DÉLIT DE SOLIDARITÉ
À la frontière franco-italienne les migrants affluent de Vintimille pour tenter le passage, de plus en plus difficile, par la vallée de la Roya ou par Menton et ses environs. La traque des forces étatique et européennes, très intense, a déjà coûté plusieurs vies. Pour les migrants arrêtés c'est la reconduction à la frontière, même s'ils sont mineurs ou demandeurs d'asile, et l'errance continue. Pour les soutiens c'est la répression, et les procès se multiplient...
4 militants, adhérent à l'association Roya Citoyenne, qui portaient assitance à 6 migrants dans la vallée de la Roya ont été interpelés et mis en garde à vue le 6 janvier 2017. L'un d'eux étant stéphanois, un comité de soutien s'est spontanément constitué à St-Étienne le lendemain. Les 4 interpelés sont convoqués au Tribunal Correctionnel de Nice le 16 mai. Ils encourent une peine pouvant aller jusqu'à 5 ans de prison et 30 000 € d'amende.
RÉAGIR ET SOUTENIR NOS ACTIONS
• Soirée "Paëlla" de soutien au local de la Dérive, 91 rue Antoine Durafour à Sainté, le samedi 25 mars à partir de 19 h. Places limitées, réservation fredofredo42@gmail.com
• Soirée chansons au Petit Boulogne, 5 rue Adrien Duvan à Sainté, samedi 1 avril à partir de 20 h. Le bénéfice de ces deux soirées sera intégralement reversé à l'association "Roya Citoyenne", dont le comité de soutien est membre.
• Weekend de mobilisation internationale à la frontière franco-italienne à Vintimille, les 15 et 16 avril 2017.
• Mobilisation inter-associative de soutien le jour de comparution des interpelés de la Roya,
le mardi 16 mai à partir de 12 h place Jean Jaurès à St-Étienne.
soutien42.roya.citoyenne@gmail.com
http://roya06.unblog.fr/lassociation-roya-citoyenne
SOLIDARITÉ AVEC LES CITOYENS SOLIDAIRES DES RÉFUGIÉS !
Face à l’inertie des pouvoirs publics qui refusent obstinément de porter secours aux réfugiés, parmi lesquels de nombreux mineurs, des bénévoles ont décidé de se substituer à l’État défaillant en aidant les réfugiés. La réponse des pouvoirs publics ? Plus de répression !
La liste des prévenus - pour l’exemple - d'avoir facilité, dans le Département des Alpes-Maritimes, l'entrée irrégulière, la circulation irrégulière, le séjour irrégulier d’étrangers s’allonge de jour en jour (plus d'une douzaine).
Les bénévoles poursuivis doivent faire face à des frais de justice, d’avocat et subissent souvent de lourdes contraintes personnelles ou professionnelles : contrôle judiciaire, saisies de véhicule, interdictions de séjour, etc.
NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE AIDE
Pour couvrir les frais judiciaires, faites un don via HelloAsso
(https://www.helloasso.com/associations/association-pour-la-democratie-a-nice-adn/collectes/solidarite-avec-les-solidaires)
ou par chèque à l'ordre de :
LDH section de Nice Maison des associations 12ter Pl Garibaldi, 06300 Nice.
(Préciser au dos : pour les bénévoles réfugiés).
ALPES-MARITIMES, NOVEMBRE 2016
Face à l’afflux de réfugiés dans notre département, et plus particulièrement dans la vallée de la Roya, l’Etat n’a réagi qu’en renforçant la présence de militaires et de forces de police, renvoyant notamment, au mépris de la loi, les mineurs en Italie, au lieu de les protéger.
Un certain nombre de citoyens solidaires, comme Cédric Herrou (comparution le 4 janvier 2017) et Pierre-Alain Manonni (comparution qui le 23 novembre) devant le Tribunal de grande instance de NICE au motif d’« avoir facilité l’entrée, la circulation et le séjour irrégulier » (Cf. article 622 du CESEDA, pouvant entraîner jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 30.000 € d’amende) de plusieurs mineurs, femmes et hommes, venus demander l’asile en Europe, sont outrés par l’absence de prise en charge des pouvoirs publics. Ils aident ces personnes en détresse, simplement par humanité, conformément aux valeurs de la République française.
Comment punir quelqu’un qui apporte secours à des personnes en danger ?
Alors que, comme tant d’autres, ils se substituent simplement à l’État français, celui de la cinquième puissance mondiale et des droits de l’homme, qui refuse d’apporter assistance aux réfugiés en zone frontalière, se plaçant ainsi en dehors du droit international.
La solidarité n’est pas un crime, la solidarité n’est pas illégale !
Relaxe immédiate des prévenus solidaires !
PÉTITION
https://www.change.org/p/solidarit%C3%A9-avec-les-solidaires