MANIFESTE DES PSYS

Publié le par Résistance verte

 

Manifeste pour la préservation de la santé mentale de chaque citoyen

Collectif de Psys, spécialistes de la santé mentale  

Nous, psychiatres,  psychologues et  psychothérapeutes d’orientations thérapeutiques multiples et complémentaires, sur le territoire français, nous nous interrogeons sur la situation politico-sanitaire actuelle.

Nos métiers sont fondés sur une déontologie et une éthique du soin qui entendent promouvoir, préserver  et restaurer  la liberté  du sujet sous toutes  ses formes : autonomie,  libre-arbitre, liberté de penser, liberté de disposer de son corps, liberté de choisir pour soi-même, respect de son intégrité physique et psychique. La liberté est le cœur vivant et celle de notre pratique. Or, sur le terrain, depuis février 2020, nous constatons que :

-    D’une part, nous assistons aujourd’hui à un accroissement inédit de demandes d’aide de nos concitoyens en grande souffrance psychique et somatique (déclenchement de troubles ou aggravation de troubles préexistants).

-     D’autre part, nous observons chez nos patients les effets dramatiques et mortifères directement  liés aux mesures gouvernementales prises, sans réel fondement scientifique ou médical. Mesures contradictoires avec des injonctions qui fracturent et défigurent profondément  la société dans son ensemble, en détruisant méthodiquement les  liens humains  les plus intimes et les repères  symboliques  de notre vie sociale. Une nouvelle ligne a été franchie avec le projet de loi du « passe- sanitaire », qui prévoit la ségrégation pure et simple des citoyens sur la base de leur statut  sérologique et la destruction de la confidentialité des données de santé qui stigmatisent. 

Nous le constatons  à travers  des prises de décisions contradictoires,  des mensonges,  des injonctions…  sans possibilité pour certains,  d’exercer leur sens critique. Ainsi, en réaction à cette  situation anormale,  nous avons pu observer le développement  de tableaux cliniques suivants  :  anxiété,  angoisse,  stress  post  traumatique,  psycho-traumatismes,  somatisation,
épuisement  psychique,  dépression,  burn-out,  tentatives  de  suicide  et  suicides,  syndromes
abandonniques évoluant vers un syndrome de glissement psychique et physique allant jusqu’à
la mort et ce, chez des personnes de tout âge (liste non exhaustive).

Nous aimerions croire à l’hypothèse d’un gouvernement paniqué et débordé où l’incohérence des mesures serait  le  fruit de décisions  hâtives,  destinées  à résoudre  au plus vite l’urgence sanitaire. Depuis le  début de la « crise », il nous apparait que l’appareil  politico-médiatique semble avoir progressivement  installé  une démarche  de manipulation  de l’opinion  publique aboutissant  à  fabriquer  un  consentement   réactionnel  de  toute  une  population  et,  une soumission à l’ordre  établi,  y compris dans « le Pays des Droits de l’homme  ». Il est difficile, pour tout un chacun, d'imaginer  que l'autorité  ayant la fonction première de protection, ne puisse plus jouer ce rôle voire, devienne l'agresseur (à l'image de l'enfant victime d'agression intra familiale qui continue à protéger le parent agresseur craignant que sa parole ne détruise sa famille).

Nos constats

Ainsi, nous avons identifié, un certain nombre de mécanismes psychologiques à l’œuvre et ce, au regard des expériences totalitaires  du passé et que nous décrivons rapidement  dans ce document.

-    La désinformation. Depuis le début  de cette  crise sanitaire les chiffres présentés  par Santé Publique France, confondent le nombre de testés positifs (« cas ») et le nombre de malades (du COVID). Cela a généré des phénomènes de type panique, sidération et stress inhibant la capacité de penser.

-    L’instillation de la peur, autrement dit, l’émotionnel prime sur la réflexion. L’activation constante de la peur, qui est une émotion primaire, déclenche des processus de survie conduisant au développement du stress, de l’anxiété et à un vécu traumatique, inhibant tout sens critique et pouvant avoir des répercussions psychosomatiques (comme l'affaiblissement physique, une chute de l'immunité…).

-    L’isolement imposé. Des interdictions multiples et non justifiées scientifiquement ont été imposées dans une déshumanisation complète. Nous voulons pour preuve, l’impossibilité de rendre visite aux proches vivant en institution, l’accompagnement des personnes en fin de vie, ainsi que les enterrements et les naissances « sous masque ». La population malade a été coupée des soignants habituels, laissant entendre, qui plus est, qu’il n’y avait aucun traitement possible. Les personnes symptomatiques ont été incitées à rester chez elles sans traitement pour ne se rendre aux urgences qu’en dernier recours, plutôt que d’aller consulter leur médecin en qui elles avaient confiance. Cette coupure du lien avec le médecin  traitant,  des  suivis ambulatoires  très  limités, le non  suivi  des  maladies chroniques, ainsi que la suspension de toute  intervention « non urgente  », ont, dès à présent, des conséquences bien plus dramatiques.

-    La carence sensorielle a été instaurée et organisée sans aucune justification préalable à son bien-fondé et ce, des nouveaux nés aux plus âgés : confinements, port du masque obligatoire, mesures de « distanciation sociale », réunions et rencontres  empêchées… privant tout un chacun du contact physique et affectif indispensable. Chez les enfants, cette carence a eu des conséquences fortes comme des retards de langage et du développement.

-    Le  processus de harcèlement. L’information  terrifiante  tournant  en  boucle sur les médias ou « psychic Driving » (1), le traçage et le suivi des « cas contacts », les relances téléphoniques  par l'assurance maladie et l’incitation de la part des médecins traitants pour se faire  vacciner,  la pression  hiérarchique  dans le milieu professionnel…  sont quelques-uns de moyens employés.

-    L’abus   de  confiance  massif. La population sidérée et affaiblie par des mois d’asservissement, a commencé à accepter la vaccination des personnes  âgées et/ou vulnérables, sans avoir été avertie que cette « vaccination/expérimentation » de masse se déroulerait sans les préalables minimums requis (essais cliniques animal et humain, suivi et surveillance en amont, consentement…).

-    L’impuissance créée par les chiffres et les mesures instaurées. Des liens de cause à effet sans fondement,  des logiques et des revirements de situation et des comportements incompréhensibles ont été massivement acceptés. Comment comprendre que des millions de personnes aient été privées de travail ? Comment comprendre la logique de surcharger les hôpitaux alors que les cliniques voisines étaient  vides ? Comment comprendre   que  les  citoyens n'aient plus eu le droit de se soigner comme ils l'entendaient ? Comment comprendre  que les notices de ces « vaccins » n’aient pas indiqué précisément la composition ainsi que les effets secondaires, permettant à chacun d’exercer un consentement libre et éclairé ? Comment comprendre que le principe du « Primum non nocere », fondant nos pratiques et exigé de tout soignant, ne soit plus respecté  ? Comment comprendre  que des personnes  souffrant de maladies chroniques voient l'accès aux soins remis en cause, faute de vaccination, de « passe- sanitaire ou de passe-vaccinal » ? Comment comprendre que le Conseil Constitutionnel fasse l'impasse sur la santé mentale des individus et ne fasse pas respecter leurs droits fondamentaux, dans le domaine des soins notamment  ? Et enfin, comment explique-t- on que ni les laboratoires pharmaceutiques, ni le gouvernement,  ni les médecins ou autres  soignants administrant  les « vaccins » n’assument la responsabilité des effets secondaires potentiels (et probables) de ces produits expérimentaux ? Ce mécanisme d’inhibition de la pensée empêchait la réflexion.

-    Les mesures d'intimidation et les menaces proférées par des figures d'autorité censées organiser le corpus social ont empêché le questionnement et la remise en cause de la situation et des mesures prises.

-    La  censure systématique de  toute  information  et  de  toute  manifestation  allant à l’encontre de la version officielle. Même celles venant de professionnels de terrain sont dénigrées, ridiculisées voire interdites.

-    L’instrumentalisation y compris des enfants. Après le port du masque obligatoire pour tous, on pousse les enfants de plus de 12 ans à se faire vacciner afin de faire du sport, des activités  culturelles,  bénéficier  de loisirs ou étudier.  Des annonces  publicitaires propagandistes   multiples  et  variées,  formatent   les  esprits,  et  entrent   dans  les
établissements  scolaires via des  outils pédagogiques  afin de  prôner  leurs mesures
« sanitaires  » et  la vaccination,  contrevenant  aux règles  usuelles  d’inscription  des
évènements  appartenant à  l’Histoire.  Et maintenant,  s’y  ajoute  la propagande  de vaccination des enfants de cinq à onze ans !

-    L’infantilisation  des adultes. La  communication de l’État  et  des médias, destinée  à l’ensemble de la population, se réalise en des termes simplistes associés à un ton autoritaire et paternaliste.

-    Le clivage. La  division des citoyens  et  des familles est organisée  et  encouragée.  La délation est un des outils du clivage favorisant surveillance et dénonciation au nom de la « sacro-sainte » citoyenneté.

-    Les repères et les valeurs volent en éclats. Les liens familiaux, amicaux, sociaux et professionnels se délitent profondément,  attaqués  par les diverses mesures mises en place et  qui divisent. Les réglementations fondant  notre  démocratie, nos droits fondamentaux, nos fondements culturels idiosyncrasiques et même nos pratiques professionnelles, notre éthique, ne sont plus soutenus  par nos autorités étatiques et ordres professionnels pourtant censés en être les garants.

-    L’emprise. L’emprise induit la soumission et le contrôle de la victime pour l’amener à répondre aux exigences de l’autorité pouvant aller jusqu’à la destruction de sa propre identité. Le pouvoir des autorités sur autrui entraine dans la population un fonctionnement  cognitif défensif en mode dégradé, couteux en énergie, déstructurant psychiquement et incitant à accepter toute « solution » proposée sans se préoccuper de son fondement  rationnel.  Le contrôle psychologique de la victime, « pour son bien et pour la protéger » ainsi que son isolement et sa désinformation massive sont certains des moyens utilisés.  La population  renonce  progressivement  à ses souvenirs,  à ses valeurs antérieures pour céder à la suggestion et adopter des attitudes et des points de vue nouveaux (« la Nouvelle Normalité »). Il semblerait qu’une nouvelle manière de gouverner les peuples émerge  à travers le concept de biopouvoir (2). Le fait de tester l’ensemble de population mondiale (3),  pourtant bien portante,  est un exemple de choix de ce type gouvernance actuelle.

-    L’obéissance  aveugle face à une autorité. L’expérience de Milgram (4) a formellement démontré  que l’individu peut aller jusqu’à infliger des supplices à son prochain, plutôt que de désobéir à une figure d’autorité. D’après cette expérience « 80 % » des sujets se soumettent à l’autorité mais « 50% » ne le font que sous la contrainte d’une autorité qui l’impose et qui dédouane  le sujet de la responsabilité des conséquences. Certaines autorités institutionnelles et entreprises se sont emparées des mesures énoncées et les ont même majorées dans leur application au-delà de la demande initiale, alors que les décrets d’applications n’ont pas encore parus.

-    La  technique dite du « doigt dans l'engrenage » Cette méthode  « Foot in the door technique» (5)  consiste à nous faire accepter certains comportements ou règles (ex. : le port du masque ; le couvre-feu) pour nous amener  à obtempérer à des ordres plus exigeants (vaccins, passe sanitaire, vaccinal ou autre) qui auraient  probablement  été refusées si proposés d’emblée.

-    La dissonance cognitive. Il s’agit de combler l’inconfort émotionnel généré par le flux d’informations   contradictoires   et   de   nombreuses    injonctions   paradoxales,   en
« s’agrippant » aux croyances devenues des dogmes avec l’adoption de nouveaux comportements même aberrants.  Le « prêt à penser » imposé aux citoyens remplace leurs croyances et  leurs valeurs, effaçant  leur  identité  propre  afin de légitimer des
« choix » dictés, plutôt que consentis de manière libre et éclairée.

-    L’illusion  et le besoin de réassurance. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (6). Pourquoi le doute et le questionnement ne semblent plus permis ?  Socrate, Descartes… que penseraient-ils de tout cela ? Nous sombrons dangereusement dans un obscurantisme techno-sanitaire où la liberté est sacrifiée sur l’autel de la sécurité.

Nos engagements

En tant que professionnels de la santé mentale, nous nous alarmons quant à l’accroissement spectaculaire de problématiques psychiques présentées par nos concitoyens de tout âge. Nous réaffirmons avec force et détermination :

-    que la santé mentale n’est pas subsidiaire à la santé globale mais qu’au contraire, elle fait partie intégrante, comme nous le rappelle l’OMS dans son préambule daté de 1948 : « la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité » ;
-    notre  attachement  profond  et  inaliénable  aux  valeurs  de  liberté,  d’égalité  et fraternité (7) qui fondent notre citoyenneté et notre éthique professionnelle;
-    notre opposition ferme à toute discrimination des personnes dans l’accès aux soins, contrairement à ce que préconisent les autorités qui imposent le « passe sanitaire », ainsi que toute  atteinte  à la dignité des personnes,  conforme à l’éthique  et à la déontologie qui guident nos professions s’appuyant sur des textes de loi fondamentaux (8).

Pour nous, professionnels de la santé mentale, se posent diverses questions

-    Comment aider les gens à retrouver  leur capacité de penser,  individuellement et collectivement dans la situation actuelle ?
-    Comment retrouver son pouvoir de réflexion et d’action ?
-    Comment redéfinir la société ?

Nous nous engageons dans une réflexion afin d’aider la population à retrouver  la paix et la sérénité, des relations humaines saines et apaisées faisant appel au bon sens, au libre arbitre et à la pensée critique.

1 Cameron, E. (1956). Psychic driving. American Journal of Psychiatry,, 112 (7), 502-09.

2 Foucault Michel., Histoire de la sexualité, chapitre 3 : "La volonté de savoir", 1976

3 Utilisation malsaine des travaux de  Kery Mullis (inventeur PCR)

4 L’Expérience de Milgram en 1963 in Milgram Stanley, Soumission à l’autorité, Éditions Pluriels, 2017

5 Freedman, J. L., & Fraser, S. C., Compliance Without  Pressure: The foot-in-the-door technique, JPSP, 1966, 4, 196-202

6 Rabelais

7 La Constitution Française

8 Code de la Santé Publique, Code de Déontologie, Serment d’Hippocrate

Auteurs et signataires

Dr Christiane BOPP-LIMOGES, Psychiatre, France Noémie DELESPAUL, Psychologue Clinicienne, France Julien DUPUIS, Psychologue, Belgique
Sylvie FILET, Psychologue du travail, France
Anne FORISSIER, Psychologue clinicienne, France
Catherine MAGGIOLI, Psychothérapeute, France
Consuelo PALACIOS, Psychologue clinicienne, Thérapeute familiale, France
Dr Jean-Jacques PINOTEAU, Psychiatre, France
Gilles ROCHETTE, Psychologue, France
Cristina SANS, Thérapeute familiale et de couple, France
Valérie A.G. VENTUREYRA, PhD, Psychologue  clinicienne & Psychothérapeute,  France


Signataires

Marie Pierre CAMPANT, Psychologue, Instructrice de méditation, France
Vanessa EON, Psychologue Psychothérapeute,  France Dr Martine FLEURY, Psychiatre retraitée, France Camille JUNOT, Psychologue clinicienne, France
Solène LAPALUS ERHARD, Psychologue clinicienne, France
Dr Annick LECA, Psychiatre, France
Shanti ROUVIER, Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, France
Patricia TINTI, Psychologue et Thérapeute de couple et de famille, France

Pétition

https://www.leslignesbougent.org/petitions/manifeste-pour-la-preservation-de-la-sante-mentale-de-chaque-citoyen-6715/#formulaire

 

 

Publié dans Coronavirus

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