OVERDOSE DE DESIGN, STÉPHANOIS ET IMMIGRÉS EN DANGER !

Publié le par Résistance verte

 

Face à la misère le Maire n'a qu'une seule réponse "l'expulsion !"

Le Maire est en guerre contre la population de sa ville pour sauver les apparences du design des marchandises de la petite minorité de riches.

Commerce et profits partout, humanité nulle part !
Et la misère se répand dans la cité sous la bénédiction du Maire...

NON AUX EXPULSIONS

Dans notre pays on héberge les personnes vulnérables que du 30 novembre au 30 avril. C'est la magie du calendrier en dehors de cette période rien, pas de toit aucun moyen de subsistance et pas de droit au travail.

Le jeudi 21 mars les forces de l'ordre expulsent des familles d'un squat, le 1er avril ce sont 90 personnes, femmes et enfants compris qui ne pourront plus dormir aux Lauriers. Cet établissement ouvert pour le plan hiver est maintenant vide, tout comme 13 000 autres bâtiments à Saint Étienne.
Face à cette situation sidérante des citoyens stéphanois ont investi les locaux de la Bourse du Travail pour mettre à l’abris toutes ces personnes.

La réaction de G.Perdriau a été de porter plainte contre cette utilisation des locaux, sans apporter de nouvelles solutions.
Manifestez vous individuellement ou collectivement contre l'exclusion de ces personnes : rassemblements, courriers à la mairie ou à la préfecture, soutiens matériels et moraux à la bourse du travail... tous ces appuis feront la force de la solidarité dans notre ville.

SOUTIEN À L'OCCUPATION DE LA BOURSE DU TRAVAIL

Suite à la fin de fin de la trêve hivernale, l’expulsion violente de squats de migrant·es, et la fermeture des dispositifs d'hébergement d'urgence, de nombreuses familles et personnes (dont des personnes malades et des enfants en bas age) sont aujourd’hui à la rue, sans aucune solution de relogement, dans une ville qui compte pas moins de 13000 logements vacants. Face à cette situation insupportable, une poignée d’associatifs et de citoyen·nes mobilisé·es ont décidé d’occuper la Bourse du travail de Saint-Étienne ce lundi 1er Avril.

Nous, Associations Ligériennes et habitant·es, estimons qu’il est légitime d’occuper ce jour la Bourse du Travail pour mettre ces personnes à l’abri et interpeller les pouvoirs publics sur leur situation.
Une dizaine de familles avec enfants, plus d’une vingtaine d’adultes et des mineur·es isolé·es, sont actuellement sans aucune solution d’hébergement .

Cet état de fait est intolérable. Tant que des solutions d’hébergement dignes ne seront pas trouvées, nous soutiendrons cette occupation citoyenne et appelons toutes les associations à dénoncer la situation d’accueil odieuse qui est réservée à ces personnes.

https://www.change.org/p/mairie-de-saint-etienne-soutien-%C3%A0-l-occupation-de-la-bourse-du-travail-de-saint-etienne

Jeudi 4 avril 14 h, les huissiers viennent de passer à la Bourse du Travail de Saint-Etienne : un ordre d'expulsion immédiate vient d'être émis à l'encontre des personnes occupantes de la Bourse du travail. Le Préfet souhaite examiner les situations au cas par cas...

 

PERSONNE À LA RUE

Rassemblement vendredi 5 avril à 16 h à la Préfecture de St-Étienne

Pour que personne ne dorme à la rue, exigeons de nos autorités un hébergement décent pour les personnes à la rue et les familles avec enfants.

Afin d'exiger des solutions concrètes d'hébergement pour les familles et les personnes qui n'en ont actuellement aucune, suite aux récentes expulsions et à la fin du plan de veille hivernale.
L'occupation de la Bourse du Travail de St-Étienne, dans des conditions qui ne peuvent se prolonger, est une conséquence des carences inacceptables de l'État, et du non respect du droit fondamental à un hébergement.

Notre collectif, avec les associations qu'il regroupe, n'a de cesse de rappeler ce droit de plus en plus bafoué. La solidarité citoyenne ne doit pas masquer les vraies responsabilités politique de telles dérives.

PERSONNE N'EST ILLÉGALE !

RÉPRESSION POUR SEUL HORIZON

Pour que personne ne dorme à la rue, la Bourse du Travail de Sainté a été occupée pour héberger des dizaines de sans abris.
Les décideurs de notre cité sont incapables de chercher une solution humainement acceptable, n'ayant qu'une obsession, la répression comme seule perspective.

Le maire qui préfère la purée à la solidarité, n'a qu'une seule réponse à la détresse de certains ses habitants, porter plainte, porter plainte et porter plainte... La politique de l'autruche, l'incompétence et l'irresponsabilité sont maintenant avérés.
Le sort d'une centaine de victimes dépend maintenant de la violence aveugle de quelques irresponsables. La brutalité est la norme policière de cette dictature économique mortifère.

Étienne Faure (Dit Cou-Tors)

D'abord Perdriau ri aux éclat, puis Perdriau ri au jaune, Enfin Perdriau le perd le rire face à ses responsabilités!! Il déclare en 2015 vouloir accueillir des réfugiés selon les « capacités de la ville [...] tout comme nos pères, qui en leur temps, surent dire non, elle nous rappelle à notre devoir de rester, nous aussi, fidèles aux valeurs humanistes qui irriguent notre société et fondent notre République ».

Rappelons que les capacités de la ville de St-Étienne sont énormes, qu'il existe près de 13000 logements vacants prêts à être réhabilités pour enfin accueil des personnes dans des conditions DÉCENTES ! Parce que même un gymnase durant une période de trêve hivernale n'est pas une solution acceptable! Il y a quelques jours, après les expulsions de la Maison Bleue et des Lauriers, il a été pris comme décision d'occuper la Bourse du Travail, lieu qui appartient à la ville mais surtout à ses habitants!

Près de 100 à 150 personnes sont à la rue, de nombreux enfants en bas-âge ainsi que des femmes enceintes, des personnes qui ont fuit la guerre, la misère, perdu leur travail, traversés des mers, perdu des proches! Gardez votre sourire Perdriau, car rira bien qui rira le dernier, on ne lâchera rien !

Mali Berthet

Interpellation de Monsieur le Maire sous les arcades, le 5 avril à St-Étienne.
Non aux expulsions ! 

EXPULSIONS ACTE II

LA VRAIE SOLIDARITÉ CONTRE LA CHARITÉ DE VITRINE

Ce vendredi un peu plus d’une centaine de personnes se sont réunies place Jean Jaurès pour défendre le droit au logement et protester contre les expulsions en cours à Saint-Étienne depuis la fin de la trêve hivernale. Le rassemblement n’a pas pu accéder à al Préfecture, celle-ci se retrouvant comme d’habitude encerclée par un cordon de CRS.

Plusieurs dizaines d’associations ont pris la parole pour critiquer l’inaction de la mairie et de l’État sur le sujet, réclamant encore et toujours des logements décents pour toutes ces personnes et ces familles dans le besoin qui ne demandent qu’un toit pour vivre décemment. La CGT a également pris la parole pour critiquer la plainte de la mairie a son encontre, démentant sa responsabilité dans la réquisition de la Bourse tout en réaffirmant son soutien aux personnes qui s’y sont réfugiées.

La mairie se targue de faire déjà tout ce qu’elle peut pour ces personnes en détresse, mais il ne s’agit que d’actions de façades, des actions ponctuelles pendant la période hivernale qui n’ont rien d’un exploit car il ne s’agit que d’un devoir d’assistance élémentaire ! Ces personnes n’ont pas besoin d’une charité de vitrine, ce qu’il leur faut ce sont des solutions durables, pérennes, qui leur permettent de vivre décemment et d’élever correctement leurs enfants.

La préfecture, quant à elle, ne sait que parler législation et procédures. Elle a reçu le feu vert du tribunal de grande instance pour déloger les occupants de la Bourse, mais souhaite d’abord effectuer un tri entre les « bons » et les « mauvais » migrants. Un tri aberrant, que le collectif citoyen qui les soutien se déclare incapable de réaliser.

Comme si certains méritaient plus que d’autres de vivre !

À la fin des différentes interventions, le cortège de soutien s’est déplacé sur les marches de la mairie. Une étape symbolique pour interpeller les passants, avec des banderoles et des pancartes.

C’est alors que, purée, Gaël Perdriau est arrivé ! Et purée c’est le cas de le dire, le cortège est allé à sa rencontre pour l’interpeller sur les problèmes des expulsions, alors que monsieur le maire posait devant l’un de ses assistants qui le filmait en train de cuisiner pour des enfants cancéreux. On ne peut que noter l’hypocrisie de la chose, alors qu’en même temps monsieur le maire mène une véritable battue contre les squatteurs et les sans-papiers !

Monsieur le maire, fort mécontent de cette interruption forcée, a refusé de répondre et est parti d’un pas vif et énervé jusqu’au parking de la mairie où les manifestants l’ont perdu de vue. Puis, des policiers se sont mis à arriver au pas de charge, provoquant l’auto-dissolution du cortège.

À l’heure actuelle prêt d’une centaine de personnes sont toujours logées à la Bourse, sans qu’aucune solution pérenne ne leur aient été proposées.

Pour les soutenir il est toujours possible de passer à la Bourse, une liste de produits de premières nécessités a également été rédigée (elle est affichée sur la façade de la Bourse et disponible sur certains réseaux sociaux).

Aucun être humain n’est illégal, solidarité avec les expulsé·e·s !

Le Gueuloir

Samedi 6 avril 2019

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article