HYPNOSE DE MASSE

Publié le par Résistance verte

 

 

 

Le professeur Mattias Desmet, le principal expert en psychologie sur "la tyrannie et le totalitarisme et sur la manière dont se forme l’hypnose de masse."

"Les parents qui vaccinent leurs enfants avec tant d’empressement entrent dans la conscience de la foule que l’on appelle « formation de masse."
Ce changement social a lieu lorsque il y a ou a eu une période de peur flottante, et c’est une étape sur la voie d’un État totalitaire.
"Le totalitarisme commence toujours par une formation de masse au sein de la population."
Ce n’est pas la même chose qu’une dictature. Dans une dictature, les gens obéissent par crainte fondamentale du dictateur au sommet, mais... Le totalitarisme est le contraire.
"Les gens sont hypnotisé pour obéir « pour le bien du collectif »."
Nous voyons cette formation de masse trouver une nouvelle solidarité, regroupée en un collectif. "Elle leur apporte une solution à leur peur".

Le récit et l’idéologie entourant la pandémie et les vaccins sont devenus « l’objet de la peur », ou la peur libre à trouver une cible, un objet. "Tout ce qu’ils savent, c’est que leur peur a disparu et qu’ils ont maintenant une réponse à leur peur, un nouveau sens et un nouveau sentiment de solidarité".
Ils sont transformés lorsque cela se produit. Ils ne sont plus rationnels et n’ont plus l’esprit critique qu’ils avaient autrefois. C’est pourquoi nous connaissons tous des amis qui étaient autrefois très intelligents et compatissants, mais qui sont devenus plus stupide et ne veulent plus écouter d’autres voix. "Ils sont intolérants, voire méchants ou cruels".
Dans l’hypnose, la focalisation se réduit de plus en plus jusqu’à ce que la personne ne puisse plus voir, au-delà de sa vision très étroite, ce qui est réel.
"La formation de masse nécessite 4 conditions à la fois pour avoir lieu". C’est maintenant chose faite.

La peur et l’isolement que beaucoup ont ressenti avant et pendant la pandémie ont trouvé leur parfait « objet de peur » et sont fermement ancrés dans le récit de la pandémie et des vaccins.
Ils ne peuvent tolérer ou permettre la dissidence ou une voix différente et ne veulent même pas entendre de questionnement.
"Lorsqu’ils se réveilleront, leur « peur terrible » reviendra et les dirigeants des masses ne peuvent pas non plus permettre aux masses de se réveiller, car lorsque les masses se réveilleront et verront les vrais dommages et les pertes, elles seront en colère contre ceux qui ont causé les dommages et tueront probablement ces dirigeants."
Dans l’histoire, les organisateurs d’une formation de masse sont toujours tués par ceux qu’ils ont hypnotisés une fois et qui se réveillent et voient à nouveau le monde réel.
Il s’agit actuellement d’une crise sociale, et nous avons un rôle à jouer. 
Le professeur Desmet explique : "30 % des gens sont profondément hypnotisés. 40 % ne le sont pas mais suivent les masses. Lorsque ces 40 % cesseront d’entendre la dissidence de la raison, ils s’uniront aux hypnotisés pour les suivre".

"Nous sommes la dernière partie : les 30 % qui ne peuvent pas être hypnotisés ; nous devons continuer à nous exprimer."

"Dans le totalitarisme, lorsque les dernières voix dissidentes abandonnent et se taisent, les masses commencent à commettre des atrocités au nom de la solidarité du collectif".
"Les 30 % de non-hypnotisés" sont un mélange de différents groupes et de diverses religions et politiques. Si nous ne trouvons pas de terrain d’entente pour nous unir, nous perdons et sans les voix courageuse et persistante des dissidents, les 40 % se renversent.
Le professeur Desmet affirme que l’hypnose et la formation de masse qu’il observe actuellement sont un état qui mène clairement au "totalitarisme".
"Dans un État totalitaire, des personnes autrefois normales commettent des atrocités en croyant qu’elles sont justes."
"Si nous unissons les 30 % qui sont éveillés et que nous parlons ensemble chaque jour à tous ceux que nous rencontrons contre la formation des masses, contre le récit, les masses dissoudront et la crise prendra fin."

"C’est l’art de la résistance ; semer des graines de doute, des mots de désaccord."

 

 

Le Professeur Mattias Desmet enseigne la psychologie clinique à l'université de Gand en Belgique. Il est spécialisé dans la formation de masse qui est typique des régimes totalitaires. Voici un compte rendu partiel de l'entrevue accordée à Chris Martenson de Peak Prosperity.

Mattias Desmet note 4 éléments qui vulnérabilisent une population, et qui permettent l'émergence d'une forme de totalitarisme par voie de formation de masse :
- Manque de lien social ou de connectivité avec d'autres personnes: les gens se sentent seuls et isolés, incapables d'avoir une connexion émotionnelle avec d'autres individus.
- Manque de sentiment d'accomplissement: les gens sentent que leur existence est dépourvue de sens ou d'utilité.
- Haut niveau "d'anxiété flottante" dans la population; soit une anxiété qui n'est pas reliée à une représentation mentale - dont les gens ne connaissent pas la cause.
- Haut niveau "d'agressivité et de frustration flottantes" sans objet.

Si, en présence de ces conditions, un narratif médiatique émerge, désignant une source d'anxiété et présentant une stratégie pour lutter contre l'objet de cette anxiété, un phénomène se produit: toute l'anxiété flottante est canalisée envers cet objet. Les gens seront extrêmement enclins à participer à la stratégie qui est promue par le narratif.

Ensuite, une autre étape franchi: du moment où beaucoup de personnes participent à cette stratégie, les gens éprouvent un nouveau type de lien social, de sentiment de connexion. Tout devient question de solidarité: il faut faire sa part. Dans le cas spécifique du coronavirus: il faut respecter les mesures; il faut accepter la vaccination. Sinon, c'est une faute de citoyenneté, un manque de solidarité.
La raison pour laquelle les gens adhèrent au narratif, même si celui-ci est incohérent [voire complètement absurde], c'est parce que celui-ci conduit à ce nouveau lien social - et qu'il l'entretient. Ce n'est pas parce qu'ils ont foi en ce narratif.

Ensuite, toute la frustration et l'agressivité peut être dirigée vers les individus qui, pour une raison ou une autre, ne veulent pas prendre part à cette initiative ou "formation de masse". On a vu ce phénomène lors des cas de "formation de masse" à grande échelle qui ont conduit à l'Union Soviétique et au régime nazi - et pendant la Révolution Française aussi.

Les gens partent d'un état mental très négatif vers un état positif symptomatique. Il éprouvent un sentiment de connexion et d'accomplissement dans cette lutte héroïque contre l'objet de l'anxiété.
Dans le cas de la crise sanitaire, les gens se sentent unis dans le combat contre le covid, et ça les maintient dans une forme "d'intoxication mentale" [ce qui explique que les gens continuent de croire au narratif, même si celui-ci est incohérent].

Les mesures telles que la distanciation sociale, le port du masque et la stratégie vaccinale sont fortement appuyés par environ 30% de la population, qui est complètement immergé dans le processus de formation de masse [ou d'hypnose collective]. Il y a ensuite un 40% ou 50% qui suit cette masse, essentiellement pour ne pas aller à contre-courant. Il y a un 20% qui n'adhère pas au narratif [qui n'est pas affecté par cette hypnose] et qui veut s'exprimer pour dénoncer ce qui se passe.

Pour le 30% qui est complètement affecté par le processus de formation de masse, les mesures fonctionnent comme un rituel dont la pratique doit demander un certain sacrifice afin de signaler que la collectivité prime sur l'individu. Plus les mesures sont incohérentes et mieux elles fonctionneront.
Selon Mattias Desmet, il est essentiel que les individus du 20% qui n'adhère pas continuent de s'exprimer et de dialoguer, et qu'ils le fassent de façon aimante, sans violence. Ils ne parviendront pas à réveiller tous les autres, mais ils sont en mesure de susciter un certain éveil.

Entrevue complète [en anglais] sur la chaîne de Peak Prosperity
https://youtu.be/CRo-ieBEw-8

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Publié dans Coronavirus

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