L'ARBRE QUI CACHE LA FORÊT

Publié le par Résistance verte

 

Bien sûr qu'il y a un réchauffement du climat, mais c'est déjà arrivé dans le passé et ce n'est pas ça le plus grave. Les conséquences catastrophiques déduites d'interprétations d'études partielles et partiales, à partir d'expertises douteuses du pouvoir dominant, me paraissent peu plausibles...

Leurs études, réduites aux seuls gaz à effets de serre, ne tiennent pas compte du contexte et de l'histoire du climat. Elles ont complètement occulté le rôle, pourtant majeur, de l'eau, que ce soit sous la forme de nuages ou de pluies. La compréhension du détraquement des précipitations alternant de façon chaotique avec des périodes de sècheresse, reste inexpliquée et pourtant prépondérante.

Derrière cet écran de fumée médiatique totalitaire disparait l'augmentation dangereuse des pollutions chimiques, nucléaires, électromagnétiques, la destruction des forêts, de la biodiversité et l'intoxication de la vie sous toutes ses formes...

HISTOIRE DU CLIMAT

Depuis 1860, la température moyenne a augmenté de 1 °C.

https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-du-climat/1-observations-du-changement-climatique
Rapport du GIEC 1995

 

https://www.u-picardie.fr/beauchamp/Paleoclim/Paleoclimats-1.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_climat_avant_1850 

 

 

 

 

 

ALARME CLIMATIQUE, LE DESSOUS DES CARTES

La Terre se réchauffe. L’apocalypse est proche, par la faute de l’homme, plus précisément
à cause des émissions de dioxyde de carbone engendrées par les activités humaines. Il est
urgent d’agir ! Ainsi pourrait-on résumer cette problématique planétaire, médiatisée depuis
bientôt trente ans. Qu’en est-il réellement ?

Ce dossier explore sans tabous et dans les faits, les enjeux qui se trament autour du changement climatique : les paramètres erronés, le sensationnalisme médiatique... Nous bousculons quelques idées reçues et dogmes bien ancrés concernant le changement climatique qui ne manqueront pas de vous interroger. La remise en cause du moindre aspect du discours sur le climat est souvent taxée de fake news, apparaît même hérétique, et suscite parfois en retour un tel déchaînement de violence verbale que plus aucun échange ne semble possible. Non, nous ne confondons pas le discours « climatiste » avec l’impérieuse nécessité de préserver notre écosystème et l’environnement.

Critiquer le premier ne veut pas dire abandonner le second. C’est en ce sens que nous faisons le pari d’explorer les arguments qui divergent, ceux qui font tache dans un tableau climatique que l’on nous impose telle une vérité religieuse. Nous tentons la confrontation des arguments avec une autre grille de lecture : celle des anomalies scientifiques, du sensationnalisme médiatique, du business du marché CO2.

Par Marielsa Salsilli


OSER DOUTER

Il aura fallu le licenciement, en 2015, du présentateur météo Philippe Verdier pour me décider à enquêter sur le climat. Ce journaliste s’était vu congédié manu militari par France Télévisions, à l’occasion de la publication de son livre, Climat investigation, quelques semaines avant  la  COP21 de Paris…  Ce fait, apparemment anecdotique, n’était-il pas l’aveu d’un contrôle de l’information sur un sujet sensible ?

PAROLE CENSURÉE

Alarmant d’origine anthropique [c’est-à-dire  causé par  les activités humaines] ». Pas de thèse alternative sur l’évolution du climat. Pas de scepticisme suspect vis-à-vis des institutions. Juste  des faits.  Des faits dont il fut témoin, tant dans la genèse de la thèse du « changement climatique d’origine humaine  » que dans les moyens choisis pour l’imposer ou dans les solutions à mettre en œuvre. Nous y reviendrons. Les faits sont têtus, mais les croyances  plus encore.

PREMIERS HÉRÉTIQUES

Il faut dire que la parole de ces vedettes nationales que sont les présentateurs météo est à la fois courtisée et étroitement surveillée. Qui sait qu’ils furent  convoqués, en 2014, par  le ministre des Affaires  étrangères, chargé à  l’époque  de  la  présidence de la Conférence  de Paris  de 2015 sur le climat, qui leur a recommandé avec insistance de parsemer les bulletins  météo  de messages sur  le climat  et de ne plus  parler  de  «  réchauffement »  mais de « chaos climatique » (1) ? Convocation renouvelée en 2015, par la ministre de l’Environnement, cette fois, « pour préparer la COP21  ». Le témoignage de Philippe Verdier regorge ainsi de faits… troublants. Mais justifiait-il pareille censure ? Pas de dénonciation outrancière. Pas  de mise  à mal de la thèse communément admise d’« un réchauffement climatique.
La première vague de scepticisme, en France, débute dans les années 1990-2000 avec les ouvrages du mathématicien Yves Lenoir (cf. interview  p. 18) : elle passe inaperçue. La deuxième, sur fond de crise financière mondiale, est portée par des personnalités scientifiques plus charismatiques, comme l’ancien ministre et géo- chimiste  Claude Allègre ou le géophysicien Vincent Courtillot, directeurs successifs du prestigieux Institut de physique du globe de Paris (IPGP). Leurs propos, bien que conspués, laissent des traces : leurs raisons de douter se fondent sur des faits documentés et une argumentation solide (2). Mais c’est juste avant le « sommet de Copenhague » de 2009  que le scandale éclate à l’échelle internationale : 1 073 messages électro- niques et des milliers de fichiers sont  divulgués  par  WikiLeaks. Deux ans plus tard, 5 000 e-mails supplémentaires sont publiés via un serveur  russe.

CLIMATEGATE

La probité de personnalités de l’alarmisme climatique est mise en cause : Phil Jones,  directeur du Climatic Research Unit (CRU) de l’université d’East Anglia qui fournit les données
à l’origine des modèles climatiques ; Michael  Mann, de l’université  de Pennsylvanie, à l’origine d’une des démonstrations les plus controversées de la thèse climatique : la courbe de température en « crosse de hoc- key » (3); ou James Hansen  du GISS [un organisme de recherche  de la Nasa], instigateur  de la thèse climatique et popularisé comme « lanceur d’alerte » auprès  des mouvements écologistes. La volonté d’infléchir les résultats de la science et de tromper le public se lit au fil des échanges (4). Deux commissions sont rapidement nommées  qui classeront  l’affaire : les procédés  contestables du Giec (Groupe d’experts  intergouvernemental sur l’évolution du climat, ou IPCC, pour Intergovernmental Panel on Climate Change) et la fiabilité de ses conclusions  seront  éludés (5).

INTIMIDER ET DISSUADER

Dès lors, les sceptiques  deviennent de dangereux dissidents  et tous les moyens sont bons pour les discréditer. Plutôt que d’autoriser un débat sur le fond, les attaques se font ad hominem. Les climatosceptiques sont isolés, opposés  sémantiquement à « la communauté des climatologues » et disqualifiés pour irresponsabilité, incompétence ou écolo-scepticisme (6). Quand ils ne sont pas suspectés de liens d’intérêts avec l’industrie des énergies fossiles (7). Les attaques ad hitlerum élimineront définitivement les récalcitrants : « révisionnistes » et autres « négationnistes» du climat (8). Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 31 000 scientifiques qui, pourtant, revendiquent leurs doutes ou leur scepticisme climatique et rejettent le protocole de Kyoto (9).  Issus de tous les pays et de tous les domaines  de recherche, ils s’organisent autour de déclarations communes (10). Des démarches  peu ou pas relayées par les médias, qui ont noyé le sujet dans une inextricable polémique, propre à décourager toute volonté individuelle de comprendre et de s’informer.

JOUER LES TROUBLE-FÊTE ?

Il est vrai que la plongée au cœur de la question climatique laisse confus  : étourdis par  les fausses polémiques, ignorants des vrais sujets, encombrés d’arguments sur  de faux  problèmes. Qui  ose questionner le dogme, au risque d’être désavoué par tous ceux, de bonne foi, soucieux de « sauver la planète » ? Pourtant, de nombreux scientifiques reconnus l’ont  fait.
« Le premier corps se compose  de climatologues, comme R. Lindzen, R. Pielke ou J. Theon ; dans le second corps d’armée, très actif, on trouve les solaristes avec H. Svensmark  et E. Friis-Christensen qui proposent des thèses alternatives solides ; puis  viennent les océanistes, tel D. Koutsoyiannis ; sans oublier les géologues, au rang desquels J.Veizer ou T. Segalstad, pour qui les thèses du Giec sont improbables  pour ne pas dire impossibles ; le cinquième corps de scientifiques sceptiques se compose des physiciens qui vont jusqu’à réfuter l’effet de serre ; s’y ajoutent les météorologues, des épidémiologistes comme  Paul Reiter, les chimistes, les géophysiciens… une véritable armée de l’ombre ! », liste Benoît Rittaud, membre  de l’Association française des climato-réalistes et modérateur du blog Mythes,
Mancies et Mathématiques. Pour lui, les thèses du Giec ne sont pas de la science, mais de la pseudo-science : de la « climatomancie ». Les religions n’ont d’ailleurs pas manqué de se positionner sur le climat : de l’Église anglicane,  qui prospéra grâce au charbon avant de le renier, à l’Église catholique, qui exhorte « à la sauvegarde de la maison commune (11) ».

 

Réchauffement de moins de 1 degré C depuis 1900
Même température qu'en 1930
La température en bleu et le CO2 en rouge, depuis 400 mille ans


NOTES

1. Verdier Ph., Climat investigation, Ring, p. 67, § « Des services météo sous pression », 2015.

2. « Quelques éléments de débat scientifique dans la question du changement climatique », Responsabilité & environnement, n° 50, École des Mines, 04/2008, p. 87-93. Conférence de Vincent Courtillot lors des Journées scientifiques de l’université de Nantes, 2009, https://www.youtube.com/watch?v=9afTvlz_TsQ

3. « Myth vs. Fact regarding the “Hockey Stick” », 4/12/2004, Real Climate, http://www.realclimate.org/index.php/archives/2004/12/myths-vs-fact-regarding-the-hockey-stick/

4. Costella John, The Climategate emails, The Lavoisier Group, 03/2010, www.lavoisier.com.au/.../ climate-change/climategate-emails.pdf

5. Toutes les références concernant le rapport Muir Russel, initié par l’université impliquée, ou celui de la commission parlementaire britannique ont été retirées du Web.

6. Moqués comme « chevaliers de l’ordre de la terre plate », assimilés par amalgame au Front national, à l’URSS… Cf. articles d’Hervé Kempf du Monde.

7. L’astrophysicien Willie Soon, PhD, a été accusé d’avoir reçu 1 million de dollars d’Exxon, un conflit d’intérêts supposé, qui n’a jamais été démontré. Le lien entre sceptiques et pétroliers est sous-entendu de façon récurrente.

8. Vincent Courtillot a été accusé de « négationnisme » par la responsable Énergie-Climat  du WWF, lors d’un débat télévisé (3 décembre 2009). Une insulte utilisée est « Faurisson du climat », en référence au révisionniste Robert Faurisson (cf. publications de Climate Justice Belgium).

9. 31 000 scientifiques doutent : https://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientifiques_sceptiques_sur_le_r%C3%A9chauffement_climatique

10. Oregon Petition, 1999-2001, OISM ; Heidelberg Declaration, Leipzig Declaration, Manhattan Declaration (4/03/2008) ; Réchauffement climatique : lettre ouverte à Ban KiMoon, Financial Post, 29/12/2012.

11. Lettre encyclique Laudato Si’, Rome, 24/05/2015.

Nexus n° 118, 2018

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