NON AU GLYPHOSATE !

Publié le par Résistance verte

Le 23 octobre prochain, l’Union Européenne doit décider de renouveler ou non l’autorisation d’utiliser du glyphosate, un herbicide classé cancérigène probable et qui entre dans la composition du RoundUp de Monsanto, le plus utilisé des désherbants.
Officiellement, la France affirme qu’elle votera « contre » cette nouvelle autorisation.

« La France votera non, votera contre le renouvellement à dix ans du glyphosate », a dit le ministre de l’Agriculture, M. Stéphane Travert. Mais ce même ministre ajoute aussitôt qu’il n’est « pas question d’interdire immédiatement l’utilisation de ce produit en France ».
Essayez d’y voir clair si vous pouvez, mais cela ressemble fort à un double discours pour que rien ne change. Gagner du temps, faire des tables rondes, prolonger le blablabla…
Les lobbyistes, avocats et conseillers en communication des grands groupes de la chimie mondiale ne s’y sont d’ailleurs pas trompés et ils sont en ce moment même en train de s’activer pour obtenir une prolongation d’utilisation du glyphosate pour dix années supplémentaires !

Le journal Le Monde vient de révéler les méthodes hallucinantes que le géant de la chimie Monsanto n’hésite pas à utiliser pour diffuser sa propagande mensongère [1].
Le quotidien évoque une « désinformation organisée » sur le glyphosate, avec des études tronquées, des scientifiques payés pour nier tout lien entre le produit et le cancer !
Pire, un lobbyiste de Monsanto est même venu à la télévision dire qu’on pouvait parfaitement BOIRE du glyphosate [2]. Boire du glyphosate, vous avez bien lu ! Et pourquoi pas en donner au goûter aux enfants ?

Monsanto et les géants de la chimie ne reculent devant RIEN pour préserver leurs profits.
Ils sont prêts à tout, et vous voyez que ce ne sont pas là des mots en l’air. Je vous l’ai dit, l’Union Européenne doit se prononcer le 23 octobre sur l’autorisation du glyphosate. Les journées qui viennent vont être déterminantes. C’est le moment de mettre la pression maximum sur nos autorités.

C’est pourquoi si vous ne l’avez pas fait, je vous demande de signer notre grande pétition contre le sabotage chimique de nos vies.
Signez, c’est urgent, signez la pétition pour bloquer big chimie avant le 23 octobre.
https://petitions.pure-sante.info/encore-plus-de-perturbateurs-endocriniens/
Nous devons refuser en bloc qu’un permis de contaminer soit délivré aux multinationales des produits toxiques !
Pour montrer notre nombre et notre détermination, il est indispensable de faire monter le compteur de pétitions au maximum, pour opposer un véritable barrage démocratique à cette initiative.
Nous savons qu’il nous faut atteindre le chiffre d’un million de signatures pour que les gens bougent enfin.

Nous en avons 240 000 à l’heure où je vous écris. Il nous reste 18 jours pour faire tourner le compteur et je sais qu’avec votre mobilisation, nous pouvons rassembler un millions de citoyens sur un problème de santé aussi grave. C’est pourquoi nous sommes dans l’urgence absolue.
Ne perdez pas une seconde pour signer la pétition et transférer ce message le plus largement possible autour de vous. C’est une chance unique de bloquer l’offensive des gents de la chimie ; dans quelques années, quand le mal aura été fait, il sera trop tard pour revenir en arrière.
Que dirons-nous alors à nos enfants ? Aux malades ? Oserons-nous les regarder dans les yeux en leur disant : « je ne savais pas ».

Nous savons. Les meilleurs scientifiques nous ont alerté sur les dangers du glysophate.
Le temps n’est plus au débat. Il est à l’action et c’est désormais à nous de poursuivre ce combat.

Nous avons jusqu’au 23 octobre pour agir et faire interdire enfin le RoundUp. La pétition « Non au sabotage chimique de nos vies » a déjà recueilli 250 000 signatures.

Nous pouvons changer le cours des choses ; il faut faire EXPLOSER les compteurs de la pétition contre la folie Monsanto !

https://petitions.pure-sante.info/encore-plus-de-perturbateurs-endocriniens/video/

Le 21 décembre dernier, la Commission européenne a tenté un passage en force en voulant accorder une dérogation aux industriels de la chimie dans l’usage des perturbateurs endocriniens[1].

Ces substances sont pourtant soupçonnées d’entraîner des malformations génitales, des perturbations psycho-comportementales, soupçonnées aussi de favoriser l’infertilité et l’apparition de nombreux cancers.
• En agissant ainsi, la Commission viole de façon évidente le principe de précaution, pourtant défini dans l’article 5 de la Charte de l’environnement, l’un des quatre textes de la Constitution européenne depuis 2005.
• En agissant ainsi, la Commission va à l’encontre du consensus scientifique qui pointe les dangers redoutables des perturbateurs endocriniens sur la santé humaine, animale et l’environnement.
Fait rarissime, une centaine de scientifiques a publié une tribune écrite d’une seule main pour protester contre cette situation.

Sur les perturbateurs endocriniens, des chercheurs anglais, américains, français, allemands, suédois, africains du Sud, danois etc. dénoncent un « déni de l’état de la science »[2] :
« Les effets nocifs des perturbateurs endocriniens ont amplement été mis en évidence. »
« Nous sommes cependant préoccupés par les options réglementaires que propose aujourd’hui Bruxelles, très éloignées des mesures nécessaires pour protéger notre santé et celle des générations futures. »

Avec ces scientifiques, nous devons refuser en bloc qu’un permis de contaminer soit délivré aux multinationales des produits toxiques !

Ces multinationales ont déjà fait la preuve de leur puissance d’action qui leur permet de convaincre les plus hauts personnages des institutions et de remporter des batailles :
• La propre conseillère scientifique du président de la Commission européenne a tout fait pour bloquer le processus visant à protéger les citoyens des perturbateurs endocriniens sous la pression des lobbys[3].
• Récemment, la Commission européenne a donné 18 mois de sursis au célèbre RoundUp de Monsanto malgré la forte suspicion du caractère cancérigène (entraîne le cancer) de cet herbicide[4].

NOUS REFUSONS de jouer les cobayes pour augmenter les profits des multinationales de la chimie.

NOUS REFUSONS que les autorités censées nous représenter transigent avec le plus élémentaire principe de précaution alors que les risques sur la santé sont documentés.

NOUS EXIGEONS que les preuves indiscutables d’inocuité (absence de danger) soient apportées par des experts indépendants pour que les sociétés Monsanto, Bayer, Syngenta et Cie puissent commercialiser leurs produits.

C’est pourquoi nous vous demandons, Madame la ministre, d’agir pour faire barrage à la délivrance d’un permis de contaminer à ces multinationales, et de prendre les initiatives pour interdire l’usage des perturbateurs endocriniens dès lors que le principe de précaution n’est pas respecté.

Nos vies, nos enfants, notre Terre valent plus que les profits des entreprises de Big Chimie.


[1] http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/22/nouvel-echec-europeen-sur-les-perturbateurs-endocriniens_5052870_3244.html
[2] http://www.regards.fr/IMG/pdf/perturbateurs_endocriniens.pdf
[3] http://www.actu-environnement.com/ae/news/perturbateurs-endocriniens-la-commission-europeenne-condamnee-pour-retard-definition-25900.php4
[4] http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/glyphosate-la-commission-europeenne-prolonge-de-18-mois-l-autorisation-de-vente_1719533.html

#RoundUp #Monsanto #glyphosate #Bayer #Pesticide #PerturbateursEndocriniens
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