MOBILISATION DE SOUTIEN

Publié le par Résistance verte

MOBILISATION DE SOUTIEN
Pour dénoncer les violences faites aux GJ

Jeudi 17 janvier 14 h, place du Peuple à St-Étienne


https://www.facebook.com/events/577200022752154/

MANIFESTATION ACTE 10
Samedi 19 janvier 14 h, St-Étienne

https://www.facebook.com/events/298051714245441/

Manifestons contre la répression barbare, restons mobile, échappons au gazage et au nassage...

ESCALADE DE LA RÉPRESSION

Un total provisoire établit à 3 747 le nombre de condamnations prononcées. On comptabilise 216 emprisonnements, plus de 4 500 mesures de garde à vue, plus de 1 600 blessés dont certains gravement, deux hommes toujours dans le coma. Des dizaines de milliers de personnes ont été gazées. Chacun a en mémoire les 151 lycéens immobilisés au sol à genoux, mains sur la tête, à Mantes-la-Jolie, et les lycéens victimes de matraquage dans toute la France.
Le 7 janvier 2019

latribunedestravailleurs.fr

Lettre de Maurice Grimaud, Préfet de Police à Paris,
aux policiers

Le 29 mai 1968.

"Je m'adresse aujourd'hui à toute la Maison : aux gardiens comme aux gradés, aux officiers comme aux patrons, et je veux leur parler d'un sujet que nous n'avons pas le droit de passer sous silence : c'est celui des excès dans l'emploi de la force.

Si nous ne nous expliquons pas très clairement et très franchement sur ce point, nous gagnerons peut-être la bataille sur ce point, nous gagnerons peut-être la bataille dans la rue, mais nous perdrons quelque chose de beaucoup plus précieux et à quoi vous tenez comme moi : c'est notre réputation.

Je sais, pour en avoir parlé avec beaucoup d'entre vous, que, dans votre immense majorité, vous condamnez certaines méthodes. Je sais aussi, et vous le savez avec moi, que des faits se sont produits que personne ne peut accepter.

Bien entendu, il est déplorable que, trop souvent, la presse fasse le procès de la police en citant ces faits séparés de leur contexte et ne dise pas, dans le même temps, tout ce que la même police a subi d'outrages et de coups en gardant son calme et en faisant simplement son devoir.

Je suis allé toutes les fois que je l'ai pu au chevet de nos blessés, et c'est en témoin que je pourrais dire la sauvagerie de certaines agressions qui vont du pavé lancé de plein fouet sur une troupe immobile, jusqu'au jet de produits chimiques destinés à aveugler ou à brûler gravement.

Tout cela est tristement vrai et chacun de nous en a eu connaissance.

C'est pour cela que je comprends que lorsque des hommes ainsi assaillis pendant de longs moments reçoivent l'ordre de dégager la rue, leur action soit souvent violente. Mais là où nous devons bien être tous d'accord, c'est que, passé le choc inévitable du contact avec des manifestants agressifs qu'il s'agit de repousser, les hommes d'ordre que vous êtes doivent aussitôt reprendre toute leur maîtrise.

Frapper un manifestant tombé à terre, c'est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière. Il est encore plus grave de frapper des manifestants après arrestation et lorsqu'ils sont conduits dans des locaux de police pour y être interrogés.

Je sais que ce que je dis là sera mal interprété par certains, mais je sais que j'ai raison et qu'au fond de vous-mêmes vous le reconnaissez.

Si je parle ainsi, c'est parce que je suis solidaire de vous. Je l'ai dit déjà et je le répèterai : tout ce que fait la police parisienne me concerne et je ne me séparerai pas d'elle dans les responsabilités. C'est pour cela qu'il faut que nous soyons également tous solidaires dans l'application des directives que je rappelle aujourd'hui et dont dépend, j'en suis convaincu, l'avenir de la préfecture de police.

Dites-vous bien et répétez-le autour de vous : toutes les fois qu'une violence illégitime est commise contre un manifestant, ce sont des dizaines de ses camarades qui souhaitent le venger. Cette escalade n'a pas de limites.

Dites-vous aussi que lorsque vous donnez la preuve de votre sang-froid et de votre courage, ceux qui sont en face de vous sont obligés de vous admirer même s'ils ne le disent pas.

Nous nous souviendrons, pour terminer, qu'être policier n'est pas un métier comme les autres ; quand on l'a choisi, on en a accepté les dures exigences mais aussi la grandeur.

Je sais les épreuves que connaissent beaucoup d'entre vous. Je sais votre amertume devant les réflexions désobligeantes ou les brimades qui s'adressent à vous ou à votre famille, mais la seule façon de redresser cet état d'esprit déplorable d'une partie de la population, c'est de vous montrer constamment sous votre vrai visage et de faire une guerre impitoyable à tous ceux, heureusement très peu nombreux, qui par leurs actes inconsidérés accréditeraient précisément cette image déplaisante que l'on cherche à donner de nous.

Je vous redis toute ma confiance et toute mon admiration pour vous avoir vus à l'œuvre pendant vingt-cinq journées exceptionnelles, et je sais que les hommes de cœur que vous êtes me soutiendront totalement dans ce que j'entreprends et qui n'a d'autre but que de défendre la police dans son honneur et devant la nation."

Maurice Grimaud (1913 - 2009)

 

 

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G
Si Pôle Emploi était totalement réformé ça ferait des économies. Les résultats de cet organisme trop coûteux, sont insatisfaisants pour beaucoup de demandeurs d'emploi. Le gouvernement devrait le réformer complètement en laissant le libre arbitre aux demandeurs d'emploi de solliciter P.E. en cas de besoin pour des entretiens privés ou collectifs, des ateliers divers, des stages ou formations, d'accepter ou refuser des offres d'emploi, des bilans... plutôt que ce soit à P.E. de décider, d'obliger les demandeurs d'emploi à réaliser ces actions, plutôt inutiles jusqu'à présent pour beaucoup de demandeurs d'emploi. Dans la loi, les radiations ne devraient plus exister et laisser le choix aux demandeurs d'emploi de s'inscrire ou se désinscrire, dans le seul but d'être aidé par des agents volontaires d'aide à la recherche d'emploi, non pas des contrôleurs radieurs ! Jusqu'à présent on ressent que pour P.E la radiation est une raison plutôt économique et que son but n'est pas toujours d'aider les gens à trouver du boulot mais plutôt de peut-être les forcer, soumettre et humilier ! On dirait une sorte de répression ! La loi devrait aussi permettre de toucher les allocations "chômage" en fin de mission et sans autre condition. LA LIBERTE POUR TOUTES ET TOUS POUR BIEN VIVRE ET ETRE PRODUCTIF/VE ! GILETS JAUNES MANIFESTEZ POUR L'EXISTENCE D'UNE TELLE LOI !
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