HÔPITAUX EN GRÈVE ILLIMITÉE

Publié le par Résistance verte

 

PRÉAVIS DE GRÈVE ILLIMITÉE DANS DES HÔPITAUX

Plusieurs syndicats ont appelé à la grève illimitée à compter du 4 août pour se mobiliser contre la vaccination obligatoire du personnel soignant qui sera effective à partir du 15 septembre. A compter de cette date, il sera possible de suspendre les contrats de travail, voire d'enclencher des procédures de licenciement à l'encontre de ceux qui ne se seraient pas acquittés de cette obligation. Le syndicat SUD Sante sociaux appelle à une mobilisation nationale comme le rapporte Le Figaro. Dans un communiqué publié le 29 juillet, le syndicat se positionne «contre le pass sanitaire qui se construit contre les travailleuses et les travailleurs». Il pointe également du doigt l'obligation vaccinale pour le personnel soignant.

Le quotidien rapporte par ailleurs qu'en plus de l'appel national, des préavis de grève illimitée à partir du 4 août ont été lancés par plusieurs antennes locales de ce syndicat à Marseille et à partir du 9 août à Toulouse. Grèves à Lyon et Bastia Plusieurs établissement hospitaliers vivent depuis quelques jours au rythme des grèves. A Lyon, une grève illimitée a débuté le 29 juillet et une petite centaine de soignants se sont regroupés devant l’hôpital Édouard-Herriot le 31 juillet, dans le cadre des manifestations contre le pass sanitaire.

 Le communiqué fait également état de la fragilité du secteur hospitalier en France en dénonçant «des mensonges d’Etat pour en couvrir la dégradation des conditions de travail et de soins» engendrés par les politiques d'austérités que le texte énumère, comme les fermetures de lits ou la suppression de postes. L'hôpital de Bastia est quant à lui en grève depuis le 30 juillet, à l'appel de sa section de la CGT. Cette dernière a revendiqué «la liberté de choix» pour le personnel en rappelant que la vaccination demeure «une décision personnelle» d'après des propos des co-secrétaires du syndicat de l'établissement cités par Le Figaro. Elle a appelé dans la foulée à un rassemblement devant l'Agence régionale de santé le 30 juillet au soir. Marie-Christine Viale, directrice adjointe de l'hôpital, a cependant indiqué au quotidien que l'ampleur de la grève était très limitée. Au niveau national, la CGT entretient une position ambivalente qui s'axe sur «la nécessité de la vaccination pour combattre efficacement la pandémie, [mais] s'oppose à son obligation, préférant la voie de la conviction».

https://francais.rt.com/france/89246-obligation-vaccinale-soignants-plusieurs-preavis-greve-illimitee-lances-hopitaux-covid-19

APPEL À LA GRÈVE NATIONALE
À PARTIR DU 4 AOÛT

Le syndicat SUD Santé Sociaux appelle à une grève illimitée, dénonçant l'obligation pour les soignants d’être vaccinés à partir du 15 septembre.

«Nous ne sommes pas contre la vaccination mais cela doit rester un choix libre», martèle Jean-Marc Devauchelle - secrétaire général de la fédération SUD santé sociaux. Le syndicat a lancé un appel à la grève illimitée à l'échelle nationale à compter du 4 août, contre l'obligation vaccinale chez les soignants.

Tout le personnel de ce secteur devra être vacciné à partir du 15 septembre. Dès cette date, il sera possible de suspendre le « contrat de travail » d'une personne qui ne respectera pas l'obligation, a expliqué la ministre du Travail, Élisabeth Borne le 13 juillet sur LCI.
« C'est encore une fois faire porter la recrudescence des contaminations et des décès des suites du Covid-19 à l'hôpital sur le personnel soignant », dénonce Jean-Marc Devauchelle qui milite pour laisser le droit au doute aux soignants. « Pour ma part, j'ai décidé de me faire vacciner lundi dernier et j'ai d'ailleurs longuement hésité. Mais c'est un choix personnel, je n'incite personne et notre fédération n'a pas non plus la volonté d'imposer », indique-t-il.

« Nous sommes toujours réticents quand nous n'avons pas de connaissance sur tel ou tel produit. Nous savons pertinemment que toute injection comporte un risque et nous n'avons pas assez de recul comme on pourrait l'avoir dans le cas de la prise d'un Doliprane ou d'autres vaccins », explique-t-il, rappelant que le syndicat ne veut pas être assimilé au mouvement des anti-vaccins. «Mais nous pouvons nous retrouver avec ceux qui protestent contre le passe sanitaire et l'obligation vaccinale », ajoute Jean-Marc Devauchelle.

Le syndicaliste s'inquiète également des conséquences de cette obligation sur le moral du personnel soignant et des démissions qu'elle pourrait engendrer. « C'est sûr qu'il y en aura. Reste à savoir si ça sera à la marge ou s'il y en aura beaucoup. Je serais incapable de dire s'il y aura de nouveau une hémorragie comme il y a eu ces derniers mois », pointe-t-il.

Des appels à la grève locaux

En plus de l'appel à la grève national, plusieurs antennes locales de SUD Santé ont également posé des préavis de grève illimitée à partir du 4 août comme dans les Bouches-du-Rhône à Marseille. « Nous voulons faire partir nos revendications de la base et être entendus par la direction régionale de la santé (ARS) pour qu'elle puisse les faire remonter », explique Kader Benayed, secrétaire départemental de SUD Santé dans les Bouches-du-Rhône. Le préavis de grève a été déposé à l'Assistance publique - Hôpitaux de Marseille (AP-HM) et à l'hôpital Edouard-Toulouse. Deux rassemblements sont aussi prévus par le syndicat devant l'IHU à la Timone et devant l'hôpital Nord.

À Lyon également, une grève illimitée a débuté depuis le 29 juillet contre l'obligation vaccinale des soignants. De même chose en Corse où c'est la CGT du centre hospitalier de Bastia qui a appelé à la grève depuis le 30 juillet.

https://www.lefigaro.fr/social/vaccination-obligatoire-des-soignants-un-appel-a-la-greve-national-lance-a-partir-du-4-aout-20210802

 

GRÈVE À LYON

Des soignants de l'hôpital Édouard Herriot à Lyon débutent une grève illimitée contre le projet de loi sanitaire. Le 29 juillet 2021

https://www.lyoncapitale.fr/actualite/les-soignants-de-l-hopital-edouard-herriot-a-lyon-debutent-une-greve-illimitee-contre-le-projet-de-loi-sanitaire/

Vaccination obligatoire : les soignants de l'hôpital Édouard Herriot en grève illimitée.

https://www.facebook.com/BFMLyon/videos/151821320363476

C'EST DE L'AUTORITARISME

Lyon, des soignants en grève protestent contre l'obligation vaccinale.

Le syndicat SUD Santé Sociaux de l'hôpital Édouard-Herriot de Lyon a déposé un préavis de grève afin de s'opposer à l'obligation vaccinale des soignants et au tri des patients non vaccinés. Elle commencera ce 29 juillet, pour une durée illimitée. Le 23 juillet, la section syndicale SUD Santé Sociaux de l'hôpital Édouard-Herriot de Lyon a déposé un préavis de grève qui devrait débuter le 29 juillet à 6h «pour une durée illimitée», celle-ci n'étant censée prendre fin qu'à «l'issue de négociations favorables aux revendications».

Les grévistes s'opposent à l'obligation vaccinale des soignants – annoncée par le président Emmanuel Macron le 12 juillet et devant entrer en vigueur en septembre – en demandant «le non-licenciement des agents hospitaliers non vaccinés». Cette sanction potentielle a depuis lors été rejetée par le Parlement, mais les membres du personnel refusant de se faire vacciner contre le Covid-19 risqueront une interdiction de travailler et une suspension de salaire.

Dans un courrier adressé à la direction de l'hôpital publié sur la page Facebook du syndicat, le personnel en grève réclame également que le Covid-19 soit reconnu systématiquement comme accident de travail et appelle la direction au «respect de la mission de service public accessible à tous», en s'opposant en ces termes rapportés par Le Progrès la discrimination des patients selon leur état vaccinal : «Nous refusons leur tri à l'entrée de notre établissement de santé public.»

https://francais.rt.com/france/89062-obligation-vaccinale-pour-soignants-preavis-greve-illimite-depose-dans-hopital-lyon-covid-19

https://youtu.be/LBH3eYtbUVk

 

 

GRÈVE AU CHU DE NÎMES

Le syndicat UNSA Santé du Gard lance un appel à la grève au CHU de Nîmes. Une grève pour marquer son refus de l'obligation vaccinale.

"C'est de la discrimination complète", enrage Béatrice, aide soignante au CHU de Nîmes. "Chacun est libre d'être vacciné ou non vacciné. C'est pas nous les soignants qui amenons le Covid aux patients, ce n'est pas vrai. Nous avons eu des patients Covid la semaine dernière, nous prenons les mesures d'hygiène... pour que nos patients soient au mieux. On n'a pas à nous mettre à pied parce qu'on n'est pas vacciné. Où est notre liberté aujourd'hui ? Le collègue non vacciné, c'est son choix. Moi, le collègue non vacciné, ce n'est pas autre chose qu'un collègue. Il a ses valeurs comme moi." Béatrice est devant l'entrée de l'hôpital avec quelques collègues et, derrière eux, la banderole de grève. Une grève qui n'aura pas de conséquences pratiques, les personnels grévistes étant réquisitionnés. De plus l'UNSA n'est que le 3e syndicat du CHU de Nîmes, derrière FO puis la CGT.

Refuser ce que ces soignants appellent une discrimination et donc une division, une fracture entre vaccinés et non vaccinés. "Il y a le camp des vaccinés et le camp des non vaccinés" regrette Pascale, infirmière au CHU de Nîmes. "Les gens voient les non vaccinés comme de potentiels ennemis, on en est quand même là. C'est en général à l'hôpital et dans nos amis, c'est comme ça. Il y a des gens que, momentanément, je vais cesser de voir parce que ce n'est pas possible. Le dialogue n'est pas possible. Il y a une espèce d'endoctrinement qui a été fait par le gouvernement."

Une obligation vaccinale refusée pour plusieurs raisons par ces personnels hospitaliers. "C'est une atteinte à nos droits et à nos libertés dit Claire,  psychomotricienne, qui par ailleurs conteste le mot vaccin : c'est une injection génique avec une AMM [autorisation de mise sur le marché] conditionnelle." "Et donc c'est normal que les personnels se posent des questions et n'acceptent pas d'être réduits au silence" enchaîne Armand Pijulet, secrétaire de l'UNSA Santé pour le Gard : "Cette obligation laisse entendre que les hospitaliers ne respectent pas les conditions de protection. C'est intolérable d'entendre ça."

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/contre-l-obligation-vaccinale-un-preavis-de-greve-au-chu-de-nimes-1627662409

 

 

 

GRÈVE À HÔPITAL DE BASTIA

Le syndicat a lancé un mouvement local de protestation contre l'obligation vaccinale que le gouvernement entend imposer aux professionnels de santé. Un préavis de grève illimitée a été déposé
Une centaine de personnes s'est réunie, hier soir à Bastia, devant les locaux de l'Agence régionale de Santé. Un rassemblement qui s'inscrit dans le cadre d'un mouvement de grève local lancé par les personnels CGT de l'hôpital de Bastia pour protester contre l'obligation vaccinale que le gouvernement entend imposer à l'ensemble des professionnels soignants, à partir de la rentrée prochaine, dans le cadre de sa politique de lutte contre le Covid.

"Nous ne sommes ni pro ni anti vaccin, précise d'emblée Jean-François Canasi, l'un des secrétaires de la section syndicale. Nous sommes favorables à la liberté de choix car cette décision doit rester personnelle."
"Cette obligation [vaccinale] a-t-elle un caractère d'urgence sachant que l'autorisation de mise sur le marché [des vaccins] est aujourd'hui conditionnelle ? La santé physique et mentale des personnels ayant déjà été malmenée, peut-on exercer une pression supplémentaire sur les professionnels non vaccinés qui sont étiquetés 'égoïstes' voire pire ?"

Car ce qui exaspère les hospitaliers CGT, c'est de voir le gouvernement passer en force et plus encore de le voir jeter le discrédit sur leurs collègues réfractaires à la vaccination.
"Nous trouvons scandaleux que les héros d'hier soient aujourd'hui stigmatisés et présentés comme les principaux vecteurs de la contagion alors qu'ils sont en première ligne depuis le début de la crise sanitaire pour accueillir les usagers", poursuit le syndicaliste.

S'ensuit l'exposé d'une série de revendications formulées par la section syndicale. Celle-ci "réclame" que "les agents le désirant puissent attendre la sortie du vaccin Sanofi-Pasteur".
Elle réclame également que les agents refusant la vaccination "puissent bénéficier d'une réorientation professionnelle et temporaire". À quoi s'ajoutent d'autres éléments de revendication figurant expressément dans le préavis de grève : le statut de maladie professionnelle pour le Covid, pour les effets secondaires du vaccin et pour le syndrome d'état post-traumatique.

"Depuis le début de la crise sanitaire, la situation de l'établissement ne s'est pas améliorée tant au niveau que de la qualité d'accueil que de ses effectifs soignants, conclut le porte-parole du syndicat.
"L'obligation faite aux personnels de santé va nécessairement entraîner de nouvelles tensions dans le fonctionnement de l'institution. Attention, un nouveau variant arrive : c'est l'absentéisme, qui risque de toucher un personnel épuisé et bafoué dans sa liberté de choix."
Isabelle applaudit. Cette fonctionnaire de soixante ans ne travaille pas à l'hôpital mais pour le ministère de la Culture. Si elle a choisi de se joindre à la démarche des hospitaliers, c'est pour défendre des principes auxquels elle se dit très attachée.

"Au-delà de la question vaccinale, je défends la liberté thérapeutique, explique-t-elle. Je crois que, dès notre naissance, nous adoptons des comportements dictés par la nécessité de préserver notre santé. Il en découle un principe qui, de mon point de vue, est fondamental : l'adhésion thérapeutique. Chaque personne doit adhérer aux traitements qu'on lui applique. C'est ce principe que l'obligation vaccinale vient remettre en cause."

Jusqu'où ira le mouvement "de durée illimitée" initié à l'hôpital de Bastia ? Difficile à dire car pour l'heure, la grève annoncée n'a pas véritablement commencé.
"Le préavis que nous avons déposé est surtout un préavis destiné à protéger les agents non-vaccinés, explique Magali Morroni-Casamatta, secrétaire elle aussi de la section CGT. Il s'agit aussi, par ce biais, d'appeler au raisonnement tous nos collègues qui ne se sentent pas concernés.
"Au mois de septembre, lorsque tout le monde rentrera de congés et que la date d'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale approchera, le mouvement pourra vraiment démarrer et on sera fixés sur la mobilisation des agents de l'hôpital".

En attendant, les représentants du syndicat appellent chacun, "à titre individuel", à prendre part à la manifestation contre le passe sanitaire.

https://www.corsematin.com/articles/la-cgt-hopital-de-bastia-contre-la-vaccination-des-soignants-119405

 

 

 

GRÈVE ILLIMITÉE DANS LES HÔPITAUX DE MARSEILLE

Le mouvement vient du syndicat Sud santé. L'APHM et l'hôpital Edouard Toulouse ont déposé un préavis de grève illimitée pour protester contre la vaccination obligatoire des soignants. Deux rassemblements sont programmés le 5 août.

A Marseille, l'APHM représente 13.000 salariés. L'hôpital Edouard Toulouse 1077 salariés. Les deux organismes se sont rapprochés pour ce mouvement (du moins leur syndicat Sud santé).
Selon Kader Benayed, secrétaire départemental adjoint de Sud Santé "Le taux d'absentéisme est élevé depuis le vote de la loi obligeant les soignants à se vacciner : départs, préavis de départ, congés sans solde, arrêts maladie..."
Sud santé a déposé un préavis de grève illimitée à partir du 4 août à l'APHM, et à partir du 9 août pour Edouard Toulouse. Deux rassemblements sont prévus le jeudi 5 août à 11 heures. L'un à l'hôpital Nord, l'autre devant la Timone.

Ce mouvement repose sur huit revendications (extraits) :
    •    La déclaration systématique en accident de travail pour la maladie Covid-19 ;
    •    La non-suspension des agents hospitaliers non vaccinés contre le Covid-19 et le respect des lois et constitutions quant à la décision de chaque agent à la vaccination contre le Covid-19 ;
    •    Le respect du libre choix de chaque agent d’être vacciné sans contrainte ni menace de mise à pied. Chaque agent non vacciné continuera, comme depuis le début de la crise, à exercer ses missions avec le port de matériel de protection adapté, tout en respectant les gestes barrières ;
    •    La possibilité de choisir le vaccin qui sera inoculé et quand il le sera, si tel est le choix de l’agent
    •    La protection des données à caractère personnel et au respect du secret médical quant au statut vaccinal des salariés ;
    •    Des conditions de travail qui respectent notre santé physique et psychique sans aggravations de la souffrance au travail avec un détournement de nos missions de service publique au service des citoyens, quelque soit leur statut vaccinal ;
    •    La non-discrimination des patients : nous refusons leur tri à l’entrée de notre établissement de santé publique ;
    •    Le respect de la mission de service public accessible à tous sans aucune distinction.

Les directions de ces hôpitaux sont tenues de respecter la loi. Le message s'adresse beaucoup plus haut. Le 5 août, le Conseil Constitutionnel rendra sa décision sur la loi relative à la gestion de la crise sanitaire. Les espoirs reposent sur lui.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/preavis-de-greve-illimitee-dans-les-hopitaux-de-marseille-contre-la-vaccination-obligatoire-des-soignants-2199838.html

GRÈVE DE L’HÔPITAL AMBROISE-PARÉ (92)

Préavis de grève de l’hôpital Ambroise-Paré APHP à Boulogne-Billancourt à partir du 9 août (CGT).

L'HÔPITAL DE MONTÉLIMAR EN GRÈVE ILLIMITÉ

Les personnels hospitaliers soignants et non-soignants de la CGT de l'hôpital de Montélimar ont appelé à une grève illimitée contre le vaccin imposé aux soignants.

https://youtu.be/_3SLzxDKEXg

https://youtu.be/Xb1ajkuXqmY

Publié dans Coronavirus

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