AVERTISSEMENT URGENT AU SUJET DE LA 5G

Publié le par Résistance verte

Steven Mollenkopf, PDG de Qualcomm, le fabricant américain de puces électroniques, est convaincu que le nouveau standard de communication mobile 5G – c'est-à-dire la 5ème génération – va déclencher une vraie révolution. Il compare même ce changement à l'introduction de l'électricité. Le nouveau réseau fournira aux consommateurs une meilleure transmission des données, permettra de surfer 100 fois plus vite qu'aujourd'hui, rendra possible la conduite en véhicule autonome grâce à des temps de réaction ultracourts et traitera d'énormes quantités de données dans l'industrie. Le plus grand opérateur de téléphonie mobile suisse Swisscom prévoit d'introduire le réseau ultrarapide 5G dès cette année 2018 en avançant de deux ans le lancement initialement prévu pour 2020.

Aujourd'hui en Suisse, les réseaux existants transmettent la 2G, 3G et 4G dans la gamme de 790 mégahertz à 2,6 gigahertz maximum et ne doivent pas émettre plus de 5-6 volts par mètre, selon le réseau. Pour qu’à l’avenir la 5G puisse traiter les énormes quantités de données dans les plus brefs délais, il faut toutefois utiliser des fréquences plus élevées. A partir de cette année, ce sera 3,5 gigahertz et plus tard dans la gamme des micro-ondes entre 6 et 100 gigahertz. Cependant au-dessus de 7 gigahertz environ, les ondes sont tellement courtes qu'elles se répandent bien plus mal et sont plus facilement arrêtées par les bâtiments et les arbres.
Comment ces hautes fréquences doivent-elles être transmises et qu'est-ce que cela signifie pour l'homme et l'environnement en termes d'exposition aux rayonnements ? L'association suisse Gigaherz.ch, qui travaille depuis des années à la protection contre les effets nocifs des rayonnements électromagnétiques, s'est penchée sur ces questions. A cette fin, elle a examiné un document de la société suédoise Ericsson, qui fournira à Swisscom les équipements pour les stations de base 5G, y compris les systèmes d'antennes. Voici les extraits les plus importants d'un article de Hans-Ulrich Jakob, président de Gigaherz.ch, publié le 25 juillet 2018 sous le titre « Avertissement urgent au sujet de la 5G ».

L’entreprise Ericsson fournit des stations de base 5G pour les gammes de fréquences 3,6 et 28 gigahertz. Ce sont des longueurs d'onde de 8,3 cm ou 1,15 cm à 28 gigahertz. Une règle empirique est la suivante : si la longueur d'onde est plus courte que l'épaisseur de la paroi, (presque) rien ne passe à travers. Les schémas suivants montrent comment Ericsson et Swisscom veulent remédier à cet inconvénient physique […].

Schéma 1 : Avec l'ancien type de propagation du rayonnement mobile […] en mode 2G, 3G et 4G [....] l'objectif n'était pas de rayonner contre les façades proches mais au-dessus afin de rayonner sur une zone aussi grande que possible. Cela parce que derrière les maisons, il y a de l'ombre radio ou une mauvaise qualité de connexion. Une antenne doit donc être placée aussi haut que possible. […]
Avec la 5G, tout change : Parce qu‘avec 3,6 ou 28 gigahertz il est pratiquement impossible de traverser des murs, presque toutes les façades doivent être exposées au rayonnement. Cela signifie qu'une antenne de téléphonie mobile doit être installée aussi bas que possible et au moins tous les 100 m.

Schéma 2 : « 100 fois plus de données 100 fois plus vite », c’est ce qui est promis. Nous nous sommes toujours demandé comment cela fonctionnerait. Maintenant, on le sait. Au lieu d'un faisceau dans chaque direction de transmission, il devrait maintenant y en avoir 64 en tout, soit dans chaque direction 8 les uns à côté des autres et 8 les uns au-dessus des autres. […] L'intensité du champ électrique après 25 m est de 61 Volts par mètre. C'est là que se trouvent les premières maisons voisines et que l'on appliquait auparavant une valeur limite de 5 ou 6 Volts par mètre. Cette valeur de 61 Volts par mètre augmente régulièrement jusqu'à une distance de 11 m, c'est-à-dire jusqu'au début de la zone rouge, jusqu'à 120 Volts par mètre. Cette zone rouge, autrefois appelée distance de sécurité, à l'intérieur de laquelle personne ne peut rester plus de sept minutes, était auparavant de 61 Volts par mètre et se situait entre 4 et 10 m, selon la puissance de la station de base. Avec la 5G, elle devrait être de 120 Volts par mètre à une distance de 11,1 m.

La CIPRNI, qui se nomme elle-même la Commission internationale de protection contre les rayonnements et qui en fait n'est pas une autorité mais une association purement privée, a déjà adapté ses recommandations pour qu’elles correspondent à la 5G. Celles-ci sont nouvelles pour la gamme de fréquences de la 5G, à 200 Volts par mètre pour les lieux de travail et 90 Volts par mètre pour la population générale.
Cela signifie que pour pouvoir introduire la 5G, il faudrait supprimer complètement les limites du système suisse de 5 et 6 Volts par mètre et faire passer la distance de sécurité actuellement de 61 Volts par mètre à 200 volts par mètre. Et cela sera immédiatement entériné par l'OMS, puisque la CIPRNI y sera leur principal souffleur. […]

Un premier permis de construire de Swisscom pour une antenne de téléphonie mobile 5G est déjà disponible auprès du centre spécialisé pour les rayonnements non ionisants* de Gigaherz.ch comme le montre le schéma 2.
Selon la fiche technique de Swisscom, il en résulterait 2,65 Volts par mètre à 25 m de distance et 1,32 Volts par mètre à 50 m de distance. Selon Ericsson, cependant, et selon le schéma 2, elle serait de 61 Volts par mètre à une distance de 25 m et de 30,5 Volts par mètre à une distance de 50 m. En vertu de la loi actuelle, cela représenterait cinq fois la valeur limite. D’où vient cette différence frappante d’une multiplication par 23 ?

Swisscom tente de tromper les riverains avec l'astuce suivante : Au lieu de 64 (8x8) faisceaux par secteur, ils prétendent qu'il n'y a qu'un seul faisceau et qu'il ne transmet que 100 watts de puissance effective de rayonnement (ERP). Si on compare sur la même fiche technique la puissance d'émission du service 3G (SUTM) dans la bande des 2 100 mégahertz, ce sont même 1 000 watts ERP par secteur qui sont déclarés. (Donc un nombre 10 fois plus élevé que les prétendus 100 Watts de puissance d'émission du service 5G). Ici, même le profane le plus ignorant doit remarquer qu’on nous ment et qu’on triche tellement pour la 5G, que les murs en tremblent.   

Hans-U. Jakob, Président de Gigaherz.ch, 14.09.2018

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