WAUQUIEZ FUIT DEVANT LES QUESTIONS DE LYCÉEN.NE.S

Aujourd'hui sur la place de l’Hôtel de Ville à Saint-Étienne, Laurent Wauquiez, président de région, Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne, ainsi que tout un ensemble d'élu.e.s, venaient faire de la communication autour de la nouvelle campagne de dépistage à l'échelle régionale. Tout une mise en scène politique devant les caméras, rassemblant plusieurs dizaines de personnes toutes collées les unes les autres !

Alors que quelques instants plus tôt sur la place Jean Jaurès, à seulement 100 mètres de là, plusieurs manifestant.e.s se regroupant par petits groupes de 6, se sont retrouvé.e.s abusivement verbalisé.e.s et réprimé.e.s par les forces de l'ordre. Bien sûr à aucun moment, les policiers ne sont venus troubler les longs discours de promotion de Laurent Wauquiez, sous prétexte de non-respect des gestes barrières ou de rassemblement non déclaré en plein milieu de l'état d'urgence sanitaire...

Néanmoins ce dernier, n'étant visiblement pas le bienvenu à Saint-Étienne, il s'est fait interrompre par une dizaine de lycéen.ne.s dont des militant.e.s de la CNT jeunes 42 ainsi que nos journalistes. Ils/Elles étaient venu.e.s pour dénoncer la gestion catastrophique de la crise sanitaire dans les lycées de la région, et le questionner sur le traitement des manifestant.e.s par les forces de l'ordre.

Malgré quelques réponses arrachées après plusieurs interpellations des jeunes (réponses très axées sur la défensive, niant toutes responsabilités, sans aucun fond ni réel dialogue) Laurent Wauquiez préfère faire la sourde oreille en proposant une prise de contact plus tard par mail. Arguments couramment utilisés par les politicien.e.s pour se débarrasser des questions qui déranges et fuir… Ce fut d’ailleurs été le cas : ce dernier a fait appeler de manière précipité sa voiture afin d'y être escorté et de quitter les lieux au plus vite !

Quel bel exemple de cet « élu de la République » qui assume pleinement son rôle en fuyant devant ces lycéen.ne.s ! Il n'aura d'ailleurs pas voulu répondre aux questions de nos journalistes qui l'ont pourtant sollicité jusqu'à la dernière seconde avant son départ. De son côté Gaël Perdriau c'est tout de suite écarté du groupe, et il n'a pas manqué de se réfugier dans la mairie dès le départ du président de région.

Si en plus de ne plus pouvoir manifester on ne peut plus communiquer avec les personnes qui nous en empêche, vers quel système nous dirigeons nous ?

Bravo aux jeunes qui ont su tenir tête à ces élu.e.s malgré les intimidations de la police et des agents de sécurité !
Bravo aux personnes qui ont tentées de se mobiliser aujourd'hui contre la loi de sécurité globale et qui se sont vus injustement réprimées !

On lâche rien ! À bientôt dans la rue !

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