STOP-LINKY C'EST REPARTI !

Publié le par Résistance verte

 

On l'a donc vu (épisode précédent), nos questions face à la fuite en avant technologique qu'on veut nous imposer ne sont pas marginales, mais bien majoritaires chez les citoyens de ce pays !
Cela devrait suffire à ouvrir un débat national, et permettre à ceux qui ont une approche différente de pouvoir exercer librement leur droit au refus, comme cela se fait déjà dans plusieurs pays européens.

Mais nous sommes en France, pays où un système politique verrouillé permet à des élu.e.s même minoritaires d'imposer par la loi des choix qui contreviennent au plus grand nombre.
Le seul choix possible est donc, pour nous défendre, d'aller en justice. Avec là aussi des distorsions françaises :

• en France, un procureur qui, comme partout, doit défendre les intérêts de la société, est en fait nommé par le pouvoir. Aucune chance donc de voir, comme en Espagne (voir article joint "Dénonciation à Bruxelles...."), un "procureur général de l'Etat" dénoncer un problème de surfacturation et la non prise en compte de la dangerosité des ondes face au fournisseur d'un équivalent du Linky !

• pour le Linky, ce sont les représentants de l'Etat, les préfets, qui attaquent les mairies qui les contestent, parfois en utilisant le même avocat qu'Enedis ! Cette collusion avec les intérêts d'une société privée (Enedis) se retrouve aux différents étages du système juridique, jusqu'à la dernière décision très contestable du conseil d'état qui prive les maires de leurs prérogatives de propriétaires légaux des compteurs.

Mais une vérité aussi largement portée finit toujours par s'imposer. C'est bien pourquoi nous nous lançons dans cette action collective qui, avec d'autres partout en France, vise à obtenir, dans un premier temps, notre droit au refus, puis à permettre l'ouverture d'un débat public sur l'(in)utilité de ces compteurs communicants.

Me Raffin nous informe qu'il est en train de rédiger les assignations pour tous les dossiers (1600) qu'il va défendre, dans 13 départements (et 14 tribunaux).

Denis, pour le collectif Stop Linky Gazpar 42

#StopLinky

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