LE VENT DU MENSONGE

Publié le par Résistance verte

 

Sous couvert de l’écologie, il s’engage dans le monde une course à l’énergie dont le but est de doper artificiellement une économie basée sur l’exploitation de la planète et la spéculation mondiale. L’éolien offshore va sacrifier ici et là les fonds marins. Alors que penser de cette politique qui s’apprête à détruire la seule ressource alimentaire durable de la planète ?

Film à charge contre le business de l'énergie renouvelable. Le film témoigne et dénonce un déni de démocratie, car ici au Tréport, c'est le refus massif d’un projet éolien offshore par l’ensemble d’une communauté, riverain, pêcheur, maire et scientifique...

Ensuite, le film pose questions, pourquoi tant de déploiement d’efforts pour nous imposer une unique solution alors qu’elle est largement critiquée sur le plan financier et technique ! À la manière d’une fiction, le film nous immerge dans la vie d’un petit port de pêche, de ses marins et locaux, tranche de vie... Le film a touché le public par ces voix que l'on entend plus...

Nous sommes en 2019, et la grogne monte en France et ailleurs. De quoi sera fait le futur ? Les pêcheurs laisseront-ils l’État leur prendre la mer pour en faire des kWh ?

LE FILM COMPLET
https://youtu.be/k3vV8mlbC3o

 

La zone de pêche et de reproduction des espèces menacées.


"Les impacts, ils ne seront que pas visuels. Ça va polluer tout un espace qui va bien au-delà du périmètre du parc."
"Les éoliennes vont créer des vibrations qui vont faire des ondes à plus de 100 km. Il y aura tout de même une perturbation acoustique pour les animaux. S’ils la ressentent, les zones seront dépourvues de reproduction. C'est un vrai problème. Les gens n’imaginent pas l'impact sur la biologie, ça va ruiner les espaces. C’est irrémédiable. Bulots, crustacés qui rampent sur les fonds… tout va trinquer !"

Olivier Becquet, vice-président du comité régional des pêches de Normandie

https://youtu.be/CMotNFjvEpc

 


"La pêche c’est toute la vie du Tréport. C’est une des seules villes du littoral qui vit toute l’année avec le port." Carmen Bilon, présidente de l'association Sans offshore à l'horizon.

https://youtu.be/yxRYPjx5BQE


"62 éoliennes, ça représente la superficie de Paris avec des mâts qui montent à 200 m de haut. Mais le cœur du problème c’est la pêche.”
"On a été en justice depuis 2014 devant différentes juridictions. Il y avait plusieurs autorisations à donner et aujourd’hui, on a des recours devant le conseil d’état pour mener les procédures jusqu’au bout”

Jean-Claude, trésorier de l’association Sans offshore à l’horizon.

https://www.facebook.com/groups/390552245692814

 

 


Ces recours ne sont toutefois pas suspensifs, le projet continue donc d’avancer et est entré dans la phase de préparation de sa construction. Une phase de fabrication des composants précèdera le début des travaux en mer, prévus à partir de 2023.

 

5 août à Bourbriac, au sud de Guingamp

Publié dans Environnement, Énergie

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