’antennes dans les zones très peuplées – typiquement, les zones urbaines – que dans les régions à faible densité de population.

La technique de base pour augmenter les débits proposés est donc assez simple: multiplier le nombre d’antennes-relais, du même type que celles qui existent aujourd’hui, c’est-à-dire accrochées à des pylônes, installées sur des toits d’immeubles, camouflées dans de fausses cheminées, grossièrement déguisées en arbres, postées dans des clochers d ’églises, etc. C’est, dans un premier temps, ce à quoi vont s’atteler les opérateurs. De 200.000 «antennes hauteur» implantées en France pour faire fonctionner les trois réseaux existants (2G, 3G et 4G), on devrait passer à plus du double, ainsi augmenter les débits disponibles… et par la même occasion l’exposition du public aux champs électromagnétiques. Ces antennes 5G utiliseront des fréquences de 700 MHz à 6 GHz, sans toutefois dépasser cette limite.

La fameuse «rupture technologique» se situe dans un second temps, avec l’utilisation parallèle d’ondes millimétriques, autrement dit de micro-ondes, via des fréquences beaucoup plus élevées, comprises entre 26 et 35 GHz. Le réseau 5G est prévu pour être hiérarchique : les antennes en hauteur dont nous venons de parler arroseront les zones alentour pour assurer une couverture globale, mais communiqueront aussi avec de plus petites antennes, qui propageront pour leur part des ondes de très hautes fréquences. Pourquoi utiliser des fréquences si élevées?

Notamment parce que le spectre est déjà quasiment saturé dans la gamme de fréquences inférieures à 6 GHz, alors que la 5G a besoin d’une large bande passante – un «tuyau» d’un diamètre important – pour tenir toutes ses promesses : au minimum 400 MHz, et plutôt 1 GHz si possible. Pour trouver autant d’espace disponible ou pouvant être libéré par ses utilisateurs actuels, les autorités compétentes se sont donc orientées vers les ondes à très hautes fréquences.

Le problème, c’est que plus on monte en fréquence, plus la capacité de propagation d’une onde est faible. Au fond d’une grotte, tu captes plus facilement la radio FM que le réseau mobile, la première utilisant des ondes plus longues que le second. Pourtant, les portables actuels utilisent encore des fréquences beaucoup plus basses que celles de ces petites antennes, également appelées «petites cellules» 5G – ou encore «small cells» dans le jargon technique toujours friand d’anglicismes. Les champs électromagnétiques émis pour la 5G passeront donc difficilement à travers les murs. Ils ne traverseront pas les êtres humains (ce qui ne signifie pas que ce soit mieux pour leur santé, nous y viendrons). Pour les plus courtes, une simple feuille traversant le faisceau en tombant d’un arbre pourrait suffire à interrompre la connexion.

LE CASSE-TÊTE DES ONDES COURTES

Cela pose une évidente difficulté, puisque le réseau est notamment pensé pour faire rouler les voitures autonomes, qui ne doivent jamais perdre leur connexion, sous peine d’inévitables accidents. Alors, comment faire pour que l’automne – période à laquelle les arbres s’entêtent à se débarrasser de leurs feuilles – ne devienne pas la saison des collisions? Plus globalement, comment assurer la continuité des connexions avec des ondes stoppées par le moindre obstacle?

L’idée est de démultiplier le nombre d’antennes, et donc les possibilités de se relier au réseau. Si une voiture autonome est reliée simultanément à dix antennes, elle peut se permettre de perdre l’un des signaux. Lorsqu’il y avait 8 antennes pour la 2G, la 3G et la 4G réunies (le système de première génération n’existe plus), on en promet 64 pour la seule 5G. Et cela dans un premier temps, car les opérateurs prévoient ensuite, du moins en milieu urbain, d’en installer 256 !

Ces « small cells » doivent donc fleurir à tous les coins de rue. Les promoteurs parlent d ’une antenne tous les 100 mètres. Dans cette optique, l’État a déjà prévu de faciliter l’accès des opérateurs au mobilier urbain. Demain, lampadaires et panneaux de signalisation pourraient devenir autant de petites antennes. À Annecy , Montreuil, et au Kremlin-Bicêtre, où ont eu lieu des expérimentations en 2018, un accord avait ainsi été passé avec l’entreprise JCDecaux pour utiliser son mobilier : des antennes ont été installées dans ses panneaux publicitaires (petits et grands), ses abribus, ses colonnes Morris.

En outre, toute sorte d’objets connectés pourraient également servir d’antennes. C’est ce qui est notamment prévu pour les voitures autonomes. En roulant, un véhicule de ce type communiquera directement avec ceux qui l’entoureront afin d’éviter les carambolages: la voiture de devant freine, elle prévient celle du milieu, qui ralentit aussi, et envoie le signal à la bagnole de derrière pour qu’elle fasse de même. Quels seront les effets de ces milliers d’antennes sur l’exposition du public aux champs électromagnétiques ? C’est toute la question.

Nicolas Bérard


https://lagedefaire-lejournal.fr/produit/5g-mon-amour/

 

MULTIPLICATION DE SATELLITES,
DE DÉBRIS ET DE POLLUTIONS

En multipliant le nombre de satellites autour de la terre, on augmente d'autant le risque de collusion, de production de débris spatiaux. On compte aujourd'hui, environ 34 000 objets dont 2 000 satellites actifs, les autres étant des débris.

Starlink, une filiale de la société Space X du milliardaire américain Elon Musk annonce 12 000 satellites pour les mois à venir, et plus 30 000 supplémentaires qui viennent d'être demandés aux autorités américaines. Il faut aussi y ajouter des milliers d'autres, issus des projets Amazon de Jeff Bezon, de Facebook, de OneWeb, de Samsung, de la Chine... en tout près de 40 000 satellites pour connecter tous les objets communicants de la planète, qui vont pour cela émettre quantité d'ondes électromagnétiques, s'additionnant à la 4G et 5G, au Wifi, au DEC, au CPL du Linky, à la TNT, aux ondes radios, radars... dans un électrosmog dangereux, dévastateur et destructeur pour la vie sur terre.

D'après Ciel&espace, avril 2020
http://ciel-et-espace.fr/

 

 

 

https://platform.leolabs.space/visualizations/leo

 

Le projet du milliardaire Elon Musk de vendre une connexion haut-débit à internet par une constellation de satellites se concrétise. Inabordable pour une grande partie de la population mondiale, ce réseau de 42.000 engins spatiaux va générer une pollution considérable de l’espace et de la Terre. La privatisation de l’espace commence sans débat.

STARLINK, LE PLAN GÉANT D’ELON MUSK POUR OCCUPER L’ESPACE

Le projet du milliardaire Elon Musk se concrétise. Son offre d’une connexion haut-débit à internet sur toute la planète via une constellation de satellites est déjà en fonctionnement aux États-Unis. Et ses antennes domestiques sont désormais disponibles en France en précommande.

550 kilomètres nous séparent des premiers satellites de SpaceX, la société d’Elon Musk. En plus de les voir rayonner parmi les vraies étoiles de notre ciel une fois la nuit tombée, les 12.000 satellites prévus à terme vont pouvoir transmettre une connexion haut débit en France et en Europe à partir du milieu de l’année 2021.

Les précommandes pour la version bêta sont déjà disponibles sur le site de SpaceX pour s’offrir l’antenne, de la taille « d’une pizza médium », qui recevra le signal des satellites et permettra une connexion internet. Le prix du forfait est pour l’instant « la principale préoccupation » d’Elon Musk puisqu’il serait d’environ 82 euros par mois (99 dollars). Il faut ajouter à cela plus de 410 euros pour le kit Starlink, qui comprend un trépied de montage, un routeur Wifi et un terminal pour se connecter aux satellites. Une application mobile permet de choisir le meilleur angle et la meilleure position pour l’antenne.

L’Arcep, l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse, a donné son feu vert à Starlink le 9 février, pour exploiter les fréquences qui transmettront le signal du satellite à l’antenne domestique.

COMMENT ÇA MARCHE ?

Concrètement, si on lance une recherche internet via Starlink, l’information sera envoyée au routeur Wifi, puis à l’antenne domestique placée sur le toit ou le balcon. Cette antenne dirigée vers le ciel va envoyer l’information au satellite le plus proche, qui va lui-même envoyer l’information à une station au sol pour la connexion. L’information va ensuite effectuer le chemin inverse jusqu’au routeur Wifi de l’utilisateur.

Ce projet hors-norme fait appel à une technologie qui n’est pas nouvelle. Se connecter à internet par satellite est possible depuis la fin des années 1990. Les bateaux, les avions, les trains ou les zones très reculées sont pourvus de l’internet satellitaire depuis de nombreuses années pour permettre un accès à haut débit indépendamment des antennes terrestres. Au milieu de l’océan Pacifique par exemple, un navigateur peut avoir accès à une connexion en envoyant sa requête au satellite le plus proche, plutôt qu’à une antenne terrestre inaccessible.

UN NOMBRE DE SATELLITES INÉDIT

Les fournisseurs d’internet par satellite, comme NordNet en France, proposent ce genre de services. Ce qui différencie le projet Starlink de ce qui existe, c’est avant tout le nombre de satellites et l’ampleur des infrastructures. NordNet, qui appartient au groupe Orange, utilise un seul satellite en orbite géostationnaire (qui ne bouge pas) à 36.000 km d’altitude ce qui lui permet de couvrir une zone très large. La latence — la durée que prend l’information pour aller jusqu’au satellite — et le ping — la durée du voyage aller-retour —, sont bien plus longs que ce qu’annonce l’offre de Starlink.

La société Iridium propose quant à elle une couverture mondiale avec quatre-vingt-dix satellites en orbite basse. Cette constellation s’approche de celle d’Elon Musk mais à une échelle bien plus minime puisque le milliardaire étasunien prévoit d’envoyer 12.000 satellites. « C’est une technologie révolutionnaire dans le sens où c’est la première fois qu’il existe une constellation suffisamment maillée pour que les satellites puissent communiquer entre eux », confirme Christophe Bonnal, chercheur au Cnes, le Centre national d’études spatiales.

Pour Daniele Pitrolo, président de franciliens.net, une association qui fournit un accès au réseau et œuvre pour un internet neutre et transparent, « la connexion satellitaire, c’est un fantasme dans le milieu des bidouilleurs et des informaticiens depuis des décennies ! »

DES PERFORMANCES PROMETTEUSES…

Pour l’instant la version test, baptisée « Better than nothing » (« Mieux que rien »), de Starlink est loin des objectifs annoncés par Elon Musk, mais n’est pas non plus ridicule. Les quelque 10.000 utilisateurs aux États-Unis déjà connectés au service notent un débit de 100 Mb/s en moyenne et une latence d’environ 40 millisecondes.

Ce sont ces performances que peuvent attendre les premiers utilisateurs français entre le milieu et la fin de l’année 2021. La fibre optique, disponible avec les opérateurs classiques demeure cependant encore loin devant avec un débit pouvant aller jusqu’à 1 Gb/s et 17 ms de latence.

Starlink développe également la transmission laser entre ses satellites pour que l’information circule plus vite. Cette technique permettrait à sa constellation d’être encore plus indépendante des structures terrestres et améliorerait le temps de latence.

…ET VOUÉES À S’AMÉLIORER

Sur le site web communautaire Reddit, des ingénieurs de SpaceX répondent durant des heures à certains utilisateurs étasuniens et se montrent confiants dans l’amélioration du service. « Nous nous mettons au défi chaque jour de pousser Starlink vers les limites fondamentales de la physique. Les satellites Starlink actuels fonctionnent à 550 km, et le temps de trajets vers la terre est de 1,8 milliseconde avec la vitesse de la lumière. Le trajet aller-retour entre votre maison et un serveur de jeu est au mieux de 4 fois 1,8 milliseconde à ces altitudes, soit moins de 8 millisecondes. […] On va travailler pour s’approcher de ce ping. »

Cette vitesse peut également varier en fonction de la météo et des fréquences utilisées. Pour Daniele Pitrolo, c’est la faille majeure de cette technologie. « La connexion par satellite n’est pas aussi stable que la fibre ou le câble. Vous devez communiquer avec un objet extérieur à la terre via un signal qui peut être perturbé par tout ce qui passe devant. Cela fonctionne moins bien quand il y a beaucoup de brouillard, par exemple. »

Selon un sondage du service de consommateurs Reviews.org, 51 % des Étasuniens disent vouloir souscrire à l’offre de Starlink, et 55 % se disent prêt à changer d’opérateur internet si la connexion est plus rapide. Reviews.org rappelle que la vitesse de connexion moyenne aux États-Unis est de 57,2 mégabits par seconde alors que Starlink propose une vitesse d’environ 103,1 Mb/s.

UN VILLAGE DANS LA MANCHE S’OPPOSE À STARLINK

Annoncé pour la première fois en 2015, le projet semble se concrétiser en France à la surprise générale, sans informations précises quant à l’utilisation des antennes domestiques. Mardi 16 février, soixante nouveaux satellites ont été déployés par SpaceX. Avec 1.145 satellites, Starlink constitue désormais la constellation la plus importante de l’histoire de l’aéronautique.

Au début de l’année, la mairie de Saint-Senier-de-Beuvron, dans la Manche, a refusé l’installation de neuf antennes relais Starlink. Le manque d’informations et de garanties a poussé les élus de la commune de 350 habitants à se montrer méfiants.

La municipalité a transmis à Reporterre les documents justifiant l’installation de ces antennes. « On a sollicité différentes analyses, ils nous ont renvoyé des documents en anglais, avec des normes étasuniennes. Nous, on n’acceptera pas d’antenne si on n’a pas des documents qui justifient la non-dangerosité d’une telle installation avec des normes françaises », justifie Valentin Quéhin, le secrétaire de mairie.

UNE PUISSANCE COMPARABLE AUX ANTENNES
DES CAMIONS DE TÉLÉVISION

Pourtant une autorisation avait été délivrée par l’Arcep en décembre dernier. « On n’a pas d’inquiétude sur ces antennes terrestres. Sur cet équipement, la puissance est à peu près équivalente à des antennes dont disposent les camions de télévision », assure Gilles Brégant, directeur général de l’Agence nationale des fréquences (ANFR), qui veille au respect des valeurs limites d’exposition aux ondes électromagnétiques. D’autres antennes de ce type sont prévues à Gravelines, dans le Nord, et une est déjà installée à Villenave-d’Ornon, juste à côté de Bordeaux (Gironde).

C’est Starlink France SARL, visiblement la filiale française du groupe étasunien, qui a fait la demande d’autorisation à l’Arcep. Starlink France est dirigé par David Anderman, avocat général de SpaceX, et Lauren Dreyer, directrice des ressources humaines de la même société, tous les deux Étasuniens. Le siège social de la filiale, qui se situe dans une rue parallèle aux Champs-Élysées, n’est pas en ébullition. Le rez-de-chaussée est tenu par un ancien magasin de déblocage et de réparation de téléphones « Clope and Phone », et les locaux sont indiqués comme étant à louer. Impossible de s’entretenir avec un interlocuteur physique. Même en ligne, aucune adresse électronique ou numéro français n’est disponible pour échanger. La société Sipartech, qui collabore avec Starlink France SARL pour la mise en place des antennes, n’est pas plus renseignée. « On a un accord de confidentialité avec eux, mais pour tout vous dire, je n’ai pas de contact direct ni de mail », affirme la directrice de la communication de Sipartech.

Cette absence d’interlocuteur contraste avec la surmédiatisation et l’incarnation du projet par Elon Musk. Toutes les informations quant à l’utilisation du service doivent être glanées sur des forums ou des sites spécialisés. Sur le site Reddit, un utilisateur demande : « Y a-t-il un service client ou quoi que ce soit ? Je voudrais parler à un humain avant d’acheter. J’ai de nombreuses questions. »

ON NE PEUT PAS PRENDRE ELON MUSK AU SÉRIEUX, IL EST FOU !

Le manque d’informations que constate la mairie de Saint-Senier-de-Beuvron et certains utilisateurs vient sans doute du fait que même les autorités de régulation françaises ont été prises de court. Sophie Pelletier est présidente de l’association Priartem (Pour rassembler, informer et agir sur les risques liés aux technologies électromagnétiques) et elle est membre du Comité national de dialogue des fréquences, qui réunit des chercheurs, des scientifiques et des membres des différentes autorités de régulation comme l’Arcep ou l’ANFR.

« Ça fait au moins deux ans qu’on questionne les membres du comité de dialogue là-dessus. On nous répond : “On ne peut pas prendre Elon Musk au sérieux, il est fou ! Il fait beaucoup d’annonces et il n’y en a aucune qui se concrétise !” Finalement, maintenant que cela arrive en France, j’ai l’impression d’être la gamine qui criait au loup et que personne ne croit. »

Pour le déploiement de la 4G et de la 5G, les autorités de régulation françaises demandent aux opérateurs de nombreux justificatifs. Des études sont menées en parallèle sur l’exposition aux champs électromagnétiques, l’utilité du projet ou encore sur le coût environnemental par le Haut Conseil pour le climat.
https://reporterre.net/5G-la-grande-enquete

Pour Starlink, c’est autre chose. Les satellites sont envoyés depuis les États-Unis et la régulation ne semble pas ou très peu s’appliquer dans l’espace. Elon Musk peut envoyer des satellites et les faire graviter au-dessus de l’Hexagone sans réel contrôle préalable. Plusieurs milliers, qui plus est, qui émettent en permanence des ondes électromagnétiques vers le sol français.

ELON MUSK INNOVE DANS LA POLLUTION

Avec l’envoi envisagé de 42.000 engins dans l’espace, dont 12.000 en orbite constante, l’offre de réseau internet haut-débit par satellite d’Elon Musk enserre la Terre. Cette profusion d’objets produit une énorme pollution lumineuse dans l’espace et met également en danger l’environnement terrestre.

« La 5G a au moins le mérite d’avoir fait émerger les problématiques climatique et énergétique, mais là, avec Starlink, on balance 42.000 satellites dans l’espace dans l’indifférence générale. » La question écologique n’est certes pas la première interrogation lorsqu’on évoque le projet Starlink. Mais Sophie Pelletier, présidente de Priartem (Pour rassembler, informer et agir sur les risques liés aux technologies électromagnétiques), tente d’obtenir des informations sur ce projet depuis plusieurs années.

Elle fait partie du Comité national de dialogue des fréquences, qui réunit plusieurs experts et scientifiques du secteur des télécommunications. Reporterre a eu accès aux comptes-rendus de ces comités depuis 2018, qui réunissent notamment les autorités de régulations françaises comme l’Agence nationale des fréquences (ANFR) et l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep). Les questions de Sophie Pelletier butent régulièrement sur la méconnaissance du projet Starlink par ces régulateurs et sur ses potentiels conséquences environnementales et sanitaires.

Durant une séance du Comité de dialogue en 2019, un participant s’exclamait : « Il faudra bien un jour demander à tous ces organismes qui travaillent dans les développements technologiques qu’avant de multiplier les satellites, il faut se poser la question de la répercussion de leurs inventions sur nos organismes humains, sur les animaux et sur la biodiversité. »

Le coût écologique du projet Starlink n’est pas chiffré, mais on peut estimer que notre consommation de données numériques et d’objets connectés pourrait exploser. Elon Musk a d’ailleurs annoncé, lors d’une conférence le 9 mars 2020, que « les clients pourront regarder des films en haute définition, jouer à des jeux vidéo et faire tout ce qu’ils veulent », et tout cela « avec des performances qui dépassent celles d’internet par satellite traditionnel avec un réseau mondial sans limite d’infrastructure au sol », peut-on lire sur le site de Starlink. https://www.starlink.com/

Selon un rapport de France Stratégie d’octobre 2020, la consommation globale du numérique a augmenté de 50 % entre 2013 et 2017. De plus, « l’adjonction d’une fonction de connexion à une multitude d’objets devrait avoir une incidence sur l’évolution de la consommation globale du numérique », peut-on lire dans le rapport. L’Ademe (Agence de la transition écologique) souligne que le secteur informatique est responsable aujourd’hui de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

DES MILLIONS D’ANTENNES À VENIR

Pour réceptionner le signal des satellites, Elon Musk va devoir s’atteler à la construction de millions d’antennes domestiques. Dix mille Étasuniens en sont déjà pourvus, et la moitié du pays se dit déjà prête à basculer vers cette nouvelle offre. Ces antennes ne seront pas produites aux États-Unis mais seront « Made in Taiwan ». Elles devront bien entendu être alimentées constamment en électricité chez le client. Ce qui signifie une consommation nouvelle de matières premières et tout autant de déchets à venir. La FCC (Federal communications commission - l’agence gouvernementale régulant les télécommunications) a déjà donné son feu vert à Starlink pour la mise en place d’un million de stations terrestres.

SpaceX continue aussi de produire des satellites à un rythme industriel, environ 120 par mois. Elle les envoie ensuite en orbite par lots, à des coûts relativement bas puisque l’entreprise réutilise ses propres lanceurs spatiaux. Ces satellites pèsent 227 kilogrammes chacun pour une taille équivalente à celle d’une grosse machine à laver.

Au total, le patron de Tesla souhaite produire 42.000 satellites, du jamais-vu dans l’histoire de l’aéronautique. Là-encore, la prédation en ressources terrestres et en énergie pour produire des millions de composants pourrait être gigantesque.

UN TRAIN DE SATELLITES DANS LE CIEL

L’autre pollution générée par Starlink est celle de l’espace. Les satellites nouvellement envoyés sont régulièrement visibles dans le ciel nocturne. En effet, lors de la première phase de la mise en orbite, les engins se suivent et forment une ligne de points lumineux très visibles avant de se disperser et de rejoindre leur orbite finale.

Ce phénomène inédit a entraîné une levée de boucliers des astronomes et des amoureux de l’espace, qui voient leur instrument de travail ou plaisir visuel, le ciel, irrémédiablement dégradé.

« Les objets célestes étudiés par les astrophysiciens sont très peu lumineux, toute autre source de lumière peut être une gêne considérable. Cela les oblige à s’éloigner des zones urbaines et de la pollution lumineuse pour observer le ciel , dit à Reporterre Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA Paris-Saclay.  Avec les satellites Starlink, surtout à leur lancement quand ils sont encore relativement groupés, ils forment des traînées lumineuses qui polluent toutes les observations ou photos du ciel et qui rend impossible le travail des astronomes », déplore-t-il. Vouloir observer des objets célestes à ce moment-là, c’est comme si vous tentez d’observer une flamme de bougie et qu’un phare maritime vous éclaire en même temps. »

Elon Musk a proposé d’équiper ces satellites de pare-soleil et de les peindre en noir pour diminuer la gêne occasionnée. Mais, selon Roland Lehoucq, « peindre les satellites en noir, c’est de l’enfumage. C’est prendre le risque qu’il s’échauffe considérablement en absorbant la lumière du soleil. Pour préserver son équilibre thermique, un satellite doit avoir des parties peu absorbantes, donc réfléchissantes. Cette solution ne résout pas le problème, les satellites resteront toujours visibles par les instruments astronomiques modernes. » D’autant plus que la durée de vie de ces satellites est extrêmement courte (de cinq à sept ans) et fait naître une inquiétude quant aux débris spatiaux.

DE DANGEREUX DÉBRIS SPATIAUX

À l’heure actuelle, « on a environ 34.000 débris de dix centimètres ou plus, environ 900.000 qui font un centimètre, et 135 millions qui font moins de un millimètre », selon Christophe Bonnal, spécialiste des débris spatiaux au Centre national d’études spatiales (CNES). « Tous ces débris sont engagés dans une spirale descendante jusqu’à ce qu’ils brûlent dans l’atmosphère. Il y a tout de même 10 ou 20 % du débris qui ne brûle pas et qui fait courir un risque aux populations. Mais c’est également à tempérer, puisque seulement 3 % de la surface de la Terre est densément peuplée. »

Ces débris représentent parfois une menace pour les satellites et les engins spatiaux. « Un débris à 800 km d’altitude va rester 200 ans avant de se désintégrer dans l’atmosphère. Durant ces 200 ans, il va poursuivre son orbite à environ 30.000 km/h. La probabilité d’une collision est donc assez importante », dit Christophe Bonnal.

Pour donner un ordre de grandeur, la plateforme LeoLabs a réalisé un impressionnant travail pour recenser les débris spatiaux et les matérialiser sur une carte interactive disponible en ligne.
https://platform.leolabs.space/visualizations/leo

Anticipant les critiques, Elon Musk a mis au point une nouvelle technologie pour ses satellites. « L’avantage de Starlink, c’est son orbite basse. Il n’y a quasiment personne à 550 km d’altitude. Et ces satellites sont conçus pour fondre dans l’atmosphère sans générer de débris. C’est quelque chose de très rusé »,observe l’expert des débris spatiaux du CNES.

Cette mesure n’est pas suffisante, selon Roland Lehoucq : « Elon Musk peut argumenter qu’il fera redescendre les satellites en fin de vie, qu’ils fondront dans l’atmosphère ou que sais-je, mais, sur ces 12.000 satellites, si on estime qu’il y aura seulement 1 % d’entre eux qui rencontrent un problème, ça fait tout de même 120 débris orbitaux supplémentaires. »

Pour Christophe Bonnal, ce risque de collision et cette pollution spatiale sont le prix à payer pour le progrès technologique. « Dans l’esprit d’Elon Musk, il est logique de développer cette technologie puisqu’elle est là, on ne peut pas rester au tam-tam. » C’est le même esprit que la diatribe d’Emmanuel Macron sur les amishs et le développement de la 5G. Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA Paris-Saclay, propose une approche différente. : « Est-ce que c’est un progrès technologique qui permettra à la Terre de rester habitable ? La réponse est non. »

INCERTITUDES SANITAIRES

Avec sa constellation de satellites, la plus importante de l’histoire de l’aéronautique, Starlink fait également naître des questionnements autour des fréquences utilisées. Ces satellites vont constamment émettre et recevoir des ondes électromagnétiques et les conséquences sanitaires de ces rayonnements, surtout à long terme, sont peu connues.
Gilles Brégant, président de l’ANFR, tempère cette inquiétude. « Vu la distance de ces satellites, ces rayonnements auront une incidence infinitésimale sur le niveau d’exposition aux ondes électromagnétiques, même si on y est exposé constamment », dit-il à Reporterre.

Même s’il est faible, le niveau d’exposition constant imposé par ces satellites inquiète. En premier lieu, les personnes qui se disent électrosensibles, comme Sophie Pelletier. En 2017, lors d’un Comité de dialogue auquel elle participe avec des experts du secteur des télécommunications, l’un des membres souligne que « la multiplication des réseaux, qu’ils soient satellites ou autres, va entraîner une pollution partout : l’électrosmog ». Ce terme traduit la densification du champ électromagnétique dans lequel nous baignons constamment. Cette « pollution » non visible à cependant des effets sur la santé de personnes qui se disent sensibles aux ondes électromagnétiques.

Ce qui pose question également, ce sont les valeurs d’exposition des antennes domestiques pour communiquer avec les satellites en orbite. « Il faudra peut-être mettre en place une zone d’exclusion autour de l’antenne domestique, comme il en existe pour les antennes 5G », dit Guy Pujolle, professeur émérite au Laboratoire d’informatique de Sorbonne Université (Lip6) et auteur de Faut-il avoir peur de la 5G ? (Larousse, septembre 2020).

Ces antennes déjà disponibles en précommande recevront, mais surtout émettront un signal vers l’espace. Dans un échange de courriels avec l’ANFR, un responsable a répondu à Sophie Pelletier : « La difficulté est que nous n’avons, a priori, pas d’éléments chiffrés pour l’exposition créée par une installation radioélectrique chez un particulier qui pointe vers les satellites. »

Gilles Brégant justifie cette absence d’information : « Starlink n’a pas à nous transmettre de documents ou de justificatifs. En Europe, on a un système d’autocertification, c’est-à-dire que n’importe quel importateur peut apporter sur le marché européen des appareils émissifs (comme les antennes domestiques Starlink). C’est après leur importation et leur mise en circulation que l’ANFR va effectuer des mesures pour voir si tout est conforme. Ce système mise sur la responsabilité des fabricants. Nous prélèverons sans doute une antenne Starlink pour voir si elle répond aux normes  », indique-t-il.

Même son de cloche chez l’Anses, qui réalise des mesures des taux d’expositions près des antennes 5G par exemple. « On n’a pas encore assez d’éléments concrets sur ces antennes pour fournir des réponses à vos questions, mais nous travaillerons prochainement là-dessus. »

Pour Guy Pujolle, « avec les satellites, les fréquences sont moins surveillées, il y a moins d’études. Je pense que c’est un vrai problème. » Ce spécialiste des réseaux insiste : « La 3G et la 4G, on commence à maîtriser, à être documenté à leur sujet ; la 5G, c’est déjà un peu plus compliqué, mais Starlink… on a très peu d’informations. » Un déficit d’informations critique alors que Starlink va engendrer une pression considérable sur l’environnement terrestre et spatial.

STARLINK VISE LA CONQUÊTE MARCHANDE DE L’ESPACE

Le réseau de satellites Starlink doit rendre l’accès à internet haut-débit possible partout sur la planète. Les militaires et les particuliers isolés — s’ils en ont les moyens — pourraient en bénéficier mais ce ne sera pas le cas d’une grande partie de la population mondiale. Ce déploiement servira en revanche d’appui pour les projets de conquête marchande de l’espace.

« Je me sens désormais comme une personne normale, Starlink est ma bouée de sauvetage. » Sur le site de Starlink, les commentaires des clients ne tarissent pas d’éloges sur la croisade d’Elon Musk contre les zones sans internet. Mais le fournisseur d’accès à internet par satellite du milliardaire n’est pas un projet philanthropique. Avec un forfait mensuel à plus de 80 euros, et 410 euros de frais d’installation, « Elon Musk ne vise pas les Inuits ou les tribus dans le désert mais les gens qui ont beaucoup d’argent », rappelle Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA Paris-Saclay.

Selon la banque américaine Morgan Stanley, la valeur de Starlink pourrait exploser dans les prochaines années. Évaluée à 42 milliards de dollars en juillet 2020 puis à 81 milliards en octobre, la valeur de l’entreprise devrait continuer à grimper. Morgan Stanley estime que Starlink pourrait attirer 364 millions de clients à l’horizon 2040, environ 5 % de la population mondiale. Pour amasser plus de fonds, Gwynne Shotwell, présidente de SpaceX - l’entreprise américaine du domaine de l’astronautique fondée par Elon Musk -, a annoncé vouloir rapidement introduire Starlink en bourse.

Elon Musk peut également compter sur des financements publics massifs. Le 7 décembre 2020, SpaceX a bénéficié de 885 millions de dollars de subvention de la Commission fédérale des communications (FCC), pour développer internet dans des zones rurales aux États-Unis grâce à son offre de haut-débit satellitaire.

Les 12.000 satellites que Starlink veut envoyer en orbite autour du globe ne cibleront pas seulement les zones blanches mais l’intégralité de la planète. Les zones urbaines équipées en fibre optique avec un réseau internet terrestre en général plus rapide et moins cher risquent d’avoir plus de mal à voir l’intérêt de la liaison satellitaire.

« Qui en a besoin ? Pas nous clairement, le réseau terrestre continue de se déployer, même l’Aveyron ou le Gers ont la fibre maintenant », dit Roland Lehoucq à Reporterre.
Mais permettre à de nouvelles populations d’accéder à Internet, c’est également la possibilité d’élargir le marché et de trouver de nouveaux clients. Dans son livre Le Nouvel impérialisme (Oxford University Press, 2003) le géographe économiste David Harvey estime que « la tendance générale de toute logique capitaliste du pouvoir n’est pas de laisser des territoires à l’écart du développement capitaliste, mais de les ouvrir continuellement à celui-ci ».

L’ARMÉE DES ÉTATS-UNIS INTÉRESSÉE

Lors d’une session du Comité de dialogue des fréquences qui réunit des experts du secteur des télécommunications, Sophie Pelletier, présidente de Priartem (Pour rassembler, informer et agir sur les risques liés aux technologies électromagnétiques), a demandé : « Quel est l’intérêt de développer des constellations qui vont couvrir l’ensemble du monde et modifier de manière durable, grâce à des investissements de long terme, la composition électromagnétique de notre atmosphère, pour me connecter à internet en plein désert ? » « Il ne faut pas oublier un point : dans le désert se déroulent aussi des opérations militaires », lui a répondu l’un des membres.

Le Pentagone n’a en effet pas caché son intérêt pour le projet qui ouvre de nouvelles perspectives pour l’armée étasunienne sur ses terrains de guerre. L’US Army a signé un contrat de trois ans avec l’entreprise d’Elon Musk. L’objectif est d’utiliser les satellites Starlink pour obtenir une connexion internet plus stable avec moins de latence qu’une connexion satellitaire traditionnelle, et tester une nouvelle technologie de GPS.

Fin 2020, l’armée américaine a également signé un contrat avec SpaceX de 149 millions de dollars afin de construire quatre satellites de détection de missiles balistiques dans l’usine où sont produits ceux de la constellation Starlink.

Selon Daniele Pitrolo, président de franciliens.net, une association qui fournit un accès au réseau et œuvre pour un internet neutre et transparent, un autre département de la Défense américaine pourrait être intéressé par Starlink. « Le rêve de la NSA (National Security Agency, qui pratique une surveillance électronique massive), c’est de n’avoir plus qu’un opérateur à surveiller pour avoir accès aux données de millions de personnes. »

Daniele Pitrolo a toujours en tête les révélations d’Edward Snowden en 2013. Cette année-là, le lanceur d’alerte américain avait fourni aux journaux Der Spiegel et The Intercept des documents d’archives de la NSA, qui comportaient un programme top secret, Treasure Map. Cette mission de la NSA et de l’agence d’espionnage britannique, le GCHQ, visait à cartographier l’Internet mondial, à identifier et localiser chaque appareil connecté à Internet dans le monde — chaque smartphone, tablette et ordinateur — « n’importe où, tout le temps », selon les documents de la NSA. Un opérateur était notamment ciblé, Stellar PCS, fournisseur d’accès à internet par satellite.

LES GRANDES ENTREPRISES
TRANSFORMENT LES UTILISATEURS EN CLIENTS

« Que Starlink puisse gérer autant d’informations d’utilisateurs n’est pas du tout compatible avec une garantie de nos droits », poursuit le président de franciliens.net, « c’est un pas de plus vers la mondialisation d’une certaine vision d’internet. Le réseau doit être considéré comme un bien commun, un outil citoyen qui peut amener le changement. Ce n’est pas possible de laisser cela dans les mains de grandes entreprises capitalistes qui détournent cet outil et transforment les utilisateurs en clients. Ces entreprises finiront toujours par léser le droit des utilisateurs. »

Daniele Pitrolo est également membre de la Fédération des fournisseurs d’accès à internet associatifs (FFDN) qui regroupe des opérateurs « alternatifs », mobilisés pour construire des réseaux Internet communautaires « conçus pour la communication des humains (plutôt que celle des objets ou des machines) ; des réseaux construits et gérés en commun, par et pour les populations locales ».
https://www.laquadrature.net/wp-content/uploads/sites/8/2020/12/democratiser-les-telecom_netcommons-1.pdf

Pour contrer Starlink, la Russie a annoncé vouloir infliger des amendes allant de 110 à 350 euros à toute personne utilisant le service. Une mesure qui rappelle le rôle primordial d’Internet dans la souveraineté et la volonté de contrôle des flux de données par les gouvernements.

STARLINK ATTIRE AUSSI LA FINANCE

Le secteur de la finance pourrait lui aussi être intéressé par les satellites Starlink, en particulier pour le «trading automatique» appelé également « trading hautes-fréquences ». Ces transactions financières sont réalisées à grande vitesse par des ordinateurs suivant des algorithmes précis. La technologie Starlink, si elle s’avère plus rapide que les solutions classiques en termes de latence, comme l’espère Elon Musk, pourrait assurer un sérieux avantage aux entités financières qui l’adopteront suffisamment tôt.

Dans ce secteur, certains acteurs déboursent aujourd’hui des millions de dollars dans des câbles sous-marins en fibre optique pour réduire de quelques millisecondes la latence de leurs communications.

L’autre objectif de Starlink, moins évident à première vue, est la conquête de Mars. « Soit on devient une espèce multiplanétaire là-bas parmi les étoiles, soit une espèce qui vit uniquement sur Terre, en attendant un évènement provoquant notre extinction, », disait déjà Elon Musk en 2016. Il a depuis déclaré vouloir bâtir une colonie humaine sur Mars d’ici à 2050. Le patron de Tesla voit dans Starlink la « clé » pour financer ses expéditions spatiales vers Mars et le développement de ses fusées Starship.

DONNER UNE NOUVELLE CHANCE À L’HUMANITÉ

La présidente de SpaceX, Gwynne Shotwell, rejoint Elon Musk dans sa vision de la conquête spatiale. « Il s’agit en fait de donner une nouvelle chance à l’humanité au cas où il y aurait un événement horrible sur Terre : de déplacer les gens et de sauver l’humanité en leur permettant de vivre sur une deuxième planète, une deuxième Terre », a-t-elle déclaré.

Mais pourquoi alors développer un réseau de communication aussi massif, si le milliardaire n’a plus d’espoir pour la planète Terre ? Dans un entretien vidéo pour le magazine Time, la présidente de SpaceX explique qu’une fois que les humains auront colonisé Mars, « il leur faudra un moyen de communiquer », et qu’une constellation Starlink autour de la planète rouge pourrait être une solution.
https://www.youtube.com/watch?v=CogwACFEzFU&feature=emb_title

Dans les conditions d’utilisations de Starlink, un utilisateur a relevé des informations intrigantes, aussitôt reprises par plusieurs médias comme The Independent. À la section neuf des conditions, Starlink explique que les services fournis autour de la Terre ou de la Lune suivront la loi régie par l’État de Californie. Jusque-là rien d’anormal, mais la partie suivante laisse songeur : « Pour les services fournis sur Mars, ou en transit vers Mars via un vaisseau spatial, de colonisation ou non, les parties reconnaissent que Mars est une planète libre et qu’aucun gouvernement basé sur Terre n’a d’autorité ou de souveraineté sur les activités martiennes. En conséquence, les différends seront réglés par des principes d’autogestion, établis de bonne foi, au moment de l’installation. »

FANTASMES LIBERTARIENS

Pour Daniele Pitrolo, ces projets sont révélateurs de la vision politique d’Elon Musk : « La conquête de l’espace, c’est le fantasme des libertariens. » Starlink est d’ailleurs loin d’être le seul acteur de cette nouvelle conquête spatiale. Jeff Bezos, avec son projet Kuiper et Gregory Wyler, milliardaire de l’informatique avec son projet OneWeb veulent eux aussi envoyer à eux deux environ 8.500 satellites en orbite basse, et commercialiser un service de haut-débit.
https://siecledigital.fr/2020/07/31/project-kuiper-fcc-amazon-satellites/
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/oneweb-mort-ou-vif-845429.html

Dans leur livre La finance autoritaire (Raisons d’agir, 2021), les sociologues Marlène Benquet et Théo Bourgeron écrivent que cette philosophie politique « correspond à un nouveau moment de la pénétration par les logiques capitalistes de territoires extérieurs à elles-mêmes, les espaces naturels ».

Les auteurs rappellent également l’émergence du mouvement libertarien Free Market Environmentalism (« Écologie de marché ») en 1979, qui portait l’idée que personne n’avait intérêt à préserver des ressources possédées en commun, et qu’en conséquence, le moyen le plus sûr de protéger la nature était de la privatiser intégralement « de façon que chaque portion de la planète possède un propriétaire et un protecteur ». Elon Musk, avec son entreprise SpaceX, se positionne comme « propriétaire » et « protecteur » de l’espace, persuadé, avec sa constellation Starlink, d’être le garant d’une gestion qui va dans le sens du progrès et de l’évolution humaine.

Justin Carrette (Reporterre), le 6 mars 2021

 

 

STOP 5G INTERNATIONAL

Lettre ouverte à Elon Musk & SpaceX (Pétition)
https://stop5ginternational.org/open-letter-to-elon-musk-spacex/

Pourquoi dire non à la 5G
https://stop5ginternational.org/why-say-no-to-5g/

Déclaration internationale STOP5G
https://stop5ginternational.org/stop5g-international-declaration/

Journée mondiale de protestation 5G 20 mars 2021
https://stop5ginternational.org/5g-protest-day-march-20-2021/

 

Augmentation alarmante des tumeurs
cérébrales mortelles (glioblastomes)
à cause de la téléphonie mobile

Depuis l'introduction de la téléphonie mobile, les cas de tumeurs cérébrales ont presque doublé. Aujourd'hui encore, l'industrie de la téléphonie mobile et la politique ignorent les conclusions des scientifiques indépendants.

Dans un article daté du 28 octobre 2018, le Pr. Franz Adlkofer (chercheur à l’institut Max-Planck pour la biochimie à Munich) a conclu que le rayonnement des téléphones portables augmente le nombre des glioblastomes. Rien qu'en Angleterre, le nombre de glioblastomes a presque doublé en une dizaine d'années depuis l'introduction de la téléphonie mobile. Aujourd'hui encore, l'industrie de la téléphonie mobile et la politique ignorent les conclusions des scientifiques indépendants en argumentant avec le respect des limites pourtant scientifiquement discutables. Cependant, il est incontestable que l'ICNIRP (une association privée) a, dans le passé, fixé ces limites de manière totalement arbitraire.

L'industrie et les autorités espèrent évidemment que le débat public sur les risques sanitaires de la téléphonie mobile se calmera progressivement. Il conviendrait donc que les représentants du peuple fassent preuve de plus de courage pour dire la vérité, car seule une information honnête permet aux citoyens de prendre les bonnes décisions et d’adopter les mesures appropriées.

#5G-TelephonieMobile#TumeurCerebrale
https://www.kla.tv/17073

 

 

SMARTPHONE UN DANGER POUR LA FERTILITÉ

Une nouvelle étude coréenne confirme le lien entre l’usage du téléphone portable et le danger pour la fertilité. En effet, les chercheurs ont constaté une baisse de la qualité du sperme chez l’homme : les smartphones dégradent la qualité des spermatozoïdes en réduisant leur motilité, leur viabilité et leur concentration. Cette méta-analyse a été publiée dans la revue scientifique Environmental Research après une revue par les pairs (Peer-reviewed publication).
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0013935121010781

Nous publions ci-dessous le communiqué de Presse paru dans EurekAlert! le 24 janvier 2022.
https://www.eurekalert.org/news-releases/941005

COMMENTAIRE

Au fil du temps, de nombreuses études internationales ont montré le lien entre l’utilisation du téléphone portable et une baisse importante de la qualité du sperme, à l’origine chez l’homme de risques d’infertilité. Cette étude coréenne le confirme ! Le professeur adjoint Yun Hak Kim de l’université nationale de Pusan avertit : « les utilisateurs masculins de téléphones portables devraient s’efforcer de réduire leur utilisation afin de protéger la qualité de leur sperme. »

Ainsi, selon une étude publiée en 2016 par des chercheurs du Technion et du Carmel Medical Center (Israël) et tel que relaté sur le site de CNews, chaîne d’information en continu :
Partant du constat que la fertilité des hommes en Occident était en baisse constante, les scientifiques ont étudié la manière dont un échantillon d’hommes utilisait son smartphone, afin de comparer ces pratiques avec le taux de spermatozoïdes contenu dans leur sperme. Et ils ont constaté que les hommes qui conservaient leur téléphone à moins de 50 cm de leur aine présentaient des taux de spermatozoïdes insuffisants pour se reproduire.
https://www.rbmojournal.com/article/S1472-6483(15)00300-4/fulltext

Dans le cadre de notre action d’alerte sur la surexposition aux effets thermiques des ondes du smartphone (effet chauffant de type micro-ondes), particulièrement à risques pour les spermatozoïdes, notre ONG, Alerte Phonegate, conseille aux utilisateurs d’éviter le contact du téléphone portable ou de tout autre objet connecté (tablette, ordi portable, etc…) avec la zone pelvienne. Jamais de téléphones portables dans les poches de pantalon !

Pour le Dr Marc Arazi qui préside l’association et qui est à l’origine des révélations du scandale sanitaire du Phonegate :
« Les pouvoirs publics doivent intensifier la recherche scientifique sur les risques d’infertilités liés aux usages du téléphone portable porté près du corps tant chez l’homme que chez la femme et prendre enfin en compte le manque total de crédibilité du débit d’absorption spécifique (DAS) comme indicateur pour protéger la santé. »

LE COMMUNIQUÉ

Les téléphones portables ont réussi à rapprocher le monde, rendant la vie tolérable pendant une période très éprouvante. Mais les téléphones portables ont aussi leurs inconvénients. Ils peuvent avoir des effets négatifs sur la santé. En effet, les téléphones cellulaires émettent des ondes électromagnétiques de radiofréquence (RF-EMW), qui sont absorbées par le corps. Selon une méta-analyse de 2011, les données d’études antérieures indiquent que les RF-EMW émises par les téléphones portables dégradent la qualité des spermatozoïdes en réduisant leur motilité, leur viabilité et leur concentration. Toutefois, cette méta-analyse présentait quelques limites, car elle comportait peu de données in vivo et prenait en compte des modèles de téléphones cellulaires désormais dépassés.

Afin d’obtenir des résultats plus récents, une équipe de chercheurs dirigée par le professeur adjoint Yun Hak Kim de l’université nationale de Pusan, en Corée, a réalisé une nouvelle méta-analyse sur les effets potentiels des téléphones portables sur la qualité du sperme. Ils ont passé en revue 435 études et dossiers publiés entre 2012 et 2021 et en ont trouvé 18 – couvrant un total de 4 280 échantillons – qui se prêtaient aux analyses statistiques. Leur article a été mis en ligne le 30 juillet 2021 et a été publié dans le volume 202 de Environmental Research en novembre 2021.

Dans l’ensemble, les résultats indiquent que l’utilisation du téléphone portable est effectivement associée à une réduction de la motilité, de la viabilité et de la concentration des spermatozoïdes. Ces conclusions sont plus fines que celles de la méta-analyse précédente grâce à une meilleure analyse des données par sous-groupes. Les chercheurs ont également cherché à savoir si une durée d’exposition plus longue aux téléphones portables était corrélée à une moindre qualité du sperme. Ils ont toutefois découvert que la diminution de la qualité du sperme n’était pas liée de manière significative à la durée d’exposition, mais uniquement à l’exposition aux téléphones portables elle-même. Étant donné que les résultats étaient cohérents entre les données in vivo et in vitro (sperme de culture), le Dr Kim avertit que « les utilisateurs masculins de téléphones portables devraient s’efforcer de réduire leur utilisation afin de protéger la qualité de leur sperme. »

Sachant que le nombre d’utilisateurs de téléphones portables va très probablement augmenter à l’avenir, il est grand temps de commencer à considérer l’exposition aux RF-EMW comme l’un des facteurs sous-jacents à l’origine d’une réduction de la qualité du sperme au sein de la population masculine. De plus, vu la rapidité avec laquelle les technologies évoluent, le Dr Kim remarque que « des études supplémentaires seront nécessaires pour déterminer l’effet de l’exposition aux REM émis par les nouveaux modèles de téléphones portables dans l’environnement numérique actuel. »

En conclusion, si vous êtes inquiet pour votre fertilité (et potentiellement pour d’autres aspects de votre santé), il peut être judicieux de limiter votre utilisation quotidienne du téléphone portable.

 

 

LE GUIDE COMPLET DE LA 5G

Le fonctionnement, les risques, et comment vous en protéger

https://collectif-accad.fr/site/wp-content/uploads/2019/05/Guide-complet-de-la-5G.pdf

 

 

Janvier 2021
Janvier 2021

Janvier 2021

Une demande de mesure d'exposition aux champs électromagnétiques, à envoyer aux Maires de vos communes.

 

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