NE LAISSONS PAS LES INSECTES SAUVAGES DEVENIR LA PROPRIÉTÉ DES MULTINATIONALES
Attendu que les nouvelles techniques d'édition du génome permettent désormais de modifier facilement et à moindre coût le patrimoine génétique de n'importe quel être vivant sexué, et de s'assurer de la transmission de ces modifications à toute sa descendance, dotant ainsi les laboratoires industriels d'un droit de vie ou de mort sur l'ensemble des organismes vivants, sur des critères commerciaux, productifs, économiques, qui ne représentent pas nécessairement l'intérêt général ;
Attendu qu'avec une centaine de brevets déjà déposés, qui couvrent un large spectre d'espèces sauvages, ces techniques permettraient un accaparement du vivant par les multinationales : les populations naturelles seront petit à petit remplacées par celles porteuses de gènes brevetés par les firmes ;
Attendu que les experts mettent en garde contre les risques de déstabilisation massive et irréversible des écosystèmes, de précipitation de l'extinction dramatique des insectes déjà en cours et que tous les scientifiques, y compris les inventeurs et promoteurs de ces techniques, s'inquiètent de la perte de contrôle sur ces organismes et les répercussions une fois disséminés dans la nature ;
Attendu que les décisions concernant ces technologies et leur implication pour notre avenir à tous sont actuellement prises par un groupe limité d'« experts », et que la plupart des citoyens ne sont même pas informés de l'existence de ces techniques, alors même qu'un débat public interdisciplinaire serait indispensable ;
Nous vous demandons d’empêcher la dissémination d'organismes modifiés par forçage génétique dans l'environnement, et d'œuvrer en faveur d'un moratoire international sur la dissémination d'organismes modifiés par forçage génétique lors de la Conférence des parties (COP) de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB).
Les nouvelles techniques d'édition du génome donnent la possibilité aux firmes qui les maîtrisent de modifier et breveter les abeilles, les bourdons, les papillons et un grand nombre d'organismes sauvages, directement dans leur milieu naturel.
Alors que les producteurs de ces nouveaux OGM tentent d'assouplir les législations européenne et internationale afin de disséminer ces modifications génétiques directement dans la nature, de nombreuses organisations non-gouvernementales, dont POLLINIS, s'inquiètent des risques environnementaux, alimentaires, économiques, éthiques et sociaux, et tentent d'alerter l'opinion publique sur ce sujet fondamental pour l'avenir du vivant.
Les firmes agro-industrielles sont en train de s'organiser pour faire main basse sur le vivant.
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Nous avons suscité une première onde de choc à travers l'Europe et mobilisé 295 000 personnes : il ne manque que 5 000 signatures pour passer le cap symbolique des 300 000 citoyens mobilisés !
Pétition
https://info.pollinis.org/stop-forcage-genetique-video-2/
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#StopForçageGénétique