BIODIVERSITÉ ET OGM

Publié par Résistance verte

#biodiversite #OGM
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L’ALIMENTATION EN OTAGE

QUAND LES MULTINATIONALES CONTRÔLENT NOS ASSIETTES

« Dans l’ombre de la finance et du profit à court terme, une poignée de multinationales aux pouvoirs tentaculaires ont mis la main sur tous les échelons du système agroalimentaire mondial. De la graine plantée en terre à la grande distribution, des OGM à la sélection génétique animale, du négoce à la transformation, rien ne leur échappe.
Les ressources s’épuisent, les inégalités se creusent, le paysan est dépossédé de son métier, le consommateur berné. Une seule réponse possible face à la superpuissance industrielle
mondialisée : exercer chacun et en semble, en toute conscience, le droit de choisir ce que nou
s mangeons. »

José Bové et Gilles Luneau (extrait)


CONSOMMATEURS PAS COBAYES !

Pétition pour un moratoire sur l'importation des OGM et du ROUNDUP
http://bioconsomacteursprovence.com/actions/petition.html#petition

Pétition OGM TRANSPARENCE
http://bioconsomacteursprovence.com/consommateurspascobayes/petition-n2-ogm-transparence.html

VIVENT LES SEMENCES PAYSANNES !

Après avoir été mises à mal par plusieurs décennies d’industrialisation et de spécialisation de l’agriculture, les semences paysannes sont aujourd’hui menacées d’interdiction définitive par de nouvelles évolutions réglementaires françaises et européennes. C’est pourquoi les organisations regroupées au sein du collectif « Semons la biodiversité » ont décidé d’alerter les citoyens et les élus afin d’obtenir l’application de 10 mesures indispensables pour assurer la préservation et le renouvellement de la biodiversité cultivée.

Les semences paysannes, c'est quoi ?

Les semences* paysannes sont sélectionnées et reproduites par les paysans dans des champs et des jardins menés en agricultures paysanne, biologique ou biodynamique. A l’opposé des semences industrielles standardisées, non reproductibles et/ou OGM, ce sont des populations de plantes diversifiées et variables, issues de méthodes de sélection et de renouvellement naturelles, non transgressives et à la portée des paysans. Reproductibles et non appropriables par un titre de propriété industrielle, elles se sèment et se ressèment au gré des échanges entre ceux qui les cultivent, dans le respect de droits d’usage définis par les collectifs qui les ont sélectionnées et conservées. Leur diversité et leur variabilité les rendent essentielles pour adapter la production agricole à la diversité et à la variabilité des terroirs, des climats, des pratiques paysannes et des besoins humains sans intrants chimiques et pour nourrir sainement les hommes dans le respect de l’environnement.
* Note : Le terme ‘Semences’ désigne ici tous les organes de reproduction des végétaux comme les graines, plants, boutures, greffons…

Nos lois doivent garantir et protéger

1) la reconnaissance de l'indispensable contribution passée, présente et future des agriculteurs et des jardiniers à la sélection, à la conservation et au renouvellement de la biodiversité cultivée

De tout temps, les paysans ont sélectionné et conservé leurs semences. Toutes les plantes aujourd’hui cultivées sont issues de ce travail. Ce n’est qu’en puisant dans l’immense diversité des semences paysannes que l’industrie a pu sélectionner depuis un demi-siècle quelques variétés standardisées pour ses besoins. Aujourd’hui, une poignée de multinationales tente de s’approprier la totalité des semences, et avec elles, le droit des peuples à l’alimentation. Face à cette menace, la reconnaissance de la contribution des agriculteurs, et de leurs droits ci-dessous qui en découlent est la seule garantie du renouvellement de la biodiversité cultivée, de la sécurité alimentaire, de la diversité et de la qualité de notre nourriture et de celle de nos enfants.
Ces droits, inscrits dans le Traité international des semences1 approuvé par le parlement français, ne sont toujours pas appliqués par notre gouvernement.

2) le droit des agriculteurs de réutiliser leurs semences

La plante doit co-évoluer avec son environnement (sol, climat, pratiques paysannes) pour pouvoir s’y adapter sans recours aux intrants chimiques. Cette adaptation n’est possible que si les paysans peuvent réutiliser régulièrement une partie de leurs récoltes précédentes comme semences.
Ce droit fondateur de l’agriculture est aujourd’hui menacé par les Certificats d’Obtention Végétale (COV), les brevets, les aides de la PAC liées à l’achat de semences ou plants certifiés, les contrats liant la vente de la récolte à l’achat de la semence et les OGM.

3) le droit des agriculteurs d'échanger leurs semences

Chaque fois qu’ils échangent leurs semences, les paysans augmentent la biodiversité. Ces échanges sont indispensables pour adapter les cultures aux changements climatiques et à l’évolution des techniques et des besoins humains.
Ce droit est aujourd’hui menacé par le catalogue officiel, la réglementation sanitaire, les COV, les brevets et les OGM.

4) les droits d'usage collectifs des paysans sur leurs semences

Il est nécessaire de permettre aux paysans de s’organiser collectivement pour sélectionner, trier, gérer et protéger leurs semences. Ils créent pour cela des Maisons des Semences Paysannes2 : au sein de chacune d’elles, des droits d’usage collectifs, souvent non écrits, garantissent la conservation et le renouvellement des variétés locales et du stock semencier nécessaire aux prochains semis, ainsi que sa protection contre les maladies, les ravageurs et la biopiraterie.

5) la mission d'intérêt général de la gestion dynamique locale de la biodiversité cultivée

Les banques de gènes réfrigérées existant au sein d’instituts de recherche ne suffisent pas à sécuriser la conservation des semences. La conservation en champs est leur complément indispensable, seul à même d’assurer le renouvellement et l’adaptation constante des semences aux évolutions climatiques, techniques, sociales… Ce travail ne peut être réalisé qu’au niveau local. Son caractère d’intérêt public exige l’engagement des collectivités territoriales : ces dernières doivent soutenir les paysans, les jardiniers, les chercheurs et les citoyens qui s’organisent collectivement dans ce sens. Ce travail doit être aussi financé par les bénéfices de ceux qui utilisent gratuitement la biodiversité disponible pour vendre des semences non librement reproductibles.

6) le vivant contre toute forme d'appropriation

Après le COV, les nouveaux brevets sur le vivant viennent interdire les semences de ferme et confisquer les semences paysannes :
• le brevet sur les plantes interdit toute réutilisation, y compris pour sélectionner d’autres plantes. Comme le Certificat d’Obtention Végétale, il interdit toute reproduction par les agriculteurs des semences issues de leur propre récolte ou, pour certaines espèces, la conditionne au paiement de royalties ;
• la protection du brevet sur un procédé d’obtention, de sélection ou de multiplication s’étend aux plantes qui en sont issues ;
Ces brevets légalisent la biopiraterie et l’appropriation de toutes des semences par une poignée de multinationales.
• la protection des brevets sur les gènes, les caractères et autres parties de plantes s’étend à toute plante qui contient ou exprime les gènes, parties de plante ou caractères brevetés. Ces brevets vagabondent d’une plante à l’autre avec les pollens et les graines transportés par les abeilles, le vent, les animaux, les machines ou les hommes. En contaminant les semences de ferme et paysannes, ils obligent les agriculteurs à racheter chaque année leurs semences s’ils ne veulent courir le risque d’être poursuivis en contrefaçon ;
• le brevet sur les gènes « natifs » des plantes couvre des caractères qui existent déjà naturellement dans d’autres plantes qui deviennent ainsi la propriété du détenteur du brevet sans être issues de son invention. Il permet l’appropriation des plantes déjà existantes.

Ces brevets légalisent la biopiraterie et l’appropriation de toutes des semences par une poignée de multinationales.
Le législateur doit interdire toute forme de brevets sur les plantes ou parties de plante, abroger et réécrire la loi de 2011 sur les obtentions végétales pour rendre au COV la totalité de son caractère « open source ».

7) le droit de produire et de consommer sans OGM

Aucune mesure de coexistence ne peut empêcher la dissémination d’OGM cultivés en milieu ouvert. La protection des cultures sans OGM et de la biodiversité sauvage exige l’interdiction des cultures OGM en plein champs. Il faut également donner aux agriculteurs et aux consommateurs la possibilité de refuser les nouveaux OGM non réglementés (plantes mutées, rendues tolérantes aux herbicides, etc.) en leur fournissant des informations claires sur les procédés d’obtention, de sélection et de multiplication des plantes.

8) le droit de commercialiser des semences paysannes

Il convient pour cela :
•d’autoriser la commercialisation en circuit court de semences librement reproductibles et non génétiquement manipulées, sans obligation d’inscription de la variété au catalogue officiel des semences industrielles, ni de certification du lot de semences, avec une simple indication de la dénomination de la variété, de sa région d’origine et du lieu et de la date de production du lot de semences commercialisé.
•d’ouvrir catalogue officiel aux variétés populations hétérogènes librement reproductibles et non génétiquement manipulées. Annoncée dans la Loi Grenelle, cette ouverture n’est toujours pas appliquée. Elle exige l’adaptation et l’assouplissement des critères actuels d’enregistrement qui correspondent uniquement aux variétés industrielles et non aux variétés populations indispensables aux agricultures paysannes et biologiques.
• de garantir la gratuité de l’enregistrement pour les petites entreprises.

9) la reconnaissance des méthodes biologiques et paysannes de maîtrise des risques sanitaires et l'adaptation des normes à la taille des entreprises et à la dimension des marchés

Les précautions sanitaires, phytosanitaires et de biosécurité garantissent la qualité des semences, des récoltes et de l’alimentation. Les normes réglementaires s’orientent aujourd’hui vers une stérilisation chimique de toutes les semences, au détriment des abeilles, des oiseaux, de la vie microbienne des sols… Elles interdisent les méthodes biologiques et paysannes de maîtrise des risques à base d’une bonne agronomie et de produits naturels (ex : purin d’ortie, eau chaude…), bien plus respectueuses de l’environnement et de la santé des consommateurs. Elles imposent aux petites entreprises des contraintes disproportionnées qui ne sont adaptées qu’aux risques générés par les très gros volumes et les gros marchés.

10) le maintien d'un contrôle public de la qualité et de la mise en marché des semences, indépendant de l'industrie semencière et du GNIS

Le contrôle des semences mises en marché est actuellement effectué par des agents détachés du GNIS4, qui regroupe l’ensemble des entreprises semencières qui, ainsi, se contrôlent elles-mêmes. Le contrôle de leur production est confié à chaque entreprise (auto-contrôle), sous contrôle du Service officiel de contrôle du même GNIS. Pour éviter tout conflit d’intérêt, ce contrôle doit être assuré par un service public, totalement indépendant de l’industrie semencière.

SEMONS LA BIODIVERSITÉ
Pour la reconnaissance positive des droits des agriculteurs par la libération des semences paysannes et fermières
http://www.semonslabiodiversite.com

AGISSEZ MAINTENANT
Le collectif s’est mobilisé et a proposé à l’ensemble des sénateurs des amendements en vue de l’examen du texte en séance plénière qui débutera le 19 janvier.
Il est aujourd’hui nécessaire de protéger la biodiversité menacée par
• le brevetage des traits natifs et les nouveaux OGM,
• la généralisation des cultures tolérantes aux herbicides
• par les néonicotinoïdes.
Il s’agit également dans ce texte en construction de
• demander une application juste et équitable des principes de la Convention sur la Diversité Biologique
• demander une reconnaissance des droits des agriculteurs sur leurs ressources génétiques
• refuser la marchandisation du foncier agricole

http://www.semonslabiodiversite.com/projet-de-loi-biodiversite/

Notre mobilisation doit rester constante afin d’éviter que les choix faits sur le brevetage du vivant aboutissent à une solution insuffisante pour effectivement éviter la privatisation du vivant et protéger agriculteurs (et jardinier) des brevets sur le vivant. Dans un document d’analyse et de propositions publié en Août, la Confédération Paysanne, membre de notre collectif, détaille les enjeux en question. La question des brevets a également des implications au niveau européen, le texte a été partagé avec nos partenaires à cette échelle.
http://www.semonslabiodiversite.com/wp-content/uploads/15-08-CP-brevets-À-nos-amis-UE-2.pdf

‪@semonslabiodiv‬

MENACES SUR LA BIODIVERSITÉ

Depuis le Sommet de la Terre de 1992, il est établi que la biodiversité est gravement menacée par les activités humaines et s’appauvrit d'année en année à un rythme sans précédent. Depuis son apparition il y a 100 000 ans, l'Homme a eu un impact croissant sur l'environnement jusqu'à en devenir le principal facteur de changement. Avec la révolution industrielle, le rapport de domination de l'Homme sur la nature est devenu si considérable que certains scientifiques soutiennent que ce fait marque l'entrée dans une nouvelle époque géologique, l'Anthropocène49. La disparition des espèces est bien souvent le signe le plus visible de cette érosion de la biodiversité. À tel point que l'on parle parfois de « Sixième Extinction » pour désigner cette extinction massive et contemporaine des espèces, l'extinction de l'Holocène, en référence aux cinq grandes vagues d'extinctions massives survenues sur Terre au cours des temps géologiques.

Cinq menaces majeures pesant sur la biodiversité ont été identifiées : la conversion des habitats, les espèces étrangères invasives, la surexploitation, le changement climatique et la pollution.

La conversion des habitats a été la principale cause de l'érosion de la biodiversité ces cinquante dernières années, principalement en raison de la conversion de milieux naturels et semi-naturels en terres agricoles. Ainsi, 50 % de la superficie d'au moins la moitié des 14 biomes de la planète a été déjà convertis en terre de culture. La déforestation a détruit 16 millions d'hectares de forêts par an dans les années 1990 et 13 millions d'hectares ont également disparu au cours des années 2000. L'une des principales conséquences de cette utilisation du sol est la fragmentation des habitats qui a des répercussions graves sur de nombreuses espèces.

La croissance démographique exponentielle de la population mondiale a intensifié la pression liée à l'exploitation des ressources naturelles. Les espèces ou groupes d'espèces les plus surexploités sont les poissons et invertébrés marins, les arbres, les animaux chassés pour la « viande de brousse », et les plantes et les animaux recherchés pour le commerce d'espèces sauvages. En 2012, la FAO constate que 57 % des stocks de pêche en mer sont exploités au maximum de leur capacité et qu'environ 30 % sont en situation de surpêche58.

EXTINCTION MASSIVE DES ESPÈCES À L'ÉPOQUE MODERNE

D'après un sondage fait en 1998 auprès de 400 biologistes par le Muséum d'histoire naturelle américain de New-York, près de 70 % des biologistes pensent que nous sommes actuellement au début d'une extinction de masse causée par l'homme, connue en tant qu'extinction de l'Holocène. Dans ce sondage, la même proportion de personnes interrogées était d'accord avec la prédiction selon laquelle jusqu'à 20 % de toutes les populations vivantes pourraient s'éteindre d'ici une trentaine d'années (vers 2028). Le biologiste Edward Osborne Wilson a estimé en 2002 que si le taux actuel de destruction de la biosphère par l'homme se maintenait, la moitié de toutes les espèces en vie sur Terre seraient éteintes d'ici 100 ans. De façon plus significative, le taux d'extinction d'espèces à l'heure actuelle est estimé entre 100 et 1 000 fois plus élevé que le taux moyen d'extinction qu'a connu jusqu'ici l'histoire de l'évolution de la vie sur Terre, et est estimée à 10 à 100 fois plus rapide que n'importe quelle extinction de masse précédente. Pour Johan Rockström et ses collègues. La limite acceptable pour la planète serait d'environ dix extinctions par millions d'espèces et par an soit dix à cent fois le taux considéré comme naturel.

Or le taux d'extinction était au début des années 2000 estimé supérieur à cent par million d'espèces et par an, soit plus de 10 fois supérieur au taux acceptable proposé par Rockström. Le taux d'extinction actuel correspondrait donc, pour une espèce, à une espérance moyenne de survie inférieure à 10 000 ans alors que l'espérance moyenne au cours des temps géologiques était de un à dix millions d'années.

En 2004, une étude parue dans Nature réalisée sous la direction de Chris Thomas et basée sur un échantillon de régions couvrant 20 % de la surface terrestre montre que les changements climatiques entraîneront la perte de 15 % à 37 % des espèces vivantes d'ici 2050, suivant les scénarios. Soit un rythme dépassant très largement l'échelle des temps géologiques ; ce qui annonce la septième crise d'extinction massive des espèces que la Terre ait connue (les précédentes étant énumérées en préambule), cette fois pour des raisons anthropiques.

D'après l'Union mondiale pour la conservation, 784 extinctions ont été enregistrées depuis l'année 1500, la date arbitraire choisie pour définir les extinctions de l'époque moderne, bien que de nombreuses autres extinctions aient pu passer inaperçues. Cette étude ne fait pas l'unanimité dans la communauté scientifique : pour Joseph Wright (Smithsonian Tropical Research Institute) et Helene Muller-Landau (University of Minnesota), la croissance des forêts tropicales qu'on observe actuellement fait que de nombreuses espèces ne sont plus en danger. Le mouvement de migration vers les villes et l'extension de la forêt qui en découle invalide selon eux les prévisions alarmistes.

Dans le dernier rapport du WWF : Rapport Planète Vivante 2014, il est indiqué que, selon le critère IPV (Indice Planète Vivante) établi en mesurant plus de 10 000 populations représentatives de mammifères, d'oiseaux, de reptiles, d'amphibiens et de poissons, la taille des populations des espèces de vertébrés a décliné de 52 % entre 1970 et 2010, c'est-à-dire en moins de deux générations.

MONSANTO

Monsanto, est une entreprise américaine spécialisée dans les biotechnologies agricoles.
Monsanto était détentrice du brevet aujourd'hui tombé dans le domaine public sur le glyphosate, herbicide total qu'elle commercialise sous la marque « Roundup », et qui reste l'herbicide le plus utilisé dans le monde. Monsanto est depuis près d'une décennie le numéro 1 mondial sur le marché des semences et le premier fournisseur d’événements de transformation génétique utilisés pour la production de semences génétiquement modifiées.

Monsanto est l'objet de critiques régulières concernant sa vente à l'armée américaine dans les années 1970 de l'agent orange, à l'origine de graves maladies et de la naissance de 150 000 enfants au Vietnam souffrant de sévères malformations.

Il est également reproché à Monsanto par les anti-OGM la commercialisation d'OGM agricoles, suspectés de nuire à l'environnement et d'être nocifs pour la santé humaine. En décembre 2009, le International Journal of Biological Sciences a ainsi publié une étude dirigée par Gilles-Eric Séralini concluant à la toxicité de trois maïs transgéniques approuvés pour la consommation humaine en Europe et aux États-Unis. Après examen approfondi de l'étude, l'EFSA conclut que cette étude comportait des « résultats trompeurs » et « que l’article ne présente pas de justification scientifique valide susceptible de remettre en question la sécurité du maïs MON 863 ».

Monsanto a aussi été condamnée pour publicité mensongère concernant son produit Roundup présenté abusivement comme biodégradable.
Monsanto fait aussi l'objet de critiques concernant la commercialisation d'hormone de croissance bovine. On lui reproche l'effet indirect et pervers impliqué par cette hormone. Celle-ci, en augmentant la production de lait de 15 %, entraîne l'inflammation des pis et une augmentation du taux de globules blancs (pus) dans le lait. Les vaches doivent alors être traitées en permanence avec des antibiotiques qui se retrouvent finalement dans le lait vendu pour la consommation.

Monsanto et de nombreux gouvernements sont accusés par plusieurs associations d'avoir dissimulé et falsifié les résultats d'études épidémiologiques qui montreraient la toxicité de la dioxine. L'entreprise a fait et continue de faire l’objet d'enquêtes et d'actions en justice concernant à la fois les produits chimiques ou issus du génie génétique qu'elle met sur le marché et ses méthodes de lobbying offensives. Elle est accusée de promouvoir des produits nocifs pour la santé et l'écosystème88 et de falsifier les résultats d'enquêtes scientifiques89, accusations portées entre autres par un ancien directeur de filiale de la firme.

Monsanto a enfin été beaucoup attaquée pour avoir en sa possession une technologie dite « terminator » qui rend stériles les graines de seconde génération des semences OGM, et qui pourrait être utilisée par Monsanto (ou sous licence par d’autres entreprises de biotechnologies) pour limiter le « piratage » de leurs semences brevetées, en particulier dans les pays qui ne respectent pas le principe de propriété intellectuelle. À la suite de ces débats et pressions, Monsanto s’est engagée en 1999 à ne pas utiliser cette technologie dans les années à venir tout en continuant à travailler à des solutions de ce type et à déposer des brevets91. Ces questions rentrent dans le cadre plus général des débats autour de la brevetabilité du vivant.

LA PRODUCTION DE SOJA SRR AU BRÉSIL

Le soja transgénique rendu tolérant à l'herbicide RoundUp de Monsanto, dit soja SRR est légalement commercialisé depuis 2004 au Brésil.
Depuis cette date Monsanto a déterminé les règles de production des semences SRR. Les agriculteurs produisant les semences ont des contrats exclusifs sur une variété bien précise avec un distributeur unique et ont donc l'obligation de vendre la totalité de leur production à ce même distributeur. Il s'agit en effet d'un contrat de licence que les distributeurs fixent avec Monsanto. Ces distributeurs, souvent des filiales de Monsanto, fournissent les semences OGM, les engrais et les pesticides de la maison mère. Monsanto récupère ensuite des royalties, à l'achat des semences puis lors « d'un droit de commercialisation », lors du stockage, etc. correspondant à 15 % de la valeur des grains.

MONSANTO PROTECTION ACT

En mars 2013, un amendement d'une loi budgétaire américaine, surnommé Monsanto Protection Act (en), provoque des critiques chez les défenseurs de l'environnement car il permet la mise en culture de plantes génétiquement modifiées, même sans homologation, sans que la justice américaine puisse s'y opposer.

ÉCOCIDE

Un collectif international de personnalités, scientifiques, juristes et d’ONG lance un tribunal international pour juger la multinationale accusée « d’écocide ». Un nombre croissant de citoyens de différentes régions du monde voient aujourd’hui l’entreprise américaine Monsanto comme le symbole d’une agriculture industrielle et chimique qui pollue, accélère la perte de biodiversité et contribue de manière massive au réchauffement climatique.

Il est temps de mettre fin à cette impunité et de faire reconnaître au niveau international les crimes contre l’environnement, l’écocide, et mettre devant des tribunaux les responsables de tels actes pour les mettre face à leurs responsabilités !

SOUTENEZ L’INITIATIVE DU TRIBUNAL CONTRE MONSANTO
http://www.monsanto-tribunalf.org/

LE MONDE SELON MONSANTO‬

Marie-Monique Robin

Fruit d'une enquête exceptionnelle de trois ans sur trois continents, le film et le livre reconstituent la genèse d'un empire industriel, qui, à grand renfort de rapports mensongers, de collusion avec l'administration nord-américaine, de pressions et tentatives de corruption, est devenu l'un des premiers semenciers de la planète.

Avec 17 500 salariés, un chiffre d'affaires de 7,5 milliards de dollars en 2006 et une implantation dans quarante-six pays, Monsanto représente le leader mondial des OGM, mais aussi l'une des entreprises les plus controversées de l'histoire industrielle. Production de PCB (pyralène), de polystyrène, d'herbicides dévastateurs (comme l'agent orange pendant la guerre du Viêtnam) ou d'hormones de croissance bovine et laitière (interdites en Europe): depuis sa création, 1901, la firme a accumulé les procès en raison de la toxicité de ses produits.

Grâce à la commercialisation de semences transgéniques, conçues notamment pour résister aux épandages de Roundup, l'herbicide le plus vendu au monde, elle prétend vouloir faire reculer les limites des écosystèmes pour le bien de l'humanité. Qu'en est-il exactement ? Quels sont les objectifs de cette entreprise, qui, après avoir longtemps négligé les impacts écologiques et humains de ses activités, s'intéresse tout à coup au problème de la faim dans le monde au point de se donner des allures d'organisation humanitaire ?..

https://www.youtube.com/watch?v=cVngG592xKU

MONSANTO, SA VIE SON EMPIRE‬

Comprendre Monsanto en 3 minutes

https://www.youtube.com/watch?v=8gJn4EhlsY0

MONSANTO ET LE BUSINESS DU CLIMAT

L’entreprise Monsanto est aujourd’hui le leader mondial du secteur des semences en général, et des OGM en particulier. Même si elle s’affiche de moins en moins directement ces dernières années et préfère exercer son influence au travers de groupements professionnels, l’entreprise s’intéresse de près à la COP21. En témoigne un récent tweet de sa filiale européenne, reprenant un article intitulé « La France veut plaider pour les technologies agricoles à la COP21 » . Car Monsanto prétend avoir développé ces dernières années de nombreuses « solutions » destinées à répondre aux enjeux supplémentaires que posent les impacts des changements climatiques aux agriculteurs. En ce qui concerne les semences génétiquement modifiées pour s’adapter à des conditions climatiques diverses, Monsanto estime être « positionné pour livrer aux agriculteurs des produits résistants au changement climatique ».

L’entreprise investit également dans la recherche et développement dans les pays du Sud, comme avec son programme « Maïs économe en eau pour l’Afrique ». Mais Monsanto s’est engagé au-delà de la production agricole en rachetant le bureau d’étude américain Climate Corporation en 2014. Ce bureau d’étude est spécialisé dans la gestion des risques agricoles, marché estimé à 20 milliards de dollars. Il modélise des données agricoles et météorologiques et élabore des prévisions destinées à optimiser les récoltes. Il permet également à Monsanto de conseiller ses différentes semences aux agriculteurs, selon les scénarios. Et si un agriculteur est tout de même fortement impacté par une sécheresse ? Pas de problème : via le rachat de Climate corporation, Monsanto détient également l’entreprise Total Weather Insurance, qui proposera des polices d’assurances spécifiques.

Les Dangers des PCB Monsanto savait et a caché la vérité

La découverte des dangers des PCB est le fruit de tragédies humaines qui ont coûté la vie à de nombreuses personnes au cour de son histoire. Il est avéré que Monsanto savait dès 1937que les PCB représentaient un risque grave pour la santé. En effet en 1937, le docteur Emett Kelly,, qui dirige alors le service médical de Monsanto, est invité à une réunion à l’Université de Harvard, à laquelle participent plusieurs producteurs de PCB. Cette réunion a été organisée afin de présenter les résultats d’une étude scientifique , sur les PCB menée par Cécil K. Drinker et qui avait été faite à la demande de Halowax. . Cette étude faisait suite à un accident industriel qui avait coûté la vie à trois ouvriers après avoir été exposés à des vapeurs de PCB et qui avait provoqué chez d’autres ouvriers une maladie de peau d’un type nouveau et extrêmement défigurante appelée plus tard la « chloracné ». Les résultats de l’étude furent publiés dans le Journal of Industrial Hygiene and Toxicology, et démontrait que tous les cobayes exposés au PCB avaient développé des lésions très sévères au foie. Dans une note interne de 1955, de Monsanto, on peut lire "nous savons que les PCB sont toxiques mais pas dans quelles limites", la lettre se conclut par les préoccupations de son auteur en terme d’image de marque du produit s’il advenait que des ouvriers soient exposés. En 1970, une autre note alarmante s’inquiète d’une toxicité des PCB plus importante que ce qui avait été anticipée.

Pour comprendre que les « implications sanitaires de l’exposition au PCB » sont gravissimes, il suffit de lire le document transmis au congrès américain, en 1996, par le Ministère de la Santé et l’EPA, qui présente l’étude de 159 études scientifiques internationales sur les dangers liés aux PCB.

Après ces quelques explications liées au dangers des PCB, il faut revenir quelques années en arrière pour comprendre quelle fut l’attitude trompeuse de Monsanto vis-à-vis de la toxicité de ses produits. En effet à la fin des années soixante, les rapports scientifiques alarmant sur les dangers des PCB se multiplient et commence à attirer l’attention des médias.

En 1969, la compagnie, qui a pris la mesure du phénomène, décide de créer un comité ad hoc dont un des objectifs est de « protéger les ventes et les profits d’Aroclor ainsi que l’image de la compagnie... » Jusqu’à l’interdiction des PCB, Monsanto s’évertuera a caché la toxicité de ses PCB par des campagnes de désinformation auprès de ses clients et du public comme le prouve une une note interne confidentielle de N.Y Jonhson, datée du 16 février 1970 : « vous trouverez ci-joint une liste de questions et de réponses qui peuvent être posées par nos clients concernant Aroclor et les PCB. Vous pouvez répondre oralement, mais ne donnez jamais de réponse écrite […] Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre un dollar de business ». Nous pouvons prendre ici toute la mesure de la logique mercantile de l’entreprise qui prime sur la sécurité et la vérité vis-à-vis du public. De plus, dans un autre document datant de 1976, , Monsanto demande à ses commerciaux de démentir toutes questions sur le caractère cancérigène des PCB en citant une étude scientifique réalisée par le Dr Roush, responsable médical de la firme. La citation est la suivante : « Nous n’avons rien observé dans nos études de santé préliminaires sur les travailleurs travaillant au contact des PCB, ou sur nos expériences à long termes sur des animaux, qui puisse indiquer que les PCB soient cancérigènes. »

Il sera démontré quelques années plus tard que ces études avaient été manipulées afin de cacher la vérité sur le caractère cancérigène des PCB. Lorsque ce fut établi ainsi que son aspect hautement polluant pour l’environnement, cela conduisit à l’interdiction des PCB dans le monde, en commençant par les Etats-Unis en 1970. Ce cas est l’un des plus révélateurs sur les manipulations dont est capable la firme afin de maintenir sur le marché un produit dont elle connaît la dangerosité, et cela pourrait nous servir de leçon dans le débat actuel sur les OGM.

http://www.millebabords.org/spip.php?article27864

LISTE DES PRODUITS MONSANTO À BOYCOTTER

Difficile d’échapper aux produits de la multinationale Monsanto, ils sont partout dans les rayons! Donc voici une liste de quelques produits à boycotter si vous ne voulez pas avoir n’importe quoi dans votre assiette.

Monsanto, ce géant de la biotechnologie n’est pas célèbre pour la qualité de ses produits, mais plutôt pour les scandales sanitaires dans lesquels il est impliqué. De plus, les marques sont très nombreuses à utiliser les produits Monsanto , et on se garde bien de nous le dire.
Afin de savoir ce que vous mettez dans votre assiette, renseignez-vous sur les multinationales qui possèdent de nombreuses marques, afin de savoir s’ils utilisent des produits Monsanto pour fabriquer leurs produits.
Parmi celles-ci on retrouve les sociétés Kraft Philipp Moris, Unilever, General Mills, Coca-Cola, Pepsico ou encore Procter & Gamble...

Boissons Monsanto

Coca-Cola: Coca-Cola, Fanta, Dr Pepper, Minute Maid… Les jus de fruits Capri-Sun et Topricana. Le boissons Ocean Spray, les sodas Pepsi-Cola, Seven Up, Schweppes Les thés Lipton et les cafés Maxwell. Le lait Gloria de la firme Nestlé
Les chocolats Poulain, Lindt, Côte d’Or, Dam, Milka, Suchard et Toblerone. Les biscuits Lu, Oreo, Cadbury et les cookies Pepperidge Farm. Les produits Brossard et Savane. Les bonbons Carambar, Krema et La Vogienne. Les chewing-gums Hollywood et Malabar. Les barres de chocolat Bounty. Les glaces Häagen Dazs, Miko et Ben & Jerry’s. Les céréales Kellogg’s, parmi lesquelles Special K, Trésor, Miel Pop’s, Froties ou encore All Bran. Les yaourts Yoplait.

Hygiène et entretien Monsanto

Les couches pour bébé Pampers. Les protections féminines de la marque Always. Les gels douche, shampooings et déodorants Pantene, Axe, Monsavon, Dove, Rexona et Timotei. Les dentifrices Signal. Les produits nettoyants Cif, Omo, Dash, Skip, Cajoline et Sun. Les désodorisants Febreze.

Produits salés Monsanto

Les chips Lay’s, Pringles et Doritos. Les biscuits apéritif Benenuts et Bahlsen. Les spécialités fromagères Philadelphia. Les plats préparés Marie, Findus, Tipiak. Les pains Jacquet. Les soupes et bouillons Liebig, Knorr, Royaco, Alvale. Les préparations mexicaines Old El Paso. Les sauces Heinz, Amora, Benedicta. Les produits Uncle Ben’s.

Cette longue liste Monsanto, loin d’être exhaustive, ne concerne que les produits présents sur le marché français. Elle nous permet de nous donner une idée du nombre de produits de consommation courante dans lesquels on peut retrouver des produits Monsanto, afin de faire attention aux produits que l’on consomme.

http://stopmensonges.com/liste-des-produits-monsanto-a-boycotter-en-france/
https://secured-static.greenpeace.org/canada/Global/canada/report/2009/9/guideogm.pdf

http://www.infogm.org
http://www.resogm.org
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BIODIVERSITÉ ET OGM
Espèce disparue

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Publié dans Biodiversité, OGM, Monsanto

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