MARCHE POUR LE CLIMAT

Publié le par Résistance verte

Samedi 13 octobre, 10 h 30 Bourse du Travail à Saint-Étienne.

Mais qui est contre le climat ? Ça n’a pas de sens de marcher pour... Le climat il s'en fout parce que personne n’est contre lui !

Le système marchand n'a qu'une seule logique, il ne peut pas se changer ! Plus jamais de système auquel il faut se plier, auto-organisation égalitaire partout et pour tous…

Ce qui est caché derrière ce faux problème ce sont les pollutions intrinsèques à la production capitaliste, derrière l’empreinte carbone la destruction des forêts et la dictature technologique. C’est l'intoxication de la vie par cette société spectaculaire marchande qu’il faut combattre.

Ne manifestons pas avec ceux qui veulent faire des catastrophes leur fond de commerce. Ces spécialistes de la bonne parole, hypocrites de la bonne cause voudrait réformer ce système immonde pour nous faire croire qu’il peut être acceptable. Ne nous laissons pas berner par ces bonimenteurs d’une écologie capitaliste perfide et dénaturée. Nous ne gèrerons pas ce désastre !

La dictature marchande détruit la vie pour ses profits dégueulasses, les pollutions prolifèrent de toutes parts.

SAUVONS-NOUS NOUS-MÊMES, RENVERSONS CE SYSTÈME SUICIDAIRE !

Nanar

« Le parasitisme de l’être humain moderne ne se limite pas à perturber l’atmosphère, le climat, les ressources hydriques, le sol et la faune d’une région ; il corrompt pratiquement tous les cycles fondamentaux de la nature et menace la stabilité de l’environnement à l’échelle planétaire. »

Murray Bookchin, journal Anarchy 1965.

CATASTROPHISME

« La réalité du désastre est inconnaissable par les moyens qui ont servi à la produire. »

« La bureaucratie des experts, née avec le développement de la planification, élabore pour l’ensemble des gestionnaires de la domination le langage commun et les représentations grâce auxquels ceux-ci comprennent et justifient leur propre activité. Par ses diagnostics et ses prospectives, formulés dans la novlangue du calcul rationnel, elle entretient l’illusion d’une maîtrise technoscientifique des « problèmes ». Sa vocation est de défendre le programme d’une survie intégralement administrée. »

« Le culte de l’objectivité scientifique impersonnelle, de la connaissance sans sujet, est la religion de la bureaucratie. Et parmi ses pratiques de dévotion favorites figure bien évidemment la statistique, par excellence science de l’État. (…) Le fétichisme des mesures, le respect enfantin de tout ce qui se présente sous la forme d’un calcul, tout cela n’a rien à voir avec la crainte de l'erreur mais plutôt avec celle de la vérité, telle que pourrait se risquer à la formuler le non-expert, sans avoir besoin de chiffres. C’est pourquoi il faut l’éduquer, l’informer, pour qu’il se soumette par avance à l’autorité scientifique-écologique qui édictera les nouvelles normes, nécessaires au bon fonctionnement de la machine sociale. Dans la voix de ceux qui répètent avec zèle les statistiques diffusées par la propagande catastrophiste, ce n’est pas la révolte qu’on entend, mais la soumission anticipée aux états d’exception, l’acceptation des disciplines à venir, l’adhésion à la puissance bureaucratique qui prétend, par la contrainte, assurer la survie collective. »

« Le rôle de l’imagination théorique reste de discerner, dans un présent écrasé par la probabilité du pire, les diverses possibilités qui n’en demeurent pas moins ouvertes. Pris comme n’importe qui à l’intérieur d’une réalité aussi mouvante que violemment destructrice, nous nous gardons d’oublier ce fait d’expérience, propre nous semble-t-il à lui résister, que l’action de quelques individus, ou de groupes humains très restreints, peut, avec un peu de chance, de rigueur, de volonté, avoir des conséquences incalculables. »

René Riesel, Jaime Semprun,
Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, avril 2008 (Extraits).

MARCHE POUR LE CLIMAT
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article