UN MOUCHARD TOXIQUE À DOMICILE

Publié le par Résistance verte

#linky
#linky

La loi de Transition énergétique publiée le 18 août 2015 a instauré le déploiement du Linky et EDF annonce le remplacement de tous les compteurs d’une puissance inférieure ou égale à 36 kVa (tarif Bleu), pour les particuliers et les professionnels. Le compteur Linky sera installé sur Saint-Étienne de juillet 2017 à décembre 2018. (http://www.fournisseur-energie.com/erdf-saint-etienne-42000)
D’ici 2021, ce sont 35 millions de compteurs dits « intelligents » qui remplaceront autant de compteurs apparemment « idiots », quoiqu’en parfait état de marche. Dans le même temps, des associations, des organisations, mais aussi de simples utilisateurs dénoncent ce déploiement général et imposé. Certains évoquent des risques sanitaires, d’autres l’inefficacité de ce nouveau dispositif, d’autres son coût exorbitant (5 milliards d’euros) ou encore une intrusion dans la vie privée.

Le système Linky aurait dû permettre au consommateur de réduire ses dépenses énergétiques. Il n’en est rien, au contraire c’est EDF qui réduit ses coûts, car il permet au distributeur de connaître à chaque instant le niveau de consommation électrique du logement, ce qui lui permet d’arrêter à distance tous les appareils, notamment le ballon d’eau chaude et les radiateurs électriques, dans le but de faire chuter la consommation quand tout le monde utilise de nombreux appareils électriques au même moment. Ceci grâce à un autre boîtier, émetteur de micro-ondes, qui sera installé pour éteindre à distance vos appareils électriques lors des pointes de consommation. Des sociétés privées agréées pour « effacer » les consommations, appelées « opérateurs d’effacement », auront accès en temps réel à vos données de consommation. Cette informatisation rend la France vulnérable : des hackers et des cyberterroristes pourront également surveiller la population, ou déclencher un black-out généralisé.
Les compteurs Linky sont des dispositifs qui détectent exactement quel appareil on allume et à quel moment on l'utilise. Chaque appareil électrique consomme une tension et une intensité propre, avec un déphasage propre, et selon des cycles très distincts : un lave-linge a ainsi une « signature » électrique différente d’un frigo ou d’un four à micro-ondes.
Du coup, l’opérateur réseau sait exactement quand vous allumez un four. Le simple fait de changer de frigo sera détecté. En fait, ils savent quand vous vous levez le matin (allumage de la lumière, du chauffage, du grille-pain, de la cafetière). Ils savent quand vous rentrez, combien vous êtes, ce que vous faites…

Linky mesure l’énergie apparente (correction du déphasage), soit 10 à 20 % en plus pour ceux qui utilisent des appareils domestiques avec moteurs électriques : réfrigérateur, aspirateur, lave-linge, lave-vaisselle, robots ménagers, sèche-cheveux, rasoir électrique, perceuse, tondeuse, ventilateur, etc. Les ampoules basse consommation fluocompactes ont un Cosinus Phi de 0,5. Linky, qui mesure la consommation réelle, va doubler la consommation mesurée, et donc la facture d’éclairage !
Son installation en France coûtera plus de 7 milliards d’euros. De plus, le coût de ce compteur Linky, de 200 à 300 € par abonné, sera répercuté sur les factures. Au Québec, où 9 millions de compteurs communicants ont été installés, toutes les factures ont augmenté. Et la durée de vie du matériel n’est que de 10 à 15 ans !
EDF/ERDF est conscient du problème et s’exonère de toute responsabilité en cas de panne et d’incendie. Les assurances ont exclu des garanties « tous les dommages causés par les champs électromagnétiques ».

Linky est un nouveau compteur électrique qui émet des radiofréquences. Les radiofréquences ont été officiellement classées le 31 mai 2011 dans la catégorie des « cancérogènes possibles » par le Centre international de recherche sur le cancer, qui dépend de l’OMS.
Linky injecte un signal d’impulsions modulées en radiofréquences CPL g3 (63 kilohertz à 95 kilohertz) qui se superposent à la fréquence de 50 hertz du courant électrique. En injectant ces radiofréquences dans tous les câbles électriques (mesurable jusqu’à 2,5 m), encastrés ou non, et dans les appareils, non prévus pour cela, le Linky a déjà provoqué des incendies, ainsi que des pannes à répétition : ordinateurs, télévisions, domotique... Ces radiofréquences, réémises dans toutes les pièces des logements, y compris dans les chambres, vont perturber le sommeil.
Un rapport canadien établi à partir d’un sondage mené sur 210 personnes vivant aux États-Unis, au Canada et en Australie (dont 9 médecins) établit clairement un lien direct et indiscutable entre l’installation des compteurs à radiofréquences et l’apparition de nombreux symptômes d’électrosensibilité : trouble du sommeil, maux de tête, difficultés de concentration, nausées, vertiges… La toxicité des champs électromagnétiques artificiels est pleinement établie sur le plan scientifique par plus de 3000 études.

En France, les cas d’électrosensibilité et les cancers, vont continuer d’augmenter, d’autant plus que le fonctionnement du Linky nécessite l’implantation de 700 000 antennes-relais 3G supplémentaires, à hauteur d’homme, sur les postes de transformation d’EDF, pour relayer le signal émis par les compteurs. L’exposition aux ondes électromagnétiques est aujourd’hui en croissance exponentielle.
Linky imposerait d’une part des ondes électromagnétiques dues aux CPL dans tous les foyers, et d’autre part des ondes GSM autour des concentrateurs. Mêmes faibles, ces ondes posent problème parce qu’elles augmentent le niveau du brouillard électromagnétique dans lequel nous sommes plongés constamment. Ajoutons à toutes ces ondes liées au Linky, la TNT, les radios, le WiFi, les téléphones portables 3 ou 4G, les ampoules basse consommation, les lignes à haute tension... Ce sont tous ces effets cumulés en permanence qui sont certainement dangereux, et jamais pris en compte.

Sous couvert d’outil de régulation, ERDF n’a actuellement qu’un seul objectif : installer ses systèmes de comptages Linky, ceci par tous les moyens. Linky transmet à distance nos données personnelles de consommation électrique. Les données sont la matière première du contrôle des populations par les pouvoirs politiques et économiques. Le Linky est un aspirateur de données. C’est un outil qui a été conçu pour être évolutif avec plus de 75 % de réserve pour les mises à jour. Lorsque les compteurs seront installés, ERDF pourra modifier à distance de façon logicielle comme elle le souhaite, toutes les caractéristiques techniques du Linky à l’insu de ses clients consommateurs et personne ne pourra ni le savoir ni s’y opposer. Linky pourra alors embarquer des algorithmes de data mining pour élaborer des analyses sur votre consommation électrique, traitant ces données pour en extraire des informations pertinentes et vendables, dessinant votre profil de consommateur sur les écrans des marketeurs.

L’État et ses services fournissent aux industriels les armes de leur traque infinie (Insee, IGN...), et parmi elles, le carroyage des données. Depuis quelques années, l’État Français accélère la diffusion de ses données publiques au travers de l’Open Data. Des flux, qui, lorsque leur intérêt se fait sentir, sont alors traités et indexés par les Data Scientists. Ils utilisent dorénavant le carroyage, une nouvelle méthode plus précise et ultra pointue de découpage géographique du territoire français. Grâce à cette nouvelle approche, ils donnent à ses données géolocalisées un niveau de précision jamais atteint sur le marché du data marketing.
Ces données sont collectées à une échelle de territoire si fine qu’il devient possible, en les croisant avec d’autres données, de dresser un profil précis de chacun de nous. Au point que vos prothèses numériques prétendent désormais anticiper vos décisions et vous offrir la réponse avant que vous n’ayez posé la question. Toutes ces informations finissent dans les filets électroniques des marchands de données, les populations prises comme marchandises à gros profits.

La réalité sera bien différente de celle annoncée aux citoyens consommateurs qui découvriront les finalités réelles du Linky qui est l’économie numérique c’est-à-dire le business du Big Data avec une intrusion dans la sphère privée, associée au flicage des citoyens, et cela échappera à tout contrôle !
De plus, qui décide des normes techniques du Linky ? Comme pour les antennes relais après la 2G, il y a eu la 3g, puis la 4G et prochainement la 5G, pareillement pour les Linky après le CPL G1, le G2, puis la norme G3 qui est issue d’un cartel d’industriel appelé Alliance composé de Texas Instruments, Sagemcom, ENEXIS , Landis & Gyr, Itron, Nexans, Trialog, Cisco, St Miro, Maxim, EDF, ERDF... Et concernant les normes santé, ce n’est pas l’OMS qui propose ou décide des seuils d’exposition, mais une organisation de droit privé appelée ICNIRP totalement inféodée aux industriels.

La mise en place du Linky entraînera la suppression de 6000 emplois, puisque la relève de compteur informatisé se fera à distance, de même que les coupures pour factures impayées et le rétablissement de l’électricité.
L’Allemagne a rejeté le déploiement du Linky pour les compteurs de 3 kVa. En France, déjà plus de 236 communes refusent le Linky, car ce sont les communes qui sont propriétaires des compteurs d’électricité. Les villes refusant les compteurs communicants sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus grandes (http://refus.linky.gazpar.free.fr).
ERDF va aussi prochainement se trouver confronté au blocage des fréquences CPL par des filtres installés par les citoyens consommateurs pour protéger leurs vies privées de l’inévitable marchandisation de leurs données personnelles, mais aussi, et surtout leur santé du radiatif issu de la Linky Dirty Electricity ou électricité polluée par les harmoniques radiatifs pathogènes du Linky. Le CPL, ce sont des radiofréquences, entre 63 et 95 mégahertz pour le Linky en CPL g3, qui sont injectées dans les circuits, câbles et appareils électriques de toute une maison, ou de tout un immeuble. Or ces équipements ne sont pas prévus pour cela et ne sont pas blindés.
Pour bloquer les ondes dans le réseau interne de la maison et transitant par les fils électriques il suffirait, d'après certains techniciens, d’installer un filtre passe-bas (http://fr.wikipedia.org/wiki/Filtre_passe-bas) en sortie du compteur Linky, après les bornes de sortie (aval) de votre disjoncteur, donc en partie privative, EDF ne peut plus intervenir. Il suffit de ne laisser passer que le 50Hz ; par contre il faut vérifier la fréquence utilisée pour la bascule en heure pleine/creuse qui est un signal haute fréquence envoyé sur la ligne par EDF (il ne faut pas bloquer cette fréquence). Il faut mettre des bobines à gros fil (même diamètre que les fils EDF 30A) enroulées (quelques dizaines de tours) sur des ferrites ou vieux fer de transfo ou télés cathodiques récupérés, qui par leur impédance bloquent les hautes fréquences et font un filtre passe-bas bloque haut, efficace sans problèmes d’intensité trop faible. Et puis on peut toujours entourer son compteur de plaque de métal, plomb ou alu, pour bloquer le système WiFi, et EDF se retrouve… dans le noir.

Avec Linky, c’est la société numérique et nucléaire qui impose la technologie de ses contraintes, le quotidien connecté s’installe à domicile, et c’est un réel progrès pour le technototalitarisme. La machine toxique pilote nos vies, décide à notre place, au nom de la fonctionnalité, de la rentabilité, de la gestion optimale des marchandises. C’est une rafle illimitée de données sur nos vies, l’humain devient la marchandise des machines interconnectées. Mais pour tous les épris de liberté, combattre le mouchard Linky c’est comme s’opposer à un bracelet électronique, au puçage, au contrôle généralisé, c’est un acte légitime de santé mentale et de salubrité publique. Les technophiles serviles ne pourront pas comprendre, nous ne voulons pas gérer les nuisances, mais les supprimer.
Nous serons l’antidote en action !

Nanar Duduche

INFORMEZ-VOUS !

http://www.robindestoits.org
http://www.santepublique-editions.fr
http://www.next-up.org/France/Linky.php
http://www.criirem.org/autres-emetteurs/compteurs-telereleve-radioreleve
http://www.priartem.fr
http://www.lagedefaire-lejournal.fr/linky-et-les-contreurs-intelligents
http://www.p-plum.fr/spip.php?page=article&id_article=347
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=837
http://www.reporterre.net/Des-communes-se-rebellent-contre-les-compteurs-intelligents-Linky-et-Gazpar
http://refus.linky.gazpar.free.fr/fronde-anti-linky.htm
http://doc.stoplinkynonmerci.org/

AGISSEZ !

Opposez-vous à la pose de ces compteurs, ERDF n’a aucun moyen de les installer de force.
Créez des collectifs d’action pour faire pression sur le Maire et les pouvoirs publiques !

LETTRE AU MAIRE
http://www.santepublique-editions.fr/objects/lettre-au-maire-RAR-opposition.pdf
http://www.santepublique-editions.fr/objects/lettre-au-maire-RAR-soft.pdf

LETTRE ENEDIS (ex-ERDF)
http://www.robindestoits.org/Lettre-a-envoyer-a-ENEDIS-ex-ERDF-pour-refuser-le-compteur-LINKY-Robin-des-Toits-05-07-2016_a2418.html
http://www.robindestoits.org/attachment/707891/

SOMMATION PAR HUISSIER
http://stoplinkymtp.over-blog.com/2016/07/bonjour-veuillez-transmettre-svp-a-votre-carnet-d-adresses-si-vous-habitez-une-ville-ou-le-linky-est-en-cours-de-deploiement-si-votr

PÉTITION

http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=LINKYRE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
Le genre de comportement traité dans cet article me met hors de moi, nous vendre un service comme une économie pour qu'au final ils nous la mettent à l'envers, c'est plus possible. J'habite à Reims et on va pas se laisser faire, quitte à monter un collectif comme suggéré plus haut. Ils est temps de faire bouger les choses, d'autant plus que je viens de souscrire un abonnement énergie et de commander un compteur EDF via ce site : www.nellok.com/
Répondre