NOUVEAUX OGM / STOP !

Publié le par Résistance verte

#NouveauxOGM

Ne laissons pas l’agrochimie détruire la biodiversité, contrôler notre agriculture et empoisonner notre alimentation !

Action à Feurs samedi 12 novembre

à 10 h, au siège de la Conf42,
4 bis, rue Philibert Mottin (Centre Ville de Feurs).

Pour imposer ses nouveaux OGM dans nos champs, nos jardins et nos assiettes, l’industrie semencière fait pression pour qu’ils ne soient pas considérés comme des OGM, et donc pour qu’ils soient non évalués et non-étiquetés.

Le groupe VILMORIN-LIMAGRAIN, 4ème semencier mondial, est en France et en Europe le principal acteur de ce passage en force.

Mais dans leur grande majorité, paysans, jardiniers et consommateurs refusent les OGM. Pas question donc qu’ils soient déréglementés et qu’ils se retrouvent ainsi cachés dans nos jardins, nos champs et nos assiettes.

Notre action visera à informer le public et à interpeller les distributeurs de semences potagères. Le groupe Vilmorin-Limagrain doit s’engager à faire la lumière sur les techniques de modification génétique qu’il utilise et sur les brevets qui vont avec.

Prévoir panier pour un pique-nique convivial.

A l’appel de la Confédération Paysanne, d’autres mobilisations simultanées auront lieu en France.

Contacts :
Jean-Luc Juthier 04 75 67 14 74
Gwenn Le Floch 06 33 96 05 17

NOUVEAUX OGM : STOP !

Nos luttes ont permis que les OGM soient réglementés voire interdits dans de nombreux pays. Mais les multinationales inventent de nouvelles manipulations pour tenter de passer entre les mailles du filet. La dernière en date : ce qu’ils appellent les NBT - New Breeding Technologies, un nom qui dissimule seulement le fait que ces Nouvelles Techniques de « Sélection » produisent aussi des OGM.
Les industriels des semences ont déjà réussi à sortir de la règlementation les OGM obtenus par mutagénèse (les VrTH, variétés rendues tolérantes aux herbicides). Pour cela, ils ont évoqué le caractère prétendument ancien et sans risque des techniques utilisées. C’est ce même tour de passe-passe qu’ils souhaitent utiliser pour les NBT !

Tout ceci sert surtout à déposer des brevets sur le vivant, c’est-à-dire à devenir propriétaires d’une plante ou d’un gène de plante pour ensuite empocher de l’argent quand il est utilisé ! Avec les NBT les industriels créent une plante dont ils brevètent une « information génétique ». Sauf que celle-ci peut déjà exister à l’état naturel ainsi que dans les semences paysannes ! Ils en deviennent ainsi propriétaires !

Limagrain-Vilmorin (propriétaire des jardineries Villaverde) fait partie de ces multinationales prédatrices du vivant et des savoir-faire paysans ! Derrière ses airs de coopérative agricole se cache un groupe multinational qui dicte les lois et domine notre alimentation et notre agriculture.

C’est maintenant qu’il faut agir, afin :
• que la réglementation OGM s’applique à tous les nouveaux OGM ;
• qu’il soit interdit de breveter le vivant ;
• que les multinationales comme Limagrain abandonnent ces manipulations génétiques.

Ne laissons pas l’agrochimie détruire la biodiversité, contrôler notre agriculture et empoisonner notre alimentation !

#OGM

NE LAISSONS PAS L'INDUSTRIE S'APPROPRIER NOS SEMENCES,
NOS SAVOIR-FAIRE ET NOTRE ALIMENTATION !

Arrêtons Limagrain-Vilmorin, ce Monsanto français

Derrière les jardineries Villa Verde se cache Vilmorin-Limagrain. Sous ses faux airs de coopérative d’agriculteurs Limagrain est une société transnationale d’envergure : quatrième semencier mondial, le numéro un européen du blé, elle joue dans la même cour que Monsanto, Syngenta ou Pioneer, les sorciers de la génétique des plantes. Pain Jacquet, biscuits Brossard mais aussi la quasi-totalité des semences vendues en jardinerie, sans oublier des filiales, des acquisitions et des joint-venture un peu partout dans le monde, illustrent ses déploiements dans toutes les directions.

Tout  en prétendant qu’elle  y  est opposée,  cette société  dépose des brevets sur les  gènes natifs  des plantes   Elle  est aussi  le champion des nouvelles variétés de blés OGM. Pour que ces brevets restent cachés, elle travaille dur pour que les Nouveaux  OGM le  soient  aussi  et échappent  à toute évaluation,  étiquetage  et traçabilité.  Elle  investit   en France  tous les  lieux  de décision stratégiques : Comité Technique Permanent de Sélection, Haut Conseil des Biotechnologies, GEVES, GNIS, centres de recherche, etc. Elle  a lié  l’État  à son devenir  en le faisant  investir pour  10 % de son capital  par l’intermédiaire  de la  Caisse  des dépôts et Consignation. A l’international elle a créé le très influent think-tank MOMAGRI. Enfin, le président de l’Association Mondiale des semenciers (ISF) est le directeur des relations internationales de Limagrain.

Des OGM cachés pour échapper  à la réglementation

Qu’est-ce  qu’un OGM ? C’est  un « organisme,  à l'exception des êtres humains, dont le matériel  génétique  a été modifié d'une manière qui ne s'effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle » (Directive européenne 2001/18). Nos luttes ont permis que ces organismes soient réglementés et souvent interdits dans de nombreux pays. Mais les multinationales inventent de nouvelles manipulations afin de tenter de passer entre les mailles du filet . La dernière en date : ce qu'ils appellent les NBT (pour New Breeding Technologies),  Nouvelles Techniques de « Sélection » pour  cacher  le fait qu'il s'agit toujours de modifier artificiellement les gènes des organismes vivants et non de sélectionner ce que la nature met à notre disposition. Dès 1990, les semenciers ont réussi à extraire du champ d’application de la réglementation OGM les variétés rendues tolérantes aux herbicides (VrTH) par mutagenèse, en évoquant  le caractère prétendument ancien et sans risque des techniques utilisées.

Comme pour la transgénèse, quand on utilise la mutagénèse on manipule directement le génome  de cellules isolées de la plante et multipliées  in vitro au laboratoire. Les semenciers souhaitent aujourd’hui utiliser le même tour de passe-passe pour exclure les NBT de la réglementation OGM. Personne ne sait comment vont se comporter ces nouveaux OGM une fois lâchés dans la nature et dans nos assiettes. On sait que les OGM qui les ont précédés ont généré d'immenses dommages pour la santé et l'environnement. On sait aussi que les brevets qui les  accompagnent permettent à dix sociétés multinationales  de contrôler l'ensemble de la chaîn e alimentaire  industrielle dans le but de détruire les agricultures paysannes.  Ces nouveaux  OGM sont dangereux pour les mêmes raisons.

Des brevets pour confisquer nos semences et notre alimentation

Ces Nouvelles  Techniques de « Sélection  » ne créent pas seulement  des OGM, elles servent  aussi à déposer des brevets sur le vivant ! Ainsi, grâce à ces techniques, les multinationales peuvent breveter une « information génétique » qui ne se distingue pas de celles existant déjà dans nos semences paysannes. L’industrie prétend  faire ce que la nature  fait aussi, juste en allant un p eu plus vite alors qu’au delà de l’information génétique brevetée,  elle perturbe l’ensemble du génome des plantes qu’elle manipule. Toutes les semences sélectionnées et conservées jusqu’à nos jours par des générations de paysans sont ainsi menacées d’appropriation par les brevets sur les « gènes natifs » camouflés derrière ces nouvelles techniques de modification génétique !

Contacts :
Guy Kastler, commission OGM, guy.kastler@wanadoo.fr, 06 03 94 57 21
Maxime Bergonso, animateur en charge des campagnes et actions syndicales, mbergonso@confederationpaysanne.fr, 07 68 65 87 27


http://www.confederationpaysanne.fr

ACTION DE LA CONF’ CONTRE LES NOUVEAUX OGM

Ce samedi 12 novembre en matinée, quelques dizaines de militants de la Confédération Paysanne, se sont invités dans deux jardineries situées sur la zone d’activités des Granges à Montbrison. Une action portée nationalement par le syndicat agricole qui visait à étiqueter les semences potagères sous marque Vilmorin/ Limagrain. Pour la Confédération, cette entreprise française, est soupçonnée de vendre des semences issues des nouvelles techniques de manipulations génétiques. « Cette entreprise, qui a déposé des brevets dans ce domaine, essaie de soustraire à la réglementation des OGM qui impose évaluation et étiquetage.

Par cette opération nous voulons informer les clients et les fournisseurs pour qu’ils fassent pression afin d’obtenir que l’application de la réglementation à tous les OGM et l’abandon des brevets sur le vivant » explique Jean-Luc Juthier, membre de la commission OGM de la Confédération Paysanne. Des autocollants « OGM cachées », « Limagrain= Monsanto Français » ont été apposées sur les produits de la marque en question dans les rayons de ces deux jardineries. Une matinée qui s’est poursuivie sur le marché de Montbrison par une distribution de tracts.

(Le Progrès)

 

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