DANGEROSITÉ INÉDITE DE CES VACCINS À ARN MESSAGER
(...) Que l’on pense que la comptabilité des effets indésirables par la pharmacovigilance les exagère ou au contraire les minimise (ce qui est communément admis en pharmacovigilance), le problème ne varie guère d’une année sur l’autre. Et les mêmes problèmes d’interprétation des déclarations se posent pour d’autres vaccins, ceux contre la grippe saisonnière par exemple. Or la mortalité associée en Occident à la vaccination anti-covid du fait des 4 vaccins ADN ou ARN fabriqués par des firmes anglo-saxonnes constitue un fait historique inédit. Mis en graphique, à partir ici des années américaines de pharmacovigilance (VAERS) qui recense les effets indésirables associés aux vaccins depuis 1990.
https://www.openvaers.com/covid-data/mortality
Figure 1 : la mortalité associée aux vaccins aux Etats-Unis de 1990 à 2021
Que cela plaise ou non, nous avons bien affaire à un événement historique qu’il faut essayer de comprendre et non de cacher sous le tapis. Précisons qu’il ne s’agit pas là de vagues imputations déclarées des semaines voire des mois après la vaccination. Ce sont des effets qui ont été constatés principalement dans les 7 jours suivant immédiatement l’injection (Figure 2). Nous sommes donc bien dans la situation concrète résumée ci-dessus.
Comme nous l’avions indiqué dans notre précédent article, la base de données américaine recense les effets indésirables des médicaments depuis 1990. Il est donc possible de comparer cette mortalité des nouveaux vaccins anti-covid à celle de tous les autres vaccins administrés depuis 31 ans dans ce pays. La première analyse que nous en avions faite comporte une erreur de calcul qui nous avait amené à estimer que la campagne vaccinale anti-covid était responsable d’environ 36% du total des décès associés à la vaccination depuis 1990.
Nous n’avions pas vu en effet qu’il existait des doubles comptages dans les résultats affichés. Nous avons donc refait le calcul et le résultat est plus impressionnant encore. Aux Etats-Unis, après l’actualisation du 30 juillet 2021, ce sont 10 672 décès qui sont remontés en pharmacovigilance comme associés à la vaccination depuis 1990, sur la totalité des vaccins utilisés. Parmi eux, 2 842 sont associés au vaccin anti-covid de Moderna, 2 768 à celui de Pfizer, 545 à celui de Janssen et 28 dont la marque de vaccin n’est pas connue. Le total des quatre donne un total de 6 183 décès, ce qui équivaut à près de 58% du total de la mortalité associée à un vaccin quel qu’il soit depuis 31 ans. Ceci est bien un événement historique inédit. L’interprétation est ouverte au débat. Mais le fait, lui, ne peut pas être évacué. (...)
L’examen des données disponibles suggère clairement qu’une mortalité vaccinale inédite est en train de se développer partout en Occident, en lien avec l’usage des nouveaux vaccins anti-covid. Le débat est ouvert sur l’interprétation, mais le fait est là, sous nos yeux. Et cette mortalité vaccinale n’est que la pointe émergée de l’iceberg des effets indésirables graves. Même réduite à ses plus élémentaires principes de déontologie (primum non nocere), l’approche de cette question en termes de santé publique devrait donc conduire à suspendre d’urgence la campagne vaccinale, à étudier beaucoup plus en détail les données de cette pharmacovigilance (en particulier selon les classes d’âge et en fonction des différents facteurs de risque) et, au terme d’une analyse bénéfices/risques méticuleuse, à déterminer à quelles catégories bien précises de la population il est possible de proposer la vaccination sans risque que les effets secondaires graves soient plus nombreux que les formes graves de la Covid dont elle est censée les protéger. Par cet article, comme par le précédent, nous appelons donc solennellement les gouvernements des pays occidentaux à suspendre immédiatement cette campagne vaccinale afin que, dans le cadre d’enquêtes parlementaires, des comités scientifiques et médicaux indépendants du pouvoir exécutif puissent analyser les données de pharmacovigilance dont nous disposons à l’échelle mondiale et les exposer à l’ensemble des citoyens en toute transparence.
Laurent MUCCHIELLI, sociologue, directeur de recherche au CNRS
Hélène BANOUN, pharmacien biologiste, PhD, ancienne chargée de recherches à l’INSERM
Emmanuelle DARLES, maîtresse de conférences en informatique à Aix-Marseille Université
Éric MENAT, docteur en médecine, médecin généraliste
Vincent PAVAN, maître de conférences en mathématique à Aix-Marseille Université
Amine ULMILE, pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, unité de pharmacovigilance du Centre hospitalier de Cholet
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