ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES, UN NOUVEAU SCANDALE SANITAIRE
La députée et l’eurodéputée écologistes Laurence Abeille et Michèle Rivasi ont organisé pour la première fois à l’Assemblée nationale un colloque sur les impacts sanitaires des ondes électromagnétiques. Un appel y a été présenté à l’initiative de parlementaires et de médecins, afin que le ministère de la Santé reconnaisse enfin cette maladie.
Face au déploiement actuel des objets connectés, les expérimentations de la 5 G pour le téléphone mobile et la présence toujours plus importante du wifi dans les lieux publics, nous sommes plus que jamais entourés d’un « brouillard d’ondes ». Parallèlement, le nombre de personnes victimes d’électro-hypersensibilité ne cesse de croître. Ces ondes pourraient aussi être responsables de la montée des cas d’autisme, de maladie d’Alzheimer et d’Avc chez les moins de vingt ans.
Pour Michèle Rivasi, députée européenne : « Le ministère de la Santé ne peut plus nier ce problème majeur de santé publique ; c’est un scandale sanitaire similaire à celui de l’amiante ou du tabac qui est en train de se produire mais la différence, c’est que nous sommes tous exposés aux ondes, donc notre santé à tous est affectée de façon plus ou moins grave par les ondes… Pour certains, la goutte de trop a déjà eu lieu. Le phénomène de l’électro-hypersensibilité (Ehs) est grandissant et doit être reconnu. »
Lors du colloque, les députés, avec 50 médecins et professionnels de santé démunis face à la montée du nombre de malades, ont lancé un appel. Ils demandent la reconnaissance de l’électro-hypersensibilité comme handicap, d’abaisser l’exposition générale de la population pour prévenir de nouvelles maladies liées aux ondes et en particulier chez les enfants, réduire leur exposition à la wifi et aux tablettes dans les établissements scolaires, et créer des zones blanches (territoires sans ondes) pour que les malades puissent souffler et bénéficier d’un sevrage électromagnétique complet.
André Vander Vorst, docteur en sciences appliquées, en témoigne : « En Belgique, la loi ne permet pas de wifi publics générant plus de 3 volts par mètre. En France, la loi permet d’aller jusqu’à 82 volts par mètres, près de trente fois plus. »
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https://aphadolie.com/2018/03/30/ondes-electromagnetiques-maladie-emergente-vers-un-nouveau-scandale-sanitaire/