NON À L’IRRADIATION FORCÉE

Publié le par Résistance verte

 

Manifestation Stop 5G avec plus de 3000 participant-e-s sur la Place fédérale à Berne(Tract 21/09/19).

Les progrès technologiques, oui, mais pas aux dépens de la santé et de l’environnement.  Non à l’arbitraire technologique. Stop 5G.

• Les sondages montrent que la majorité des Suissesses et des Suisses sont contre la technologie 5G pour des raisons sanitaires, environnementales, sécuritaires et démocratiques. 

• De nombreuses études et expériences internationales démontrent les atteintes biologiques causées par les rayonnements électromagnétiques. 

• Des scientifiques et des médecins du monde entier s'élèvent contre l’introduction de la téléphonie mobile 5G. Ils sont clairs : la 5G fait peser des risques sans comparaison avec ceux des technologies précédentes. 

Non à une irradiation permanente ! Oui au libre choix d’exposition !

En février 2018, le Conseil des Etats a refusé une hausse des valeurs limites. Avec l’introduction de la 5G, nous pouvons toutefois nous attendre à une hausse massive et irrévocable des rayonnements sur l'ensemble du territoire et dans nos domiciles. Notre santé et l'environnement seront sacrifiés sur l’autel de la croissance économique. Nous ne pouvons pas l’accepter ! Nous avons besoin de solutions durables qui réduisent l'exposition aux rayonnements et les risques pour la population et l'environnement.
 
Contrairement à ce que pensent certains, tout est encore possible ! En maintenant l'interdiction d'augmenter les valeurs limites, le développement de la 5G ne pourra pas continuer comme prévu.

STOP 5G, maintenant !

 

REFUS DE L'IRRADIATION FORCÉE

La population exige un moratoire sur la 5G et refuse de continuer à être irradiée de force.

Des risques incertains : l’association organisatrice frequencia et les partenaires de la manifestation revendiquent un moratoire national sur la technologie 5G

Les sondages sont clairs : près de 60 % de la population sont contre une augmentation des valeurs limites en faveur de la 5G.
L’introduction de la 5G bloquée : des oppositions pour presque toutes les mises à l’enquête de nouvelles stations de téléphonie mobile.

La 5G va faire exploser les besoins en électricité : selon les pronostics, une augmentation de 20 à 50 % des besoins en électricité est attendue en raison de la mise en réseau des objets connectés (Internet des objets).
Revendication pour un abaissement des valeurs limites : une alliance nationale veut imposer une volonté politique contre la construction à tout-va de nouvelles antennes.

Une nouvelle conception de la téléphonie mobile : la politique commence à s’ouvrir à la discussion en faveur d’espaces de vie à faible irradiation.

Quatre mois après la première manifestation STOP 5G en mai dernier, plus de 3000 personnes se sont réunies sur la Place fédérale à Berne ce samedi 21 septembre 2019 avec l’appel « Contre l’irradiation forcée, pour la liberté de choix ». De nombreux politiciens, experts et expertes tels que Thomas Hardegger (conseiller national), Olivier Pahud (candidat au Conseil national), Markus Durrer (expert indépendant pour les rayonnements non ionisants), Hans-Ulrich Jakob (ingénieur électricien, Gigaherz) et Cornelia Semadeni (Médecins en faveur de l’environnement) ont exprimé à quel point les technologies mobiles ont un impact sur les humains et l’environnement. Tamlin Schibler Ulmann, organisatrice et co-présidente de frequencia, est satisfaite de la manifestation : « Le fait qu’autant de personnes se soient réunies aujourd’hui à Berne est un signe clair contre l’introduction incontrôlée de la 5G : les citoyens et citoyennes ont en assez des décisions prises contre leur gré et aux dépens de leur santé. »

Tandis que les opérateurs de téléphonie mobile mettent tout en œuvre pour assurer une couverture réseau en 5G aussi rapidement que possible, il manque toujours les preuves de l’innocuité sanitaire et environnementale de cette technologie. Sans connaître les effets et les risques de la 5G sur l’humain et l’environnement, la Confédération a vendu les concessions pour l’utilisation des nouvelles fréquences aux opérateurs pour un montant de 380 millions de francs. L’organisation nationale frequencia exige un moratoire national sur la technologie 5G et une réduction conséquente des valeurs limites, car, déjà actuellement, les effets sur la santé des rayonnements nécessitent une action immédiate. A travers tout le pays, des oppositions ont quasi systématiquement été déposées contre les projets de construction d’antennes 5G.

Cela fait plus de deux décennies que des voix s’élèvent contre les installations de téléphonie mobile. La population en souffre clairement, les quelque 800 000 personnes intolérantes aux ondes en Suisse sont là pour en témoigner. Avec l’introduction planifiée de la 5G, il est prévu d’ériger 15 000 antennes supplémentaires. Elles doivent permettre de connecter entre eux jusqu’à un million d’appareils par kilomètre carré. Même si les appareils de nouvelle génération peuvent être plus économes en énergie, leur nombre va faire augmenter la consommation en électricité de 20 à 50 % d’ici 2030, selon les derniers pronostics.

Afin de remplir leurs objectifs relatifs au déploiement de la 5G, les opérateurs de téléphonie mobile revendiquent une augmentation des valeurs limites pour les faire passer de 6 V/m à 20 V/m, ce qui engendrerait une augmentation énorme de la pollution électromagnétique. Des experts indépendants estiment déjà que les valeurs actuelles sont irresponsables et exigent aujourd’hui, avec l’introduction de la 5G, qu’enfin des zones à faible irradiation soient introduites et que les valeurs limites soient réduites. Les Médecins en faveur de l’environnement (MfE) exigent depuis bientôt deux décennies une réduction à un dixième des valeurs actuelles. La résolution n° 1815 du Conseil de l’Europe préconise quant à elle une valeur limite 30 fois inférieure à la valeur suisse actuelle.
Certains politiciens s’étant dans un premier temps prononcé en faveur de la technologie 5G se montrent impressionnés de la contestation populaire. Ils sont prêts à discuter de l’introduction d’espaces de vie à faible irradiation. L’organisation frequencia se réjouit de cette évolution. « En séparant la couverture réseau intérieure et extérieure, il serait possible de réduire drastiquement l’exposition aux ondes. Il est impératif qu’il soit inscrit dans la loi que les espaces de vie doivent être protégés des rayonnements extérieurs des antennes de téléphonie mobile ainsi que des ondes générées dans les appartements, notamment par les routeurs wi-fi des voisins. », affirme Peter Schlegel, expert en télécommunication mobile et membre du comité de frequencia.

https://www.frequencia.ch/project-details/kundgebung-nr-2-in-bern/?lang=fr

 

LA 5G BAFOUE LES DROITS DE L'HOMME

Manifestation à Berne, l'inquiétude grandit face aux antennes 5G.

Ils étaient plusieurs milliers sur la Place fédérale ce samedi à dénoncer une «irradiation forcée».
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Berne sur la Place fédérale contre la 5G. Ils estiment cette technologie dangereuse pour la santé, estimant que la population est soumise à une «irradiation forcée».

Plusieurs intervenants se sont relayés à la tribune pour dénoncer les risques sanitaires, environnementaux, démocratiques et sécuritaires liés à la 5G, a indiqué Frequencia dans un communiqué. Ils demandent par exemple un moratoire, la création de zones blanches, exemptes de toute onde et le remplacement de la 5G par la fibre optique «inoffensive».
Les autorités et le secteur des télécommunications ont essuyé de vives critiques. Ils sont accusés de «placer les intérêts économiques avant tout» et «de mentir à la population».

«La 5G bafoue les droits de l'homme», a-t-on pu lire sur l'une des nombreuses banderoles.
Le co-président de Frequencia, Tamlin Schibler Ulmann, s'est déclaré satisfait du rassemblement dans un communiqué: «Le fait que tant de personnes se soient réunies aujourd'hui constitue un signal fort contre l'introduction incontrôlée de la 5G».

Dans le canton de Berne, les opposants à la 5G ont lancé leur propre liste pour les élections fédérales, apparentée à celle de l'Union démocratique fédérale (UDF).
Frequencia est née après une première manifestation qui s'est tenue en mai dernier, rassemblant 2000 personnes à Berne contre la 5G. (ats/nxp)

https://www.24heures.ch/suisse/5g-bafoue-droits-homme/story/29002160

 

5G, TOUS COBAYES ?

Vox Pop a enquêté en Suisse, premier pays d’Europe à avoir développé la 5G sur son territoire. Mais aussi en Italie, où la puissance des fréquences inquiète les citoyens...

https://www.arte.tv/fr/videos/092303-000-A/5g-tous-cobayes-vox-pop/

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