LE BUSINESS DERRIÈRE LE PARAVENT MÉDIATIQUE
(...)
LE VERS EST DANS LE FRUIT
Cela ne semble jamais pouvoir s’arrêter… Alors que l’on citait sans cesse l’Organisation mondiale de la Santé ces dernières semaines, on oubliait de signaler que cette dernière était infestée de lobbyistes dont les financements provenaient principalement de donateurs privés, dont Bill Gates et les industries pharmaceutiques représentent les principaux. Dans les années 80, l’OMS, soumise à la pression des industriels, déclara le glyphosate « sans danger ». En 1994, l’organisation accepta de multiplier par 200 la teneur en résidus chimiques autorisée dans le soja génétiquement modifié, ce qui permit à Monsanto de gagner énormément d’argent.
Lors de l’épisode de la grippe H1N1, les laboratoires pharmaceutiques ont gagné des millions d’euros(41). Chez nous, en plein Covid-19, l’Union professionnelle belge des médecins s’offusquait du fait que le gouvernement belge décida « que les tests SARS-CoV-2 seraient effectués non pas par les laboratoires de biologie clinique agréés, mais par les laboratoires de l’industrie pharmaceutique, sous prétexte d’élargissement des capacités (…) Ces laboratoires agréés sont aujourd’hui écartés sans préavis par des firmes industrielles et des collaborateurs qui ne satisfont pas aux exigences à remplir pour effectuer ces tests »(42). Est-ce étonnant au vu de la composition des équipes politiques censées travailler pour nous ?
Bill Gates déclara 2010 la décennie des vaccins, lui qui dira en 2011 devant l’Assemblée nationale de la santé : « Pays donateurs, vous devez accroître vos investissements dans les vaccins et l’immunisation, même si vous faites par ailleurs face à des crises budgétaires. (…) Vous, les 193 États membres, devez faire des vaccins le point central de votre système de santé. »(43) Au détriment de quoi ? Découvrant qu’une plante, l’artemisia, avait de meilleurs effets contre le paludisme que les médicaments industriels et coûteux, un médecin chercheur français qui a réalisé sa thèse sur l’artemisia, « raconte la réaction de ses supérieurs au moment des résultats de son travail : constatant que les tisanes avaient un meilleur résultat que les médicaments habituels, le jury a expliqué au thésard que les firmes pharmaceutiques risquaient de couper leur soutien financier aux chercheurs »(44). Le chercheur a été remercié.
Le 30 mars 2020, on trouve sur la page de la Fondation Bill et Mélinda Gates, un article qui annonce que « The Therapeutics Accelerator, une initiative développée par la Fondation Bill & Mélinda Gates, Wellcome, et Mastercard pour accélérer la réponse à l’épidémie de Covid-19 en identifiant, évaluant, développant et élargissant les traitements », octroie 20 millions de dollars en subventions initiales pour financer des essais cliniques. Cet argent ira officiellement à trois institutions – l’Université de Washington, l’Université d’Oxford et l’Institut La Jolla pour l’immunologie – « pour financer des essais cliniques afin d’identifier des immunothérapies très puissantes contre la pandémie de Covid-19 »(45). La Fondation Bill et Mélinda Gates, située à Seattle, est dirigée par le PDG Mark Suzman et le co-Président William H. Gates Sr., sous la direction de Bill and Mélinda Gates et le milliardaire Warren Buffett. Avec le Covid-19, la Fondation demande explicitement « un effort de financement collaboratif du secteur privé, des organisations philanthropiques et des gouvernements », tout en admettant que le privé ne pourra rien faire sans les États.
En avril 2020, Le Vif/L’express s’associait à l’UCLouvain pour nous informer. Le premier, propriété du groupe Roularta, avec Xavier Bouckaert à sa tête, licencié en droit notarial de… l’UCL, membre du Cercle de Lorraine, se liait donc avec l’université bénéficiaire habituée des dons de l’OMS et de la Fondation Bill et Mélinda Gates, cette dernière ayant versé 713.372$ à l’UCL en mars 2020, lui ayant par ailleurs commandé une grande étude sur le Coronavirus.(46) Alors que « la Fondation du milliardaire philanthrope entend accélérer la mise sur le marché massive de vaccins contre le coronavirus »(47), nous nous demandons quelles seront les choix éditoriaux de ceux qui se lient avec les financiers pour nous informer…
(...) Les instances politiques éviteront à tout prix que la vérité soit révélée et masqueront leurs censures sous les oripeaux de spécieuses « règles démocratiques », comme celle des pools(48). Il est dès lors nécessaire de traiter de complotistes ceux qui dénoncent les collusions politiques avec le privé, plutôt que de donner les informations qui nous permettraient d’agir et de reprendre en main la maîtrise collective de notre destin.(49)
Patrons et politiciens, préparant notre avenir…
Cela ne semble donc jamais pouvoir s’arrêter. À moins que nous en décidions autrement…
Alexandre Penasse,
Covid-19 : l’occasion de continuer le business
– derrière le paravent médiatique (où n’arrivent que les « bonnes questions »)
Kairos, août 2020
https://www.kairospresse.be/article/155505/
—
41. Voir le documentaire d’Arte : « L’OMS dans les griffes de Lobbyistes ». https://www.youtube.com/watch?
43. Cité dans « L’art de la fausse générosité, la Fondation Bill et Melinda Gates », Lionel Astruc, Actes Sud, 2019., p.78.
44. Ibid. p. 80.
45. https://www.gatesfoundation.
46. https://www.gatesfoundation.; La Fondation finance des milliers d’organisations, même des médias, comme Le Monde, https://www.gatesfoundation. et https://fr.businessam.be/bill-gates-commande-une-grande-etude-sur-le-coronavirus-a-louvain
48. « Les chiens attaquent. Épisode 4 : Les “ pools ”, piscines où se dissimule et se noie une presse au service du pouvoir », voir www.kairospresse.be
—
#coronavirus #covid19 #virus #pandémie #vaccins #épidémie #masques #confinement #corruption #BillGates #OMS