DROIT AU LOGEMENT POUR TOUS LES ENFANTS

Publié le par Résistance verte

Plusieurs centaines de manifestants mercredi 20 novembre à St-Étienne. 

 

Mercredi 20 Novembre, la ville de Saint-Étienne fête les Droits de
l’Enfant. Pourtant, il n’y a pas grand chose à fêter.

Rassemblement mercredi 20 novembre
à 16 h 30, place du peuple,
pour dénoncer cette odieuse hypocrisie.

La France est signataire de la Déclaration des Droits de l’Enfant, en
1959. Celle-ci stipule que « L’enfant a droit à une alimentation, à un
logement, à des loisirs et à des soins médicaux adéquats. »
Ces droits doivent être reconnus à tous les enfants sans exception
aucune. Sans distinction ou discrimination fondées sur la race, la
couleur, le sexe, la langue, la religion, les opinions politiques ou
autres, la fortune, la naissance, ou sur toute autre situation,
l’origine nationale ou sociale que celle-ci s’applique à l’enfant
lui-même ou à sa famille.

L’hiver arrivant, plusieurs dizaines d’enfants restent encore sans
solution et dorment à la rue ou dans des logements de fortune, tout en
étant pour une bonne part scolarisés dans les établissements de la
Métropole. Le Préfet et le Maire s’acharnent même contre eux en faisant
régulièrement expulser les lieux où leurs familles trouvent refuge.
Cette situation intolérable doit trouver une issue, malgré la mauvaise
volonté des pouvoirs publics, de nombreuses actions politiques et
solidaires sont menées chaque jour et continueront tant qu’il y aura des
enfants en danger.

http://lenumerozero.lautre.net/Sainte-fete-le-droit-des-enfants-Mon-oeil

 

MANIFESTATION POUR DÉFENDRE
LE DROIT AU LOGEMENT

Depuis plusieurs mois, et même depuis plusieurs années, de nombreux·ses réfugié·e·s et militant·e·s se battent pour faire valoir le droit au logement des personnes à la rue, qui n’est absolument pas appliqué, ni de manière décente ni permanente, et encore moins systématique. Par ces faits, la Préfecture ne respectent pas les lois qu’elle est censée faire appliquer, elle se retrouve alors criminelle et meurtrière ! Gardons à l’esprit qu’elle n’est pas la seule dans l’inaction. En effet, la Mairie et monsieur Gaël Perdriau, par sa politique et son choix de ne pas intervenir vis-à-vis de cette situation, se rendent également coupable de cet état de misère.

Pourtant les occasions qui leur ont été présentées ne manquent pas, puisque depuis des années de nombreux collectifs et associations les interpellent sur la question. Personne n’y répond par des actes, ils sont juste bons à se relancer la pierre entre eux, sans régler la source du problème. C’est donc aux sans abris et à l’ensemble de leur soutien, encore une fois, de se démener, de donner de leur hargne et de leur temps, de se sacrifier afin de trouver des solutions bien que souvent très précaires et peu pérennes.

C’est dans ce contexte et à l’occasion du 30ème anniversaire de la « Convention des droits de l’enfant » que de nombreux·ses stéphanois·es se sont réuni·e·s à l’appel des associations, afin de réclamer la mise à l’abri des familles et des 25 enfants encore à la rue, alors qu’un rude hivert à déjà commencé. Plus de 500 personnes ont défilé de la Place du Peuple à la Préfecture en marquant un temps d’arrêt sur les marches de l’Hôtel de Ville où l’on pouvait entendre des slogans tel que « État assassin ! Mairie complice ! ».

On notera la présence absurde des forces de l’ordre en surnombre pour encadrer cette manifestation pacifique. Plusieurs agents de la BAC et un cordon de policier en équipement anti-émeutes, face à une première ligne composée d’enfants : RI-DI-CU-LE !

Arrivé·e·s aux abords de la Préfecture, interdiction totale pour le cortège d’aller s’exprimer à l’entrée de celle-ci. Des prises de paroles ont donc été faites au niveau du kiosque. Au micro, bilan de cette journée, intervention et témoignages touchants, ainsi qu’un appel à se mobiliser nombreux·ses, notamment le 18 décembre lors de la journée internationale des migrant·e·s.

Pour conclure NOUS ACCUSONS ! Nous accusons le Président et l’État de mener une politique anti migratoire, liberticide et d’une violence inouïe envers ces personnes qui vivent déjà les pires horreurs !
Nous accusons le Préfet et la Préfecture de ne pas respecter les lois qu’ils devrait faire appliquer, en se justifiant par des prétextes financiers bidons !
Nous accusons la Mairie, de se cacher derrière ces autres instances afin de ne pas participer à la lutte contre la misère dans sa propre ville !
Enfin, nous accusons monsieur Perdriau de son mépris et sa mauvaise foi !
Leur dénis torture, leur dénis tue !

SAINTÉ EST UNE VILLE SOLIDAIRE, COSMOPOLITE, ANTIFASCISTE...
ELLE LE RESTERA !

Capuche, Rod & Zozo
https://www.facebook.com/legueuloirjournal/posts/1316922861827135

DROIT AU LOGEMENT POUR TOUS LES ENFANTS
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