PAS DE NANOS !

Publié le par Résistance verte

 

Médicaments, cosmétiques, aliments... les nanoparticules sont partout, elles sont cachées.

Nous voulons les faire disparaitre.  Notre constat est simple : à chaque fois qu'une analyse met en évidence la présence de nanos, l'industriel incriminé renonce à les utiliser, et par effet boule de neige, sa décision incite les autres fabricants à l'imiter !

Notre méthode aussi est simple : Analyser des produits afin de mettre en évidence la présence de nanoparticules. Faire pression sur les industriels.

POURQUOI ANALYSER

Dix mille fois plus petites qu'un cheveu, peu ou pas évalués, les nanoparticules se sont subrepticement introduites dans notre environnement quotidien.

Leur taille en font des particules extrèmement réactives ! Elles peuvent franchir les barrières physiologiques et entrainer des effets sanitaires. Certains scientifiques n'hésitent plus à comparer les nanoparticules de dioxyde de titane aux fibres d'amiante !

En 2017, ce sont plus de 400 000 tonnes de nanoparticules qui ont été disséminées dans l'environnement, dans notre alimentation, pour fabriquer des cosmétiques ou des médicaments en France. Mais personne ne sait exactement où ces nanos se trouvent...Même pas l'Etat qui joue aux abonnés absents !

DES NANOS, C'EST QUOI ?

En une dizaine d’années, des substances aussi minuscules qu’extrêmement réactives, ont envahi notre quotidien : les nanoparticules de dioxyde de titane, de dioxyde de silice, nanotubes de carbone, nanoargent… Difficile de quantifier leur présence car la transparence est loin de régner dans ce domaine…

La miniaturisation de ces particules leur confère des propriétés inquiétantes. C’est ce changement d’échelle qui leur permet de se disséminer et de s’accumuler partout, engendrant des risques nouveaux.
De nombreuses études scientifiques montrent que ces substances peuvent plus facilement franchir les barrières physiologiques et ainsi se disséminer dans le corps humain et l’environnement. Leurs effets toxiques sont de mieux en mieux documentés : dommages à l’ADN, perturbation du fonctionnement cellulaire, affaiblissement du système immunitaire, développement de lésions pré-cancéreuses...

L’ANSES et l’OMS appellent à la prudence et recommandent le principe de précaution. Parmi ces nanoparticules, le dioxyde de titane est particulièrement redoutable. Certains scientifiques le comparent désormais à l'amiante.

Pourtant, il est employé dans de nombreux objets du quotidien alors qu'il n'a qu'une utilité esthétique. La loi Alimentation prévoit de suspendre l'utilisation du dioxyde de titane mais la mise en œuvre tarde et pourrait être compromise...

https://fr.ulule.com/nano-enquete/

 

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